[T] Je ne demande pas d'aide, accepte seulement la mienne.

Allez je vous en met une petite dernière : )

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Son visage s'illuminait, et même si je n'étais pas emballée à l'idée qu'il m'apprenne à jouer de cet instrument, de peur de paraitre ridicule et de faire n'importe quoi , je ne dis rien et le laissa faire. Je ne voulais pas qu'il s'attriste, j'étais heureuse de le voir comme ça.

TOM : Alors regardes fais comme moi.

Il me montra l'exemple et je suivais ses instructions. Peu à peu il m'appris une petite mélodie, toute simple. La première que l'on apprend : Come as you are, de Nirvana. Les minutes s'écoulaient et voila qu'une heure entière était passée. Ca me plaisait, enfin de compte.

MOI : J'ai mal aux doigts.
TOM : C'est normal. Ca fait longtemps qu'on joue ?
MOI : Plus d'une heure.
TOM : On s'arrête alors.
MOI : D'accord. C'était bien je trouve.
TOM : C'est vrai ?
MOI : Tu es un bon professeur.

A ce compliment, il souria et je voyais ses yeux pétiller. Je n'allais pas le complimenter tous les jours, il ne fallait pas trop qu'il s'y habitue.

MOI : Joues moi Geh.
TOM : Je peux en jouer d'autres tu sais.
MOI : Non. Tu m'as demandé tout à l'heure ce que je voulais faire.
TOM : C'est exact.
MOI : Je veux t'entendre jouer Geh.

Il ne rajouta rien, je posa sa guitare et il garda l'autre en mains. Il commença à la jouer et fredonnait l'air des paroles en même temps. Décidément j'aimais beaucoup cette musique. Seulement cette fois ci, une larme ne coula pas sur ma joue mais sur la sienne. J'attendis qu'il eut finit de gratter et fit glisser mon index sur sa joue pour essuyer sa joue.

TOM : J'ai mal.
MOI : Ca passera.
TOM : Et si ca ne passe pas ?
MOI : Et bien tu auras mal.
TOM : J'en ai pas envie.
MOI : Tanpis pour toi. Tu souffriras.
TOM : Tu crois qu'il souffre lui ?
MOI : Bill ?
TOM : Oui.
MOI : Tu ne veux pas me parler de lui comment le saurais-je ?
TOM : Tu sais toujours tout.
MOI : Ce n'est pas vrai.
TOM : Tu savais qu'il était plus grand.
MOI : Simple hypothèse.
TOM : Surement.
MOI : Demandes lui.
TOM : De quoi ?
MOI : S'il souffre idiot.

Il ne me répondit pas. Les étapes se faisaient tranquillement.

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Il s'en sortira je le savais.

TOM : Où sont tes parents et ton frère ?
MOI : Loin.
TOM : Où ca ?
MOI : Trop loin.
TOM : Réponds moi.
MOI : Changeons de sujet.
TOM : Non.
MOI : Alors quittons nous.
TOM : Tu m'as dit que tu ne partirai pas.
MOI : C'est vrai. Je suis sans issue.
TOM : Alors réponds moi.
MOI : A quoi bon ? Je les rejoindrai je te l'ai dit.
TOM : Je n'insiste pas.
MOI : Merci.

La fin de l'apres midi arrivait, je devais m'en allait.

MOI : Je retourne à l'hôtel.
TOM : Non restes là.
MOI : Je ne paie pas l'hôtel pour les fantômes.
TOM : Alors ne le payes plus.
MOI : Pour aller où ?
TOM : Ici.
MOI : Non.
TOM : Tu as peur ?
MOI : Non. Je te connais seulement depuis un jour voila tout.
TOM : Tu as raison. Ma remarque était déplacée désolé.
MOI : Arrêtes de t'excuser, c'est un signe de faiblesse.
TOM : Ou d'humilité.
MOI : Ou d'humilité. Mais dans ta phrase c'était un signe de faiblesse.
TOM : Peut-être que je suis faible.
MOI : Peut-être bien oui. Au revoir Tom. Merci de cette journée.
TOM : A demain.
MOI : Oui à demain.

Je lui fis un très léger signe de mains et partis direction ma chambre. Sur la route je me posa à plusieurs reprises qu'est ce qu'il avait bien pû se passer dans la vie de ce garçon pour qu'il devienne un légume, tout comme moi. Je pensa alors à un logement et un travail. Je me devais de trouver un petit quelque chose car mes moyens ne me permettraient pas de survivre, même pas deux mois. Un peut-être, deux c'était risqué. Je me décidais donc dès le lendemain de chercher un petit quelque chose, histoire de gagner un peu d'argent. Je passa la soirée à écouter la musique et à écrire quelques lettres qui plus tard formaient des mots qui eux même formaient des phrases. Elles n'étaient pas toujours très accordées entre elles, mais elles me plaisaient. Mon stylo frôlait le papier en laissant quelques traces d'encre par ci par là. Les aiguilles tournaient et mes yeux s'affaissaient au fur et à mesure que la grande aiguille suivait son parcours éternellement circulaire. Mes paupières tellement lourdes tombèrent et mon esprit s'engourdit : je m'endormis.

Mes yeux se réouvrirent à l'entente de cette personne qui tapait à ma porte. Je me leva assez rapidement, mes yeux éblouïs à cause de la lumière de dehors, j'avais oublié de fermer les volets. J'enfila quelque chose et alla ouvrir la porte. C'était le propriétaire qui venait me demander l'argent pour la nuit d'hier. Je devais payer chaque jor car je ne savais pas combien de temps je restais. Il m'avait donc fait un prix. Je l'invita à entrer et il commença à me questionner sur ce que je comptais faire. Je le connaissais un minimum car se n'était pas la première fois que je venais dans cet hôtel.

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En ce moment la joie n'est pas le sentiment qui m'envahit .. peut etre pour ca que j'ai de l'inspiration ! J'espère que pour vous ca va les miss. encore merci ca fait plaisir de voir vos commentaires ! (L)
Gros bisous ! MAG.

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Je lui raconta alors ma nouvelle résolution qui était de chercher un petit job. Pas pour longtemps mais je devais dejà commencer petit pour pouvoir ensuite envisager quelque chose de mieux. Contre mon attente, le gérant de l'hôtel m'interrompit.

GERANT : C'est pas la première fois que tu dors ici.
MOI : Exact.
GERANT : J'attendais de savoir ce que tu voulais faire pour te proposer quelque chose.
MOI : J'écoute.
GERANT : Je te donne une chance de travailler ici.
MOI : Pardon ?
GERANT : Oui. Une période d'essai d'abord.
MOI : Oui.
GERANT : Tu seras payée évidemment.
MOI : D'accord.
GERANT : Si la période d'essai marche, je t'embauche pour un temps indéterminé.
MOI : C'est vrai ?
GERANT : Oui mais il va faloir que tu y mettes du tien.
MOI : Ca va de soi.

Les larmes montaient à mes yeux mais ne voulant pas paraitre comme faible devant cet homme si charismatique, je fis mine de rien pour les larmes. Je souriais, timidement. C'était la première fois qu'on m'offrait une telle chance. Je serra la main de l'homme qui serait désormais mon patron.

MOI : Je commence quand ?
GERANT : Demain.
MOI : Très bien.
GERANT : A 7h00 tu viendras chercher tes habits, pour l'instant tu feras le ménage. Tu commenceras à 8h00.
MOI : Ca me va. Merci.
GERANT : De rien.

Il eu un petit sourire en voyant que je baissais la tête. Mon premier petit boulot depuis 4 ans. Ce n'était rien , faire du ménage c'est pas un métier qui rapporte je l'avoue mais c'était déjà bien et ca me convenait. Je décida donc de rester à l'hôtel le temps de gagner u peu d'argent por me trouver quelque chose. Ca allait être long je le savais, je m'en contre fichait. Ca prendrait le temps que ca prendrait. L'envie revenait en moi, petit à petit. C'est comme si l'envie était d'un côté et cla feinéantise de l'autre, mais cette fois l'envie remporta la manche sans que je ne puisse rien contrôler. Après ça je me préparais pour aller voir Tom, comme il devait s'en douter. Je n'avais pas le sourire, bien que j'obtenu un petit travail et que j'avais de quoi me loger, ma peine et ma tristesse étaient toujours là mais j'essayais de me battre. Je me prépara et après avoir pris mon petit déjeuner, je marcha en direction de l'appartement de Tom. Je toqua et il ouvrit. J'entra et m'installa dans le canapé.

TOM : Il fait beau aujourd'hui.
MOI : Comme hier.
TOM : Oui.
MOI : Je n'ai pas grand chose à te dire aujoud'hui.
TOM : C'est pas grave.
MOI : A quoi servirait de rester là sans rien dire ni rien faire ?
TOM : A rien probablement. Je m'en fous nous sommes là tous les deux.
MOI : Oui. Tu me rejoues une mélodie ?
TOM : Geh ?
MOI : Non j'en ai assez de celle là.
TOM : Laquelle ?
MOI : Je n'en sais rien.

Il alla prendre sa gratte et joua comme je lui avais demandé. Je ne lui demandais pas çà par plaisir de l'entendre jouer, quoiqu'un peu quand même, mais pour qu'il se défoule. Quand il eût finit il me regarda.

TOM : Tu as aimé ?
MOI : Oui. Pas mieux que Geh mais j'ai aimé.
TOM : C'était Rette mich.
MOI : De vous ?
TOM : Oui.
MOI : Ce début de conversation nous l'avons déjà eus hier et je n'aime pas que les choses se répètent.
TOM : Alors on doit se taire ?
MOI : Non. Trouves quelque chose à dire d'intéressant.
TOM : Comme quoi ?
MOI : Tu as un cerveau non ?
TOM : Oui.
MOI : J'en doute.

Il me regarda d'une triste mine. J'avais été blessante, cela m'était égal.

MOI : L'argent ne fait pas le bonheur n'est ce pas ?
TOM : Non mais il y contribue.
MOI : En quoi ? Tu t'es vu ?
TOM : Pourquoi tu me dis ca ?
MOI : Tu as de l'argent mais es toujours autant pitoyable qu'il y a 2 jours.
TOM : Arrêtes de me rabaisser.
MOI : J'arrêterai quand j'en aurais envie.
TOM : Tu continues à m'enfoncer.

Je haussa les épaules.

MOI : Tu t'accroches à moi pourtant.
TOM : C'est faux.
MOI : Alors pourquoi tu ne veux pas que je parte ?
TOM : Parce que.
MOI : Ce n'est pas une réponse.
TOM : Parce que sinon je suis seul.
MOI : Il vaut mieux être seul que mal accompagné.
TOM : Pas moi.
MOI : Forcément, tu es Tom le seul et l'unique qui ne respecte pas les dictons.

Il leva sa main et je la vis partir. Voilà qu'il m'avait giflé.

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Ooooh merci juliette !! Et oui : un nouveau tom, un pe plus sinique cette fois ci. Allez je poste la suite.
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Ma tête resta dans cette position, de côté par rapport à son visage. Je fixais le sol ne disant aucun mot. Je m'attendais à ce qu'il fasse cet acte mais restait surprise qu'il l'ait fait à ce moment là. Je restais silencieuse et le seul geste que j'eûs, fut un sourire. Tom était aparemment choqué de son propre geste car je sentais sa main encore abaissée dans la position finale de sa gifle, il ne bougeait pas. Je redressa la tête, les larmes aux yeux. Ce geste , même si je savais qu'il le ferait dans un jour proche, me blessa. Je le provoquais mais n'avais pas mérité ça. Il avait la bouche à peine ouverte et de grands yeux. Je regarda le fond de sa pupille noire corbeau et il vit l'eau qui envahissait mes yeux, mon sourire avait disparu.

MOI : Il fallait bien que quelqu'un prenne pour le mal que t'ont fait les autres.
TOM : Je suis ..
MOI : Je finis pas cette phrase, tu passerais pour faible. Je suis ce quelqu'un voila tout.

Je tendis l'autre joue.

MOI : Comme Jésus, je tends la deuxième. Oses.

Il n'avait toujours pas bougé et ne fit rien. Je me dirigea vers la porte et lui dis quelques mots de dos.

MOI : Demain on pourra pas se voir.
TOM : Pourquoi ?
MOI : Ma vie ne t'intéresse en rien.
TOM : Si elle m'intéresse.
MOI : Arrêtes de mentir.
TOM : Dis moi pourquoi.

Je me retourna laissant une de mes mains sur la lanière de mon sac que je portais sur l'épaule.

MOI : J'ai trouvé un emploi.
TOM : Alors tu m'abandonnes.
MOI : Tu t'abandonnes tout seul.
TOM : Tu m'as déjà dit ca pour le coup que je m'enfonçais.
MOI : Ce n'est que la vérité.
TOM : C'est faux.
MOI : Prouves-le.

Je recula et ouvris la porte. Avant de la fermer je prononça quelques mots.

MOI : Tes mains sont douces.

Je claqua la porte, pas trop fort mais assez pour qu'il comprenne qu'il m'avait fait mal. Car sans même l'avouer, il n'avait sûrement pas contrôlé sa force. Je me regarda dans un petit miroir que j'avais acheté il y a de ça quelques années et vis la marque de son index et de son majeur, rouge sur ma joue. Je n'en revenais pas de son geste et me mis à pleurer à grosses larmes sur le couloir qui menait vers la sortie. Peut-être que je l'avais mérité tout compte fait. Peut-être que j'étais bien cette fille, méchante que j'entendais parfois. A cette idée, les larmes coulèrent encore et encore. Je ne lui pardonnerai probablement pas ce geste, en tout cas pas aujourd'hui. J'arriva à ma chambre d'hôtel et décica d'aller directement chercher mes habits de femme de ménage que je porterai demain. Je descendis à l'accueil.

MOI : Bonjour.
DAME : Bonjour. Vous devez être Agathe.
MOI : Comment le savez-vous ?
DAME : Je vous vois depuis quelques jours aller dans votre chambre et on m'a dit que vous allez travailler ici.
MOI : Oui c'est justement pour ça que je venais.
DAME : Je vous écoute.
MOI : J'aimerais récupérer mes habits pour demain.
DAME : Maintenant ?
MOI : Oui. Comme ca ce sera fait.
DAME : Très bien. Je vais en profiter pour vous montrer les locaux et tout le reste, et demain vous saurez tout.
MOI : C'est gentil.

Elle me souria et je la suivis. Je vis les coulisses de la scène. Cette scène n'était pas comme les autres et ca n'en était d'ailleurs pas une, tanpis. Elle m'indiqua où étaient les produits, ce qu'il fallait faire, mon planning et tout le reste. Je n'étais pas seule évidemment et je suivrais donc une autre femme de ménage au début, le temps de la mini formation. Formation n'est peut-être pas le mot exact, faire le ménage n'est pas un grand apprentissage bien que ce soit épuisant.

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