[T]33 Kilos d'Espoir...[1er Topic]

Mais ma Maurane, tu sais bien que je pourrai jamais t'en vouloir...je t'aime trop pour ça. Alors que tu me l'ai fêté avec un jour de retard ne change rien au fait que je suis contente que tu me l'ai souhaité. On le dit souvent, mieux vaut tard que jamais. Alors je te remercie, un peu en retard moi aussi.

Trop les boules sinon...le prof de SVT nous a déchiré pour le tpe...il nous a clairement fait comprendre qu'on avait une problématique de merde et qu'il fallait se pencher plus sur du "concret" et du "qui est plus près des gens"...résultat, on va devoir visiter la décharge avec ma pote Camille, parce que notre tpe est basé sur les pb qu'on rencontre dans notre ville avec le traitement des déchets qui est presque inexistant...Fais chier !!!! C'est pas le fait de visiter la décharge qui me fous les boules. ça va puer, il y aura plein de mouches "mutantes" lol, et on va devoir emmener un mini traducteur avec nous (j'ai nommé Claude, pour celles qui savent qui c'est lol) parce que les gens qui vivent à côté de la décharge parlent pour la plupart pas un mot de français, et ne s'expriment qu'en taki-taki...

Ce qui me fait vraiment chier, c'est qu'il nous a fait poireauter en gros pendant un mois pour changer de direction, alors qu'il aurait pu nous le dire dès le début qu'on s'attaquait à quelque chose de trop gros pour nous...Un mois de perdu, quand on considère qu'on doit rendre le tpe en janvier, ça donne envie de se pendre....

Bref, suite je ne sait pas. Peut-être que j'aurai le courage de taper ce soir. Mais pas sûr. Pasque je suis crevée, dégoûtée, et que j'ai encore des vertiges parce que je me suis pris un coup de coude dans la gueule en handball ce matin...bref, j'ai vu les étoiles, et j'ai failli dégueuler en cours de svt après, mais tout le monde s'en foutait relativement...enfin bref, je vous laisse, cours de guitare et de solfège.

Bizzz
Milie

suite!!!!!!!

hummm..... cest long -_- lol

De retour de mes cours de guitare (trop extra) et de solfège (mouais bof forte envie de somnolence...lol)

Je suis euh...morte. Oui, c'est le meilleur mot pour me qualifier. Pire qu'un zombi. Les yeux cernés, le pas mal assuré...la tête ailleurs, le mal de crâne persistant (quoi que, après le choc que je me suis pris au handball, ça m'étonne pas)

Je vais vous taper une suite après manger. Voilà. C'est écrit. J'ai du mal à voir où je trouve le courage de taper, alors que la lumière de l'ordi redouble mon mal de crâne et me fait mal aux yeux...mais bon, il est là le courage, sans doute porté par vos coms choupis trop pleins...

Suite après manger, donc. Si je tombe pas de fatigue avant.
Bizzz
Milie

tu as des cours de guitard :O tu joue depuis combien de temps lol XD

bah parce que je minforme moi aussi ej joue

jai trop hate a la souiteeeee

ça fait trois ans que je joue de la guitare, mais j'ai un niveau de quatrième année parce que mon prof nous fait aller de l'avant et nous fait bosser comme des malades...remarque je lui en veux pas, j'aime ça bosser sur ma guitare alors c'est tout bénef pour moi !

Je vois que tout le monde est à peu près déconnecté. Pas grave, je tape quand même. Vous lirez la suite demain quand vous vous reconnecterez.

Bizzz
Milie

OUIIII UNE SUITEEEE XD

- Mlle Duponteuil ?
- C'est moi, murmura Maria-Eva faiblement.
- Le docteur Druger vous attend. C'est votre tour.
Elle sursauta. Elle s'était assoupie dans la salle d'attente. Elle regarda l'horloge accrochée au mur. 7h45. Une petite demi-heure de retard, ça pouvait encore aller.

Elle remercia la secrétaire et entra dans le cabinet du docteur.
- Ah, bonjour...Maria-Eva, c'est ça?
- C'est bien ça.
- Très bien. J'ai demandé un rendez-vous juste pour passer un petit contrôle de routine, et vérifier que tout va bien.
*Rien ne va aujourd'hui, c'est justement ça le problème*, pensa Maria-Eva.
Elle laissa néanmoins le docteur écouter son coeur avec le stéthoscope, lui prendre sa température, et sa tension. Il parut surpris.
- Vous avez 17 de tension. C'est assez anormal pour une jeune fille de 18 ans...
- 16. J'en aurai 17 en décembre.
- Excusez-moi. Vous ne paraissez pas votre âge.
Maria-Eva sourit. C'est vrai, on ne lui donnerait jamais 16 ans. Elle paraissait plus vieille, et plus matûre.
- Revenons à votre tension. Vous avez des soucis en ce moment? Ou vous vous êtes énervée récemment?
- Oui, lui répondit Maria-Eva. Je me suis pris la tête avec Tom ce matin...
- Il a dû vraiment vous énerver alors, parce que je vois mal comment vous pouvez avoir une tension aussi élevée alors que vous vous êtes disputés il y a quelques heures...
- Disons qu'on ne s'entend pas très bien tous les deux, répondit-elle après un instant d'hésitation.
Le docteur n'insista pas. Elle en fut soulagée. Elle avait réussi à ne pas lui avouer les idées noires qui lui passaient par la tête en ce moment.
- Montrez-moi votre bras maintenant.
Elle lui lança un regard interrogatif.
- Le bras qui s'est infecté, ajouta-t-il.
Elle lui tendit le bras. Il enleva la bande qui recouvrait la blessure, et l'examina.
- ça se cicatrise bien. Les antibiotiques ont bien agi.
- Je ne dois plus en prendre, alors? lui demanda-t-elle.
- Si, vous prendrez des antibiotiques encore quelques jours, au cas où il y aurait une rechute.
Elle fit la moue.
- Vous n'aimez pas trop les médicaments, à ce que je vois...
- J'estime que j'en ai assez prit dans ma vie, et que quelques gellules en moins ne me feraient pas de mal...
Il sourit.
- Vous me paraissez en meilleure forme que la dernière fois que je vous ai vue, en tout cas.
- Peut-être...Je n'ai pas constaté de réel changement en ce qui me concerne. Je me sens toujours aussi mal, et faible.
- C'est votre maladie qui vous affaiblit.
- Je sais.
Le docteur hésita un instant.
- Vous savez que le traitement que vous prenez ne détruira pas la maladie?
- Oui, on me l'a dit. Il retarde seulement sa progression.On m'a dit aussi qu'un jour, le traitement ne sera plus efficace parce que mon corps aura fabriqué des anticorps contre lui, et que si cela se produisait, je risquais d'en mourir. Du moins, si on ne trouve pas d'autres remèdes avant.
- Cela ne vous fait pas peur?
- Le fait de mourir? Non. J'ai toujours vécu avec la mort à mes côtés, qui essayait de m'entraîner dans son monde souterrain. Elle n'a pas réussi jusque-là, même quand je l'y aidais. La vie est décidément trop accrochée à moi pour me laisser partir. Alors je me dis que si un jour je mourrai, ça ne serait pas un drame, parce que tout le monde doit mourir, et que j'ai eu le temps d'avoir une vie sur cette Terre. Les personnes qui souffrent du même mal que moi n'ont pas toutes eu cette chance.
- Vous êtes une personne très sceptique, lui dit-il, se demandant intérieurement ce qu'elle voulait dire par "même quand je l'y aidais". Tentatives de suicide, si jeune?
- Je dirai plutôt rationelle. Car je ne fais que dire ce qui est. Ce n'est pas de ma faute si la vie n'est pas aussi belle qu'on le voudrait, répondit Maria-Eva.

Il y eut un court silence.
- La consultation est terminée, il me semble, dit le docteur. Vous vous rétablissez lentement. Reposez-vous, prenez vos médicaments, et tout devrait aller pour le mieux.
- Merci docteur.
Maria-Eva essaya de se lever, mais fut prise de vertiges et dut se rasseoir pour ne pas tomber.
- Ce n'est rien, dit-elle au docteur pour le rassurer. Une crise passagère. ça ira mieux dans quelques minutes.
- Cela fait combien de temps que vous n'avez pas mangé, Maria-Eva?
- depuis hier midi, répondit-elle.
- Dans votre état, faire la diète? Vous voulez vous tuer !
- Je ne fais pas la diète, répliqua-t-elle d'un ton sec. Je n'arrive pas à manger. Les aliments ne passent pas.
- Pourquoi ne me l'avez vous pas dit?
- Vous ne me l'avez pas demandé.
- Il fallait m'en parler, répliqua le docteur Druger. Ce sont des nausées qui vous empêchent de manger?
- Oui.
Il partit au fond de son cabinet, et revint avec une balance.
- Montez là-dessus, s'il-vous plait.
- Pourquoi?
- Pour vous faire vous rendre compte de certaines choses.
Le pas mal assuré, elle monta sur la balance, et ferma mes yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, la balance indiquait deux chiffres, qui la firent frissonner.
- Si peu, murmura-t-elle.
- Nous sommes bien d'accord. 29 kilos, ça ne fait pas lourd. Ce n'est plus de la maigreur ça.
- Je ne suis pas anorexique, si c'est ce que vous pensez.
- Je ne le pensais pas.
Elle le regarda, surprise.
- C'est votre maladie, n'est-ce pas? lui demanda-t-il.
- Oui, murmura-t-elle en baissant la tête. Elle me ronge de l'intérieur, et me prend toutes mes faibles forces.
- Rasseyez-vous, lui dit-il.
Il prit une feuille d'ordonnance, et commença à écrire.
- Arrivez-vous à boire ou à sucer des bonbons?
- Boire, oui. Pour les bonbons, je ne sais pas, répondit-elle, intrigée. Pourquoi cette question?
- Il existe depuis quelques temps sur le marché des médicaments
des compléments alimentaires sous forme de sucette. Puisque vous ne pouvez rien avaler, vous prendrez au moins ça. Je vais vous prescrire des vitamines, du fer et du magnésium sous cette forme pour que vous repreniez des forces.
Il la regarda dans les yeux.
- Cela ne vous empêche aucunement d'essayer de manger. Ce ne sont que des compléments, qui ne remplaceront jamais une vraie alimentation.
- Compris, docteur.
Il lui donna la feuille, et ouvrit la porte. Elle se leva avec difficulté et sortit.
- Docteur? lui dit-elle avant qu'il ne ferme la porte.
- Oui?
- Merci.
- De rien.
Il la regarda s'éloigner, perdu dans ses pensées. C'était la première fois qu'il rencontrait un cas comme cette jeune Maria-Eva. Il espérait sincèrement que les compléments alimentaires pourraient l'aider, et qu'elle s'en sortirait.

[...]

Maria-Eva entra dans l'appartement. Il était désert. Il était 9h30.

Elle n'avait pas envie de rester là. Elle était oppressée, se sentant prisonnière entre les 4 murs qui composaient l'appartement. Ses souvenirs paraissaient plus présents, aussi, alors qu'elle aurait tout donné pour les oublier aujourd'hui. Ou pour pouvoir revenir en arrière, et modifier son passé. Mais ça, ça ne se passait que dans les films.

Elle prit donc son bloc de feuilles, et sortit de l'appartement. Le parc, peut-être, lui offrirait l'appaisement dont elle avait besoin. Elle craignait qu'il ne fasse l'effet contraire, et aggrave son mal-être. Après tout, même la petite église où elle s'était rendu ce matin ne l'avait appaisée. Mais au point où elle en était, elle pouvait bien essayer de tenter le coup.
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Fini !!!!! La suite était plus longue que je ne le pensais...désolée pour le retard.

Alors, votre avis? Vos critiques aussi, ça m'aidera à m'améliorer.

Bon, moi je vais au lit.
Bonne nuit tout le monde !
Bizzz
Milie

C'est toujours aussi beau Millie!!!!!!!!!

Suituingue please!!!!!!!

jai juste une petite question je croyais que apres 40 kilo pour 17 ans ont ce fesait ospitaliser, tuka pas grave lahhh la souite ?

tokiohoteltlovers a écrit:

jai juste une petite question je croyais que apres 40 kilo pour 17 ans ont ce fesait ospitaliser, tuka pas grave lahhh la souite ?

dahhh XD non

mel-love2tom a écrit:

Si. lol

de ? javais pas comprit lahhhh lol XD

? lahh jsuis perdu laisse moi le temps de me reveiller il est juste 8h XD

dahh ont fait comme si javais rien dit parce que je suit plus

suite!!!!!!!!

La suite stp!!!!!