Chapitre 3 : Qu’est ce que je suis ?
Un corps, complètement humain, ou presque, encore allonger sur cette table, ne supportant plus que le poids d’un simple humain, d’une humaine de 52 kilogramme, aux cheveux noir tresses en une natte qui passe sur le côté gauche de son visage pour évité qu’ils trainent sur le sol gris et poussiéreux.
Tout est tellement vide dans l’esprit de cet humain … femme de fer … femme de métal. Pourra-t-elle ressentir des sentiments ? Pourra-t-elle de nouveau avoir un cœur remplit d’amour, ou de haine ? Sera-t-elle sourire ?
Deux jeunes femmes, du même âge que cette «
femme de fer », découvrant se corps devenu humain en si peux de temps.
… : Faudrait peut-être la réveiller ?
Ces deux femmes regarde se corps nu devant leurs yeux, recouvert d’un simple drap sur les partis les plus intimes de tout ce corps. Un corps fin, blanc, sans défaut.
Une main, la main d’une de ces femmes, se dépose doucement sur les yeux fermés. Aucun bruit pendant quelque seconde, des secondes interminables, mais tout se réalise enfin devant leurs yeux, devant leurs pupilles vertes et bleues.
Des yeux bleus, pas un bleu océan, pas un bleu ciel, pas un bleu que l’on croise tout les jours … ce bleu est entouré d’un fin trait noir, laissant le bleu ressortir doucement, pour donner de la douceur.
Les doigts se referment doucement autour du diamant … que fait se diamant dans cette histoire, dans ces lignes ?
Ces ongles, parfaitement noir, finissent avec finesse les doigts fins et longs.
Une larme noire, opaque, coule le long de sa tempe droite, s’échouant doucement dans la racine de ces cheveux noirs. Une larme de vie ?
Ces lèvres fines et pulpeuses s’étirent doucement, mais ne forment ni un sourire, ni tristesse (
). Ces doigts découvrent doucement son visage, les défauts invisibles se dessinent sous ces doigts.
Le buste se soulève doucement, forme un angle droit avec ces jambes. Le drap recouvrant, il y a quelque minute, la poitrine, glisse telle un plume, avec la douceur de la soie, le long du buste. Laissant une nudité apparaitre, sans aucune gêne.
Du bout de son index, elle touche délicatement le bout de son nez, ne disant aucun mot … savait-elle parler ? Elle décolle son doigt de son nez, tourne la tête vers les deux femmes, la regardant, l’étudiant, écrivant chaque geste. Elle dirige son doigt vers le nez de l’une des femmes et appuis doucement dessus, retroussant le nez de la petite rousse aux yeux bleus, fessant rire sa collègue brune aux yeux verts.
La jeune fille aux yeux verts prend la main de cette femme n’aillant aucune pudeur. Les yeux bleus de cette femme … pouvons-nous l’appeler ainsi ? … Devrais-je dire … robot ? … Pour le moment, nous allons appeler cette femme … cette chose … Lu [
Lou] ? Les yeux bleus de … Lu … se tournent vers le visage fin de la brune aux yeux verts. La bouche de Lu s’ouvre, laissant aucun son sortir de ces cordes vocales … de ces câbles.
… : Elle ne sait surement pas parler.
… : Val, C’est peut-être un peut normal qu’elle ne parle pas, on vient de la réveiller … et en plus de ça, ça fait seulement 18 heures que sont cœur bas.
Elles se retournent toute les deux vers Lu, découvrant de nouveau ces yeux bleus.
Lu : M … M … M …
Seulement cette lettre sort du courant électrique traversant le corps inhumain de cet être. La lettre «
M » sort comme si quelque chose était mal connecter en elle.
Val : Mitsuko, faut peut-être le signaler, non ?
Mitsuko : Laisse lui le temps … tu es trop presser.
Lu se lève doucement, laissant les draps, t’elle de la soie, glissaient le long de ces jambes fines et élancer. Elle se dirige, d’un pas léger, t’elle un humain, vers le miroir où son reflet se trouve dessiner.
Derrière se miroir se trouve des chercheurs, eux aussi, étudient chaque mouvement de cette femme humanoïde.
«
À peine debout, elle sait marcher », «
Aucun mot ne sort de sa bouche », «
Son corps est parfait, aucun défaut », «
Ces mouvements sont identiques à ceux d’un humain ». C’est se que l’on peut lire sur le calepin d’un des chercheurs.
Lu touche du bout des doigts son reflet, son regard bleu se reflétant dans le miroir, son tin blanc se retrouve dessiner en face d’elle.
Cette homme, au physique de rêve … aux lèvres pulpeuses … au regard ravageur … des fans, pleins de fan cours autour de lui, lui crient après pour un simple sourire, ou tout simplement un simple regard, ou un petit autographe … ou même, par chance, un petit mot sortir de sa bouche.
Il se poste devant son ordinateur, relit une nouvelle fois se message … doit-il répondre et attendre un nouveau message ? Doit-il en rester là et ne plus penser à se message ? Il ne sait pas, il ne sait plus. Recevoir quelqu’un chez lui … enfin il ne sait même pas si c’est un quelqu’un ou un quelque chose ?
… : Qu’est ce que je suis ?
Alors qu’elles allaient quitter la pièce, les deux jeunes filles de 20 ans se retournent vers la voix métallique qui vient de sortir des câbles de cette machine humaine en apparence.
Lu venait de prononcer ces premiers mots, ce n’était pas des mots incompréhensibles, ils étaient parfaitement audibles, pas comme les enfants qui prononce leurs premiers mots.
Elle a toujours aucune nudité sur elle … rien ne cache les partis les plus intimes de son corps fin et blanc. Elle est encore devant le miroir, toujours entrain de s’admirer, comme si c’était vital pour elle.
Le diamant, toujours dans sa main, se brise tellement lentement que … sur les 5 paires d’yeux qui sont fixer sur elle … personne ne le voit s’émietter, devenir cendre.
Les deux femmes regardent le corps, se demandant si elles doivent dire la vérité, ou simplement dire un mensonge qui n’est pas vraiment un mensonge.