[T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime.

Waw ça me fait plaisir tous ces messages !
Pour la peine, une suite plus longue que d'habitude.





« Abby ! Habille-toi bordel ! Clément et Jason vont arriver et t’es en sous-vêtements !
- Fous-moi la paix. » lâcha-t-elle en se laissant tomber sur le canapé.
Andreas soupira et lui jeta une couverture dessus.
« Couvre-toi au moins, ‘pas que tu tombes malade. »
Il s’installa devant le piano et fit glisser ses doigts sur les touches.
« Tu joues ? demanda Abby d’une petite voix.
- Oui. »
Il la regarda tristement. Abby s’enroula dans la couverture et vint s’asseoir à côté de lui.
« Tu veux bien jouer pour moi ? »
Andreas posa doucement ses doigts et les premières notes de « Mistral Gagnant » résonnèrent sa la pièce. Abby l’écoutait, son esprit divaguait. Elle tenta de se souvenir de la nuit qu’elle venait de passer, en vain. Elle se souvenait des caresses de Bill, de ses baisers, mais rien d’autre. Elle sortit de ses pensées lorsque son frère se mit à chanter.
« À m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi et regarder les gens tant qu'y en a. Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra en serrant dans ma main tes p'tits doigts. Pis donner à bouffer à des pigeons idiots, leur filer des coups d'pieds pour de faux. Et entendre ton rire qui lézarde les murs qui sait surtout guérir mes blessures... »
Abby posa sa tête sur l’épaule de son double, regardant son visage trait par trait. Elle souriait et ferma les yeux lorsque la dernière note joua. Elle voulait que ce moment continu, encore un peu, mais son frère la repoussa gentiment. Il la regarda longuement, souriant, parfois tristement, puis il finit par la serrer dans ses bras.
« Abby...
- Oui ?
- Je t’aime, petite sœur. »
Abby leva les yeux vers lui, ébahie. Une larme s’échappa, coula le long de sa joue et déposa son goût amer au coin de ses lèvres. Jamais ce goût qui représentait la tristesse ne lui avait parut si doux et délicat.
Elle enfouit son visage dans le tee-shirt de son frère, le serrant de toutes ses forces contre elle.
« Tu m’as manqué. »
Andreas lui caressa doucement le dos puis lui fit relever le menton.
« Va te préparer. »
Il se leva. Abby resta un moment immobile, abasourdie par ce qui venait de se passer. Puis elle se leva et alla dans la salle de bain en traînant les pieds.
Elle enfila un mini short en jean et un débardeur blanc et retourna dans le salon. Clément et Jason étaient arrivés.
Ils se levèrent en l’apercevant.
« Dis-donc, ça change de te voir habillée autrement qu’en baggy !
- ...
- Abby, j’suis désolé de t’avoir laissé seule hier...
- C’est rien Clem’, t’as pas à t’en vouloir. J’ai été super-chiante avec toi depuis qu’on s’connaît, je méritais bien ça. »
Elle attrapa ses clés, laissant un double de l’appartement à Andreas, puis sortit. Elle avait envie de jouer de la guitare au parc. C’était souvent comme ça, lorsque quelqu’un faisait de la musique devant elle, l’envie de jouer lui prenait subitement.
Elle fit un crochet par chez elle, prit sa guitare acoustique et alla au parc. Cette fois, elle s’installa à côté du terrain de jeux des petits.
Elle s’interdit de chanter et de jouer des chansons tristes. Elle se contenta donc des compositions de Jeff.

Après trois chansons, un petit garçon s’approcha d’elle. Il lui fit un sourire hypocrite et jeta une pleine poignée de sable sur sa guitare. Abby réagit au quart de tour : elle attrapa le garçon par le tee-shirt le retourna et le gifla.
Ce dernier partit en courant, certainement vers sa mère, tandis qu’Abby nettoyait sa guitare. Elle soupira bruyamment et sentit quelqu’un lui tapoter l’épaule. Elle releva furieusement la tête.
« Quoi ?
- Est-ce vous qui avez giflé mon fils ?
- Et alors ?!
- Et alors ? Mais je vous l’interdis !
- C’est fait maintenant. Et vous plaignez pas ! J’pourrais vous demander des indemnités pour ma guitare ! Si vous passiez moins de temps dans votre salon de beauté et éduquiez votre gosse, y’aura pas de problème de ce genre ! Quant à toi, l’rejeton, arrête de m’tirer la langue ou j’te l’attache avec les cordes de ma guitare ! »
Le petit fit un pas en arrière et se cacha derrière sa mère, qui ne trouva rien à ajouter et partit en râlant.
Abby se rassit en levant les yeux au ciel d’un air exaspéré. C’est alors qu’elle entendit des rires surgir de derrière elle. Tom et Bill arrivaient.
« T’es une vraie teigne dis-donc ! s’amusa Bill.
- J’aime pas les gosses. » lâcha-t-elle.
Elle fit en sorte d’éviter le plus possible le regard de Tom.
« Tu jouais quoi ? demanda celui-ci.
- Mozart. »
Elle se leva, pendant que Bill se moquait de son frère. Sans un mot, elle s’éloigna, guitare à la main. Mais avant qu’elle n’atteigne la sortie du parc, une main lui saisit le bras et la força à se retourner.
« Abby, faut qu’on parle.
- J’ai rien à te dire.
- Si, j’ai pas envie qu’tu t’forges une mauvaise image de moi.
- J’me forge rien du tout. Laisse-moi, Bill.
- Abby ! Faut qu’on parle de cette nuit !
- Y’a rien à dire ! »
Les larmes montaient. Elle ne voulait pas pleurer. Plus jamais. Pas pour les Kaulitz en tout cas.
« Abby, il s’est rien passé cette nuit. Quand on est partis hier, tu m’as invité à entrer. J’m’étais bien mit en tête de pas te toucher et c’est c’que j’ai fait. On s’est embrassés, d’accord, j’avoue t’avoir caressée, mais tu paraissais tellement mal... J’voulais vraiment te réconforter. Tout ça n’compte pas pour moi, t’étais pas dans ton état. Et même, j’ressens rien de plus pour toi que de l’amitié.
- Bill, tais-toi. Tu t’enfonces. »
Bill baissa les yeux. Lorsqu’il les releva, il vit qu’Abby souriait. Il la prit par la taille et la rapprocha doucement de lui.
« Quant à Tom, murmura-t-il au creux de son oreille, il regrette vraiment de pas avoir été plus avenant. Il voulait t’inviter mais il avait peur que tu refuses. Sa fierté en aurait prit un coup, tu comprends... »
Abby lâcha un rire discret. Elle se demanda alors ce que Tom ressentait exactement pour elle.
« Et il t’apprécie vraiment beaucoup, continua Bill comme s’il avait deviné ce à quoi elle pensait.
- Je l’aime beaucoup aussi, c’est un très bon prof’. »
Bill s’écarta et la regarda d’un air étonné.
« Quoi ? J’ai dit quelque chose qui fallait pas ?
- Non... Non, rien. »
Abby glissa ses doigts entre les siens, le regardant droit dans les yeux.
« Oui ? fit Bill.
- Toi aussi, je t’apprécie beaucoup. »
Elle lui sourit puis le lâcha. Bill passa son bras autour de ses épaules et l’entraîna avec lui dans le parc. Ils rejoignirent Tom, qui s’était allongé dans l’herbe, jouant avec une feuille d’arbre.
« Tu t’amuses bien ? ria Bill en s’asseyant à côté de lui.
- Tu t’imagines même pas, dit-il d’un ton las, sans daigner ouvrir les yeux. Abby est partie ? »
Bill fit un clin d’œil à la concernée.





Tadadaaaam! x)
Suite ?

SUITE!!!
Ta fic me stress, c'est assé hallucinant!

Han nouvelle lectrice =D.
J'ai tout lu & j'adore vraiment, vraiment ta fic.
Vite une suite !!!

Crevette_de_Bill a écrit:

Hé Hé !
Je comprends toujours du premier coup (L)

ØUii, ØN ATTEND TA SUiiTE =')

Euh .. pas sur !

suite sp jadore et je confirme tes une sadique.