[T] Ici, nul part, ailleurs.__*

Lily. Oui, folle jusqu'au bout des ongles des orteils, mais au fond, pour écrire des choses comme tu le fais, il faut bien l'être au moins un peu, hein ? Alors tu comprends, pas vrai ? J't'apothéose, parce que ça faisait longtemps. (L)

Elise. Huhu j'aime exaspérer les gens
Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, :bounce.

Darling. Raoups, chopée. x]
Meuh j't'aime mon coeur, tu l'sais ! Si t'as pas remarqué, beuh j'te tord le cou jusqu'à en faire un noeud en huit. x]
<3

Cha. Huhu non tu vas sur le dernier topic, elle a tout remis depuis le début, mais ensuite faut se taper les 60 pages du dernier topic. x] Bref, fiction de Babou : Ca la tuera Elly, elle le sait.
Viveent conseillée, <3

Cha. Toi-même

Anouchka. ahem, je crois que tout pourrait se résumer là-dedans : (L)
Et si ce n'est pas assez fort, alors jen suis désolée.

Darling. Meuh tu vas voir si j'en suis pas capable.
Hanhan, ce fameux jour où tu croiseras mon chemin, tu vas crever. x]
Tellement je vais te serrer dans mes bras. :p.

*

J'essaye d'écrire, mais j'ai pas beaucoup de temps, alors désolée si je poste pas ce soir..
<3

A demain. n___n
(L)

_________________

- Juste histoire que tu lâches le morceau, tu vois bien Alaska, j'suis plus fort qu'il n'y parait à ce putain de jeu, hein ?
- Oh oui Tom, mais finalement, j'aurais préféré que tu ne saches pas jouer.
- Trop tard, trop tard Alaska, et c'est Toi qui m'en a appris les règles.
- Alors bravo Tom, car ce putain de moment où l'élève surpasse le maître est enfin arrivé.
- ..
- Ooh non, si tu veux mon avis, il n'y a aucune fierté à avoir.
- ..
- ..

Et Alaska essaye vainement d'oublier les paroles du guitariste, mais elles tournent en boucle dans sa tête, sans jamais s'arrêter, elles tournent en rond à l'intérieur, comme un cercle vicieux, comme un lion en cage, comme Bill, ou même Tom sur Terre. Et Alaska elle est aveuglée par cette litanie trop douloureuse qui lui gueule cette phrase déchirante à la figure.

- Je ne suis pas convaincu.
- De quoi tu parles Tom ?
- Un viol ? Je pense plutôt que cet homme t'as pris pour une fille de joie et qu'il ne s'est pas gêné.
- Tu as raison, je devrais aller le retrouver, il a oublié de me payer.

Et ces mots qui s'enchaînent, mais bordel c'que ça fait mal à l'intérieur, Alaska sent son coeur ralentir encore, plus toujours plus, et ses paupières s'alourdir, parce que cette mélodie affreuse à laquelle Tom ajoute des couplets plus douloureux les uns que les autres, cette mélodie, elle fait bien plus mal dans le noir.

- Et bien je le ferais pour lui, combien je te dois Alaska, et puis je sais que Bill n'a jamais un centime sur lui, je vais payer pour lui aussi, combien Alaska, combien ?

Et lui il gueule, comme pour effacer le peu de douceur qu'il restait dans sa voix, et elle elle encaisse, elle lutte, mais en vain, elle le sait bien.

- Tu devrais y aller Alaska, je ne crois pas que tu trouves ton bonheur question clients ici, la Tour Effeil est vide à cette heure, aller, va t'en te dis-je.
- ..
- Quelle rue cette nuit ? Que je puisse l'éviter.
- Ta gueule, je t'en prie, ta gueule.
- Je n'obéis pas aux filles de joie moi, sache le.
- Mais Tom, mon pauvre gars, rien qu'une seule d'entre elle vaut mieux que des millions de Toi mis côte à côte.

Et toujours ces cris qui déchirent la nuit plus sombre que la mort..

|.Mariie.| a écrit:

Lily. Oui, folle jusqu'au bout des ongles des orteils, mais au fond, pour écrire des choses comme tu le fais, il faut bien l'être au moins un peu, hein ? Alors tu comprends, pas vrai ? J't'apothéose, parce que ça faisait longtemps. (L)

Non, il faut pas être folle. Juste avoir vécu des évènements dont on se passerait dans mon cas.
(L)


Cette suite.
Mon dieu.
Ces mots.
Plus fort que la pluie en pleine nuit sur du bitume. Plus fort qu'une vague faisant tangué un bateau en pleine tempête.
Mon dieu.
Il faut que je relise, encore et encore.

Mariie.
Putain je lai deja di mais tes dialoges tom&Alaska arf ^^"
Magnifique ^^"

Ma Marie,
C'est énorme. C'est même plus une vague, c'est un ras de marré là. Ras de marré qui rase tout - même mon coeur - sous son passage. Aucune bouée de sauvetage hein.
Mon Dieu, ne t'arrête jamais. Jamais.
(L)

je m'ecroule sous tes mots ...

x3

hey, hello, its the DURAND's come back xD. J avais plus de mess pour me dire que t' avais tapé -_-". J' ai cherch", j ai trouvé mon bonheur, comme cette expression va bien avec le fiat de trouver une suite de ta fic^^ et ui par ce que tes mots c' est du bonheur^^

Bordel c'est trop beau !!
J'en ai les larmes aux yeux ... et même une qui coule sur ma joue !!
RAaahh toujours tes mots ... tes mots ...
Bordel j'aime ... même si c'est triste !!

Je t'aime trop !!
J-40 ?? C'est ca ?? Ta suite ma chamboulé ... je peux plus compter !!

<33

Bordel. Mais quel con, mais quel con.. Je suis mortifiée. n_n
J'ai envie d'hurler.

YOUPIII !!
xD

c'ey le soiiiiir 'fauut pas m'en vouloiiir
xD

SMIIIIIILE !!!!!

thmath a écrit:

YOUPIII !!
xD

c'ey le soiiiiir 'fauut pas m'en vouloiiir
xD

SMIIIIIILE !!!!!

t' as bien raison, je suis dans le même état lol. vivement la suite^^

tro tro bien j'adore
la suite stp

Pfou, j'sais plus quoi vous répondre bordel.
(L)

**

C'était pas parti pour donner ça.
Mais maintenant c'est fait, alors je poste.

____________________________

- ..
- Tu trouves plus rien à dire, pas vrai ? Tu sais pas quoi répondre, parce que t'as beau faire semblant, la vérité quand elle se pointe, tu n'peux pas l'ignorer, hein ?
- ..
- T'as raison, tais toi, ça vaut mieux.
- ..
- Alors je vais te dire moi, hier, hier quand tu m'as laissé j'suis partie dans les rues, j'ai longé les trottoirs à m'en arracher les pieds, Tom. Et pas à la recherche de clients, t'entends ?!
- ..
- J'ai marché pour oublier, sans savoir où j'allais, comme toujours, et puis j'ai croisé cet homme qui m'a sifflé, et comment lui échapper ? Il était bien plus fort, bien plus fort..
- ..
- Et puis il m'a emmené dans cette ruelle, et j'ai pas réussi à resister, et il là, il s'est emparé de mon corps, et je crois bien qu'il me l'a rendu vide, j'ai beau le secouer, je n'entend plus mon coeur Tom, il m'a lâchement abondonné lorsque ce connard a posé ses mains sur moi.
- ..
- Et plus jamais, tu m'entends, plus jamais, je n'pourrais vivre le regard tranquil, Tom. Il me reste plus que cette putain d'enveloppe charnelle, souillée par ces mains dégueulasses que je sens encore sur ma peau gelée, c'est tout, c'est tout, Tom.
- Si tu n'étais pas déjà une putain, alors maintenant tu n'as plus qu'à le devenir, puisqu'il ne te reste plus que ton corps, utilise-le Alaska.
- Tooooom.
- Arrête on sait tout les deux que c'est la bonne solution, maintenant casse toi, et une dernière chose avant, la prochaine fois que tu croiseras mon chemin, ne t'arrêtes pas Alaska, je ne te connais plus.. et Bill, Bill t'ignorera aussi.
- Tu peux me haïr Tom, mais pas lui.
- Je ferais en sorte qu'il t'oublie, ne t'inquiètes pas, je ne le laisserais pas se détruire à nouveau dans tes bras.

Alors Alaska ferme les yeux, elle regrimpe sur la rambarde et avec agilité, elle retire le peu de tissu qui la couvrait encore, totalement nue devant Tom, les pieds alignés, elle se met à chanter.





Trois gamins, alongés sur le dos dans un champ de coquelicots, la petite fille au milieu, pour faire fuir la jalousie, et les mains derrière la tête, ils regardent les nuages.

- Celui là, on dirait un ours qui grogne, les pattes en l'air, lance Tom.
- Oui, et lui, là, une marguerite, siffle Bill.
- Et le mien, là bas au fond, c'est une barbe à papa, lache Alaska.
- Mais ça n'a pas de forme une barbe à papa !
- Si, ça ressemble à ça.

Et les gamins rient, puis se taisent.

- Moi, plus tard je grimperais jusqu'aux nuages et je sauterais de là-haut pour aller plus vite que la pluie, souffle l'un des jumeaux.
- Mais tu te tueras, replique l'autre.
- C'est pas grave, c'est quand je serais grand, que j'aurais plus rien à vivre, que j'aurais fait le tour du Monde, que j'me serais marié avec Alaska et que j'aurais goûté à tous les chocolats qui existent..
- Oui, tu as raison, je sauterais avec Toi, et puis on ira s'écraser en bas dans une flaque.
- Promis ?
- Promis.
- Moi aussi je ferais comme ça, parce que c'est la plus belle de toutes les façons de mourir, intervient Alaska, en plus, je penserais à vous quand je sauterais pour aller rejoindre la mer.
- Pourquoi la mer ?
- Parce qu'une fois goutte d'eau, on finit toujours pas trouver la mer, c'est maman qui me l'a dit.
- Aah.
- Et moi, j'aime la mer.
- Oui, c'est pour ça qu'elle est dans tes yeux, elle t'aime aussi.

Et ils s'imaginent au sommet des nuages, en train de sauter tous les trois, main dans la main, goutte d'eau qui s'écrase plus vite que la pluie, puis flaque et enfin vague ou bien écume..
La plus belle de toutes les façons de mourir, n'est-ce pas ?






- ..
- Va t'en maintenant, va t'en te dis-je.
- Tom ?
- Oui ?
- Tu m'aimes ?
- Pourquoi crois-tu que je t'éfface de la sorte ? Alaska, c'est pire encore que de l'amour, je crois, et j'en suis malade, tellement malade.

Alors elle lui tourne le dos, et lève le nez vers ces gros nuages gris qui éclatent bientôt en sanglots. Elle savoure la présence d'une fine goutte de pluie qui glisse le long de sa joue. L'orpheline est bientôt suivie par cent mille autres, et les nuages pleurent, pleurent. Alors elle regarde le vide.

- Tom ?
- ..
- Tu crois que vous réussirez à m'oublier ?
- Non, je suis sûr que non.
- Promis ?
- Promis.

Telle une goutte d'eau qui cours après ses soeurs, elle saute dans le vide et s'écrase au sol, dans une flaque d'eau, sûrement finira t-elle par rejoindre la mer, sûrement..
Alors, n'est-ce pas la plus belle de toutes les façons de mourir ?