[T] Kein Zurück - I

Eh beh. C'est du joli tout ça.
Je sens que ça va mal finir cette histoire.
Bill qui encourage Georg à prendre de la drogue. Non mais franchement... Il me dégoûte.
Dommage que le poing de Gustav soit venu frapper le mur parce que ça aurait donné une bonne leçon à la diva.

Suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Outch. Le "putain" de la fin, violent.

J'aime la réaction de Gustav, Parce que je la trouve totalement fondée. Georg m'a quand même fait de la peine, on sent vraiment qu'il a honte, mais si Gustav ne l'avait pas surpris avec, il aurait continué non?

Enfin bill et ses délires...BEURK.

Bill, je l'aime pas dans ta fiction ^^.

J'ai hâte de voir les conséquences!!!
Suite!

J'viens de voir le changement, trop contente qu'il y ai d'autres suites franchement!

C'est bien aussi de mettre des titres aux chapitres !

Aller écris-nous une suite...(mais bosse quand meme hein !)

Spoiler:

Ok de toute manière on attend .

J'te comprends, c'est pareil pour moi ><.

Haan Youpii Une Deuxième Partie xD

Suite

Dernier Oyé oyé avant une suite, promis (mais en même temps c'est que des bonnes nouvelles, alors ça va )
Suite à une modification du règlement des fictions, je pense revenir un peu à mon idée de base... vous verrez
Bonne soirée, et promis, une suite bientôt!

Okay !

OWIIII *O*

*Oui C'est Re-moi Et Oui Je Le Savais Djà Mais Je Voulais Juste Te Montrer Mon Enthousiasme Une Fois De Plus *

Je ne sais pas trop comment, mais j'ai atterri ici, sur une place avec une statue. A un moment, j'ai simplement réalisé que peu importe où j'irai, je n'aurai aucune idée de l'endroit où je serai. Alors je me suis arreté ici, devant cette grande sculpture qui ne m'évoque rien. Au moins, ca me laisse l'espoir que eux non plus ne retrouveront pas ma trace. De toute faÇon, je ne sais meme pas pourquoi je m'inquiète. Ils doivent probablement avoir tous fini de manger tranquillement, et les garcons doivent etre en train de répondre à toutes sortes de questions, un grand sourire plaqué sur leurs visages hypocrites. Sur leurs visages que je reverrai ce soir, au concert. Oui, j'irai. Les fans n'ont pas à payer pour leurs frasques... Mais peut-etre est-il déjà trop tard pour cela.
Je m'assois sur un petit banc; il est glacé. J'enfouis mes mains dans les poches de ma veste et n'y trouve que mon téléphone, à moitié chargé. Je me souviens que je l'avais mis en silencieux ; c'est pour ca que je ne l'ai pas entendu sonner la bonne dizaine de fois où David et Tom m'ont appelé. Il n'est que quinze heures, j'ai encore le temps. Je regarde les gens qui traversent la place devant moi, sans me voir, sans se douter de rien. Quand je les vois, affolés à leur téléphone, regardant leur montre ou bien en train de manger leur sandwich en calculant leur budjet pour le mois, je me dis qu'ils donneraient tout ca pour connaître une seconde le monde dans lequel je vis. Mais s'ils savaient... Moi aussi, là, maintenant, je ne serais pas contre un échange de vie.
Juste pour ne rien savoir de ce quotidien. Juste pour ne pas avoir l'impression que ca ne mène a rien. Et que je suis seul.
Une fulgurante envie de parler me prend et je sors fébrilement mon téléphone de ma poche. Je commence à parcourir les contacts avant de réaliser que je sais parfaitement quelle voix j'ai besoin d'entendre. J'espère qu'il décrochera.

- Allô ?
- Hey Julian, fis-je, soulagé. C'est Gustav.
- Salut cousin ! Ca fait une éternité qu'on ne s'est pas parlé ! Si tu savais comme ca me fait plaisir de t'entendre !
- A moi aussi, ca m'a manqué. Mais tu sais, on a pas beaucoup de temps...
- J'ai cru comprendre que ca n'allait pas fort avec le groupe ?
- Ouais... Nan... Enfin, c'est compliqué... Mais t'inquiète, ca va. On a un concert ce soir.
- Ah ! lâche-t-il, enthousiaste. Alors tu m'appelles d'où, la ?
- De Strasbourg. C'est en France, précisé-je.

Julian est en école d'hôtellerie et n'a pas beaucoup voyagé, même si je sais qu'il en reve depuis toujours. Quand nous étions plus jeunes, nous avions imaginé partir pour un tour du monde tous les deux, et de faire escale dans tous les Hard Rock cafés. J'ai pris la route sans lui, et pour modérer un peu ma culpabilité, je visite le plus de Hard Rock cafés possible et lui en ramène des souvenirs. J'en ai déja trois de plus à lui donner. Ca fait si longtemps que je ne l'ai pas vu...
La pluie se met à tomber et je vais m'abriter sous un grand porche, sans raccrocher. Nous avons tant de choses à nous dire... Et pourtant je ne peux me résigner à lui avouer ce que je viens de découvrir, parce que ca ferait... Trop vrai. Julian connaît Bill, Tom et surtout Georg, avec qui il s'entend d'ailleurs très bien. Les journées passées tous les trois comptent parmi les plus belles de ces dernières années. Georg... Je lui en voudrais tellement si je devais me résigner à reléguer tous ces moments à un temps révolu... Mon cœur se serre.

- Je suis désolé, je dois te laisser, dit Julian après un moment qui m'a semblé bien trop court. Promets-moi de me rappeler bientôt.
- Je le ferai.
- On se voit à Noël de toute façon, non?
- Bien sur, je ne manquerais ca pour rien au monde, dis-je très sincèrement.
- Moi non plus. A bientôt cousin !

Je raccroche, le sourire aux lèvres, un peu réchauffé. Je jette un œil à mon téléphone et crois rêver en voyant qu'il est déjà presque cinq heures. Je parcours fébrilement ma liste de contact, lance un autre appel et attends que mon manager décroche... Ce qu'il fit immédiatement.

-Allô ?
- David, c'est Gustav. Ne t'énerve pas, ne me fais pas la morale. J'appelle pour qu'on vienne me chercher.
- T'es où? demande-t-il, un mélange de soulagement et d'exaspération dans la voix.
- Place Kléber, lis-je sur une plaque.
- Très bien. Je t'envoie quelqu'un.

Il coupe la communication et je range mon téléphone au fond de ma poche, bien au sec. Je prends conscience du vacarme de la pluie qui s'abat à quelques mètres devant moi. Des vagues d’eau sale déferlent dans le caniveau, des parapluies sinistres éclosent sur la place. Je ferme les yeux et me laisse bercer par le bruit, adossé contre la vitrine d’un magasin. J’entends le fracas des gouttes sur le sol pavé, et de fil en aiguille, j’imagine les cris du public ce soir, un peu plus forts, un peu plus chaud. Soudain, je sens une main sur mon épaule et mon cœur fait un bond. J’ouvre les yeux et vois le visage détrempé de Sohan, un de nos chauffeurs.

- Tu m’as fait une de ces peurs… murmuré-je en calmant mon pouls.
- Désolé. Viens, la voiture est garée pas loin.

J’acquiesce et lui emboîte le pas. En enfouissant mes poings au fond de mes poches, une douleur fulgurante me traverse les doigts. Je regarde ma main ; elle est bleue. Donner un bon coup dans le mur, c’est sûr que ça m’a calmé sur le coup… mais réflexion faite, ce n’était certainement pas la chose la plus intelligente à faire en début de tournée. Le concert de ce soir va être… compliqué.

Haaaan Mouahahahaha Bouleeeeet XD
Ca Va Pas Être Facile De Jouer De La Batterie Avec Une Main Cassée XD

Ils Sont Mignons Lui Et Son Cousins =)
Vivement Noël Qu'ils Puissent Se Revoir x)

Suite

Han mais quel idiot!
Ses mains, c'est sacré Oo!!!

J'aime cette suite, ca fait du bien, et puis, qu'il appelle son cousin, j'ai l'impression qu'il s'et un peu ressourcé.

Suite?

Houlà je crains le pire pour le concert. Bill va se rouler par terre XD

Suite please!!!!!!!!!!!!!!

Merci Clem J'apprécie toutes les manoeuvres que tu fais pour lire ma fiction
COmment ils vont s'en sortir? Beeeeen... tu me crois si je te dis que je me pose la même question? Nan, c'pas vrai, je sais ce que ça va donner, comment je ferais pour savoir qu'il y aura une deuxième partie, sinon? =)
Merci de continuer de me lire

kyyyyyyyyyyyyyya
j'adore cette suite.

Hey.
J'ai été obligée de me lever tôt. Cette suite m'a remise de bonne humeur, parce que y'en avait une .

Mon dieu, pauvre Tom. Comment a-t-il pu endurer ca tout seul?

Il est pas LACHE je trouve, il a du courage quand même.

Le voir tant peiné ca fait tout drôle...

Gustav va comprendre un peu, je pense. Quand meme, je comprends sa réaction quand Tom entre dans sa loge.

Mais est-ce que le groupe va survivre avec ca???

Suite!

Pauvre Tom.
Heureusement que Gustav est revenu parce que vu dans quel état se trouve Tom, je ne pense guère qu'il aurait pu tenir encore longtemps.
Put*in mais Bill est vraiment c*n. Mais qu'est-ce qui lui a pris de prendre ces m*rdes et d'en refiler à Georg, qui est c*n aussi par la même occasion.
Tsss mais que des imprudents. Le pire c'est que Tom est lui-même détruit de l'intérieur à cause d'eux.
Put*in ça me choque. Tom me fait de la peine. Bon Gustav aussi mais après avoir appris pour Tom, je suis plus inquiète pour lui. Qui sait ce qu'il aurait fait s'il n'aurait rien dit à Gustav.
Bref.

Suite please!!!!!!!!!!!!

Haaaaaan O_O
Mais... Arf, Ils Me Font Vraiment Pitié Là, Nos Ptits Th =(

Mais Sinon J'ai Trouvé Que Le Chapitre Etait Long, Jsuis Contente xD

Suite

KAPITEL ZWEIUNDZWANZIG : GLEICHGEWICHT

- Okay les gars, on lance l’intro dans dix secondes　!

J’entends à peine la voix de Mathieu dans mon oreille. Elle est couverte par les cris de plus d’une dizaine de milliers de fans françaises, toutes là, à quelques mètres devant nous. Je les vois, elles non. Je vérifie les bandages autour de mes doigts et grimace en effleurant ma main bleutée. Il va falloir que je tienne, mais ça va être de la torture. Mes bouteilles d’eau sont ouvertes, la batterie est réglée. Et j’ai envie de vomir tellement j’ai le trac. Pas de doute, tout est prêt.

- Trois… deux… un...

Une explosion, et une voix de synthèse. "TOKIO HOTEL". Et des cris stridents, des cris de joie, d’impatience. J’aime tellement ça. Sur scène, je ne pense à rien d’autre. Je ne vois que mes baguettes, Bill, Tom, Georg, et les filles devant nous, qui sourient, qui nous remercient. Il n’y a rien de mieux…
Mais aujourd’hui, le concert a été une catastrophe - et je n’exagère vraiment pas. En tous cas, en ce qui me concerne. Je me concentrais trop sur Georg et Bill. Je les fixais pendant plusieurs secondes, je scrutais leurs visages. Je guettais le moindre signe d’une prise de drogue. Du coup, j’étais complètement décalé, ce qui m’a valu plusieurs regards noirs de Bill, et d’autres, plus inquiets, de Tom. Et puis mon poing n’a pas aidé… Je n’arrivais pas à frapper fort, ni à enchaîner des mouvements rapides. Bill qui plaisante toujours en disant que de toute façon " la batterie ne sert pas à grand chose"… Ben si, ça sert. Et quand ça merde, ça s’entend. Il en aura fait la douloureuse expérience avec moi, et m’a hurlé dessus pendant une bonne demi-heure pendant laquelle je ne l’ai pas écouté. Ce qui l’énerva encore plus. Ca devrait me consoler ? Non, sûrement pas. On continue notre chute. Toujours plus vite. Toujours plus bas. Les autres n’ont pas fait de commentaire, même pas David. D’ailleurs, je ne l’ai pas vu. Il doit dormir à l’hôtel ce soir, je suppose.

- Ca va mieux, ta main ? demande Tom derrière moi.

Nous sommes déjà dans le Tour Bus, en direction de Lille. Il est près d’une heure du matin et je ne rêve que de retrouver ma petite couchette bien chaude pour m’endormir et essayer d’oublier cette journée épouvantable. Je pose mon pied sur le premier barreau de l’échelle et essaie de monter… mais j’étouffe un cri et redescend. Fichue main. J’ai trop mal.

- Pas terrible, on dirait… constate-t-il en me prenant les doigts. Tu peux peut-être demander à Georg d’échanger de lits pour cette nuit…
- Oh bah bien sûr ! réponds-je ironiquement. Je vais aller le voir et lui dire "Hey mec, puisque tu veux être high, ça te dit qu’on inverse nos couchettes ? J’arrive pas à monter les barreaux à cause du coup que j’ai frappé dans le mur ce midi parce que Bill et toi êtes les derniers des idiots ". Je suis sûr qu’il n’y verra aucun inconvénient.
- T’es pas obligé de le présenter comme ça non plus, répond-t-il irrité. C’était juste une idée. Si tu préfères dormir dans un des canapés miteux, tant mieux pour toi.
- Désolé, c’est pas après toi que j’en ai. Je suis fatigué, je m’énerve pour rien.
- Pas grave. Au pire tu peux voir si tu peux dormir dans la couchette de David…
- Heu… je ne crois p…

La porte du dortoir coulisse et Georg nous rejoint. Son regard passe de Tom, une main sur l’échelle de son lit superposé, à moi, qui tiens mon poing contre mon torse.

-Hey. Je pensais que vous dormiez déjà.
- J’aimerais bien, mais j’aurais trop de remords à laisser Gustav passer la nuit allongé par terre, répond Tom d’un ton égal.. Alors on cherche une solution. Il n’arrive pas à monter à l’échelle, précise-t-il devant le regard inquisiteur de Georg.
- Ah… ben tu veux qu’on échange le temps que ça aille mieux? dit-il en se tournant vers moi.

Si j’avais un minimum de fierté, je dirais non. Je n’ai encore absolument pas digéré tout ce que j’ai découvert cet après-midi, et je n’arrive pas à penser à autre chose. Tout sonne faux, maintenant. Même si, en y réfléchissant bien, la proposition de Georg est tout a fait normale. Enfin, elle le serait en d’autres circonstances. A chaque fois que je pose mes yeux sur lui maintenant, je revois celui qu’il était dans les toilettes il y a quelques heures, recroquevillé au sol, le visage trempé. A cause de moi. Enfin, à cause de ce que je pense de ce qu’il a fait. J’essaie de chasser toutes ces pensées de ma tête et lève le regard vers mon ami. Les deux émeraudes dans ses yeux pétillent de sincérité, et me demandent pardon. Bien que je tombe de sommeil, je pourrais sacrifier toute ma nuit rien que pour lire autant d’amitié dans les yeux de ce mec. J’ai besoin de le retrouver, et de me remettre en question, aussi. Je n’aurais jamais du passer à côté de ça. Où se trouve le juste milieu　entre la raison et l’amitié ? Je perds l’équilibre. Ce soir, je sais de quel côté pencher.

- Ouais, si ça te dérange pas…
- Non non, pas du tout ! Attends, je vais t’attraper tes affaires.

Je me décale un peu et il monte deux barreaux, étire le bras, et descend mon sac.

- Merci.
- Bon, moi je vais me pieuter, dit Tom en bâillant largement. Bonne nuit les mecs.

Il monte l’échelle et disparaît derrière son petit rideau. Je commence à me déshabiller et Georg m’imite dans un silence gêné. La porte coulisse de nouveau et laisse entrer Bill qui passe devant nous sans daigner nous regarder et emporte son corps élancé et une forte odeur de café dans le petit habitacle en dessous de celui de Tom.

-Bon ben… bonne nuit, me dit Georg.
- Ouais merci. Toi aussi.
- J’espère que ta main ira mieux demain.
- Ouais ouais, sûrement.

J’essaie de sourire pour le rassurer, mais je ne sais pas vraiment ce que ça rend. Je suis trop fatigué. Je tire le rideau et me glisse dans le lit de Georg. Cette journée m’a paru interminable. Mais après tout, c’est ça, les tournées.