[T.] Incroyable.... Mais vrai. Eh mxrde.

Preum's ^^

Ce début m'intrigue et j'aime le genre de fics que t'as décrit.
Je veux bien une suite moi

C'est vraiment mystérieux.
L'endroit n'a pas l'air très rassurant dis-donc!^^
Mais que va-t-il se passer demain?

J'aime beaucoup ton anaphore à la fin

Suite maintenant stp =)

C'est plus long, mais ça plante le décor !
j'espère que ça va vous plaire ><

________________________________________








Espagne, 00h12


Un jeune homme brun se faisait expulser d’un café, où il s’était pris la cuite du siècle à coups de Tequilas. Il regardait le ciel noir d’encre. « Ok. Et maintenant, je fais quoi ? » pensa-t-il. Il erra le long des quais de l'Elbre et ne s’étonna même pas qu’un homme en noir l’aborde ; par son prénom de surcroît. « T’as une clope, Georg ? » « Naaan, chui adulé par plein de gamines, j’peux pas donner l’mauvais exeeeeeemple ! » L’homme haussa les sourcils. Ah ça, il avait le nez plein ! « j’vais faire un tour, proposa-t-il, doucement malgré sa voix rauque. Tu m’accompagnes ? » Georg haussa les épaules et le suivit. Carrément. « Et dis, si j’te suis… t’as pas à boire ? »


Rome, Varsovie, Moscou, midi, heures locales

Agnese l’italienne, Liwia, la polonaise et Brygida la russe sortaient de leurs écoles respectives. Un même scénario se répéta. Elles parlaient avec leurs potes, dealaient avec leurs meilleures amies quant à savoir comment rendre leur uniforme plus sexy, puis partaient vers leur arrêt de bus, I-pod dernière génération aux oreilles.

Dans chacune de ses trois villes, un homme en noir observait une jeune fille d’une voiture noire, elle aussi. Mais sur laquelle se trouvait le logo des agences de mannequins les plus prestigieuses. Alibi : tu es sélectionnée, beauté. Mobile : kidnapper. Vrombissement de moteur. Démarrage. Freinage. Juste au niveau de la jeune fille.

- È Agnese?
- Sì.
- Salga!

- Czy B ?
- Tak.
- Monte !

- Вы - Brygida?
- Да.
- Повыситесь !

C'était ni fait, ni à faire. Elles avaient toutes trois été bernées.


Berlin, 17h

« Les superstars du rock, Bill et Tom Kaulitz, sont attendus à la super party de Bushido, le rappeur célèbre pour ses coups de gueule, qui fête son anniversaire dans la boîte la plus cotée du moment ! » Ledit Bill éteignit la télé d’un geste rageur. Il appela son frère. Quand il sentit la présence de celui-ci derrière lui, accoudé au canapé, il se retourna d’un bloc pour l’observer T-shirt XXL, baggy, casquette. Tom sourit, jouant avec son piercing et regarda son jumeau. T-shirt noir, bretelles, chaînes et clous, pantalon en cuir moulant, veste assortie, cheveux noir corbeau lissés avec soin.

- T’es prêt, bro ?
- Nan.
- Eh calme-toi ! s'exclama Tom, outré par le comportement de sa diva de frère.
- Façon on vient nous chercher à 17h30 alors j’ai encore une demi-heure.
- Nan, la limo est en bas.
- C’est quoi c’bordel ? C’est NOUS les stars. C’est NOUS qui choisissons nos horaires oui ou merde ?
- Porc épic prend la grosse tête, chantonna le dreadé.
- Non. Et d’abord, tu ne m’appelles pas comme ça, espèce de poulpe.

Les jumeaux se lancèrent un regard noir mais descendirent de concert. Puisque la voiture était là, ils n’avaient qu’à y aller. Après tout, c’était open-bar, ils allaient pouvoir encore plus boire.

- Die Herren Kaulitz ?
- Ja.

Le chauffeur sortit de la voiture pour leur ouvrir la portière. Bill regardait ailleurs, la moue dédaigneuse, bien caché derrière ses grosses lunettes de soleil. Il ne vit donc pas le sourire doucereux du chauffeur qui, soit dit en passant, n’était pas le même que d’habitude.

- Steigen Sie bitte ein.


Paris, 21h04


Ella sortait du cinéma des Champs Elysées. Elle souriait. Ce film avait été vraiment sympa ! De passage sur Paris un samedi de vacances, elle avait retrouvé une copine et elles étaient allées voir Le premier cercle. Elles avaient beaucoup ri et s’étaient battu à coups de popcorn, et c’était précisément ça qui était génial !

Maintenant, elle devait trouver un taxi et rejoindre sa mère. Elle traversa rapidement l’avenue, son sac Longchamp serré contre elle - eh oui, c’était la mode on n’y pouvait rien. Sa petite jupe volait au rythme de ses pas, comme ses longs cheveux bruns.

Ella trébucha. Elle regarda à ses pieds… rien. Elle continua donc d’avancer de bon train, fit même signe à son amie qui disparaissait déjà dans la bouche de métro opposée. Elle remonta la rue. Place de l’étoile. Ouh la nuit était tombée, et le lieu n’était plus aussi fréquenté que plus tôt dans la journée… Ella se mit à avancer moins vite. Un pas, deux pas… Ses talons claquaient dans l’obscurité.

Elle ne cria même pas quand son cœur fit un bond dans sa poitrine. Une main et un mouchoir à l’odeur bizarre étaient déjà plaqués contre sa bouche.







Suite ou pas ?

Nouvelle lectrice.
J'aime bien. Moi qui cherchais du nouveau, avec quelques critères littéraires, & pas niais ...
Une suite.

Une nouvelle lectriiiiiiiiiiiiice
Jeux thèmes déjà xD
Hii en plus tu viens aussi de Lille

New lectrice !

J'aime beaucoup pour l'instant.

Suite

NB : j'ai changé qqch dans la dernière suite. Georg ne s'est pas fait kidnapper à Londres, mais en Espagne (:
ça jouera un petit rôle dans la suite des évènements.
Voilà la suite !
Merci encore d'être là x3


Fin du prologue.

Chapitre 1.



- Vous allez faire exactement ce que je vous dirai.

¤ Comme si on était en mesure de faire autre chose ¤ pensai-je.

A ce que j’ai compris, je ne suis pas seule ici. Des respirations, plus ou moins haletantes, plus ou moins angoissées, se font sentir, à ma gauche, comme à ma droite. Je suppose qu’ils ont été kidnappés comme moi, puisqu’une fille polonaise plutôt pleurnicharde a geins « Pourquoi moi ? Pourquoi ? Mes parents ne sont même pas riches ! ».

Nous autres jeunes gens fraîchement kidnappés avions donc été ramenés au QG des quatre coins de l’Europe par les hommes en noir. Ledit QG se trouvait quelque part sur les côtes norvégiennes, un peu en dessous d’Oslo. C’était une ancienne base militaire, à proximité d’un port. La sirène d’un paquebot retentit justement au loin. Mais tout cela, nous ne le savions pas. Pas encore.

- J’peux savoir pourquoi y a pas de lumière ?*

(Les paroles suivies d’une étoile correspondent à une langue autre que celle en laquelle je vous raconte les péripéties d’Agnese, Liwia, Brigyda, Bill, Tom et Georg et… les miennes, puisque j’étais moi-même embarquée dans cette galère.)

- Ferme ta gueule, tu l’ouvriras quand on t’en donnera la permission.*

Petit cri indigné. Suivi d’un « Aïe ». Quelqu’un lui aurait-il donné un coup de coude ? C’était un garçon en tous cas. Et sa voix me disait quelque chose, mais je n’arrivais pas à mettre un nom dessus. Il était allemand, en tous cas.

- Vous pouvez tout à fait nous remercier.*
- Ben voyons.*

Peu après le ricanement, j’entendis un coup de feu partir

Qui fut rapidement suivi du beuglement de son auteur, furieux, qui me fit sursauter :

- MAINTENANT VOUS VOUS LA FERMEZ OU JE VOUS CANARDE COMME DU GIBIER, C’EST CLAIR ?*

Ouh la, pas poli et sans humour, ces geôliers là ! Il n’allait pas falloir moufeter longtemps… A tâtons, je récupérai mon sac que j’avais laissé tomber de surprise.

- Je reprends, et ce sera la dernière fois... *


PS : Si vous comptez bien, il y a 7 personnages, et l'homme en annonce 10. Alors c'est pour vous l'occasion de participer ! J'ai besoin de 3 noms de mecs xD Plus ou moins célèbres. Voilà ! Bisoux mes lectrices

jared leto
pete doherty
alex evans
=P
suiiiiiiiite

Feignasse-toi même.


_______________________


- Je reprends, et ce sera la dernière fois. Vous voilà dix. Vous avez été choisis par vos aptitudes, longtemps étudiées par nos soins grâce à des programmes informatiques.

Au fur et à mesure des paroles de l’homme, je prenais conscience de la situation, de sa dangerosité, et de tous les problèmes qui allaient invariablement en découler. Je ne comprenais toujours pas, certes. Mais je discernais suffisamment la haine et la folie dans ses paroles pour me dire que ce n’était pas un jeu de PSP, pas un polar à la télé le samedi soir, mais la vraie vie, et un thriller devenu réalité. Comme l’avait dit la polonaise, pourquoi moi ? Pour mes aptitudes, longtemps étudiées par leurs soins. Ah oui.

- Mon chef a un projet, un dessein, un but. Et vous allez l’aider à le réaliser. Je ne tolèrerai aucune résistance. Nous sommes six milliards passés sur cette Terre, un de plus, un de moins, mon flingue ne fera pas de différence. Alors si je vous dit que nous allons tranquillement nous avancer vers la porte, où je vous attacherai tranquillement tous ensemble, avant que nous ne sortions tranquillement de ce bateau arrivé à destination, qu’est-ce que vous dites ?

Personne n’osa rien dire. Je pense que c’est parce qu’on tenait trop à la vie pour cela. Une partie de mon cerveau me hurlait d’ailleurs : « Mais pourquoi continues-tu avec ton ironie cynique ?? Tout geste est passible de mort, tes parents sont sûrement fous d’inquiétude et toi, aux prises avec un fou dangereux, tu rigoles ? Mais ma pauvre Ella, ça ne tourne pas rond chez toi ! », tandis que l’autre jubilait : « On a toujours voulu de l’aventure ! Notre jolie petite vie rose et douillette nous comblait… d’ennui. En voilà de l’aventure ! En voilà du danger ! Et en plus, y a des mecs. S’ils sont beaux, tu te trouveras peut-être un petit copain !! ». Qui ose dire que je suis schizophrène ?

- Qu’est. Ce. Que. Vous dites ?? repris l’homme, sensiblement énervé.

Euh moi je dis « comment ça, le bateau arrivé à destination » ? Nous étions donc partis ? Et je me souvins bien d’avoir sombré, après cette odeur forte d’alcool. Puis le vide, le trou noir. Et quand je me suis réveillée, il faisait déjà noir. Et je n’avais pas bougé jusqu’à ce que l’homme me fasse sursauter en entrant. Et que j’émerge alors de mon mutisme.

- VOUS DITES OUI, IMBECILES !

La porte s’ouvrit à la volée et la lumière, aveuglante, fit son entrée. Je peinai à ouvrir les yeux, et pourtant, je voulais voir mes camarades d’infortune.

- En route ! Avancez ! Et pas un mouvement brusque, ou je tire !