[T]33 Kilos d'Espoir...[1er Topic]

HAN PUTAIN MAIS MERDE.
><
CONNERIE DE SUSPENSE A TROIS FRANCS (OUAIS JE SUIS MÊME PAS EN EUROS, ET ALORS ?)
n___n
J'espère qu'à mon retour ce soir (je vais voir Grand Corps Malade (L)) y'aura une suite
Bref, tu auras compris que j'aime toujours autant ta fic, hein.

Mon doigt va bien, vous inquiétez pas...Il a arrêté de saigner, c'est déjà ça.

Nao, arrête de crier comme ça tu me fais peur...mdr
Putain, comment t'as trop de la chance...J'ai beaucoup d'admiration pour Grand Corps Malade...

Bah passe un bon moment alors.
Je vais essayer de taper là tout de suite. J'ai pas trop d'inspiration, mais j'espère que ça va venir.
Bizzz
Milie

Je vais le voir à Lyon, à la Bourse (L)
(nan je suis pas encore partie )

Flavie, tu veux dire quoi par "il habite près de chez moi"???

Ok ok, je tape la suite...Me frappez pas.

Bizzz
Milie

Non, mais j'voulais dire...Il habite près de ton immeuble, c'est ça que tu voulais dire?

Je tape, mais c'est dur...Je sens que je vais chialer sur mon ordi si je continue...Mais ça m'énerve, j'ai pas envie de vous faire pleurer avec ma suite.

Bizzz
Milie

J'ai presque fini. c'est très long comme chapitre.

Je suis conne. J'ai pleuré devant mon clavier en tapant. C'est pas possible d'être aussi sensible...Je suis vraiment dégueulasse comme auteur. Enfin je trouve. Vous me direz ce que vous en pensez après avoir lu.

Bizzz
Milie

souiteuh ^^
tout le suspense est là!!!! l'identité de Laïla va enfin être révélé > <

- Laïla, c'était ma soeur. Ma soeur jumelle.
Le coeur de Bill rata un battement. La pièce maîtresse du puzzle s'était mise en place.
- Elle est morte, n'est-ce pas? demanda-t-il faiblement.
- Oui, répondit-elle, les larmes aux yeux. Quand j'avais 10 ans.
Bill comprenait maintenant cette sensation de vide. Il avait ressenti une sensation semblable lorsque ses parents avaient envoyé Tom à un camp de vacances sans lui. Cette semaine sans son frère avait été un véritable calvaire. Alors il n'osait pas imaginer ce que Maria-Eva ressentait en ce moment. Ce n'était même pas imaginable, une souffrance pareille.
- A quoi elle ressemblait? demanda Tom, lui aussi énormément troublé par ce qu'elle venait de leur apprendre.
- Elle...Oh, c'est dur à expliquer. Physiquement, on était exactement pareilles. Miroir l'une de l'autre. Très peu de personnes arrivaient à nous différencier. Mais côté caractère...Laïla est née 10 minutes avant moi. L'aînée de la famille, en somme. ça l'a rendu mature très jeune. Mais aussi très rebelle, contre ce monde qui ne voulait pas de nous, et contre les gamins de l'orphelinat qui nous faisaient clairement sentir qu'on n'était pas comme eux. Parce qu'on n'était pas françaises d'origine, et parce qu'ils se rendaient compte qu'on n'avait pas besoin d'eux prêts de nous pour vivre notre vie.
Elle reprit son souffle après sa tirade, et regarda Georg. Ce dernier lui fit signe de ne pas s'arrêter.
- Ma soeur était bavarde, toujours joyeuse. Elle n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait, et elle était incapable de rester deux minutes sans rien faire. Une véritable boule d'énergie. Moi, j'étais aussi silencieuse que morose, gardant le contrôle de moi-même en toute occasion, et ne m'exprimant réellement que par mes dessins. Je n'avais pas encore de traitement à l'époque, alors j'étais mal, très mal. Laïla et moi nous étions de vraies jumelles, mais elle a moins ressenti les effets de la maladie que moi. J'étais plus frêle, plus fragile, moins imposante. C'est pour cela qu'elle n'hésitait pas à se battre avec les autres quand ils me menaient la vie dure, parce qu'elle savait que je n'allais rien faire de mon côté pour qu'ils arrêtent. Elle me protégeait, et moi je canalisais son énergie. Enfin, je tentais. ça n'était pas tous les jours faciles, croyez-moi.

Elle baissa le regard un instant, puis se fit violence pour le relever. Il fallait qu'elle termine ses aveux. Il ne fallait pas qu'elle abandonne, parce qu'elle savait qu'elle n'oserait plus jamais aborder le sujet après ça.

Bill s'approcha et lui serra la main, pour l'encourager. Elle prit son courage à deux mains, et reprit son monologue.
- Un jour, les personnes responsables de l'internat ont décidé de nous faire prendre des cours de musique. C'était obligatoire. Nous avions juste le choix de l'instrument à faire. C'est à ce moment que ma soeur a découvert la guitare. Elle a tout de suite adoré ça, les accords comme les arpèges, et les mélodies. Elle était vraiment douée, et elle aimait. Elle avait trouvé quelque chose qui correspondait au dessin pour moi. Elle composait des chansons, qui étaient superbes. Elle avait même réussi à me faire jouer avec elle, parce qu'elle ne pouvait pas jouer les morceaux toute seule. Au départ, je n'aimais pas la musique, parce que je ne supportais pas la manière dont la directrice nous avait imposé de jouer d'un instrument. Mais Laïla s'est débrouillée pour me faire changer d'avis. Elle était tellement heureuse de jouer que j'ai commencé à partager son enthousiasme. Au fil du temps, je suis devenue accro moi aussi, et Laïla et moi nous partagions notre passion. Nous allions même dans la petite salle de gym au milieu de la nuit quand tout le monde dormait pour nous entraîner, ce qui était totalement interdit, évidemment.

Maria-Eva s'arrêta quelques instants. Sa vue était brouillée par les larmes.
- Cette folle euphorie a duré plus de quatre ans, reprit-elle. Et puis un jour, le monde a basculé. Nous étions assises en haut du mur qui séparait l'orphelinat de la rue. Elle avait quelque chose de très important à m'annoncer. Un vieux monsieur était passé à l'orphelinat. C'était un monsieur qui recherchait les jeunes talents de la musique, je ne sais pas comment on appelle ce boulot. Enfin bref. Il nous avait entendu jouer toutes les deux par hasard. Ce jour-là, en effet, on avait musique, et nous devions présenter quelque chose... Il avait été très intéressé par ce qu'on avait joué, et il avait proposé à ma soeur un contrat, en lui donnant une adresse. On avait à peine dix ans à l'époque. Pour ma soeur, c'était le meilleur jour de sa vie. Mais tandis qu'elle me racontait son histoire, je ne pouvais m'empêcher d'être mal. Je trouvais que ça sentait le canular, que c'était trop beau pour être vrai, et qu'il devait y avoir un problème quelque part. Devant mes réactions plus que négatives, ma soeur s'est emporté. C'était la première fois qu'on se disputait comme ça. Elle me disait que si on ne saisissait pas cette chance, on allait pourrir à l'orphelinat pendant encore 8ans, et ça, elle ne le voulait pour rien au monde. Elle n'en pouvait plus d'être cloîtrée entre les murs gris où on nous avait placé sans nous demander notre avis. Elle voulait sa liberté. Elle m'a dit que j'avais peur pour rien, et qu'on n'aurait jamais dit qu'on était soeurs, parce que j'étais une trouillarde. Elle m'a aussi fait comprendre que sa vie aurait été beaucoup plus simple si je n'étais pas là.

Elle retint un sanglot, et serra la main de Bill plus fort.
- C'était plus que je ne pouvais supporter. Elle ne pensait pas ce qu'elle m'avait dit, mais ses paroles m'ont fait tellement mal que j'ai perdu le contrôle. Je lui ai dit que si j'étais un boulet, elle n'avait qu'à partir, sans moi. Que ça me ferait des vacances à moi aussi de ne plus la voir, et que je ne la regretterai pas. En entendant ça, elle m'a regardé, les yeux plein de douleur. mais pour une fois, elle n'a rien répondu, et elle est partie. Elle a sauté du mur à l'extérieur de l'oprhelinat, et après m'avoir lancé un dernier regard empli de tristesse à l'idée que nous nous séparions ainsi, elle s'est mise à courir. A ce moment, j'ai mis mes mains sur mes yeux, pour cacher mes larmes. Je n'ai donc pas vu ce qui s'est passé. J'ai juste entendu un crissement de pneus ainsi qu'un bruit de choc. J'ai rouvert les yeux brusquement, et j'ai vu au loin une voiture s'éloigner très vite. Laïla était au sol, à une cinquantaine de mètres de là où je me trouvais.

Deux grosses larmes coulèrent le long des joues de Maria-Eva, suivies de beaucoup d'autres.
- J'ai couru vers elle, et j'ai crié son nom de toutes mes forces, pour la réveiller. Mais elle ne bougeait plus. Elle était blanche, et pleine de sang. Je me suis évanouie près d'elle, parce que je m'étais vidée de mes forces en courant. La maladie prenait le dessus sur moi. J'ai bien failli y passer. Quand je me suis réveillée le lendemain, je n'ai pas eu besoin de regarder l'air grave des médecins pour savoir qu'elle était morte. Je le sentais. Au fond de mon coeur, il y avait un vide immense à la place qu'elle occupait.

Elle baissa les yeux, ne pouvant plus supporter les regards des garçons. Gustav avait les larmes aux yeux. Les autres n'affichaient pas une meilleure tête.
- Les jours passaient, et j'allais de plus en plus mal, s'il était possible d'être dans un pire état que ce que j'étais déjà. Je ne voulais pas croire qu'elle était morte, c'était impensable. La veille, elle riait encore, et elle présentait avec moi un morceau de sa composition à notre prof de musique. La veille, on s'était engueulé, et on s'était dit des choses horribles. Je ne pouvais pas vivre avec le sentiment de l'avoir quittée en m'étant brouillée avec elle. Je ne me pardonnais pas ces paroles affreuses que j'avais dites, et qui seraient les dernières qu'elle entendrait jamais de moi. Mon remords était au moins aussi fort que ma douleur, parce que je savais que si j'avais gardé le contrôle, elle serait encore en vie à mes côtés.

Elle se tut quelques instants, puis reprit.
- On ne m'a pas laissée aller sur sa tombe, parce que j'étais trop jeune selon la directrice, et que je n'allais pas pouvoir supporter de voir ça. C'était peut-être vrai, mais je n'ai pas pu faire mon deuil à cause d'elle. Et comme je n'en pouvais plus, comme je ne voyais plus l'intérêt de vivre sans ma soeur, j'ai décidé de mettre fin à mes jours. J'ai acheté une bouteille d'alcool, et je l'ai bue. Je n'ai pas le droit de boire ne serait-ce qu'une goutte d'alcool, parce que mes veines peuvent exploser à cause de ma maladie si j'en bois. J'ai survécu. Mais si l'infirmière ne m'avait pas trouvée à temps, je ne serai plus de ce monde. Peut-être que c'est pour expier mon crime que Dieu a décidé de me laisser en vie, dans ce monde où je ne me sens plus à ma place, et où je n'ai jamais vraiment été à ma place, d'ailleurs.
- Ma puce, arrête. Tu te fais du mal, fit Georg en la prenant dans ses bras. Ta soeur n'est pas morte par ta faute. Tu devrais plutôt t'en prendre au salopard qui l'a renversée.
- Et on est là maintenant, continua Tom. On va rester avec toi, et on va te redonner goût aux choses de la vie, on te le promet, même si ça sera plus la même chose sans ta jumelle.
Maria-Eva sourit, sécha ses larmes, et leur fit signe de venir, tous les quatre. Elle les serra dans ses bras de toutes ses forces. Elle était appaisée. Ce qu'elle avait craint n'arriverait pas. Les garçons ne l'abandonneraient pas, jamais.

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Pk je me sens mal d'avoir écrit un truc aussi triste???J'ai l'impression d'avoir fait une chose horrible.

Bizzz
Milie

raaaaa putain sailler jsui mouru ta suite elle ma acheve elle est tro belle c pa bien de fair d suite ossi triste a une fille ki a un piti coeur rallalala c super beau sinn continu stp bizoo

switeeee
j'aime <3

J'avais les larmes aux yeux en lisant cette magnifique suite


Milie, ta fic est la meilleur de toutes celles que j'ai pu lire
sincérement

Pour moi, toi et coca, vous etes les meilleures auteur de fan fic de forum =)

elle est trop triste ta suite, maintenant on connait son passé et pourquoi elle était abattu à chaque qu'on disait Laïla!!!!

allez suite ^^

Merci les filles pour vos coms trop touchants...Mais vous savez, j'arrête là jusqu'à ce que je rentre de chez les indiens parce que sinon je vais vous mettre un suspense mortel et vous n'arriverez pas à attendre mon retour...Ou alors, vous allez me maudire jusqu'à la centième génération.

Donc suite à mon retour. Mais là il reste deux trois jours avant que je parte, mais je sais pas si j'aurai le temps de passer sur le fofo. C'est pour ça que je vous dit au revoir d'avance.

Mon oncle et ma tante arrivent chez moi dans une petite demi-heure, j'suis trop happy de les revoir !!!
Bizzz
Milie
Ps: Ma Bouleuz', j'aimerai bien un petit mp ce soir, puisque tu es connectée...en plus tu m'avais promis...(yeux du chat potté) stp stp stp stp!!!!!