[T] Une guitare, deux guitares, trois guit... Je t'aime.

hann non Je veux la suiteeee <333

Suite ??? <333

hann sadique nous on veut la suite^^^^^

alors suiiiite stp

suiiiiiiite

sutieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

j'adore ! Sute !
Je veux savoir ce qui va se passer =)

souite? ^^

Chuite !

Désolée pour l'attente. ^^





Peu après, les deux adolescents arrivaient devant l’immeuble délabré où vivait le groupe. Machinalement, Abby retira le casque, le glissa sur l’une des poignées du guidon de la moto puis entra dans le bâtiment. Elle leva les yeux vers le haut des escaliers, le regard plein de haine. Chaque fois qu’elle était venue ici, et ce n’était pas fréquent, elle ne savait à quoi s’attendre. Bill la rendait heureuse, Tom la faisait enrager. Et l’endroit l’apaisait mais l’effrayait en même temps. Elle ne savait plus quoi penser, ne savait plus où elle en était. D’un geste hésitant, elle posa le doigt sur la sonnette et sursauta en entendant le bruit strident qu’elle faisait. Tom lui ouvrit la porte. Il l’accueillit la mine joyeuse, mais son sourire disparut lorsqu’Abby lui tendit brusquement son pull.
« Tient. Il est lavé. Merci. »
Sans un mot de plus, elle fit volte-face et descendit les escaliers, au moment où son frère les montait.
Elle entendit Tom parler.
« Qu’est-ce qu’elle a ta frangine ?
- Rentre, ‘faut que j’te parle. »
La porte se ferma. Abby s’assit sur la dernière marche, le visage entre les mains. Elle ne pleurait pas, non, elle voulait simplement disparaître. Elle voulait être invisible pour le monde entier, juste l’espace de quelques minutes. Le temps pour elle de se calmer, de penser... être tranquille.
Une main se posa sur son épaule. La brune releva vivement la tête et se leva.
« Excuse-moi, j’voulais pas t’effrayer... »
Un blond plutôt rondouillard la regardait d’un air désolé.
« C’est rien. J’vais y aller. »
Elle évitait son regard, mais ce qu’elle ne voulait pas qu’il se produise arriva.
« Abby ?! Tu... T’es la sœur d’Andreas ?
- Oui...
- Pourquoi t’entres pas ? Ton frère est à l’appart’...
- Je sais, c’est lui qui m’a amenée ici. J’avais juste un truc à rendre à Tom. J’allais repartir...
- Tu veux que j’te raccompagne ? J’veux pas te déranger, hein ! Simplement, j’voudrais faire la connaissance de la sœur d’Andreas. Si t’es sa jumelle, t’es sûrement aussi sympathique que lui.
- Ça veut rien dire... Et c’est pas l’cas d’ailleurs. Mais si tu veux...
- T’es sûre ? T’es pas obligée d’accepter, tu sais.
- Arrête et viens. »
Elle sortit, le blond sur les talons.
« Au fait, t’es Gustav ou Georg toi ?
- Gustav. Enchanté.
- Donc... Si j’me trompe pas, t’es le batteur du groupe ?
- C’est ça. Et toi t’es l’heureuse propriétaire de la Gibson que Bill et Tom ont fait faire sur mesure ?
- C’est ça. »
Gustav lui sourit. Elle en eut des frissons. Il avait un visage si... elle n’avait pas le mot. Au premier coup d’œil, on savait qu’il était quelqu’un de gentil. Il semblait être de ceux qui rient et s’amusent constamment, tout en gardant un côté mystérieux. Ceux vers qui on a envie d’aller et non pas que l’on évite dans la rue.
Ils parlèrent durant tout le trajet. Gustav se révéla être un garçon très cultivé, calme et qui savait rendre une conversation intéressante. Abby l’appréciait déjà.
« Bon, c’est ici qu’on se sépare, dit-elle en souriant.
- J’espère qu’on se reverra, tu m’plais beaucoup ! »
En ce rendant compte de ce qu’il avait dit, Gustav baissa la tête et rougit. Abby éclata de rire.
« T’en fais pas, j’ai compris. Tu m’plais aussi. »
Elle lui fit un clin d’œil, suivit d’une bise et entra chez elle.
Lorsqu’elle arriva dans sa chambre, son portable sonnait. Elle avait reçu un message de Nyco.
« Il a le droit de poser ses mains sur ton corps, il a le droit de respirer ton odeur, il a même droit aux regards qui le rendent plus fort... Mets-moi la chaleur de ta voix dans le cœur. Ça fait mal, crois-moi, une lame enfoncée loin dans mon âme, regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme... »
Elle soupira, vexée.
« T’es même pas capable de créer ton propre texte. Tu m’déçois. »
« C’est l’intention qui compte. »
« C’était quoi ton intention exactement ? Parce que là j’ai pas bien saisit. »
« Pourquoi t’es sarcastique comme ça ? Je t’ai rien fait ! »
Abby leva les yeux au ciel et éteignit son portable. Mais son petit moment de répit ne dura pas.
« Abby ! »




Mais qui cela peut-il bien être...

Suite please!
J'adore!

Suite s'il te plait =).

J'espère que c'est tom
Une suite stp

Suite ! ^^

hann je veux savoir qui c'est ^^
Ohh c'est peut-être ces parents qui reviennent ? xDDD ><
suiteeee <333

Suite !!!

ben une page et pas de suite alors je te la demande suite stp je penche pr Nyco et je suis pas contente parce que c'est un fils a papa et j'aime pas ca

« Abby ! »
Elle se dirigea vers sa fenêtre en traînant les pieds. Son frère était dans le jardin, il lui adressa un sourire qui fit frissonner Abby.
« Tu sors ?
- Pour quoi faire ?
- Parler. »
Abby ferma ses volets et laissa la fenêtre ouverte. Elle attrapa son portable, ses clés et la laisse de Tyson, puis elle le siffla et sortit.
Son frère la prit dans ses bras.
« Euh... fit Abby, étonnée.
- Tu m’as manqué p’tite sœur.
- Mais Andy, ça fait pas longtemps qu’on...
- Je t’ai dit qu’on devait parler, c’est bien parce que j’ai des choses à te dire !
- J’imagine...
- Bon alors on y va. »
Abby attacha la laisse au collier de Tyson et rejoignit son frère un peu plus loin sur le trottoir.
« Alors, qu’est-ce que t’avais tant à me dire ?
- Bin j’ai parlé à Tom !
- Ah, oui...
- Déjà, tu t’en doute, il a nié le fait qu’il essayait de te rendre jalouse. Toi et n’importe qui d’autre.
- Hum, c’est pas une surprise.
- Ensuite, il comprend pas pourquoi t’as changé de comportement si radicalement entre hier soir et aujourd’hui.
- Parce que... j’ai l’impression que se fout d’moi ! Un jour il est super proche et le lendemain il vient s’amuser avec une fille juste sous ma fenêtre...
- Abby...
- Me dit pas c’que j’veux pas entendre. J’sais bien à quoi t’es en train de penser là... Mais j’suis pas jalouse ! Enfin... J’sais pas exactement c’que j’ressens, là. J’ai l’impression qu’il joue. Un jour avec une fille, un jour avec l’autre... Un jour il sort avec Letizia, le lendemain il me drague ouvertement et le lendemain encore il s’amuse avec une autre. Une de ses élèves, qui plus est.
- J’avoue que j’étais perdu aussi.
- Étais ? répéta Abby.
- J’lui ai demandé des explications, figure-toi !
- Et ?
- Il - je cite - entretient les relations qu’il a avec les gens qui l’entourent.
- Pas convaincue.
- Moi non plus. Enfin, j’ai pas cherché à comprendre. Il est bizarre ces temps-ci. Depuis que la tournée est finie d’ailleurs.
- Tu crois que ça lui manque ? J’veux dire, toutes les filles qui se jetaient à ses pieds... Il en prenait une dans le tas, tac-tac-boum-boum et voilà. Maintenant il tente de faire la même chose avec nous trois.
- J’espère pour lui que c’est pas l’cas, sinon il aura à faire à moi ! »
Abby sourit tristement. Elle resserra la laisse dans sa main et soupira.
« J’commence à me lasser.
- Te lasser ? De quoi ?
- D’attendre. Attendre que ça évolue, que notre relation soit moins ambiguë, qu’il m’explique le but de son petit jeu... Découvrir s’il est sincère ou pas... J’me lasse d’attendre. Un jour j’arrêterai d’me soucier d’lui et j’l’oublierai. J’suis loin d’être une fille patiente.
- J’te comprends, un jour on s’retrouve à jouer seul, l'autre retire ses billes, reprend ses cartes et on reste là, comme un con, devant une partie inachevée... À attendre. Parce que vous ne pouvez faire que ça, attendre. Cesser d'attendre, ça voudrait dire que c'est fini.
- Andy...
- Écoute, la seule manière de comprendre, c’est que tu lui en parles franchement. Face ça face. Après, ça sera à toi de faire ton choix. Soit tu continues d’attendre, soit tu le secoues un peu et tu lui tires les vers du nez. Tu sauras bien si ce qu’il te raconte est vrai ou pas. »
Abby lâcha un petit rire.
« On change de sujet ? proposa-t-elle.
- Ouais. J’avais autre chose à te dire...
- J’t’écoute.
- Je... Abby, tu sais que nous deux, c’est pas... un amour fraternel normal. Déjà, on est plus que de simples frères et sœurs, on se complète, on est inséparable. Juste ça, ça nous différencie. Mais j’veux que tu saches que... tu m’es indispensable maintenant. Même moi j’ai du mal à définir ce sentiment, j’sais juste que juste l’idée de... te savoir loin de moi, ça m’afflige au plus haut point. On s’est retrouvés depuis seulement très peu de temps mais pour moi t’as déjà trouvé la place que t’aurais si on n’avait jamais été séparés. Ça va peut-être te paraître précipité tout ça, mais je me suis complètement attaché à toi. Je sais pas si c’est dû à... nos liens un peu spéciaux, mais je sens que mon corps, mon esprit... moi tout simplement, j’ai besoin de toi pour continuer. J’ai besoin de savoir et de sentir que tu vas bien pour pouvoir avancer. Tu sais que je pourrais m’arrêter en chemin pour te rattraper si un jour tu t’égares. Je prendrais le temps qu’il faudra pour t’aider, mais je pourrais jamais avancer sur le chemin de la vie sans toi. J’me vois pas partir dans une direction différente de la tienne. J’imagine que même à l’autre bout de la planète, je ressentirais le moindre signe de tristesse de ta part, et ça marche sûrement dans l’autre sens. C’est pourquoi... j’veux rester à tes côtés jusqu’à la fin. J’veux pourvoir être là pour toi à n’importe quel moment. J’veux tout faire pour te rendre la vie belle, parce que tu le mérites. Et j’dis pas ça parce que t’es ma sœur, mais parce que je l’pense. Tu mérites d’être heureuse et j’empêcherai quiconque veut t’empêcher d’aboutir à ce bonheur... Le prend pas mal, je... j’avais besoin de te dire tout ça. Je t’aime tellement, petite sœur... »
Il prit Abby dans ses bras. La jeune fille laissait s’échapper ses larmes depuis longtemps, mais à cet instant elle ne put retenir ses sanglots. Un tel sentiment d’apaisement l’envahissait... Son frère ressentait exactement la même chose qu’elle et maintenant, elle pouvait assurer que jamais, pour quelque raison, ils ne se sépareraient. Elle était apaisée de savoir que cet espoir qu’elle gardait en elle s’était enfin transformé en réalité.
Elle avait envie de le prendre dans ses bras et de le serrer aussi fort qu’elle l’aimait.
Andreas, comme s’il avait ressentit la même envie, resserra son étreinte. Abby passa ses bras autour de son cou, la tête contre son torse, et pleurait. Elle ne pouvait rien faire d’autre que pleurer. Évacuer toute la peur qu’elle avait ressentit en imaginant son frère lui annoncer un jour qu’il la quittait, en s’imaginant seule à essayer d’oublier son frère qui l’avait fait souffrir... Tout ça n’arriverait pas. Elle en était certaine, désormais.





J'aime pas cette suite. =/