[T] 33 Kilos d'éspoir [3ème Topic].

Ouai, mais en même temps, c'est normal, elle est top .
Au moins je tomberais pas de trop haut, hein.
Parce que je sens que même si j'imagine les pires choses, tu me feras tomber quand même. u__u

<3

super !

Suite !!

Voilà!
J'ai lu ta suite!
Et j'avoue que je n'ai pas eu tord!
Elle est vraiment superbe!
Sinon, pour l'analyse, je crois que tu vas devoir t'en passer cette fois-ci car j'ai eu 3 heures de français (faire un commentaire et tous ce qui va avec... >.<) et ça m'a complètement achevé!
Je suis vraiment désolé!
Tu devras te contenter cette fois-ci d'un com "normal"...
Alors, en fait j'ai plusieurs choses à te dire (car j'ai l'impression d'avoir deviné plusieurs choses), mais je n'ose pas les dires ici, de peur de briser le suspens pour les autres (si c'est vrai!^^)
C'est à propos du comportement de Maria-Eva et du grand-père des jumeaux...
Franchement, c'était mignon avec le bébé!
Je m'imagine bien la scène où Maé est toute seule avec sa (future)marraine car tu décris bien chaques faits et gestes que fait Maé entre chaques paroles de Maria-Eva!
exemple:"Maé cligna des yeux en faisant la grimace."
Je brûle d'impatience de te demander quelque chose à propos du dernier paragraphe!
Mais je m'abstiens pour les raisons que j'ai citées ci-dessus...
En tout les cas j'adore!
Désolé pour ce com tout pourri...
Tu mérites un com bien mieux...
Vraiment désolé...

franchement j'adore
c'est trop beau
swite <3

Vous m'excuserez pour ça hein? J'me sens trop mal d'avoir écrit cette suite.

Bizzzzzzzz
Milie

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Elle n’avait presque pas dormi cette nuit. Son cœur trop lourd ne trouvait pas l’apaisement, et était la cause de cette longue insomnie. Et tandis qu’elle était restée des heures dans le noir à écouter la respiration régulière de Bill, elle se posait toujours la même question, à laquelle elle avait peur de répondre. Fallait-il le faire? Fallait-il na pas le faire? Et son cœur perturbé lui soufflait que oui, et sa conscience lui murmurait le contraire. Et elle, entre les deux, ne savait plus à quel Dieu se vouer, à quel espoir se rattacher, ni quel but donner à sa vie à présent.

Quel étrange chose qu’elle ait cherché ce moment pendant toutes ces années, sans résultats, et que Bill le lui ait donné sans s’en rendre compte ce soir…Tout était bouleversé. Plus rien n’avait de sens. Pas même le fait que son chétif amant dorme à ses côtés. Pas même le fait qu’elle soit toujours en vie.

Vers six heures du matin, n’en pouvant plus de rester couchée, elle sortit silencieusement des bras de Bill et se faufila hors de leur chambre, puis hors de l’appartement. Elle avait besoin de prendre l’air. Elle n’en pouvait plus.

[…]

Ses pas l’avaient dirigé inconsciemment vers le parc, sous les saules pleureurs où Georg l’avait trouvé presque agonisante huit mois auparavant. Elle s’assit au pied d’un d’entre eux, et ferma les yeux. Mais elle dût les rouvrit aussitôt. Même ici, au seul endroit où elle pensait trouver une minuscule parcelle de paix intérieure, elle voyait son visage. Ce visage si peu semblable au sien, qui pourtant lui était lié. Elle avait ses yeux, elle l’avait remarqué. C’était peut-être l’unique bonne chose qu’elle avait hérité de lui.

Et le fardeau toujours s’accentuait, au point de la faire étouffer. Et son cœur explosait toujours de douleur. Et sa honte ainsi que ses remords ne cessaient de la torturer. Et son dilemme retourna pour la énième fois son esprit, lui donnant des haut-le-cœur insoutenables. Et elle était lasse. Et elle était lasse de tout ça…

Chaque seconde lui semblait durer une éternité. Et pourtant, elle fut surprise de voir midi sonner au son des cloches des églises. Le temps était un salaud. Il jouait avec les heures et les jours. Il modifiait tout. Ce perturbateur ne cesserait jamais de jouer des tours aux pauvres mortels qui croient pourtant avoir réussit à le dompter. Pauvres inconscients…C’était lui le maître de tout. Et il avait décidé que ce jour verrait le trépas d’une étoile.

[…]

Personne ne lui fit de réflexions sur sa longue absence. Ils avaient l’habitude. Seul Bill lui lança un regard plus qu’inquiet, et la prit à part lorsqu‘ils finirent le repas.
- Tu n’as pas dormi toi hier soir?
- Trop peu…
- Cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Il faut que tu te reposes…
Elle ne répondit pas, et lança un regard à Véronica, qui donnait le sein à Maé en lui caressant sa petite tête couverte de quelques rares mèches blondes.
- Hey ma puce, fit Bill en la prenant doucement dans ses bras. Le prends pas mal…Si je m’inquiète pour toi, c’est parce que je t’aime…Et j’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose.
Elle ignorait pourquoi cela lui faisait aussi mal de l’entendre dire cela. Peut-être parce qu’elle allait mettre à bas tous les espoirs de Bill, et que ça la détruisait encore plus que seoir supporter son fardeau.
- Je ferai une sieste cet aprem, murmura-t-elle finalement.
Bill lui fit un petit sourire.
- ça te fera du bien. Pendant ce temps, je vais aller à la maison de disques. David doit me parler des chansons que je lui ai proposé dernièrement.
- C’est super, fit-elle en essayant de paraître un tant soit peu heureuse pour lui.
- Tu feras pas de bêtises pendant mon absence hein? souffla-t-il en lui donnant un baiser.
Le cœur de Maria-Eva se serra. Elle fit néanmoins semblant de ne pas avoir entendu, et lui rendit son baiser, avec toute la douceur dont elle était capable. Ce baiser fut douloureux, autant pour l’un que pour l’autre. Pour Bill, parce qu’il ne voulait pas la laisser seule. Pour Maria-Eva, parce qu’elle savait que ce baiser serait leur dernier.

[…]

Il était parti depuis une vingtaine de minutes. Elle était dans leur chambre, et dessinait en tremblant. Son fusain allait vite. Trop vite pour qu’elle se rende compte vraiment de ce qu’elle dessinait. De toute façon, elle n’en était plus capable. Elle avait la vue brouillée par les cachets qu’il restait dans sa boîte, et qu’elle avait avalés tous ensembles. Le sang lui bouillonnait aux tempes, et sa respiration était saccadée. Elle se sentait déjà partir. Mais cela ne suffirait pas à calmer sa souffrance. Pour arriver là où elle quitterait enfin son fardeau, il lui faudrait plus que quelques cachets anti-coagulants. Ce n’était qu’une partie de sa préparation au voyage.

Elle posa son dessin sur le lit, et ajouta une vieille photo. Ça, ça serait pour les explications.

Elle se dirigea ensuite en titubant vers la salle de bain. Elle fit agir le bout de métal brillant qui allait faire cesser son cauchemar, et retourna dans la chambre. Personne ne l’avait vue, et personne ne s’était rendu compte qu’elle allait faire une connerie. C’était mieux pour tout le monde, se dit-elle tandis qu’elle s’allongea sur le lit, sentant ses épaules s’affaisser, et son esprit quitter lentement son corps torturé. La vérité, quelle qu’elle soit, peut détruire n’importe qui quand elle est découverte.

Et tandis que Maria-Eva tombait dans un semi-endormissement, en rejetant un sang noir pourri par la maladie, elle ne put s’empêcher de penser à Bill. Elle regrettait qu’il découvre le pot au rose comme cela, et qu’il comprenne trop tard la monstruosité de leurs péchés. Elle aurait voulu lui dire une dernière fois qu’elle l’aimait, et qu’il devait être fort, pour elle, pour eux. Que ça serait dur, mais qu’il allait s’en sortir. Et surtout, elle aurait aimé le supplier de ne pas lui en vouloir, et de comprendre les raisons pour lesquelles elle avait décidé d’écouter la voix de son cœur plutôt que celle de la raison. Pardon, Bill. Je ne pouvais pas lutter.

[…]

Quand Tom se réveilla de sa petite sieste, il s’étira et se leva du canapé. Il était près de trois heures de l’après-midi. La petite Maé dormait dans son berceau juste à côté de lui. Ses parents discutaient tranquillement dans la cuisine, avec Georg.
- Bien dormi? lui demanda Véro en le voyant debout.
- Ouais. Je reviens, besoin de pisser.
Véro lui lança un sourire presque moqueur. Les mecs étaient vraiment incapables de tenir plus de deux heures sans aller aux toilettes…

[…]

Tom se lavait les mains, son envie pressante soulagée, quand il remarqua des traces rouges près du lavabo. Surpris, il toucha du doigt la tache séchée et sentit. Du sang. Il chercha la cause de cette présence pour le moins perturbant. Dans la poubelle, il y avait une lame de rasoir, tachée elle aussi. Ça ne pouvait pas être les mecs. Ils n’avaient pas de trace de coupure ce matin.

Il remarqua alors pour la première fois les gouttes par terre. Elles faisaient un chemin, comme un petit Poucet qui aurait eu des envies macabres…Le cœur serré, il suivit les traces, essayant de calmer son cœur qui battait la chamade. Elles se dirigeaient vers la chambre de Bill. Il ouvrit la porte, priant le ciel que son instinct l’ait trompé.

Elle était là, allongée, pâle comme un fantôme, les yeux fermés. On aurait pu penser qu’elle dormait, s’il n’y avait pas une mare de sang au pied du lit. Et le sang qui perlait sur ses poignets témoignait bien de la folie qu’elle avait faite. Le cœur de Tom rata un battement.
- Putain Maria-Eva, s’écria-t-il en courant vers le lit, pourquoi t’as fait ça? Merde, réveille-toi, réveille-toi !
Elle ouvrit les yeux difficilement, et il eut l’impression qu’elle lui lançait un regard désolé. Mais ses prunelles redevinrent vitreuses, et elle sombra à nouveau.
- Maria-Eva, arrête, s’affola Tom, reste avec moi ! Fais pas la conne, pars pas maintenant, j’t’en supplie !
Seul le vide lui répondit, et les pas précipités des autres, inquiétés par le bruit qu’il faisait.

Véronica poussa un cri.
- Maria-Eva !
- Gustav, emmène-là dans votre chambre, fit Georg, grave.
Gustav obéit. Pendant ce temps, Georg regarda Tom, puis Maria-Eva.
- Appelle les urgences, fit-il. Demande-leur ce qu’on doit faire pour la garder en vie jusqu’à ce qu’ils arrivent.
Tom s’exécuta, ses doigts tremblants sur le clavier de son portable.

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Putaiiiiiiiiiiiin ><
Moi je dis stop là !
Han -_______________________-
pas la force de dire autre chose !
mais c'est bien écrit cette connerie --''

nan!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! c'est pas possible!!!

c'est vraiment bien écrit, j'en suis encore toute chamboulée....

C'est Pas Possible.
C'est Pas Possible.
Non.
Il y a Un Soucis Quelque Part.
Pas Maria-Eva.
Je t'en Pris.
Pas Ca.
Non C'est Pas Possible.
Ma Killeuz'.
C'est Horrible.
J'me sens Trop Bizarre.
Faut absolument que je te parles.
J'ai Vraiment Beaucoup de Choses A Te Dire.

Je T'aime.
Bsx
Maurane

PS: Suite.

Attends
Tu ne te rends même pas compte là
Comme une conne
J'ai "Spring nicht" dans les oreilles
J'ai pleurer
Mes larmes ont coulés toutes seul
Vite une suite
Steuplé

swite <3
faut pas qu'elle meurt

UCN, faut pas retenir tes émotions...c'est bien de lâcher des larmes parfois...contente que ça t'aie plus une fois de plus (je ne sais pas si ça sera toujours le cas après la suite que j'ai posté cet aprem...)

tif', tout d'abord bienvenue à toi ! Ensuite, et bien j'te trouve courageuse d'avoir lu ça pendant deux semaines. J'espère que mes suites (bien noires) continueront à te plaire...

Neytwale, je ne fais que te rendre la pareille. Tu me fais tomber à chaque fois avec tes suites. C'est mon tour maintenant xd

Laurene, c'est pas vraiment la maladie qui est responsable de tout ça. Mais c'est une saleté quand même, j'suis d'accord.

Tomforever92, t'excuse pas pour ce com, il est pas merdique du tout. J'aime beaucoup en tout cas.
Si ça peut te rassurer, saches que j'ai adoré écrire la scène entre Maé et sa marraine. Surtout les mimiques de Maé, parce que j'adore les bébés...J'ai répondu à tes questions par mp je pense ^^ si t'as encore des soucis, n'hésite pas.

Love de Tom, contente que ça te plaise toujours. C'est clair que ça serait con qu'elle meure...Bill serait malheureux je pense, non? (genre elle le sait pas quoi alors qu'elle est l'auteur XD)

Ariane, sérieux, faut que tu arrêtes avec cette saloperie...Regarde ce que ça t'as fait...Est-ce que tu as relu ton com au moins? si non, relis-le. Vois comment tu pouvais même plus voir distinctement les touches de l'ordi... J'dis pas ça pour t'enfoncer, sérieux. Mais pour que tu vois que ça te fais vraiment pas du bien ta piqûre de bonheur. Vraiment pas de bien du tout.

Ma Perv'EZ, C'est bien écrit ma connerie? C'est un super compliment ça tu sais? ^^

tokio_hotel_57, je savais que vous alliez être chamboulées...arf, c'est nul...j'voulais pas vous traumatiser moi... mais j'ai quand même réussi ><

Ma Bouleuz', t'as raison ya un soucis quelque part, sinon elle n'aurait pas fait une TS. Mais vous saurez tout à la prochaine suite (que je poste ce soir si tout va bien). T'en fais pas, ça va aller.

Ma Radoteuz', tu comprends pourquoi je n'ai pas écouté de musique en écrivant cette suite...surtout pas Spring Nicht... Sèche tes larmes ma belle. ça va aller mieux, promis (enfin...tout est relatif). bref, j'en dis pas plus.

justine4835, tu sais, tu ne parles qu'à un personnage là...c'est sur moi qu'il faut gueuler si tu veux que les choses bougent xd.

Cristounette94, Sophie483, merci pour vos coms. Euh Sophie, il ne faut pas qu'elle meure? Peut-être...A voir.

Suite ce soir. Pas envie de trop vous faire languir, même si vous allez encore plus souffrir dans la suite (parce qu'on y voit un Bill désespéré parce qu'il a appris)

Bizzzzz
Milie

Oui... J'espère...
J'attends la suite avec impatience...
Bisoux!!

Note pour plus tard - ne pas lire les commentaires avant la suite, c'est idiot et la panique n'en est que plus longue, le suspence plus étouffant.

J'ai envie de dire que j'ai aimé, mais en fait pas du tout.. u__u
Ouai ouai, hum, je..
Tss. oÔ
Haaan je sais plus quoi te dire, merde, et c'ets pas pour les mêmes raisons que la dernière fois hein.
La dernière fois c'était parce que j'étais chamboulée par ce bonheur que respirait les personnages.
J'aurais du me douter que ça ne durerait pas. u__u
Putain, mais. Rohh, sérieux, il nous faut une suite hein.
J'tiens pas 10 minutes dans cet état moi hein. --'

Et ne t'avise pas de nous faire le coup de la machine qui fait : Biiiiiiiiiiiiiiiiiiip et ça s'arrête hein. J'veux pas qu'elle crève, okay ?! J'veux pas qu'elle creve bordeeel.

[ Je t'aime malgré ma colère hein. n__n ]

j'ai la chair de poule les yeux qui piquent ... c'ets trop beau ... j'aime ... c'est trop triste ... jvoulais pas qu'elle meure ... 'ain j'en tremble ... ça m'a bouleversé cque t'as écrit ... la suite au plus vite stp !

c'est trop beau !!
meme si c'est triste !!!
en meme temps je la comprend !!
mais tu pourrais pas la faire vivre un petit peu stp !!!
ca serais cool nn !!
lol !!
aller continu c'est super !!
jtd
bisous

la suittttttteeeeeeeeeee

Wouuuh c'est carrément morbide dis-donc!
Non je dec, c'est trop stressant!
Mais j'aiiiiiiime =)

Suite!

Je t'envoie le morceau tout de radio tout de suite =)

la suittttttttteeeeeeeeeeeeeee !!! je décampe pas de mon ordinateur tant que j'ai pas de suite !!!

dépèche toi quand même un ptit peu .. parce que j'ai aps envie non plus de me coucher à 5h du mat' ...

[ Me casse. u__u.
Tu paies rien pour attendre, saloperie. xD
Je t'aaaime. <3 ]

j'attends toujours ...mdr