[T] Je ne demande pas d'aide, accepte seulement la mienne.

Bon , je sais pas ce que j'ai , depuis un moment je fais que d'écrire alors voila la suite x)

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M'en sortir d'accord, mais comment. Seule face à toutes ces personnes, face au monde actif dans lequel je n'aimerais ne jamais entrer. Un logement fixe, un travail, une vie sociale .. non je n'y croyais pas. Ca fait 4 ans que je n'ai plus rien de tout ca, pourquoi je devrais maintenant juste parce que j'ai rêvé d'elle, le vouloir ? Et puis trouver tout ca me sera beaucoup trop dur. J'ai souvent pour ne pas dire toujours étais très défaitiste et ca ne changerait probablement jamais. Je repensais à tout ca et tout se mélangeait dans ma tête. Je devais y réfléchir au calme, dans les jours qui viendront. Je m'assis sur mon lit et pris mon mp3 qui se trouvait dans la poche avant de ma valise. Ce mp3 me rappeler l'odeur de cet enfant, oui ce mp3 me rappelait aussi son rire. La musique, c'était surement tout ce qu'il me restait. Je ne la pratiquait pas moi-même car ce serait un désastre, mais l'écouter m'apaiser. Avant que je ne puisse mettre mon deuxième écouteur, quelqu'un toqua à ma porte. Je me leva un peu surprise et entre ouvris la porte. On ne pouvait voir que mon oeil, je me méfiais toujours un peu de tout.

TOM : Cette fois c'est moi qui tappe à ta porte.
MOI : Qu'est ce que tu fais là ?
TOM : Je voulais te voir.
MOI : Comment t'as su que j'étais ici ?
TOM : Je t'ai suivi. Tu m'a lachement laissé tout seul tout à l'heure.
MOI : Tu l'avais mérité.

Il baissa de nouveau la tête.

TOM : Sans doute.
MOI : Entres.

Je me décala légèrement et il fit quelques pas, assez pour être entièrement entré dans la pièce. J'avais honte de lui présenter mon petit chez moi qui ne durerait que quelques jours.

MOI : Assieds toi, fais comme chez toi. D'accord ce n'est qu'une chambre, mais ..
TOM : Ca me convient même si je n'aime plus les chambres d'hôtel.
MOI : Tanpis c'est tout ce que j'ai. Pourquoi tu m'as suivi ?
TOM : Pour te parler.
MOI : Je t'écoute.

Je pris place à ses côtés et tourna mon visage vers le sien.

TOM : Tu as pleuré ?
MOI : Non.
TOM : Tu mens.
MOI : Oui.

Il esquissa encore un sourire au coin de ses lèvres et joua avec son piercing qu'il avait au labret décalé à gauche comme s'il hésitait à se lancer. Et il hésitait, son regard cherchant appui sur un objet en témoignait. Il n'était pas prêt à se confier, je le sentais.

MOI : Dis moi pourquoi tu es vraiment venu ici.
TOM : Pour te parler je te l'ai dis.
MOI : Et toi aussi tu m'as menti. Tom, j'ai pas envie que tu me parles si tu en as pas envie.
TOM : Je ne voulais pas être seul.
MOI : Alors je suis contente que tu sois venu me voir parce que je voulais pas non plus être seule.

Il leva sa tête comme s'il se sentait rassuré de ce qu'il était entrain de se passer.

TOM : Tu m'as dit que tu habitais à quelques rues de chez moi, mais ici c'est un hôtel.
MOI : Je vis dans cet hôtel depuis ce matin, je vivrais surement dans un autre dans quelques jours.
TOM : Alors tu n'habites nul part ?
MOI : C'est un peu ca. Je vais là ou l'on me mène.
TOM : Si je t'emmène avec moi, tu viens ?
MOI : Ici ou là, c'est la même chose tu sais.
TOM : Alors tu iras là et pas ici.
MOI : Je ne sais pas .. on verra bien.

Nos conversations étaient rythmées par de courtes phrases. J'aimais sa façon de répondre, de parler, d'être perdu. Je ne savais rien de lui, pourtant.

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MDR. Bon ! Alors c'est la dernière ! Mais vraiment la dernière pour aujourd'hui ^^

Par contre, donc je fais tout du point de vue d'Agathe, peut-être qu'à un moment je ferais un autre point de vue. Je sais pas torp encore, j'aime bien celui la.
Puis j'essaie de faire en sorte de vous faire comprendre des choses sur sa vie .. tout en restant mystérieuse dans les dialogues avec Tom. Enfin c'est bizarre mais j'aime bien. J'espère qu'à vous aussi parce que sinon j'suis dans la mouïse mdrr ( j'aime bien ce mot xD )

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Sa simple présence me rassurait et me donnait envie de m'en sortir. Peut-être que ce rêve était un signe.

TOM : J'ai envie de lui reparler.
MOI : A qui ça ?
TOM : Bill.
MOI : Qui est Bill ?
TOM : Le frère jumeau dont je t'ai parlé.
MOI : Et bien reparles lui.
TOM : Je ne peux pas.
MOI : Pourquoi ?
TOM : Il ne veut plus me voir.
MOI : Parler ne veut pas dire voir. Retournes toi.

Il le fit à l'instant même où je lui dis.

MOI : Parles moi.
TOM : Pour te dire quoi ?
MOI : Tu vois tu ne me vois pas, pourtant tu me parles.

Il se retourna et se rassis à mes côtés et commença à mordre sa lèvre supérieure. Il lécha ses lèvres et continua.

TOM : Tu as de la répartie.
MOI : Sans doute .. continues.
TOM : J'ai pas le courage de me confier plus que ca aujourd'hui.
MOI : Ca viendra un autre jour.
TOM : Tu insinues qu'aujourd'hui n'est pas le dernier jour ..
MOI : Que l'on se voit ? Certainement pas. Si tu m'as suivi c'est que tu voulais me voir. Alors tu me verras.
TOM : Je me suis confié, un peu. A ton tour.
MOI : Tu n'as pas besoin de savoir ma vie, celle qui importe c'est la tienne. La mienne est bien moins pitoyable que celle dont tu disposes.
TOM : Je ne m'en sors pas si mal. J'ai un logement moi.

A ces mots je sentis que mon visage se refroidit. Il avait raison, il s'en sortait lui. Contrairement à moi.

TOM : Pardon je voulais pas te faire de peine.
MOI : Non tu as raison. La seule chose que je te dirais est que moi aussi j'ai un frère.
TOM : Et bien tu vois ! Où il est ?
MOI : Il est parti.
TOM : Pour aller où ?
MOI : Avec mes parents.
TOM : Pourquoi tu n'es pas allée avec eux ?
MOI : Ils sont partis dans un endroit que je n'aime pas.
TOM : Et tu comptes les rejoindre un jour ?
MOI : Oui, je les rejoindrais. Mais aujourd'hui j'en ai pas envie.
TOM : Non et puis aujourd'hui tu restes avec moi.
MOI : Tu as raison.
TOM : Et tu sais où ils sont ?
MOI : Oui mais mes confidences s'arrêtent là pour aujourd'hui. J'en ai plus dit que toi.
TOM : C'est vrai.

Il tourna la tête pour observer les allentours et il vit ma valise ainsi que mon mp3. De toute façon, il n'y avait pas grand chose ici.

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Il prit mon mp3 dans ses mains.

TOM : Je peux écouter ?
MOI : Oui.

Il mis un écouteur à ses oreilles et fit défiler les musiques.

TOM : Tu en as que des tristes.
MOI : Tu voulais que j'ai quoi ?
TOM : Je sais pas des musiques un peu plus joyeuses.
MOI : Pour être joyeuse avec qui ?
TOM : C'est vrai.

Il le reposa pour ne pas utiliser toutes mes piles.

MOI : Tom j'ai besoin d'être seule maintenant.
TOM : Très bien. A demain.
MOI : Pourquoi à demain ?
TOM : Parce que tu viendras chez moi.
MOI : Qui te le dit ?
TOM : Je le sais voila tout.
MOI : Tu te fais des films.
TOM : Alors je viendrais moi.
MOI : Non autant que je vienne moi.
TOM : Tu vois je te l'avais dit.

Il eu un petit sourire de satisfaction et partit en fermant doucement la porte. Pourquoi est ce que je lui avais dit de partir, je n'en savais rien. Besoin de réfléchir. Je ne le connaissais pas, depuis moins d'un jour. Tanpis, quitte à aider quelqu'un, ce sera lui. Je m'allongea sur le dos étalant mes bras au dessus de ma tête. Je ressentais cette sensation bizarre, j'avais envie d'avancer, je le faire avancer. Ce pays que j'ai connu durant 12 ans, je ne pouvais pas mener cette vie plus longtemps, quoique si encore un peu finalement. J'avais peur de l'inconnu, j'ai toujours eu peur de l'inconnu. Je passa le reste de ma journée allongée sur ce lit, tel un chewing gum que l'on aurait balancé sur un mur et qui resterait collé là, attendant que le temps passe. Sous les coups de 22h je m'endormis, ne rien faire ca fatigue. Les heures passèrent vite car je n'eus pas l'impression d'avoir dormi quand j'ouvris les yeux. Le soleil était debout, comme s'il me disait de me lever moi aussi. " Lèves toi petite feinéante. Lèves toi ou je brûlerais ta peau petite naïve ". Je l'écouta et alla prendre ma douche. Des habits propres enfilés, je me dirigea vers le café où Tom m'avait mené. Il était bien ce café en fin de compte. J'y commanda un chocolat chaud et un pain au chocolat. C'est ainsi que ma vie se déroulait : parsemée d'inconnus, de nouveauté et de peur. Je partis après avoir pris soin de payer. Sur le chemin je ne vis plus la femme d'hier, j'imaginais donc errant dans les rues, qu'elle devait avoir changé d'allée. Je me dirigea vers l'appartement de cet inconnu qui , plus les heures passaient, n'en deviendrait plus un. Je toqua trois fois et il m'ouvrit. On ne prononça aucun mot et je pris place dans l'entrée.

TOM : Tu as déjeuné ?
MOI : Oui.
TOM : Bien.

On s'installa sur le canapé.

MOI : Comment est ton frère ?
TOM : J'ai pas envie de parler de lui aujourd'hui.
MOI : Et bien moi si.
TOM : Parles en toute seule.
MOI : D'accord. Je ne pense pas qu'il soit comme toi, pas mentalement. Il doit être beaucoup plus gentil, certainement.
TOM : C'est faux !
MOI : Tu veux en parler ?
TOM : Non.
MOI : Alors tais toi et laisses moi me l'imaginer. Je disais qu'il était plus gentil. Quelques centimètres plus grand que toi, sinon comment pourrait-il prendre le dessus sur toi ? S'il était plus petit tu lui aurais déjà remis les idées en place. Tu te serais sentis plus fort, or tu n'es rien. Rien à côté de lui.
TOM : Tu mens ! Tu n'en sais rien !
MOI : Tais-toi je t'ai dit. Je continue.
TOM : Non assez !
MOI : Très bien.

Je m'empoigna de la porte et l'ouvris doucement pour lui faire comprendre que je partais.

TOM : Oui il est un peu plus grand.

Je souria mais il ne le vit pas, j'étais de dos. Je repris mon air sérieux et mélancolique et vins m'installer sur le canapé à côté de lui. Je leva légèrement la tête en posant mon index sur le menton, comme si j'étais une de ces philosophes qui aime débattre de tout et de rien, faisant mine de réfléchir.

MOI : Il est donc plus fort, c'est ce que je pensais.
TOM : Tu as tort. Il n'est pas plus fort. Nous sommes les mêmes.
MOI : Principe même du terme jumeau.
TOM : Et il n'est pas plus gentil. Je suis plus humoristique que lui.
MOI : J'imagine alors son taux d'humour.
TOM : C'est à cause d'elle.
MOI : Qui est elle ?
TOM : Tu le sauras pas.
MOI : Tanpis pour moi.
TOM : Oui.
MOI : Ca fait combien de temps que vous ne vous parlez plus ?
TOM : 2 ans.
MOI : Vous êtes idiots.
TOM : Pourquoi tu dis ca ?
MOI : Pour rien.
TOM : Dis moi.
MOI : Vous êtes frères.
TOM : Et alors ?
MOI : Si tu ne comprends pas, alors tu es plus bête que je ne le pensais.
TOM : Je dois l'être alors.
MOI : C'est bien ce que je t'ai dit.

Je ne prononça pas un mot de plus.

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Voici la suite. Encore merci pour tous ces commentaires ( hs : anais tu devais me parler on en a pas eu le temps dis moi )

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Je regarda à mon tour les recoins de son appartement. Je n'en avais pas trop eu le temps le premier soir que nous nous sommes vus. J'observa tout, sans oublier une seule parcelle de cette pièce. J'aperçus une guitare puis une deuxième. Je me souvenais alors qu'il m'avait dit qu'il était dans un groupe de musique, quelques années auparavent.

MOI : Tu en joues toujours ?
TOM : Quoi donc ?
MOI : De ça.

Je pointa mon index vers la guitare acoustique noire.

TOM : C'est une guitare.
MOI : Je le sais bien.
TOM : Alors pourquoi tu as dit " ça " ?
MOI : Pourquoi ne l'aurais-je pas dit ?
TOM : Parce qu'une guitare est une guitare, un ça est un ça.
MOI : Je le saurais maintenant.
TOM : Grâce à moi.
MOI : Sans doute.

Il me fixa dans les yeux et je fis tomber mon regard sur la guitare. Il se leva et alla la chercher. Il s'assis un peu plus en avant et la posa sur l'un de ses genoux.

TOM : Zut le médiator, tu pourrais me le prendre ? Il est sur le comptoir.
MOI : Quoi donc ?
TOM : Le médiator je viens de le dire.
MOI : Oui pardon.

Je m'empressa d'aller le chercher et lui tendis. Il me souria et joua avec son piercing.

TOM : Ca fait longtemps que j'ai plus joué.
MOI : Longtemps comment ?
TOM : Un an il me semble.
MOI : Il te semble ou tu en es sûr ?
TOM : J'en suis sûr.
MOI : Pourquoi tu dis il me semble alors ?
TOM : Pour te faire parler surement.
MOI : Surement. Maintenant joue.

Il tourna la tête vers la mienne, comme s'il manquait quelque chose dans ma phrase.

MOI : S'il te plait Tom.

En effet il manquait quelque chose, cette chose. Cette formule de politesse qui le fit sourire. Il bloqua son médiator entre son pouce et son index droit et frôla les cordes. Il fit une petite grimace. Ca devait sans doute lui rappeler de mauvais souvenirs. Je m'en fichait, je voulais qu'il joue. L'objet en plastique rouge gratta une corde, puis une autre , pour ne plus finir de gratter. Je me recula dans le canapé et replia mes jambes devant moi, posant mon menton sur mes genoux. Il bougeait sa tête au rythme des notes. Il fermait parfois les yeux et parfois il regardait sa guitare, pour être sûr de ne pas se tromper. Je ne connaissais pas cet air. Inconnu à mon ouïe. Il dura quelque trois minutes mais je fus bercée par la mélodie, une mélodie triste, il en est de soi. Quand mon oreille absorba le dernier son retentissant dans le salon , Tom tourna la tête.

TOM : Tu pleures.
MOI : Tu mens.
TOM : Non.

Il entreposa le médiator entre ses lèvres et tendit sa main vers mon visage. Je lui attrapa avant qu'il ne puisse atteindre ma joue.

TOM : N'aies pas peur.

Je lacha donc sa main et il vint m'essuyer les deux larmes qui allaient bientôt s'écraser au coin de ma bouche à l'aide son pouce et de son index.

MOI : De qui est cette chanson ?
TOM : De nous.
MOI : Je n'y ai pas participé pourtant.
TOM : Je veux dire le groupe dans lequel j'étais.
MOI : Je le sais.
TOM : Pourquoi tu me reprends alors ?
MOI : Pour que tu puisses me dire que c'était de ton groupe.
TOM : Notre groupe.
MOI : Oui votre groupe désolée.
TOM : Tu sais comment elle s'appelle ?
MOI : Comment pourrais-je le savoir ?
TOM : Le titre c'est Geh.
MOI : J'aime bien.
TOM : Moi aussi.
MOI : Qui chantait ? Ton frère ?
TOM : Oui.

Je ne dis rien et lui non plus. Il tenait toujours sa guitare entre ses mains. Je commençais à le faire parler. Difficilement mais j'y arrivais.

MOI : Pourquoi tu n'écrirais pas une chanson pour lui ?
TOM : Je n'ai pas envie de parler de lui je te l'ai déjà dit.
MOI : Et je t'ai répondu que moi si.
TOM : Tu le fais exprès.
MOI : Je veux te comprendre.
TOM : Jamais tu ne comprendras.
MOI : Tu n'en sais rien. Il ne faut jamais dire jamais.
TOM : Et bien moi je le dis.
MOI : Tu te crois au dessus de tout mais tu n'es rien, ca aussi je l'ai déjà dit. Regardes toi l'autre soir, tu étais ivre mort prêt à te faire frapper par le vigil, je t'ai sorti de là, et tu veux me faire croire que tu es au dessus de tout ? Tu es pitoyable Tom.
TOM : Tu l'es plus que je ne le suis.
MOI : Je n'ai jamais dit le contraire.
TOM : Tes phrases me blessent. Je sombre et tu m'enfonces.
MOI : Tu t'enfonces tout seul.
TOM : Non c'est toi qui m'enfonces.
MOI : Crois ce que tu veux. J'aimais bien cette mélodie.

Je le regarda avec des yeux qui parlaient d'eux même. Je voulais faire comprendre à Tom que je partais s'il continuait et il le compris. Il ne me retint pas et je m'en alla vers chez moi. Je lui en voulais. Je lui en voulais tellement de ne pas se battre pour lui et son frère, mais si je lui disais, il me répondrait certainement que moi, je n'étais pas partie avec mes parents et mon frère, alors je ne lui dit rien et me retrouva dans l'ascenseur de l'immeuble. Je voyais défiler les étages et arriva au rez de chaussée.

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Bon d'accord une suite maintenant. Heureusement qu'en ce moment j'ai de l'inspi et que donc j'ai 2 suites d'avance sur word x)

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Je sortis dans la rue, le soleil était haut dans le ciel. Il était entrain de retomber vers l'ouest pour pouvoir se cacher par la Terre qu'il illuminait. Je sentis alors une main attraper mon bras et je m'arrêta à ce moment même. Je me tourna et vis le visage de Tom.

TOM : Pourquoi tu pars ?
MOI : Tu ne veux pas que je reste.
TOM : Qui t'a dit ca ?
MOI : Toi. Tu me l'as fait comprendre.
TOM : Jamais je n'ai fait ca.
MOI : Tu me dis que je t'enfonces. Il vaudrait alors mieux qu'on ne se voit plus.
TOM : Tanpis. Je coulerais avec toi, mais ne pars pas.
MOI : Tu es sûr ?
TOM : Certain.
MOI : D'accord. Je ne partirai pas, pas maintenant du moins.
TOM : Ca me va. Viens, on va grignoter quelque chose.
MOI : Où ca ?
TOM : Un fast food ca te tente ?
MOI : Pourquoi pas.

Il me montra la direction que nous devions suivre et on marcha vers l'endroit prévu. Quand on entra, on se dirigea vers le comptoir et je demanda à Tom de commander le premier, n'étant pas sûre de mon choix. Il commença à commander et je resta suprise du peu qu'il mangeait. A mon tour je demanda un hamburger et une petite frite. Il me regarda d'un drôle d'air et on alla s'installer à une table, un peu à l'écart de tous ces gens pour rester tranquille.

TOM : Tu manges pas beaucoup.
MOI : Toi non plus.

On regarda tous deux le contenu de son plateau et il hocha la tête.

TOM : J'ai pas beaucoup d'appétit.
MOI : De même pour moi.

Il porta son sandwich à sa bouche et mordit dedans à grande bouchée. De la sauce coula et tomba sur le plateau. A mon tour je mordis dans le hamburger que je tenais de mes deux mains. La soif m'envahit et j'aspira donc à grand souffle, la paille qui se tenait droite devant moi.

TOM : J'ai oublié de commander une boisson je reviens.
MOI : Non tu n'as qu'à boire dans la mienne.
TOM : Et toi ?
MOI : Je finirais pas tout, je finis jamais tout.

Il bu à son tour et s'essuya le contour de la bouche avec la serviette en papier qui était posée sur sa boite de frites. On finit rapidement de manger, et pour ma part, je n'avais plus faim. Lui non plus à ce qu'il me dit.

MOI : Tu veux faire quoi ?
TOM : Je sais pas. Toi ?
MOI : J'aimerais que tu me parles.
TOM : Pour que je te dise quoi ?
MOI : Je sais pas. J'aime bien ta voix.
TOM : Tout le monde aime ma voix.
MOI : Si tu le dis.
TOM : Non j'ai menti enfait.
MOI : Je le savais.

On souria mutuellement.

TOM : Tu veux que je t'apprenne la guitare plutôt ?
MOI : Je suis maladroite je vais la casser.
TOM : Mais non, tu verras. Viens.

On alla chez lui et je voyais la lueur de son visage s'éclairer. Il avait l'air si content de pouvoir m'apprendre à en jouer, c'était surement sa passion la guitare. Je m'assis sur le bord du canapé et pris la guitare en mains. Il me tendis un médiator, celui qu'il avait tout à l'heure. Il pris une autre guitare, celle que j'avais vu à côté de celle que je tenais.

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