[T] Je ne demande pas d'aide, accepte seulement la mienne.

Désolée pour le double-post.
Voilà la suite et fin.
Je voudrais d'abord vous remercier, vraiment, car vos compliments me sont allés droit au coeur ( me poignardez pas quand même x'D ).
Merci. Beaucoup. MAG.
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Je les regardais, ils étaient heureux tous les quatre. Je me sentais comme une petite recrue sans en être une. Etrange sensation. Quelques minutes passèrent et les garçons faisaient chacun quelque chose. L'un parlant à Gustav, l'autre regardant la télé. C'était comme s'ils étaient quatre frères. Tom lui, me demanda de monter en sa compagnie ce que j'accepta évidemment. Il me fit visiter la maison. Elle était grande, si spacieuse. Un peu comme son appartement. Il y avait toujours cette salle ou se tenait des instruments de musique et un micro. A ce que me dit Tom, Bill n'avait pas voulu les enlever ou les déplacer, ca lui faisait trop mal au coeur de se dire que le groupe allait définitivement se quitter. Il avait raison, car voilà qu'ils se remettaient à nouveau ensemble. Je vis le piano et lui demanda si je pouvais pianoter quelques notes. Il accepta à ma plus grande joie. Il s'assit sur un tabouret qui se tenait à côté de ce si bel instrument qu'était le piano. Ses pieds tenant un cage toracique des plus volumineuses, c'était un instrument que j'admirais. Je m'assis à mon tour face aux touches, mis mon pied droit sur une pédale et posa mes doigts sur ces touches : l'une noire, l'une blanche, c'était beau. Cette mélodie me vint, celle qui berçait mes nuits jadis. Elle se nommait Comptine d'un autré été : l'aprés midi. Ma mère me la jouait souvent au piano, elle me disait qu'elle était tirée du film Amélie Poulain, qui pour tout dire ne m'a jamais vraiment intéressé, je regrettais car cette mélodie m'envoutait. Je l'avait apprise seulement en regardant ma mère la jouer.

Voila que les premières notes se firent entendre, mes yeux se fermaient lentement, c'était comme un reflexe. Je ne contrôlais pas mon corps, il vascillait tel une vague venant s'écraser sur le sable encore humide, telle l'eau de cette étendue bleue. Ma main droite souvent se levait à quelque vingt centimètres des touches après avoir fait un enchainement de notes. Les yeux toujours clos je n'arrêtais pas, je volais. Mais voilà que cette mélodie touchait à sa fin, mon majeur fût le dernier de mes doigts à frôler cette touche blanche. J'ouvris les yeux doucement, le sourire aux lèvres.

Je tourna ma tête vers Tom qui lui aussi souriait, ce qui me surpris.

MOI : Pourquoi tu souris ?
TOM : Parce que tu joues bien et puis .. parce que ca me donne envie de sourire tout simplement.
MOI : Tu trouves que je joue bien ?
TOM : Oui. Je ne dois pas être le seul à te l'avoir dit.
MOI : Figures toi que si.
TOM : Les gens sont stupides.
MOI : Certains oui.

Gustav arriva derrière nous.

GUSTAV : Pas moi j'espère.
MOI : Non ne t'inquiètes pas.
GUSTAV : Tom je l'aime bien Agathe.

Cette remarque nous fit tous rire.

GUSTAV : Ce soir ca vous dit soirée pop corn devant un bon film ?
TOM : Comme avant.
GUSTAV : Oui.
TOM : Moi je suis pour.
MOI : Pourquoi serais-je contre l'idée d'être accompagné de quatre charmants jeunes hommes à manger du pop corn ?
TOM : Dans les quatre, seul moi est charmant.
MOI : Non je trouve que vous l'êtes tous les quatre.
GUSTAV : Je l'aime de plus en plus.
TOM : Hé oh on se calme là.

Je rigola et embrassa Tom sur la joue. Il compris que le seul qui m'importait c'était lui. Les mots étaient souvent difficiles à dire, alors les gestes les plus simples les remplacaient. Gustav descendit et on se retrouvait là, tous les deux. Il vint s'asseoir à côté de moi.

TOM : Tu m'apprendras à jouer ?
MOI : Si tu veux, tant que tu m'apprends la guitare.
TOM : Marché conclu.

Les heures passèrent et Georg voulut aller acheter du pop corn. Je décida de l'accompagner pour le connaitre un peu plus. Il avait de l'humour et sortait quelque chose qui me faisait sourire ou rire presque toutes les trois minutes, chronomètre en mains. Il m'en demanda un peu plus sur moi, mon passé mais je restais vague. Seul Tom savait mon passé et il resterait sans doute le seul jusqu'à ce que je gagne leur confiance. On arriva à l'épicerie du coin, classique. Il acheta un bon nombre de sachet de grain de maïs.

GEORG : Ca va exploser ce soir.
MOI : Ou griller, au choix.
GEORG : Tu verras, ca sera pas grillé.
MOI : J'y compte bien.

Je lui fis un clin d'oeil et on repartit de là où on venait, en ayant pas oublié de payer, évidemment. La soirée se déroulait et en effet les pop corn ne furent pas grillés. Bill enclancha le DVD. Un film d'épouvante dont je ne savais pas le nom. On s'installa, j'étais assise à côté de Tom, les jambes repliées, mon dos sur son torse. Il fit une remarque qui me toucha, positivement il en est de soi.

TOM : Si tu as peur, serres moi fort.

Je le regarda les yeux brillants et enchaina avec ce son Mmh, encore lui.

TOM : Arrêtes ou je t'accuse pour meurtre.
MOI : Comment ca ?
TOM : Je vais me noyer dans tes yeux bleus.
MOI : Accuses moi et tu me perdras.
TOM : Je préfère couler.
MOI : Je te sauverai.
TOM : Et je t'aimerai plus fort.

Ce qu'il m'avait dit avait créé une petite boule au fond de ma gorge, c'était si beau. Son coeur s'ouvrait. Ma tête tournée vers la sienne, le buste légèrement oblique, j'avança mon visage pour prendre possession de ses lèvres pour la première fois. Mon coeur s'emballa mais je le retenu de crier mon bonheur, de peur d'effrayer Tom. J'étais à quelques millimètres de ses lèvres et voilà que je les effleura. Il appuya les siennes pour rendre ce baiser encore plus intense. Ca y est, nous nous étions embrassé.

FIN
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