Rah mais vous soûlez ><Si j'veux faire mes personnages pète couilles, il sont pètes couilles! Nan mais oh !xDDésolée hier j'ai pas mis de suite --'mais bon la voilà =)_________________Abbie avait bu pas mal de champagne, et sa tête commençait à lui tourner.
La nuit tombait doucement et le bateau allait bientôt lever l'ancre.
Il serait temps.
Sa soeur venait de revenir e la piste de danse, ses cheveux blonds lui collant au visage, elle s'éclatait comme une folle.
Abbie l'observait depuis un moment, et elle l'enviait de pouvoir danser avec tout le monde et s'amuser sans avoir le visage d'un garçon qui lui trotte dans la tête.
"Il en à rien à foutre de moi Em'...
soupira Abbie en s'appuyant contre la rambarde, fixant les remous de la mer.
_ Mais nan,
fit Emma. T'as parlé à Tom, pas à Bill, je suis sure qu'il est dingue de toi! Il t'aurait pas appelé autant de fois sinon.
_ Tu parles... Il a trop changé.
_ Et toi t'as pas changé peut être?
_ Moi c'est... Moi 'est différent.
_ Qu'est ce que vous racontez les filles?
demanda Donovan qui revenait avec du champagne."
Elles parlaient en allemand, et si il y avait bien une langue incomprise par les jet-setters, c'était l'allemand.
Elle sourirent et répondirent un petit "rien".
Le bateau démarra et Abbie regarda la cote s'éloigner lentement, l'emmener loin de Bill, et c'était ridicule.
Elle poussa un soupir et traversa le pont en courant, se frayant un rapide passage entre les gens, laissant sa jumelle en plan, sans explication.
Un homme l'interpella mais elle l'ignora et sauta sur le ponton juste à temps.
Elle fit un signe de main aux gens qui étaient restés sur le bateau et éclata de rire.
Le vent frais courait dans ses cheveux bruns et lui créait des frissons sur ses bras nus.
Le port était moins accueillant dans la pénombre de New-York.
Des hommes louches la regardaient comme si elle n'étaient qu'une vulgaire pute.
Elle les ignora et avança le menton levé, avec toute la dignité dont elle était capable, mais si elle regrettait déjà d'être descendue du bateau sans personne.
Elle ne voulait qu'une seule chose, que Bill soit à ses cotés.
Une femme d'âge mur s'approcha d'elle et l'apostropha.
" C'est mon coin du quartier alors tu dégage!
_ Quoi?
demanda Abbie sans vraiment comprendre."
La femme se contenta de pointer Abbie avec son doigt d'un air menaçant avant de faire demi-tour, sans plus d'explication.
Elle restait planté là, à regarder cette espèce de pute s'éloigner.
Une pute!!
Cette femme venait de prendre Abbie pour une pute, comme elle!
Elle baissa la tête et regarda ses habits.
Elle avait des bottes noires remontant jusqu'aux genoux, par dessus un jean, avec un dos-nu rose et noir.
Rien qui fasse pute!
Elle s'était habillée à l'arrache après sa nuit avec Bill, pour aller rejoindre les autres à l'hôtel.
Ses yeux l'embuèrent à l'idée qu'il pouvait être avec une autre fille à cet instant même.
Pourquoi elle avait parlé comme ça au téléphone?
Elle le méritait même pas.
Et puis il avait raison, elle aurait pas du tapé cette fan qui l'a embrassé.
Il l'aurait peut être fait lui même.
Ou pas.
Elle se sentait démunie au milieu de tous ces gens louches, et elle pressa le pas.
Quelqu'un lui mit la main sur les fesses, elle se retourna vivement et vit un homme d'une trentaine d'année avec un immense sourire de sadique.
"Alors ma jolie?"
Elle retira sa main et lui décocha une énorme gifle avant de partir en courant.
"Salope!"
Elle entendait des pas lourds derrière elle, mais elle les distança rapidement.
Elle tourna dans une ruelle noire et se plaqua contre le mur, pour reprendre sa respiration.
On ne la voyait pas, elle était invisible, elle se sentait en sécurité, et pourtant...
Une fine lame se plaqua contre sa gorge.
Elle sursauta et poussa un cri.
On lui disait de se taire ou on l'égorgeait.
On lui déboutonnait son jean.
Elle pleurait, se débattait, et criait malgré tout.
Une haleine chaude s'étalait sur son visage et lui donnait la nausée.
Il l'embrassait dans le cou, et passait sa langue sur son menton.
Elle eu un haut le coeur lorsqu'il découpa son haut avec son couteau.
Elle profita que la lame soit loin de sa gorge pour lui frapper le ventre et elle partit en courant, mais son jean l'en empêchait.
En quelques mouvements elle enleva ses bottes et remonta son jean, avant de repartir à toute vitesse, mais elle ne voyait pas ou elle allait et trébucha sur une caisse en bois.
La chute lui coupa le souffle, l'empêchant de se relever, et le temps qu'elle reprenne ses esprits, il était de nouveau sur elle et retirait de nouveau son pantalon.
Elle poussait des cris de rage et se débattait, lorsqu'il lui assena un coup violent à la tête, puis plus rien, le noir total, il l'avait assommée avec une bouteille de bière trouvée à tâtons.