[T.] Playing Dead.

Huhu Maë en fait mes cheveux sont beaucoup plus rouges que roses :p
J'ai eu du mal à me lancer pour cette suite alors j'ai été assez longue, désolée. N'empêche que c'est quand même arrivé ce soir, je suis fière de moi xD

Silvery Pearls, c'est fait exprès, c'est fait exprès. En vrai, Bill ? Et bien, oui, deux fois, pendant les concerts.

EsTHelle, la voici la voilà =]

**

- …
- …
- Je m’en fous que tu ne me donnes pas le tien, de nom. Je finirai bien par le deviner.
- Je préfèrerais que tu débarrasses le plancher, si tu n’y voyais pas d’inconvénient.
- Il fallait y penser avant.
- …
- Ton prénom ?
- Je n’en ai pas.
- Dommage.
- Dis-le, que ça t’arrange.
- Je ne te ferai pas ce plaisir.
- …
- …

Je suis retournée à mon observation, lassée de tes tentatives de dialogue. Ça me gonflait de voir que tu réussissais à extirper plus de mots de ma bouche que je ne l’aurais souhaité. Je me suis attardée sur les vitres à demi teintées des autos, à m’écœurer de ces visages bouffis, gonflés de stress et de nervosité, de ces mots hargneux aboyés et de ces injures balancées sans motif, sans remord. Ça aurait pu me mettre hors de moi si des années n’avaient pas passé depuis que le sort de tous ces cons m’était devenu indifférent. Je regardais, la bouche pincée, comme on regarde le contenu d’une poubelle. Et étrangement, ta présence à mes côtés rendait le reste encore plus terne et lâche qu’à l’ordinaire.

Je t’ai senti gesticuler, mal à l’aise, et te balancer d’une fesse sur l’autre comme un gamin pris d’une envie pressante. Tu étais grotesque, mais quelle que soit la façon dont on te voit tu es toujours pathétique, de toute manière. A ce moment pas plus qu’à un autre, pas plus que maintenant. Tu as fait des claquettes avec tes santiags sur l’asphalte grisonnant et je devinais tous les regards que tu me lançais du coin de l’œil, incertain de la conduite que tu devais prendre. Et en bon impatient, tu n’as pas tenu bien longtemps.

- Tout sauf ça.
- Sauf quoi ?
- Le silence.
- …
- Je vais le combler, si c’est comme ça.
- …
- Ok ?
- Tu me demandes mon avis ?
- Non. Oublie.
- …

Tu as pris une grande respiration et tu t’es jeté à l’eau, jeté dans tes mots, dans tes maux. Tu as pris une grande respiration et tu m’as jeté tes attentes comme si tu m’avais donné une claque. J’en tremble encore, je m’en hais encore.

- Là d’où je viens, le Soleil se couche à l’Est et les voitures démarrent au rouge. On se dit au revoir quand on se croise et les bonjours fusent à la place des adieux. Là-bas les trains déraillent systématiquement et les gens en ressortent comme d’une attraction. Là-bas les secrets se dévoilent comme les marguerites qu’on effeuille et le vent souffle de la pluie sur les passants qui traînent dans les rues. Se perdre y est impossible et toujours sur les routes se dressent des bâtisses dans lesquelles il y a toujours quelqu’un à retrouver. Là-bas à regarder ça a l’air d’un monde de fous, de fous heureux, et pourtant la nuit je n’ai jamais été aussi seul que lorsque l’obscurité m’abandonnait dans les coins anguleux de ma chambre.
- …
- Là-bas, on s’offre des sourires comme si l’on recevait quelque chose. Là-bas, aller à droite, au fond c’est surtout aller à gauche, et on ne change pas tant de chemin que l’on ne tourne en rond. Là-bas les acrobaties les plus folles sont celles où les funambules tombent de leurs fils, mais il y a toujours un filet pour les rattraper sous les cris de la foule en délire. Là-bas même les inconnus savent se demander comment vont la famille. Là-bas, ça pourrait être l’endroit sans loi qui dort au fond de tes rêves et pourtant, je n’ai jamais eu aussi mal que lorsqu’on me saluait dans la rue.
- …
- Là-bas, pourtant, je n’ai jamais eu autant l’impression de mourir que lorsque je regardais le ciel. Tu sais pourquoi ?
- …
- Parce qu’être le seul à se tordre le cœur pour un rien dans un monde où tout va pour le mieux c’est le truc le plus dégueulasse qui ne puisse jamais exister.
- …
- …
- Ça ne veut rien dire, ton histoire.

Tu as souri d’un genre de dire « tu ne m’auras pas à ce jeu-là ». Bien sûr que j’avais compris, seulement je n’avais pas envie de te dire à quel point ça avait l’air monstrueux. Je ne l’aurais pas avoué mais elle me faisait peur, ton histoire.

Tu as beau dire, tu as beau faire. C’est surtout toi qui m’as appris que l’espoir et la compassion n’existaient pas. Ton histoire, elle voulait dire que quitte à souffrir, autant que le monde en crève.

Putain d’égoïste.

***

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh ! j'aime !!!!

je peux pas
tes phrases
tes mots
ta haine
tu vas dire que je suis cinglée
mais
t'es quoi ??
t'es carrément là pour mettre des mots sur les sentiments qui me tordent le coeur depuis des années et plus particulièrement quelques jours
et crois moi
ou pas
mais tu m'aides à prendre
la pire des décisions
que j'ai jamais eue à prendre
alors...

suite !!!!!!!!!!!!!

[...]
Exceptionnelle..oui...rattrape toi comme tu peux. Accroche toi à tes fils de funambules, heureusement que tu as toujours tes filets de mots pour te sauver.

Pour une fois que je n'arrive pas trois ans après...(ou trois pages, ça revient au même, non ?)

J'me demande souvent ce que tu aimerais lire comme commentaire de ma part, ce que tu aimerais que je te dise. J'me demande même si tu n'es pas déçue, en voyant mes brins de lettres ridicules.
Je ne peux faire mieux m'Nao, j'en suis désolée.

Mais c'est un peu de ta faute aussi, hein? Si tes mots nous claque tellement les yeux qu'on est plus capable de rien.

[L]

EsTHelle, j'espère que je me sentirai pas coupable de cette décision.
Merci beaucoup en tout cas =]

Kim, jamais tu ne me déçois, jamais. Espèce de folle.
JAMAIS, tu m'entends.

Et Marie je ne m'en fous pas du tout que tu sois là ou pas j'espère que tu vas continuer à venir encore longtemps =] Je sais pas mais ça me rend heureuse, moi aussi <3

*silence*
c'est toujours mieux pour les larmes.

EVIDEMMENT ESPECE DE DEBILE CONGENITALE !
et on attends encore trtm

BEEEUH M'AGRESSE PAS EVIII ! ><
Huhu, bon ben j'ai plus qu'à bosser moi x'D
(et faut pas que j'oublie les règles du jeu en plus putain xD)

Coucou Nao!!!

Ben j'étais pas au courant moi que tu avais une fic...j'ai été un peu sur le cul en découvrant ça par hasard. mais ça m'a pas empêché de me dépêcher de lire, avide que j'étais de tes mots...

C'est beau. C'est dur, c'est tranchant, c'est froid. Ta vision du monde...elle reflète un peu la mienne, quand je suis vraiment en pétard, et que j'en ai marre de la vie...Mais bon, je ne suis jamais allé très loin avec ce genre de sentiments...ça me réussit pas trop.

Bref, je vais pas m'éterniser. Tout ce que j'ai à dire, c'est que tes mots m'ont vraiment touché. Et que j'attend une suite avec impatience.

Suiteuh !!!! lol
Bizzz
Milie

Marie, je crois que j'arriverai jamais à faire plus d'une suite par soir, déjà que rien que ça parfois c'est très chaud. x'D

Heey, Milie =] Sympa d'te voir ici.
Huhu des fics ça fait un an que j'en fait. :p J'ai déjà eu le temps d'en terminer trois et de faire quelques OS. ^^
J'suis trèès contente que ça t'ait plu.
(et t'as bien raison de ne pas aller très loin avec ces sentiments, ils mènent nulle part, à part dans le mur)
<3

NOUVELLE LECTRiiCE
PUTAiiN QU'EST-CE QUE J'AiiME ..
JE SUiiS FANNE !!
SUiiTE STP !!
J'AiiME BEAUCOUP <483

Marie, heureusement xD

|...« MORGANE DE TOii ».. Chouette ! =]
Je me mets à la suite. Elle arrivera tout à l'heure ^^

cool je l'attends !

tkt pour ma décision, le chemin se fait doucement

EsTHelle okaay j'espère bien que je n'aie pas à m'en faire =]

Bon je suis pas très rapide mais y'aura quand même eu une suite ce soir ! ^^ (fière xD)

*

- Hey, mon amour…

Putain, lâche-moi. J’en ai marre que tu me colles aux basques, j’en ai marre que tu restes toujours là à attendre quelque chose de moi, toutes ces attentions que je ne suis pas capable de te donner. J’en ai marre de voir ta face souriante et tes mains sans cesse préparées à guérir mes blessures quand tu te fous des tiennes. J’en ai marre que tu m’aimes, Bill. Je préfèrerais que tu m’ignores. Tout serait tellement plus simple, tellement moins alambiqué… J’ai ces contresens dans la peau et je sais qu’un jour tout va t’exploser à la gueule. Mais tu ne l’auras pas volé.

Je ne te réponds pas parce que tu me fais mal, Bill. Et chacun de tes mots sonne comme une apocalypse dans le creux de mon ventre. Ça a l’air con mais en faisant la morte j’ai l’impression fugace que tu ne pourras plus m’atteindre.

I play dead
It stops the hurting

Evidemment que j’ai tort. Mais je m’en fous.

*

Ce jour-là est devenu un soir, à force de contempler le vide de ces vies entassées sur le bas côté des rues parisiennes, avec tes mots étranges comme fond sonore. Je ne voulais pas te comprendre, je ne voulais pas penser de la même façon que toi. Je ne voulais pas te ressembler ou me lier à toi. Tout ce que je souhaitais c’était que tu te lèves et que tu disparaisses comme tu étais apparu, en quelques pas à l’écho sourd sur le bitume de la chaussée.

Et comme je l’espérais, tu t’es levé. Seulement dès lors que tu étais debout d’une façon ou d’une autre je me suis retrouvée à l’être moi aussi. Je ne voulais pas te suivre, je ne voulais pas que tu m’empoisonnes. Je ne voulais pas de toi et je ne sais pas comment tu as réussi à attraper ma main et à la tenir dans la tienne. Non vraiment je ne sais pas, et je n’ai envie d’arrêter de me mentir à moi-même, pas encore.

Tu m’as guidée vers ton Pays, qui ressemblait étrangement à celui de ton histoire en un peu plus terre à terre. Tu allais vite et j’avais presque besoin de courir pour rattraper tes grandes enjambées. J’avais l’intention de m’échapper à la pression que tes phalanges exerçaient sur les miennes dès que tu relâcherais ton attention mais je n’ai pas pu. Si seulement j’avais réussi, tout aurait été différent. Ou plutôt, rien n’aurait changé. Je t’entends d’ici gémir que ça aurait été triste, je pense que ça aurait été mieux. Mais tu t’en fous, bien sûr.

Tu es frêle, comme type. Maigrelet, fragile. Les os saillants et le corps délicat. D’aucuns te voient comme une fille, je l’ai cru moi aussi. Et pourtant dans tes pas, coincée dans l’ombre de tes épaules fines, je mesurais fébrilement l’impact que tu pouvais avoir sur les gens, sur moi. En réalité tu es le gars le plus fort que je connaisse, particulièrement pour faire chier son monde. Et quoi qu’il t’en coûte, tu parviens toujours à tes fins. Ça me tue de le savoir, puisque c’est moi que tu veux à présent.

Tu t’es arrêté sur la place de la concorde, en plein milieu de la circulation dense qui ne s’arrête jamais. A bout de souffle, je récupérais mes forces, les mains appuyées sur les genoux, quand tu as recommencé à répandre ton venin. Tu ne sais pas comment fermer ta gueule, Bill.

- Tu vois, ces voitures, ces chemins qui n’aboutissent pas, ces routines qui s’enferment dans un cercle vicieux sans fin, ses rêves désillusionnés, tu vois ces regards qui ne montent jamais jusqu’au ciel, et ces envies d’ailleurs qui s’échouent sur les préjugés ? Tu vois ce néant d’imagination, ces gouffres d’hypocrisie, tu vois tout ça ?
- Je ne fais que ça.
- …
- A quoi ça nous avance ?
- Le monde crève, Sans Nom. Le monde crève et nous on le regarde agoniser.
- Et ? Et ?
- …
- Je fais ça tous les jours, tu ne m’apprends rien. Qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce que tu penses, qu’est-ce que tu cherches à me trimballer à travers la ville pour me montrer ça, c’est partout pareil, c’est partout la même merde, c’est partout la même absence de couleur. Qu’est-ce que tu veux à la fin ? Je m’en tape, c’est toujours la même rengaine, toujo…
- Hey !
- Quoi ?
- Le monde crève, Sans Nom. Mais nous on est vivant. Et on le sait.
- Sans déconner ?
- Sans Nom, je vais te montrer ce qu’on peut faire, à deux.
- Pourquoi, à moi ?
- Parce que tu as l’air morte depuis longtemps, presque pourrie de l’intérieur. Parce que tu es Sans Nom, que ton visage a l’air harassé et que tes respirations se bloquent avant que tu aies avalé tout l’air possible. Parce que tes cheveux ont la couleur de la cendre et que ton teint est cireux, parce qu’on dirait que tu n’es que Cendres.
- …
- …
- …
- Parce que tu me plais.

Et qu’est-ce que je pouvais faire, à part me taire ?

.
Bordel, Nao. Ca, ça m'tue.

Citation :

Et chacun de tes mots sonne comme une apocalypse dans le creux de mon ventre.

Comment tu fais pour lire en moi comme ça ? Hein ? Bordel, Nao. Bordel, ce que je hais me répéter. Connerie d'explosion qui m'aveugle un peu plus. Salop'rie de frisson qui m'exaspèrent plus que tout. Putain de sentiment de crever dans tes bras sans jamais m'en lasser. Bordel, Nao, moi aussi je suis fière de Toi. (L)

Et tac, deux suites d'un coup, Bam dans ta gueule, Folie.
C'est tellement, et pas assez en même temps. J'sais pas comment m'exprimer face à toi, j'me perds dans des mots trop lourds pour un oiseau-plume tel que toi.
[Ce commentaire vire au grand n'importe quoi...]
Bref.
C'est sublime. Vraiment. J'sais pas comment expliquer ce que je ressens. J't'ai dit que ce texte était le plus vrai de tous ceux que j'ai lus de toi. Ca se confirme toujours un peu plus. Parce que cette histoire est pleine de colère froide et lasse, pleine de sentiments universels.
Et parce que j'aime, tout simplement, après tout.
Et parce que je t'aime, tout simplement, après tout.

Marie, qu'est-ce que je peux aimer tes commentaires décidément. <3 Huhu merci d'êtrefière de moi ^__^

Putain Folie, dis pas que c'est pas grand chose c'est géant. Je sais pas si c'est le plus vrai mais pour sûre, Sans Nom est une fille lasse et désabusée. Un peu comme nous tous, c'est juste qu'elle broie le noir beaucoup plus qu'on ne pourrait le faire.
<3 C'est tout simplement que je crois bien que je t'aime moi aussi, après tout. =]

•Pr0v0catii0n-X• Une nouvelle lectrice, chouette =] (à chaque fois je me demande combien de temps vous resterez xD) Merci beaucoup =]

plouf plouf.
je sais jamais quoi dire et de toute façon les autres le disent toujours mieux que moi.

<3
De toute façon, le simple fait que tu sois là c'est trop bien.
trtm
(et puis non les autres font pas toujours mieux rho n'importe quoi n_n)

Cendres. Ce nom lui va bien. Et j'aime bien ce mot.Ce nom lui va bien.
Deux jours sans te lire, deux jours sans tes mots, sans te parler.
C'est pendant ces deux jours que je me suis rendue compte du réel effet du manque.
Tu as dit un jour que tu aimerais être une drogue.
Tu es la mienne Nao.
Et un jour je crèverais de toi.
Au moins de l'intérieur.