[T] 10 Minutes de plaisir conTre..

Nouvelle lectrice =)
Ca faisait lgtmps que je voulais lire ta fic mais je retrouvais pas le 1er Topic.
Donc me voilà =D
Suiiite stp <3

suiite <3

Yes!

Enfin j'arrive à mettre la main sur cette fic!
Oh mon dieu, tu ne peux pas savoir à quel point je m'étais dit: Bon, allez, tu vas la commencer cette fic!
Bon sang de Bon soir!!

Puis, non, a chaque fois, je mettais trois plombe sur l'ordi, donc je n'avais plus le temps de lire ta Fic.
Mais durant les dernieres vacances, j'avais réussi à lire plusieurs chapitres! Et comme par magie, tu reprends tout depuis le debut, et j'arrive pile au moment ou je m'étais areté! C'est génail ça! xD

Enfin, bref! Sache que j'adore cette Fic, elle me prend trop au ventre.

Donc j'attend la suite avec impatience!
CiaO' dddd

Invité

Chapitre 56

Je vais dans la salle de bains du bas.
Je prends dans un placard de l’alcool, quelques compresses et ressors.
Même si j’ai pas eu bien le temps de voir si ils étaient amochés, je devine qu’ils doivent l’être…
Je passe aussi à la cuisine, prend une bouteille d’eau et une boîte de cachets.
Et enfin je monte les escaliers.
Une fois en haut, je passe devant ma chambre ou Bill m’attend allongé sur le lit.
Il a le regard perdu dans le vide, son visage est légèrement éclairé par la lueur de la lune.
Je l’observe quelques secondes et quand il s’aperçoit de ma présence, il me fait signe de la rejoindre.

« J’arrive dans un quart d’heure »
Bill se contente de me répondre « ok ».

Je me dirige vers la chambre de Georg.
J’ouvre la porte, et le voit affaler sur son lit.
Je m’approche de son lit et allume sa lampe de chevet.

« Aie ! Z’ai … z’ai…MAL ! …aux n’yeux ? Z’yeux ?… œil ? »

Ok Goerg bourré version gamin… ah ben ça va donner.
Je m’assoie sur le lit…
Il a les yeux fermés, et ne semble pas perturbé plus que ça.
Il a l’air plutôt serein… l’alcool !
Je détails rapidement ses blessures.
En faite, il est pas si amoché que ça pour quelques de totalement pompette.
Il a quelques égratignures sur les joues …
Il tourne son visage vers moi, les yeux grand ouverts…
Aie, il a un œil au beurre noir… et en plus il est pas loupé !
« Qu’estcetuveux-hic-mefaire ? »
« Rien, je veux juste désinfectés »

Il se contente de ma réponse et referme les yeux.
Je nettoie rapidement ces plaies.

« Georg ? ….eH oh ? »
“Mmm ? ... mmm” grogne-t-il à demi endormi.
« Tu as mal déjà mal à la tête ? »

Il bouge sa tête de droite à gauche.
Bon, demain il va souffrir… je dépose un baiser sur son front, éteins sa lampe de chevet.

Georg s’agite dès que je me lève … « Nettoie !…euh, nan… TAIS toi ! Ou… ou ze te dé…défonce… sur la place… euh … sur tasse….sur glace… sur PLACE ! »

Ok, Georg est reparti dans la bagarre…
Je sors de sa chambre pour aller dans celle de Gustav…
Oui je compte aller les voir chacun et m’assurer qu’ils vont bien, après tout si ils sont dans ces états c’est un peu, beaucoup de ma faute.

Quand j’ouvre la porte, Gustav est aussi allongé…
Je m’approche doucement…pour ne pas le réveiller
Mais en faite, il dort pas et à les yeux grand ouvert.
Je m’approche et m’assoit sur le rebord du lit « ça va ? »
« J’ai connu mieux » dit il en riant.

Je regarde son visage … je crois qu’il a à peu près été épargné…il a juste quelque égratignures.
Je prend une compresse et verse de l’alcool dessus
« Qu’est ce que tu fais ?! O_O»
« Bah en faite, je compte te désinfecté ce que tu as sur les joues »
« Ah, ok »

Il rapproche son visage, et j’applique les compresses.
« AIE ! ça pique ! »
« Bah en même temps c’est de l’alcool, ça va pas te faire des gillis ! »
« Ah ah ah tu as pas perdu ton sens de l’humour –‘»
« Et non, qu’est ce que tu crois ! »

(…)

« Voilà fini ! … Tu veux un, cachet pour le mal de tête ? »
« Non c’est bon, mais je veux bien que tu me file l’alcool »
« Gné ? Pour quoi faire ? Tu veux sniffer ? »
Il commence à rire et ajoute « Non, c’est pour ma main ».
Il me montre sa mains … ou plutôt son poing.

« Tu aurais du le dire plutôt ! T’as mal ? Il est pas cassé au moins ? »
« Mais non, calme toi respire… il est pas cassé, ‘fin je crois pas » répond-il en riant
« Arrête de rire Gustav ! C’est pas drôle ! Imagine il est cassé ! Comment tu vas faire pour jouer ?
… je suis désolé, tout ça c’est de ma faute ! »
« Eh, eh , eh je t’ai dit qu’il est pas cassé, alors calme toi, et file moi l’alcool et une compresse. Tu veux bien ? »
« Laisse je vais le faire »
Il me tend sa main, et cherche mon regard.
« C’est moi qui devrait te soigner, je crois »
Je lève mes yeux vers lui « Comment ça ? »
« Arrête, fais pas semblant, tu trembles depuis toute a l’heure, et c’est toi qui t’es fait toucher par ce malade ! C'est nous qui devrions être au petit soins avec toi et pas le contraire !»

Effectivement, mes mains tremblent… je n’avais même pas remarquer, j’essaie de me calmer, pour que les tremblements cessent.
Mon égo me rattrape « Je tremble pas ! Et puis je vais bien, je t'ai dis»
« Mwé à d’autres » dit il en soupirant

Je baisse les yeux, et continue de nettoyer son poing…
Je dois dire qu’il est dans un sale état, il y a du sang partout sur sa main…
Il doit avoir mal… il serre les dents à chaque fois, que je presse un peu plus le coton sur sa main.

Après quelques minutes, j’ai enfin fini de désinfecter.

« T’as fini ? » demande Gustav en massant sa main blessée avec celle valide.
« Bouges pas, je vais chercher de quoi, te faire un bandage »
« Mais non ! C’est bon je te dis. Tu devrais aller te coucher, ça serait intelligent ça ! Oui va te coucher ! »
« Je reviens »
« Merci de m'écouter –‘ »

Je l’entends soupirer alors que je sors de sa chambre…
Je vais chercher les bandages dans la salle de bains et revient rapidement dans la chambre de Gus’.

« Voilà, j’ai tout ce qui faut … donne moi ta main »

Il me la tend et je l’emmitoufle avec soin.
« Voilà, j’ai fini » dis-je fièrement.
« Bien vas te coucher maintenant ! Ou c’est moi qui te ramène dans ton lit ! »
« Oui j’y vais, j’y vais »
« Approche »

Il passe sa main autour de mon cou, et me rapproche de son visage…
Ou il dépose un baiser sur mon front, puis il me serre contre lui.
Il desserre son étreinte après quelques secondes, puis je me lève.
« Bonne nuit Gustav »
« Bonne nuit, Sandra »

Je m’avance vers la porte, quant il m’interpelle a nouveau
« Ah oui, n’oublie pas...vas te coucher ! »
« Mais je veux d'abord aller voir … »
« Tout de suite ! » dit il.
« Oui, maman »
Il sourit et je sors, en fermant doucement sa porte.

====

Merci pour vos comm's =)
j'aurais jamais cru que j'aurais de nouvelle lectrice sur cette fic la
merci =)

Invité

Chapitre 57

Je traverse le couloir en direction de la chambre de Tom.
Oui, je sais je devais aller directement dans la mienne.
Mais, je vais pas laisser Tom, comme ça, alors que j’étais tous les voir !

Je frappe à sa porte … je me demande pourquoi, je frappe avant d’entrée… j’ai frappé ni chez Gustav ni chez Georg, je crois…
Fin bon, je frappe… évidemment il ne répond pas, pour changer…
A moins qu’il ne dorme… ce qui m’étonnerais.
Je réfléchis beaucoup trop là !

J’ouvre lentement la porte, et l’aperçoit couché sur le lit, le haut du corps surélevé par une tonne de coussin…
La seule source de lumière provient de l’extérieure, sa chambre baigne dans la pénombre.
Je ne peux voir que ces yeux… il a le même regard que Bill, illuminé par la lune, perdu dans les étoiles.
Je referme la porte derrière moi, et vais m’asseoir sur son lit.
Malgré ma présence, il ne tourne pas son visage vers moi et continue d’admirer le ciel par la fenêtre.
« Tom ? »
Il tourne lentement le visage vers moi, puis me sourit « oui ? »
« Ça va ? »
« Ça va » me répondit-il calmement.
« T’as mal quelques part ? »
« Non ça va »

J’allume sa lampe de chevet, pour m’en assurer.

« TOM ! »
« Quoi ??? »
« Tu te fous de moi, quand tu me dis que ça va ?
T’as du sang partout ! »
« Mais non »

Vas y prend moi pour une bille…
Son visage entier est en sang, un filet de sang s’écoule de son nez et ses joues sont ouvertes de partout, pour couronner le tout son T-shirt est lui aussi couvert de liquide rouge !
Je me saisi rapidement d’une compresse et déverse de l’alcool dessus.

« Tu fais quoi ?? » demande Tom, puis il s’empresse d’ajouter « J’veux pas ! »
« Alors la,
Tom tu rêves, si tu crois que je vais te laisser comme ça ! »
« Pourquoi ?! T’es pas obligé ! Les filles elles aiment bien, les mauvais garçon, qui on des blessures ! »

Blasée… je suis blasée, la seule chose qu’il l’intéresse c’est de plaire au fille alors qu’il a du sang partout ça se passe de commentaire je crois…

« Non ? »
« Non, mais si tu sors comme ça … plus aucune fille viendra ! On voix même plus ton visage derrière tout ce sang ! »
Bon, c’est vrai j’abuse, on voit son visage… mais bon !
Il a de ces préoccupations aussi !

« J’te crois pas »
« Non, mais je m’en fous que tu me crois, en faite. Parce que de grés ou de force, je vais te désinfecter ! »
« Oh que non ! » me dit il, en relevant le torse, pour se trouver assis sur le lit.
« Allez fais pas le gamin »
« Non ! »

Bon là, il me soûle… j’veux bien être gentille, mais ma patience à des limites.
Je le plaque sur le lit, et m’assoit à califourchon sur lui.
« Euh … tu veux me faire quoi ? » dit il en souriant.
« Tais-toi, et laisse moi faire ! »

Je pose le bout de coton imbibé d’alcool, sur sa joue.
Il sert les dents mais ne dit rien

« Bah tu vois c’est pas si douloureux ! »
« mwé » grogne-t-il.

Je continue, mes gestes sur son visage, jusqu’à ce que tout le sang et disparu.
« Voilà ! … ah oui, enlève ton T-shirt, il est couvert de sang »
« Enlève-moi le toi »
« Ah ah ah très amusant Tom »

Je voulais me relever, mais il pose ses mains sur mes hanches, et me retiens fermement.
Il se relève, et nos yeux tombent les uns dans les autres.
Ses yeux pétillent de tendresse.
« Tom qu’est que tu … »

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase, qu’il….

Ah il faut pas s'arreter maintenant suiiite

Han!! Non! Päs à ce moment là quand même! xD
Bon, ça va encore, je connais la suite je crois...
Allez, encore please!!!

Comme je vois que t'es en ligne , tu peux nous faire une suite ?

je risque de pas dormir si jsais pas la suite xDD

STP

non pas comme ça
tu es super sadique ^^
c'est trop horrible de laissez sa comme ça
allez s'il te plait suite suite
je veux on veux savoir

suiite

suite

Suite! xD
Je sais, on a legerement l'air chiante à demander comme ça ... ^^

mais non flavieff
t'inquiete allez suite

Mouai, j'avoue!!
Allez, suite!
Han, ça faisait un baille que je n'avais pas demandé ça...
Ca fait drôle! xD

lol je te comprend mdr mais sa fic elle est tellement...euh il y a pas vraiment de mot telement c'est ...

suiite

Allez Sase!
Suite
Meme si je sais ce qui va se passer
Fin je crois....
Que j'ai oublié
^^
Mais suite, t'es sadique de finir la
Et puis j'aime tellement comment tu écris
Je l'attend

Aaaargh !
Mais suite !
Tu ne peux tout simplement pas nous laissez comme ça !
J't'en suppli met nous la suite !
n_n

Invité

Mdr
Bijour les filles ^^
je vous poste deux suites dans l'aprem
Bisous
MERCI pour vos COMM'S

merci !!

Invité

Chapitre 58

Je voulais me relever, mais il pose ses mains sur mes hanches, et me retiens fermement.
Il se relève, et nos yeux tombent les uns dans les autres.
Ses yeux pétillent de tendresse.
« Tom qu’est que tu … »

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase, qu’il m’enlace de ses bras.
Et niche sa tête dans mon cou.
Après un moment court de réflexion, je réponds, en passant ses mains dans mon dos.
Je caresse son dos doucement.

« Tom ? Qu’est ce que tu as ? Ça va pas ? »

Non pas que ça me gêne de lui faire un câlin, mais c’est juste que c’est pas dans ses habitudes…
Du moins pas avec moi.

« Non, rien, j’ai envie d’un contact »
« D’un contact ? »
Il se recule de moi et souris « non, mais je veux rien faire avec toi ! »
« Bah j’espère bien ! »

Il baisse la tête lentement, et frotte ses mains ensemble … comme il le fait quand il est stressé.

« Tom ? Qu’est ce que tu as ? »
« Je sais pas … »dit il
« Ça m’aide pas beaucoup ! »
« Tu devrais aller rejoindre Bill il va s’impatienter, et je suis pas sur que ce soit une bonne idée ! »

Quelle belle tentative de déviation du sujet.
Mais bon, il ne veut pas en parler je vais pas insister, je ne suis pas une fouine.
Il en parlera quand il sera près, ou quand il aura envie…

« Dis-moi d’abord ce que tu sous-entendais avant !»
Bon d’accord, je suis une fouine !
« Va rejoindre Bill ! » dit il en riant.
« C’est une fille qui fait chavirer ton cœur ? » demandais-je ironiquement.

Son visage se baisse à nouveau, en prenant rougissant.

« Non ! Dis moi pas que Tom KAULITZ, le don juan des temps moderne, est tombé amoureux !? »

Il relève lentement le visage.

« En plus tu rougis ! C’est qui ? Je la connais ? Elle est comment ? Tu l’as rencontré quand ? Vous vous êtes vu combien de fois ? Elle est gentille ? Elle est mignonne ? Dis moi !! »

« Je…. »

La voix de Bill retentit « Sandra ! tu fais quoi ? »
« Bill t’appel » dit Tom un sourire béat aux lèvres.
Je présume qu’il était heureux d’éviter de me répondre.

« J’arrive ! J’arrive … » criais-je pour que Bill m’entende de la chambre ou il était.
Mon regard retombe dans celui de Tom

« J’en ai pas fini avec toi ! Je veux savoir qui c’est !
Tu m’entends ?! »
« 5 sur 5 » répondit-il en souriant.

« Allez ouste ! Bill t’attend ! »
Je descends du lit. Je m’éloigne de quelques centimètres.
Mais sa main m’attrape la poignet…
Je me retourne.
D’un coup de mains, il m’attire à lui.
Je tombe couché sur lui, et l’interroge du regard.
Pour quelqu’un qui voulait que je parte …
Sa mains passe derrière ma nuque, et m’approche de lui.
Il dépose un doux baiser sur mon front.
Il m’approche encore de lui, de façon à ce que ses lèvres soient à côté de mon oreille.
Puis il me murmure « Prends soin de toi, autant que tu prends soin de nous… je t’aime, Bill t’aime…on t’aime tous, et on aimerait pas qu’il t’arrive quelques chose »
Je me relève perplexe «Tu viens de me dire que tu m’aimes, tu m’as serré contre toi… tu me caches quelques chose »
Tom sourit «Je te cache rien, je veux juste que tu fasses attention à toi, c’est tout… »
« Mwé »
« Bon allez, vas-t-en avant que je regrette de t’avoir dit ça » dit-il, toujours en riant.
« J’y vais »

Je me lève, et cette fois il ne me retient pas.
Avant de refermer la porte, je lui souhaite une bonne nuit, et lui fait de même.
Bien, la discussion avec Tom m’a détendu un peu…
Avant de passé à Bill, c’est une bonne chose je crois.
J’entre dans ma chambre ou Bill est couché.
Je ferme la porte derrière moi.
Son regard se tourne immédiatement vers moi

« Je crois qu’on doit mettre les choses au point, tout les deux »

suiite <3

Han!! Il est faché le Bill! xD
suite encore!

Invité

Chapitre 59

Je prends une grande inspiration et m’avance.
Mon cœur s’accélère … j’ai peur.
Peur qu’il me pose des questions … trop de questions.
Peur de lui mentir aussi… peur de le décevoir…
J’appréhende le moment qui vient… le moment ou ses yeux plongeront dans les miens, ou je me sentirais plus rien, ou lui représentera tout…
Ce moment ou je devrais choisir de lui mentir, ou de lui dire la vérité.
Parce que … au fond, je connais déjà ses questions, sa colère …
J’aurais beau baisser les yeux et chercher par tout les moyen une solution … je sais très bien qu’il n’y en aura pas… je devrais lui dire …

« Sandra ? »
« hein ? »

Il s’était levé et m’avait rejoins au milieu de la pièce …j’étais complètement partis dans mes pensées.
Mes yeux tombent tout de suite dans les siens …
Ma vision s’arrête à ça… ses yeux… paralysant, hypnotisant.
Il m’interroge du regard et sa main glisse lentement, tendrement dans la mienne.
Il me fait le suivre jusque sur le lit.
Il s’allonge…
J’hésite un peu… pourquoi, je ne sais pas trop.
Peut-être parce que je m’attendais à ce qu’il crie…
Mais à la place, il me sourit et me fait signe de le rejoindre à ses côtés.
Je pose l’alcool et les compresses sur la table de chevet.
Et me couche, je reste timidement près du bord de mon lit…
Je sais pas, c’est pas normale… il devait pas être comme ça, il était censé être énervé.
Son calme, m’angoisse… j’ai l’impression que c’est le calme avant la tempête.
Et vu de quoi est capable Bill ce soir… je suis pas énormément rassuré.

Il me rapproche au maximum de lui, son bras passe autour de ma nuque, et instinctivement ma tête se loge sur son torse.
Puis il commence à me caresser délicatement les cheveux…

Quelques minutes passent, ou je m’imprègne de son odeur, des battements apaisants de son cœur, de sa chaleur, de lui…
Je me sens tout à coup plus calme, apaisé en quelques sortes.
Ses bras, sa présence m’ont fait oublié mes craintes…
Près de lui… loin des autres, je me sens bien.
Ce soir, cette nuit, le monde se résume à lui et moi…

Mes yeux se ferment lentement … j’aimerais que le temps s’arrête, qu’on reste à jamais l’un blottit contre l’autre. Je n’ai besoin que de lui, de son corps, de son âme, de son cœur… le reste n’a pas d’importance.

« Sandra ? Je peux te demander quelque chose ? » me demande-t-il calmement, sans cessé ces caresses.
Je murmure « oui » dans un soupir.
Même si je n’ai pas envie, même si je risque d’avoir du mal je crois qu’il est temps…
Temps d’affronter son passé, temps d’affronter ses peurs, ses angoisses …
L’heure des explications à sonner…

Invité

Chapitre 60

On prend une grande inspiration simultanément.
Je me relève péniblement, et m’assois en tailleur sur le lit.
Bill reste couché, mais relève légèrement le torse en s’appuyant sur ses coudes.
Je baisse la tête en attendant sa question…comme si ça retarderait l’échéance.
Je sens son regard sur le mien, il attend quelques secondes … je pense qu’il attend que je lève la tête.
Voyant aucun mouvement de ma part, il décide quand même de se lancer … à mon grand regret

« C’était qui ce type ? »
« Une connaissance… »

Il fronce les sourcils, visiblement pas très satisfait de ma réponse… en même temps, plus vague comme réponse, y a pas…

« Développe pour voir »

Il s’approche de moi, et s’assied en face de moi.
Ses mains se posent sur ma taille, et il m’attire contre lui.
Je passe, comme une évidence, mes jambes de part et d’autre de ses hanches.
Sa main se pose sous mon menton, et relève mon visage délicatement.
Mes yeux tombent dans les siens… étincelant, magnifique, débordant de tendresse.
Moi qui croyait qu’il allait s’énerver…
Non rien, pas un crie, pas un mot plus haut que l’autre.
Il est près de moi, ses gestes sont doux.

« Alors ? C’était qui ? » insiste Bill, ses iris toujours plongés dans les miens.

(C’est dans ses moments, que tous se mélange dans votre esprit, à ce moment ou votre cerveau n’analyse plus rien. Que votre passé vous saute à la gorge et qu’il vous paralyse, lentement.
J’ai mis tellement d’énergie à essayer de tourner la page, d’oublier…)

« Sandra ? T’es toujours avec moi ? »
« Hein ? Euh oui… je cherche par ou commencer » murmurais-je.
« Par le début, ça serais bien » dit-il en riant pour détendre l’atmosphère.

Je souris un peu, mais bon …

(On tourne autour du pot… sans arrêt… on veut trouver les bons mots, les bonnes phrases, comme si changer des mots, pouvait rendre le passé plus supportable… Chaque seconde me paraissait une éternité… une éternité horrible ou le passé ce fait à chaque instant un peu plus douloureux et plus présent dans votre esprit… les souvenirs vous envahissent, s’imprègne en vous…les détails se font plus clair…
et puis sans que l’on se contrôle, les mots finissent pas sortir seul… vous soulageant d’un poids ? )

« Bill, c’est mon dealer … »

( Il y a des souvenirs, comme ça qu’on aimerait effacer, qu’on aimerait renier, qu’on aimerait oublier...
Parce qu’ils sont douloureux… parce qu’ils resteront en vous toujours, et c’est bien ça le pire…
Tellement présent en vous, qu’ils vous hantent…
Et puis cette peur de retomber dedans, de refaire les mêmes erreurs…)

Les yeux de Bill s’écarquillent, et son visage se fige.
Instinctivement mon visage se baisse.

(Avouer, en parler ne soulagent pas vraiment …
Au mieux, on se sent juste honteuse
Au pire, on donne de sa douleur à la personne qu’on aime)

Je sais qu’on ne va pas s’arrêter là. Dès qu’il aura repris ses esprits, il va me poser les milliers de question qui déferlent comme une avalanche dans sa tête.

Quelques longues minutes passent, avant que Bill bouge enfin et se mettent à parler… ou à crier plutôt.

« QUOI ? Qu’est ce que tu viens de dire ?! »
« Bill, je… »
« REGARDE MOI ! »

Chapitre 61

Malgré l’ordre de Bill, je ne lève pas les yeux et reste silencieuse.
Sentir son regard pesé sur moi et déjà bien assez douloureux… sans que je le croise.
Sa respiration se fait bruyante et saccadée, comme si son cerveau avait du mal à analyser
Ce que je venais de lui dire.
En face de lui, je me contente de continuer à respirer, le plus calmement possible.
Bien que mon cœur s’accélère, et menace d’exploser.
Il soupir longuement en essayant de reprendre son calme…
Bien que ça m’étonnerait que ce soir, tout se passe calmement…

« Bien, bien … je repose ma question : C’ETAIT QUI CE MEC ?! »

En même temps, il s’était levé du lit, et faisait les cents pas, le regard fixé sur moi.

« Bill, attends … ne me … »

Il me coupe, ne me laissant pas m’expliquer ou même me justifier
« C’ETAIT TON DEALER !? … ah non pardon C’EST TON DEALER ! Comme tu l’as si bien dit ! »
Il est fou de rage, ses yeux sont noircit de colère… Je sens qu’il lutte pour ne rien balancer à travers la pièce.
Inconsciemment, mes yeux s’emplissent de larmes.

« Bill … »

Ma voix à beau se faire suppliante, je sais qu’il n’est pas encore près à s’attendrir.

« SANDRA ! PUTAIN ! Comment t’as pu me cacher ça ?! »

Il se dirige face à un des murs de la chambre, pose ses deux mains contre celui-ci, et baisse les yeux.
Je me lève, j’hésite… mais je m’approche de lui.
Ma main se pose fébrilement sur son épaule.

« Bill … laisse moi t’expliquer… s’il te plaît »

Il se retourne brutalement, son regard noir de colère replonge à nouveau dans le mien

« M’expliquer quoi ? Que tu es une droguée ? Que tu es SA droguée ! Parce que vu comme il te touche à mon avis, vous avez du avoir des bons trips ! J’me trompe ?! »
« BILL ?! »
« NON, mais tu peux me le dire que tu prend que ton pied quand tu es shooter ! »

Je ne contrôle plus mon corps… mes mains, mes jambes tremblent comme jamais.
Mes yeux laissent échapper des flots de larmes, que j’essaye d’étouffer tant bien que mal.
Comment l’homme que j’aime peut me dire tout ça ?
Chacun de ses mots raisonnent en moi inlassablement, faisant à chaque fois plus mal.
Comme des milliers d’aiguilles qui se plantent en moi… au plus profond de moi.
Je m’effondre, au sens figuré comme au sens propre.
Mes jambes ne supportent plus mon poids … ou celui de la douleur…
Mais Bill ne bouge pas, il reste debout devant moi, le regard fixé dans le vide.
Ses yeux toujours noircis par la colère.
Entre deux sanglots, j’articule quelques mots
« Bill… je … j’ai pas fait ça… tu comprends pas… »
« MOI ?! Moi je comprends pas ? J’comprends très bien oui ! J’comprends que tu t’es bien envoyer en l’air ! Dans tout les sens du termes ! »

Je ne sais plus quoi répliquer, et de toute façon, il ne veut pas m’écouter…
Un silence s’installe, ou juste le bruit de mes sanglots retentis.
Il va jusqu’au lit et s’assoit, prend ses mains dans sa tête…
Après quelques minutes, il relève son visage et commence à rire.

« Tu m’as bien eu, moi qui croyait que pendant tout le temps ou on a été séparé tu pensais à moi.
Que malgré la distance, malgré tout, je croyais que tu m’aimais, que tu tenais à moi.
Je me suis fait avoir comme un débutant. »

Un nouveau silence s’installe.
Je suis toujours accroupie par terre, les larmes n’ont pas fini de ruisseler le long de mes joues…

Je ris à mon tour et commence malgré les larmes, malgré la douleur, malgré ce qu’il m’a dit, malgré que mon cœur soit en morceau.
« 2ans … »
Il pose un regard interrogateur sur moi, mais je n’y prête plus attention et continue
« y a 2 ans, tu as fermé une porte… sans un mot, sans un regard… c’est comme ça que tu es parti… »
Il me coupe sèchement « Ne remet pas toujours ça sur le tapis ! »
Ça m’est égale ce qu’il dit, je suis lancé et je n’ai pas l’intention de m’arrêter
« Aujourd’hui tu me dis que pendant tout ce temps, je me suis envoyer en l’air, et que je n’ai pas pensé à toi…
Chaque jours, chaque seconde, j’ai pensé à toi… j’ai cherché par tout les moyens d’oublier, de t’oublier… l’alcool au début c’est révéler un bon moyen… »
En même temps que les mots, j’avais trouvée le force, je ne sais ou de me levé et d’affirmer mes propos, d’un ton décidé, bien que les larmes coulent toujours.
Il se lève à son tout et me coupe
« Arrête ! Je veux rien entendre ! Plus tu parles plus tu t’enfonces ! »
Ces mots raisonnent dans ma tête, mais n’ont plus d’importance…

Je continue sur ma lancée, un ton froid et sec qui contrastait avec le réel sens de mes phrases
« Mais à force de boire, j’ai oublier de t’oublier … c’est pitoyable, je sais… au début, au première bouteille, au premier litre, j’étais tellement soûle que je n’arrivais plus à penser… mais je me suis rapidement habituer, et l’alcool, ne m’aidait plus … consciente ou ivre mes pensées n’étaient que pour toi…
J’ai réalisé avec le temps, que je pourrais pas t’oublier…
Alors j’ai cherché un substitut de toi…
Et je suis tombé un jour sur Matéo… »

Bill n’est plus qu’a quelque centimètre de moi, quand je prononce le nom de Matéo, il soupire de colère, et se retient de répliquer quoi que ce soit.

Je continue alors « Rien… il ne sait jamais rien passé entre nous, ou alors je ne me souviens pas… »
« C’EST CENSE ME RASSURER ?! » hurle Bill, visiblement satisfait de pouvoir enfin déverser sa colère.
Mais je ne prête pas attention à ses mots, ce qu’il le fait enrager encore plus, mais ça m’est égale.
Je réplique froidement
« Les drogues au début c’est géniale… tu te sens flotter… tu es dans un autre monde, une autre planète… ton cerveau est tellement en bouilli, que tu ne penses plus… t’es envahi de plaisir, de bien être… c’était la solution parfaite… droguée, je ne pensais plus…
et le vide que tu m’as laissé était comblé…
Mais la encore, ça n’a pas duré…
Pourtant j’ai continuer… j’ai cherché sans arrêt à retrouver cette sensation…
Alors oui je me suis droguée, sans arrête, sans relâche…
Oui j’étais SA droguée… mais pas parce que je couchais avec lui… non j’étais sa droguée parce que je passais ma vie entre les 4 murs pourri de sa baraque, à me shooter… »
« ET MAINTENANT ?! TU TE DROGUES ENCORE ? Hein ? Quand on part tu vas prendre ta dose ? »
« NON ! » criais-je à mon tour, puis dans un murmure à peine audible j’ajoute « plus depuis que tu es la… »
Sa main enlace rapidement ma nuque, et il scelle brutalement ses lèvres au mienne.
Nos langues se mélangent dans un mélange de colère, de passion.
Mais, je peux pas… je le repousse légèrement « non, non, non Bill arrête … je »

» [T] 10 Minutes de plaisir contre..
» [Os] Plaisir Absolu.
» [T] Contre mon grès.
» [M6] 66 Minutes
» 50 minutes inside