[T] Je ne demande pas d'aide, accepte seulement la mienne.

Merci beaucoup. Je savais pas que ma fic allait autant plaire. Pfiou (L)

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Le soleil se leva au matin suivant. N'ayant pas totalement fermé les volets, un rayon de lumière éfleura ma joue, poursuivant son chemin sur mon oeil. Mes pupilles se retractèrent le plus possible quand j'ouvris mes yeux. Ma main se glissa sous le drap et le poussa délicatement pour enfin poser mes pieds à terre. Mes yeux comme mes volets, à peine entre ouverts, longeaient les murs et me conduisirent jusqu'à la salle de bain. Le réveil fût difficile étant donné que ma nuit le fût aussi. Je n'arrivais pas à dormir, le stresse peut-être, oui sûrement ca. Je fis couler un bain, il était tôt. Si je me souviens bien, mon réveil affichait 6h du matin. Il me restait deux heures, tant mieux. Quand le bain eût finit de couler, je m'allongea dans l'étendue mousseuse s'offrant à moi. La mousse venait et se déposait sur ma peau, puis repartait pour rejoindre l'autre bout de la baignoire. J'entendis toquer, sûrement le gérant de l'hôtel pour me faire rappeler qu'aujourd'hui je travaillais. Zut, j'étais dans le bain, j'en sortis vite et pris juste la peine de me rouler dans une longue serviette. Je marcha jusqu'à la porte laissant derrière moi des traces de pas mouillés. De la mousse coulait encore sur mes jambes, mes cheveux inondant le sol. J'ouvris.

GERANT : Bonjour .. Ah ! Je vois que je dérange.
MOI : Un peu.
GERANT : C'était pour m'assurer que vous n'aviez pas oublié.
MOI : Vous voila rassuré.
GERANT : Oui. Bon je vous laisse.
MOI : Merci.

Il partit et je retourna dans mon bain sans prendre la peine d'essuyer l'eau que j'avais semé un peu partout. Les minutes passèrent, j'étais apaisée. Me souvenant que je n'étais qu'à temps partiel , je pensa à ce que je pourrais faire dans l'après midi. Finalement, n'aimant pas plannifier mon temps, je ne pensa à rien et me contenta de vivre en tant que tel. Je sortis de l'eau et me sécha. Tout ceci s'accompagna d'un habillage rapide. J'alla donc dans la pièce où je devais rejoindre la femme que je suivrais durant 2 ou 3 jours. J'en fis sa rencontre et on commença directement à travailler. La matinée se passa bien, j'avais un peu de mal à reprendre le travail. Après 4h de ménage c'était la fin et j'alla alors dans ma chambre. Un mot était déposé au sol. Je le ramassa et entra. Je me dévêtis et enfila quelques affaires à moi. Je pris le papier et l'ouvrit.

Je suis désolé. Si je ne peux pas le dire, au moins je te l'écris.

J'avais dessuite compris que c'était Tom qui s'excusait pour la gifle. Un sourira se glissa au coin de mes lèvres. Je pris alors la décision d'aller lui rendre une petite visite cette après midi. Mais hors de question de m'y attarder. Je me prépara et alla chez lui. J'entra après qu'il ait ouvert la porte.

TOM : Alors tu l'as lu.
MOI : Evidemment que je l'ai lu.

Un silence se créa mais il le coupa.

TOM : Ton travail c'est comment ?
MOI : Bien. C'est que le premier jour.
TOM : Je suis content pour toi.
MOI : Et moi donc.
TOM : Tu comptes rester à l'hôtel ?
MOI : Oui je te l'ai déjà dit.
TOM : Mais tu aimes bien les hôtels ?
MOI : Non j'ai pas le choix.
TOM : Moi non plus j'aime pas.
MOI : Tu veux aparament que l'on parle de toi alors je t'écoute.
TOM : Pourquoi tu dis ca ?
MOI : Pourquoi pas ? Alors, pourquoi tu n'aimes pas les hôtels ?

Il regarda le sol d'un air distrait. Je posa une main sur son genou et il leva son visage vers le mien.

TOM : C'est dans un hôtel que j'ai commis mon erreur.
MOI : Quelle erreur ?
TOM : Elle.
MOI : Celle dont tu m'as parlé la dernière fois.
TOM : Je t'en ai pas parlé.
MOI : Non mais tu avais dit ' elle '.
TOM : Sûrement.

Il rebaissa la tête et je vis un sentiment de colère envahir son visage. Il serra le poing comme s'il allait tout cassé sur son passage. Je posa ma deuxième main sur la sienne. Je n'avais jamais été aussi attentionée avec quelqu'un. Du moins jamais depuis 4 ans. Je ne voulais tout simplement pas que la colère le dépasse car je connaissais moi même ce que ce sentiment de rage pouvait faire provoquer en nous.

MOI : Arrêtes de t'énerver. Ce qui est fait est fait, tu veux quoi ? Tout casser ? Ca servirait à quoi ?
TOM : A me défouler.
MOI : Tu t'es pas assez défoulé en me giflant ?

A ce moment précis je sentis son poing se déserrer et je lacha donc sa main.

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Une suite un peu plus courte que les autres. En espérant qu'elle vous plaise tout de même. Bisous. MAG.
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Il fit mine de sourire mais ce sourire sonnait faux.

MOI : Je vais pas me mettre à genoux pour que tu me racontes ton histoire.
TOM : Je le sais bien.
MOI : Et pour tout te dire j'en ai plus rien à faire.
TOM : Pourquoi tu me demandes alors ?

Je sentis ma voix prendre un ton de plus en plus raisonnant.

MOI : Te demander une fois oui, deux fois aussi. J'irais pas jusqu'à la troisième. Tu veux que je te baise la main pour que tu me la crache cette histoire ? Tu dois avoir peur d'elle aussi.
TOM : C'est faux ! Jamais je n'aurais peur de cette conne ! Jamais !

Je haussa les épaules et il le vit. Le silence me lassa, je n'allais pas rester là à le regarder pendant une éternité. Je tourna la tête pour regarder le sol, pourquoi le sol ? Pourquoi pas ? A cet instant, la voix de Tom se fit entendre durant quelques minutes. Il prononça une flopée de mots les uns à la suite des autres. Tout s'enchainait et je le regarda d'un air surpris durant la première minute. Il me racontait ce qu'il s'était passé dans un hôtel. Le pourquoi du comment. Pourquoi son frère ne lui adressait plus la parole, tout s'expliquait maintenant. Je comprenais, ca y est j'avais enfin compris. Après qu'il ait finit une larme coula sur sa joue, puis une deuxième pour finir avec une dernière. Je glissa un sourire de satisfaction. Lui contrairement à moi qui resta assise, se leva pour aller en direction de sa chambre sans prononcer un mot. Il avait honte et il avait raison de ressentir cette honte car son histoire était des plus pathétiques. J'alla le voir et poussa la porte de sa chambre. Il était assis sur son lit sa gratte à la main.

MOI : Ton frère a eu raison de ne plus te parler. Tu ne mérites pas son amour. Tu es infecte Tom.

Je ferma sa porte. Ce sentiment de déception s'empara de moi. Jamais je ne l'aurais cru capable de ca. Il méritait son sort mais malgrès tout l'envie de l'aider restait en moi sans pouvoir en sortir. Je ne croyais pas ce que j'avais entendu. C'était peut-être une simple erreur mais .. mais une erreur si importante malgrès lui. Pourtant, comment pourais-je le laisser ainsi alors qu'il le regrettait ? Mon esprit était perplexe. J'entendis le bruit de quelqu'un qui pleurait, c'était lui forcément. Il était faible et fragile, bien plus que je ne le pensais. Je quitta la pièce. Il fallait qu'il soit seul et je n'avais pas envie d'être là, lui pleurant, moi m'ennuyant. Je partis en direction du centre ville. Je devais trouver quelque chose. Je le haïssais de plus en plus. D'abord le fait qu'il ne se batte pas pour son frère et lui, ensuite ce passage écoeurant, je le haïssais mon dieu. Le soir arriva vite et la ville fut recouverte d'une couche bleue noire éclairée par quelques étoiles qui résidaient là haut.

La nuit passa et la journée suivante aussi. Voilà que l'on avait passé une journée sans se voir et une autre après celle là suivit. Deux jours que je ne l'avais pas offensé, il devait certainement m'en vouloir d'être aussi directe avec lui. Qu'il aille au diable, nous étions quitte. Je lui en voulais et il m'en voulait, c'était très bien comme ça.

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Mdr vous êtes Fuc**** co**** xD ( le fuc**** .. c'est un délire avec laureline ne vous offensez pas xD ).
Bon alors deja Laureline désolée de pas etre revenue sur Msn mais en nettoyant mon clavier j'ai tout fait bugué xD !! Puis la .. msn s'est déconecté Grrr. Bref.
Jvous mets la suite.

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J'allais toujours au travail chaque matin et j'habitais toujours cet hôtel. Les matinées se passaient bien étant donné que j'étais occupée à faire le ménage, cependant les après midi n'étaient pas autant joyeuses. Un jour était passé, encore. Je réalisais que la peine et la tristesse venait se loger en moi à l'idée de pas avoir de nouvelles de Tom. J'étais censée l'aider, au final c'est vrai. Je l'enfonçais plus bas que terre. Seulement je ne voulais pas lui montrer que je savais que j'avais tort de lui faire ca. Non je ne devais pas. Il devait accepter le fait que je l'enfoncerai encore pour qu'il puisse s'en sortir par ses propres moyens. C'était ainsi.

Il était midi et demi, il était temps que je remonte à ma chambre. Il était là, assis au sol une jambe repliée l'autre tendue à terre. Je fis glisser la clef dans la serrure et la tourna délicatement. La porte était à présent ouverte. Je regarda Tom et il fit de même. Il se leva et me suivit. J'alla nous chercher deux boissons que j'avais ramené la veille. Il décapsula sa bière et j'ouvris ma canette. Je commença à boire à grandes gorgées et il fit de même. Nous n'avions pas encore prononcé un seul mot jusqu'a ce que j'intervienne.

MOI : Allons voir ton frère.

Il leva immédiatement la tête d'un air très surpris. Il ne s'attendait sans doute pas à ce que je dise ca. C'était presque s'il recrachait la bière qu'il avait dans sa bouche.

TOM : Pourquoi tu me dis ca d'un coup ?
MOI : J'en ai pas le droit ?
TOM : Si.
MOI : Alors ..
TOM : Tu m'as blessé.
MOI : Je le sais.
TOM : Et en plus tu t'en fous.
MOI : Le tout est que je sois là non ?
TOM : Sans doute.

Il posa la bouteille sur la table de chevet et posa son regard sur ses genoux.

MOI : Vas t'en.
TOM : Pourquoi ?
MOI : Tu es donc sourd.
TOM : Non je te demande pourquoi.
MOI : Oui et moi je dis que tu es sourd.
TOM : Je ne comprends pas.
MOI : Nous partons voir ton frère je te l'ai dit.
TOM : On ira pas.
MOI : J'irai toute seule.
TOM : Tu sais même pas où il habite.
MOI : Je connais ton nom de famille.
TOM : Comment ça ?
MOI : Vas t'en je t'ai dit.
TOM : J'en ai marre de pas comprendre comment tu raisonnes ! Pourquoi tu veux qu'on aille le voir ? Pour que je lui dise quoi ? Et puis tu dis que je suis infecte, c'est que tu es de son côté ! Alors pourquoi je te suivrais pour ensuite me retrouver face à deux personnes qui me haïssent?! Dis le moi ! J'en ai marre !
MOI : Et moi j'en ai marre d'avoir à faire à quelqu'un qui reste passif. C'est lâche.
TOM : Tu me dis ca alors que toi même tu n'as pas suivi ton frère et tes parents. Maintenant, ils sont tous les trois je ne sais où sans toi parce que tu as fait ta capricieuse.

Lui s'énervait, moi pas. Je restais calme et je savais que cette phrase arriverait un jour. Je pensais qu'elle arriverait un peu plus tard. Tanpis il fallait faire avec. Mes yeux se baissèrent et se remplirent d'eau. J'y voillais trouble.

MOI : Oui tu as raison.
TOM : Toi aussi tu es lâche.
MOI : Non. Ils n'ont pas voulu m'emmener avec eux.
TOM : Tu es pire que moi. Tu les as abandonné.
MOI : Tu ne comprends rien à rien.
TOM : Que je comprenne quoi ?

Je le fixa, j'avais peur de prononcer les mots qui allaient suivre. Ca faisait tellement longtemps que je ne les avais pas prononcé. Je me lança.

MOI : Ils sont sous terre.

Je vis sa bouche s'ouvrir légèrement. Voila que je lui avais avoué. Il restait bête en face de moi. Il alla pour s'excuser , je le sentais.

MOI : Pas de pitié. Tu étais entrain de t'énerver contre moi alors je t'en prie ne fais pas celui qui s'excuse.
TOM : Comment tu sais que j'allais m'excuser ?
MOI : Je le sais c'est tout. Maintenant pars. Tu en sais beaucoup trop sur moi pour aujourd'hui.
TOM : Toi de même.
MOI : Je m'en fiche.

Il ne prononça pas un mot et partit. La tension entre nous était assez forte. On se découvrait un peu plus mutuellement et nos caractères devenaient plus prononcés.

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Hey bienvenue a toi !!
Pour la peine : une autre suite. ^^

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Le lendemain matin je pris la peine de démissioner de mon poste avant même d'être engagée. J'expliquais la situation au gérant et il comprit ce qu'il se passait. Je le remerciais de ce qu'il avait fait et il me dit alors que si je revenais je pourrais toujours travailler à l'hôtel. Je pris ma valise avec les quelques affaires qui résidaient à l'intérieur. J'alla retirer les sous nécessaires pour un billet d'avion. Il ne me restait plus grand chose, tanpis. J'arriva devant la porte de Tom mais il n'était pas là. Je l'attendis donc sur le pallier à mon tour. Une heure passa et il arriva enfin.

TOM : Pourquoi tu es là ?
MOI : Je t'ai dit hier qu'on partait.
TOM : Non.
MOI : Pourtant j'ai réservé l'avion.
TOM : Tu es folle.
MOI : Probablement.

On entra. Je lui avais menti car je n'avais absolument pas réservé d'avion, ne sachant même pas son nom de famille , comment aurais-je pû trouver l'endrot où habitait Bill ? Oui j'ai aussi menti quand je lui ai fait croire que je savais son nom. Je suis une menteuse, c'est tout.

TOM : Je ne veux pas lui parler.
MOI : Tu m'as pas dit ca il y a quelques jours.
TOM : Alors tu t'en souviens.
MOI : Malheureusement pour toi.

Je pris ses affaires et commença à les placer dans un sac. Je n'emporta pas grand chose, quelques pantalons et t-shirt suffisaient.

TOM : Pourquoi tu me forces ?
MOI : Je n'ai pas de temps à perdre avec toi.
TOM : C'est à dire ?
MOI : Plus vite ce sera fait, plus vite je partirai.
TOM : Tu peux partir maintenant.
MOI : Je t'ai dit que je restais.
TOM : C'est vrai.

Sa valise était prête et je ne savais pas du tout quel avion prendre, ni à quel heure il était. Nous verrons bien sur place. Nous prîmes un taxi que Tom paya et je l'en remercia. Arrivés à l'aéroport je lui avoua que je ne savais pas où nous allions et à ma suprise quand il vit le nom de la ville où était son frère s'affichait, il m'indiqua que c'était là-bas.

MOI : Alors tu as décidé d'y aller.
TOM : Je n'ai pas payé le taxi pour rien.
MOI : J'aime bien cette réponse.

On acheta le billet et l'avion allait décoler une heure plus tard. On s'assis sur un banc en attendant.

MOI : Et tes amis tu ne leur parles plus non plus ?
TOM : C'est eux qui ne me parlent plus.
MOI : Je doute que tu aies essayé de faire changer les choses.
TOM : Tu as raison.
MOI : Ils habitent où ?
TOM : Au même endroit que mon frère.
MOI : Nous passerons les voir.

Tom me regarda d'un air anxieux et je posa une main sur sa cuisse.

MOI : Ca ne pourra pas être pire qu'aujourd'hui.

Il souria.

TOM : Je ne comprends toujours pas ta façon de raisonner.
MOI : Expliques moi.
TOM : A notre rencontre tu étais douce, un peu franche mais douce. Puis tu es devenue directe et rien d'autre. Pourtant, tu m'aides. Pourquoi ?
MOI : Je n'en sais rien.
TOM : Ce n'est pas une réponse.
MOI : Pourtant elle me convient.

Je le regarda fixement et lui fis un petit sourire qu'il me rendit. Nous étions toujours là, à attendre. Je l'avais récipité dans ses plans et j'en étais satisfaite. A présent il savait que mon caractère était basé sur la spontaneïté. Le voila prévenu.
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Ceriz : tes messages me font vraiment super plaisir : ) merci.

vive th tom té tro bo : voila la suite : )


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C'est alors que nous devions partir en direction du couloir menant au vol. Je me leva et commença à marcher, quand il me retint le bras.

TOM : Je ne suis plus sûr.
MOI : Et moi j'en suis certaine.
TOM : Agathe je ne plaisante pas.
MOI : Parce que moi si ?

Je voyais dans son regard que quelque chose ne tournait pas rond. Il était décidé mais maintenant il hésitait. Qu'est ce qu'il n'allait pas chez lui ?

MOI : Tu vas donc me prouver une fois de plus que tu es un lâche.
TOM : Non ! Je n'en suis pas un.

Il se leva brutalement et me tira le bras. Il me faisait un peu mal, il marchait vite. Je l'avais vexé et il me prouvait que j'avais tort. Voila que nous étions assis dans l'avion.

MOI : Tu n'en ai presque plus un.
TOM : De quoi ?
MOI : De lâche idiot.

Un bruit se fit entendre, c'était l'avion qui était entrain de décoller. Je vis la main de Tom se crisper sur l'accoudoir.

MOI : Alors c'est ca.
TOM : Ca quoi ?
MOI : Tu as peur.
TOM : Oui.
MOI : On aurait pû prendre le train.
TOM : Trop tard.

Sa tête se baissait et il bougeait ses jambes de façon rapide.

MOI : Tiens.

Il regarda ma main tendue vers lui et me donna la sienne.

MOI : Ca va aller.
TOM : J'espère.
MOI : Au pire on meurt.
TOM : Ne dis pas ca.
MOI : On va tous mourir un jour.
TOM : Je ne veux pas aujourd'hui.
MOI : Moi ca m'est égal.

Je voyais l'angoisse l'envahir. Je décida de le rassurer au lieu de dire ce que je pensais.

MOI : Ne t'en fais pas, on mourra pas aujourd'hui. Je nous l'interdis.

Un sourire se faufila entre mes lèvres et les siennes. Les minutes passaient et c'était maintenant une heure qui s'était écoulée. La tête tournée vers l'extérieur, je contemplais le ciel et la terre. Tous ces nuages. Finalement, j'aurais aimé être un oiseau. J'aurais aimé pouvoir admirer la beauté de la nature assise sur un nuage, les jambes flottant dans le vide. Mes mains appuyées sur cette masse de coton. Se croire au dessus de tout et se dire qu'on contrôle tout vue de là haut, alors que je ne suis rien. Ma tête appuyée sur ma main, l'autre tenant toujours celle de Tom, je rêvais les yeux ouverts. La tête de Tom vint tomber sur mon épaule. On aurait pû photographier ce moment pour en faire une carte postale. Tout paraissait tellement paisible : un garçon endormit sur l'épaule d'une jeune fille rêvassant la tête dans les nuages, son regard frôlant la douceur de l'air en altitude. Mais c'est à ce moment que l'on dû écrire que cette jeune fille était troublée, oui c'est à ce moment là. Un sourire ébêté était figé sur mon visage.

TOM : Pourquoi tu souris ?
MOI : Tiens tu es réveillé.
TOM : Oui.
MOI : Pour m'éviter de pleurer.
TOM : Alors c'est très bien comme ca. Ce sourire te va très bien.
MOI : C'est gentil. Tu sais quand est ce que nous sommes arrivés ?

Il le demanda à une hôtesse de l'air qui lui répondit que d'ici 10 minutes nous poserons pied à terre. Je le remercia et je poursuivis.

MOI : Tu vas lui dire quoi ?
TOM : Je ne sais pas.
MOI : J'imagine déjà votre discussion.
TOM : Je devrais lui dire quoi ?
MOI : Ca faisait longtemps.
TOM : Je suis sérieux.
MOI : Parce que moi non ?

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Laureline tu me fais F****** mourir de rire avec tes f****** f****** toutes les trois f****** secondes. Vive ces f****** 30 STM ( ah non ! la pas f****** mdrr )
Bon j'arrete mes f****** f****** parce que personne comprends rien f*** !!

Une dernière suite pour aujourd'hui. : )
( gros hs : fraise : j'aime trop ton avatar ! tres jolie dessus )


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Je le sentais perplexe.

MOI : Une autre proposition ?
TOM : Non.
MOI : Alors tu lui diras ca pour commencer.

Il hocha la tête. L'avion attérit et Tom était à son maximum de la " stresse attitude ". On prit rapidement nos bagages et sortit de l'aéroport. Nous voilà partis en plein centre de Hamburg. Je ne connaissais pas cette ville, Tom était mon guide. Le taxi nous amena dans un parc.

MOI : On est où ?
TOM : J'aimerais d'abord rester un peu là.
MOI : D'accord.

Il paya le taxi et je le remerciais encore. On prit chacun notre petite valise et on se dirigea vers l'herbe fraîche. Il s'assit dans l'étendue et je fis de même. Je m'allongea, laissant une main sur mon ventre, l'autre au dessus de ma tête. Je n'avais pas l'impression d'être dans une ville, ca faisait du bien.

TOM : Ca fait beau.
MOI : Quoi donc ?
TOM : Le contraste du brun sur le vert.
MOI : Tu trouves ?
TOM : Oui.
MOI : Je voulais me les teindre en noir.
TOM : Hors de question.
MOI : Pourquoi ça ?
TOM : Ca durcirait ton visage. Laisses les bruns et longs.
MOI : Très bien.

Je l'écoutais sans rien dire. Il était le seul qui fasse un minimum attention à mon allure. Tandis que mes cheveux s'étalaient sur l'herbe, ses dreads les rejoignaient.

MOI : Depuis quand as tu tes dreads ?
TOM : Depuis que j'ai 11 ans il me semble.
MOI : Ca fait longtemps.
TOM : Oui. J'aime bien.
MOI : Moi aussi.
TOM : C'est vrai ?
MOI : Oui mais ce sera le seul compliment que tu auras aujourd'hui.

Je ferma les yeux et me contentais de respirer, rien d'autre. Quelques minutes passèrent. Nous avions l'air de deux sans abri or nous n'étions que deux personnes cherchant un coin de nature et de tranquilité dans un monde qui tourne beaucoup trop vite pour nous, pour moi du moins. Je sentis une main prendre la mienne, c'était Tom qui m'emener avec lui. Nous partions chez son frère. La curiosité augmentait. Je voulais le voir, pourquoi je n'en sais trop rien, car étant jumeau, si je regardais Tom ce serait pareil. Allons bon, il n'y avait pas d'explication plosible à tout cela.

TOM : Bill a racheté le studio.
MOI : Quel studio ?
TOM : Quand on avait le groupe.
MOI : Oui c'est vrai.

On marcha quelques minutes.

TOM : S'il n'était plus là ?
MOI : Et s'il y étais encore ?

Il expira très fortement et voilà que nous étions arrivés devant une maison, assez grande en compagnie d'un grand jardin bien vert lui aussi. Tom me regarda tremblotant. Qu'il était sensible ! Je lui pris sa valise et le poussa vers la porte d'entrée.

MOI : Je t'attends là.
TOM : Non tu viens.
MOI : Bien. Je vais pouvoir lui raconter le passage de la boite. Mon moment préféré.
TOM : Non c'est bon j'y vais !

Il ne voulait sans doute pas décevoir son frère alors le passage de la boite n'était sûrement pas quelque chose qu'il voulait que son frère sache. Il se dirigeait vers la porte la tête baissée, une main tenant son cou l'autre dans sa poche. Je m'assis sur un banc qui se tenait dans le jardin. Je lui fis signe de toquer ou sonner, peu importait. Sa main se dirigea vers le bouton de la sonnette et un bruit retentit. Voilà qu'il l'avait fait. Un sentiment de fierté se propagea en moi. De la fierté pour ce garçon que je rencontrais une semaine auparavent. Je vis du banc que la poignée se baissa pour laisser place à la vision d'un jeune homme.

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