[T] HANNAH'

Espérons que cela vous plaise ..

HANNAH'

__#. Yeux pétillants et cheveux en bataille. Espiègle et maligne. Belle et attirante. Malicieuse et décalée. Hannah est dans le vent. Touche sucrée et colorée sur photographie en Noir et Blanc. Surfant sur sa vague Rock que personne n’apprécie forcément. Hannah, c’est de la folie rehaussée d’un sourire indélébile aux lèvres même dans le pire des cauchemars. Mais le problème, c’est qu’Hannah ne l’a pas encore vécu, son pire cauchemar. Celui qui va kidnapper son inkidnappable sourire..


Bonjour. Hannah is here ! So Deutsch’.. Merci Maman. So French’.. Danke Papa.
Je n’ai aucune envie de me présenter alors permettez-moi de faire court. Seize ans. Parisienne. Et plutôt contente d’être là =]. Comme toute lycéenne de ce nom, les cours sont ma principale activité.. Pouah’ ! Je vous l’accorde. Enfin bon. Il reste la Musique. La musique, je l’écoute. Je la chante. Mais ça, c’est un secret. Une passion cachée. Mieux vaut garder ce genre de chose pour soi. Je vis de Musique et d’eau fraîche. Je sais, j’aurais dû dire « D’amour et d’eau fraîche » mais bon l’Amour, ça ne m’emballe pas. Certes, j’aime ma Famille. J’aime mes Amis. J’aime mon « Petit copain ». Je mets entre guillemets parce que « Petit copain » ne signifie pas grand chose pour moi. Il est gentil, hein ! Drôle, pas trop con, agréable, à mes soins. Le mec parfait quoi ! Mais je ne l’aime pas. Voilà tout ! Point final.
Comme vous le constatez, ma Vie est banale. C’est une Vie « type ». Boulot, Métro, Dodo =]. Sympathique, nan ?


__#. Assise seule, effleurant du bout des doigts l’Eau fraîche de la fontaine du Trocadéro, elle pense. Face à « La Dame de Fer » scintillant comme jamais, elle écoute les jolies mélodies extraites de son baladeur. Son visage caché par son écharpe multicolore, quelques mèches balayées par la brise tardive s’accrochant sur ces cils. Elle attire sur elle, le regard des passants sans le savoir. Elle écoute sa musique, après tout. Elle s’en fiche =]. Elle sourit à la vie. Je ne veux pas que ce sourire disparaisse..

Han. . .
Que veux tu que je te dise ?
j4AIME <3 C'est suffisant,non?
Et puis aussi : Ouaw.

Merci les Fill'
Vous pouvez pas savoir comment ça me remonte le moral
Parce que là, j'vais péter mon cable >_<.
Mercii <3

Je ne suis pas vraiment d'humeur ce soir.
Mais .. Je me résigne à vous obeir.

La nuit tombe lentement sur le Champ de Mars. Les étoiles s’allument petit à petit. Je me résigne à rentrer à la maison. Couvre-feu oblige. Sur le chemin, je décide de faire un crochet rapide par les Quais. Les rues sont désertes. Seulement, quelques passants pressés s’y sont aventurés. Le vent glace tout sur son passage. Fait frissonner chaque parcelle de chair nue. Le silence fait loi. Longue soirée d’Hiver.. J’entends des pas précipités derrière moi. Je me retourne machinalement. Rien. Imagination trop débordante, Hannah’. Je continue, en accélérant tout de même. Je pense à la chaleur de l’appartement, à l’eau brûlante de la douche. Je presse le pas un peu plus. Pour passer du rêve à la réalité. Je ré-entends ce claquement sonore de pas dans mon dos. Je n’ai pas le temps de me retourner qu’un homme me contourne et fait volte-face. Je m’arrête et me crispe. Grand et brun. Ce tout ce que j’ai vu. Et je ne veux pas en voir d’avantage. Je le contourne à mon tour. Une de ses mains m’attrape le bras et me ramène face à lui. Son regard nonchalant me glace. Son sourire qui s’esquisse peu à peu sur ces lèvres ne me rassure pas. Il me guide doucement vers la gauche, vers le muret de pierre près de nous. Le silence est le seul maître à cet instant. Comme s’il lisait dans mes pensées, il introduit sa main dans ma poche pour y prendre mon téléphone et le jeter par-dessus son épaule. Dans un bruit sourd, ce dernier explose en plusieurs morceaux quelques mètres plus loin. Il m’assoie sur le muret et m’agrippe les poignets. J’ai beau me débattre et taper sur tout ce qui est à ma portée, il domine. Il est désormais, seul maître de la situation. Rien ne vient fendre le silence mais ces yeux suffises. Ils en disent long. D’un marron intense, ils déstabilisent. Ils ont comme le pouvoir de parler. Ils me tétanisent sur place. Je ne suis plus capable de faire le moindre geste. Lui, avec des mains habiles, des mains expertes, soulève tour à tour, mon manteau, mon gilet et mon tee-shirt. Mes mains tremblent dans les siennes. Ses yeux ne lâchent pas les miens. Quelques larmes perlent au fond de mon regard. Il le voit bien. Il sourit. Satisfait de faire mal. Il atteint la peau de mon bas-ventre du bout de ses doigts. Il le caresse avec douceur. Fait durer le plaisir de son côté. Fait augmenter la souffrance du mien. Mon regard n’est plus qu’un lointain souvenir pour ces larmes qui dévalent maintenant les pentes glacées de mes joues. J’émets un cri de défense. De secours. En vain. La rue est déserte. Un rire mielleux sort de sa gorge. Il reste maître. Je sens ses doigts brûlés de désir sous ma peau. Je sais, maintenant, qu’il arrivera à ses fins. Il fait courir ses mains sur mes hanches, puis sur mon dos. Son excitation frôle le summum. Il m’étreint violemment contre lui et respire à plein nez mon odeur. Avec le peu de courage qui me reste, je le repousse rapidement. Je tente le tout pour le tout et me met à courir de toutes mes forces. Mais Lui, bien trop rapide, me rejoint en quelques foulées. Il m’attrape le bras et me ramène face à lui, comme la première fois. Il m’assoie, à nouveau sur le muret. Mes yeux ne peuvent plus rien contenir. Il balaye mes larmes d’un revers de main sec. Il agrippe mes hanches sauvagement et ses mains s’approchent dangereusement de ma ceinture. Sa place de maître de la situation n’a été compromise que quelques secondes mais cela à suffit pour que l’envie explose dans son intérieur. Le sommet. Sa douceur intrigante fut remplacée par une violence incontrôlée. J’avais retrouvé un peu de force pour me débattre. Pour crier. Pour pleurer. Des gestes, des cris et des larmes interrompues par de sèches claques. Mais je recommence inlassablement à me débattre. Crier. Pleurer. Me prenant des dizaines de coups sur les joues. Ralentissant la descente de mon pantalon. Mais toutes les choses ont une fin. Malgré, mon acharnement, il y arrive. Déboutonnant mon pantalon avec un rire diaboliquement flippant, faisait descendre sur mes hanches ce dernier, atteignant le dernier morceau de tissus qui protégeait ma Virginité. C’était bel et bien la fin. La fin de longues minutes de débats, d’acharnement. La fin de quelque chose, le début d’une autre.. L’envie dans ces yeux, le plaisir dans sa voix. Le dégoût dans mes yeux, le désespoir dans ma voix. La fin de quelque chose, le début d’une autre..
Il prend soin de me rhabiller. Me susurre au creux de l’oreille, qu’il a aimé. Qu’il recommencera, dès qu’il pourra. Puis part enfin. Comme si rien ne c’était passé.

Mmh. . .
Ouaw.

elmer a écrit:

Mmh. . .
Ouaw.

C'est bon Signe si tu n'as plus de voix ?!

Parfaitement.
Exactement.

Et puis tes mots Ouaw.
Et puis tes histoires Ouaw.

Ne lis pas mes fics, relis les tiennes c'est tellement plus beau.
Crois moi.

elmer a écrit:

Ne lis pas mes fics, relis les tiennes c'est tellement plus beau.
Crois moi.

N'importe quoi ! =O
J'adore tes mots moi. Meilleurs que les miens, la question se pose pas =]

-_-' Non nan je t'assure ^^
Si te plaît enchante moi, j'ai vraiment mal là, je suis pas bien du tout besoin d'une dose de tes mots pour ne pas couler tout de suite. . .

J'ai enive d'écrire mais tout me semble vide et je n'ai envie d'aucune de mes fic -_-'
Mais je veux tes mots.

GNAN, ma pitite Choupinett', je poste tout de suiite <3

_#. Elle est là. Assise. Seule. Dos à la Seine, dans laquelle, elle se jetterait bien. Elle est salie. Meurtrie. Par des paroles et des gestes. Par des sourires et des regards. Les larmes ne la quittent plus. Elles coulent encore et encore. La tête enfouie dans ces genoux, elle ne peut que constater qu’elle est seule. Seule et salie. Personne ne la rattrape. Personne ne lui tend une main. Elle s’enfonce. Se noie. Son corps est vidé de toute force et froid comme du marbre. Elle s’écroule sur le sol gelé. Son âme est vidée de tout sentiment heureux. Mais remplie de désir. Désir d’oublis. Ou désir de vengeance. Qui sait ? ..

J’ouvre doucement les yeux pour les refermer l’instant d’après. Puis réessaye. La lumière de l’aurore éclate dans la pièce. Tout est blanc. Tout est pur. Seules quelques roses rouges amènent un peu de gaieté dans cet espace dépourvue de sentiments. Je découvre une ville qui s’éveille par la fenêtre. Le ciel abandonne son habit nocturne pour laisser place aux rayons timides du Soleil digne de l’Hiver. On entend au loin les premiers travailleurs s’acharnant déjà sur leur Klaxon pour réveiller ceux qui sont encore à semi-endormis, stagnant à un Feu qui vient tout juste de passer au vert. Sept heures du matin, la ville s’éveille. Je me redresse lentement de mon lit et constate que des courbatures se sont installées en moi pendant mon sommeil. Vêtue d’un jogging et un pull qui ne m’appartiennent pas, je m’aventure au-delà d’une porte. J’atterrie dans un long couloir parallèle à moi. Le calme règne. Je décide de partir sur la gauche. Le corridor débouche très rapidement sur une intersection avec à son centre, quelques fauteuils. Deux d’entre eux sont occupés. Je pense que c’est des hommes. Des jeunes hommes. Mais aucune certitude. Mes yeux me font défaut depuis qu’ils sont ouverts. L’un d’eux se tient avachis sur son fauteuil, le regard dans le vide et les jambes vulgairement écartées. Je ne sais pourquoi, je tressaille. Son épaule fait office d’oreiller pour le deuxième. Quelques longues mèches blondes et brunes lui cachent ses yeux clos. Il semble profondément endormis. Leurs visages me sont familiers mais je n’arrive pas à leur attribuer de noms. Visiblement pas remarquer par ces inconnus, je continue mon chemin adoptant la démarche la plus silencieuse possible afin de ne pas attirer les regards. Je m’engage dans un autre couloir. Je croise deux autres garçons. Ils me semblent pressés et ne m’accordent aucun regard. Tant mieux. Je continue à marcher pendant de longues minutes. Je ne sais même plus où je suis. Incapable de me repérer.

« Mademoiselle ? »

Je suis seule dans le couloir. Je suppose donc que cet appel m’est destiné, et je me retourne. A quelques pas de là, se trouve une infirmière. Une petite blondinette avec de magnifiques yeux et quelques rides ici et là. Lorsqu’elle aperçoit mon visage, elle adopte une moue humoristiquement mécontente et pose ses mains sur ses hanches. « Il fait courir ses mains sur mes hanches. » Je tressaille à nouveau. Avale ma salive et essaye de me rappeler. Rien. L’infirmière me ramène à la réalité.

« Puis-je savoir, mademoiselle, ce que vous faites à arpenter les couloirs de cet Hôpital alors que vous devriez être en train de vous reposer ? »

Elle s’approche de moi, m’attrape la main et m’entraîne dans ce labyrinthe de couloirs et de portes. Sans broncher, je la suis. On repasse devant les Inconnus qui étaient maintenant quatre. Les deux autres garçons précédemment croisés dans le couloir, les accompagnaient. Les petits pas précipités de la femme les font sursautés. Mais celle-ci les snob complètement et continue son chemin en me tenant toujours fermement la main. Puis sans aucun préavis, elle fait demi-tour en m’entraînant toujours avec elle. Se plante devant eux, me lâche la main et reprend sa posture clichée de mécontentement. Les quatre la regarde interloqués. Moi, je ne peux m’empêcher de sourire en voyant leurs têtes. Elle se retourne vers moi et me demande d’effacer mon sourire malicieux, tout de suite. Je m’exécute à contre cœur. Eux aussi sourient.

Hmmm
Merci.
J'aimerais près d'Elle, pour l'aider moi aussi.
J'aimerais être là bas avec elle poru la soutenir, parce que le chemin qui commence va être dur.
Merci pour cette suite

Tes mots sont magnifique

Et encore c'est meme pas encore assez beau.

Tes mots me donnent des frissons.

J'aimerai aider Hannah' meme si je sais qu'elle existe pas.

Ton histoire me fait mal au coeur, mais elle est tellement belle.

J'ai envie de pleuré.

J'ai l'air c*n car c'est qu'une fiction,

Mais j'ai l'impression de sentir, se qu'elle resent.

Et dire que des jeunes filles, subissent sa,

Sa me donne encore plus de frisson.

J'aime tes mots,

Et encore c'est meme pas assez beau pour decrire.

Mais rien n'est plus beau que l'amour

Donc je ne croit pas pouvoir trouver d'autre mots.

Suiteuhhhh <3 <3 <3 <3

« Jeunes gens. C’est bien vous qui avez emmené cette demoiselle ici, cette nuit ? N’est-ce pas ? »

L’endormi de tout à l’heure, maintenant bien éveillé pris la parole avec un joli petit accent nordique mal assuré.

« Oui. Pourquoi ? »
« Pourquoi ? Parce que cette demoiselle tentait de s’échap.. »
« Mais je ne m’échappais pas ! »
« CHUT ! ..de s’échapper. Je l’ai retrouvé à l’autre bout du service ! Et pour arriver là-bas, il a fallut qu’elle passe ICI ! Pardi ! Que faisiez-vous pendant ce temps là ?! Vous rendez-vous compte de ce qui se serait passer si j’avais pas mis la main dessus ?! »

Tous la regardaient avec désolation.

« Très bien ! Bon allez, toi, Au lit ! »

Je soupire longuement pour lui faire comprendre que je n’avais aucune envie de dormir. Mais en vain. Je me tourne vers les quatre garçons et leur lance un regard d’Au Secours, mais ils haussent les épaules d’un air amusé. Je leur tire la langue et exécute identiquement la moue de l’infirmière. Ils rient.

« MADEMOISELLE ! AU LIT ! »

Je roule des yeux, leur sourit puis les abandonne. Je me traîne jusqu’à la chambre. Puis m’assoie sur le lit. L’infirmière claque la porte et me hurle qu’elle n’a pas intérêt à me recroiser dans les couloirs sinon j’aurais à faire à elle. Pff’..
La porte s’entrouvre dans léger claquement de poigné. Je me penche par dessus mon lit pour les apercevoir.

« On peut entrer ? »
« Non =] »

J'aime <3

Suiteuhh