[T] Je ne demande pas d'aide, accepte seulement la mienne.

L'impression que mon " écriture " se gaspille =/
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Je ne le voyais pas en détails mais il était différent de Tom, oui différent d'apparence. Les deux ne bougeaient pas, restant immobiles tels deux statues que l'on aurait posé là par pur hasard juste par plaisir de voir deux pierres se regarder, acte qui aurait été purement stupide. La porte se ferma au nez de Tom. Je n'en revenais pas moi même. Il se tourna vers moi après avoir baissé sa tête vers le sol. Il devait se sentir horriblement déçu. Son frère était sans doute pire que lui. Je me leva, laissant les valises là où elles étaient. Personne ne viendrait voler deux sacs remplis de conneries, certainement pas. Je me dirigea vers la porte, Tom était assis sur la petite marche quelques mètres derrière moi.

MOI : Lèves toi.
TOM : Pourquoi ?
MOI : Lèves toi je t'ai dit !

Il s'exécuta et je sonna moi même.

TOM : Non arrêtes ! T'as bien vu ce qu'il a fait.
MOI : J'en ai rien à faire.
TOM : Agathe !

Je le regarda dans les yeux, sans avoir bougé l'axe de mon corps et de ma tête. Je me tenais droite tel un piquet, comme le dit si bien cette stupide expression. Quelqu'un ouvrit la porte et mes yeux se redirigèrent vers celle-ci. C'était lui, celui que j'avais vu du banc et qui avait honteusement claqué la porte. Tom se tenait derrière moi et regarda son frère. Je ne le voyais pas mais le regard de Bill ne lachait pas celui de Tom.

MOI : J'existe.
BILL : Pardon. Qui es tu ?
MOI : Ca n'a aucun intérêt.

Je vis qu'il baignait dans l'incompréhension.

MOI : Tu veux savoir qui je suis ?
BILL : Oui je viens de te le demander.
MOI : Très bien. Je suis une amie de ton frère et je me suis tapé 3h d'avion pour venir ici avec lui. J'ai payé mon billet juste dans l'espoir que vous ayez une discussion tous les deux, alors crois moi que je vais pas rester là te regarder refouler Tom juste parce que monsieur tiens à sa dignité et qu'il s'en fout de ne pas avoir des nouvelles de son frère. Ton acte est ignoble. Fermer la porte au nez de son frère. Je trouve ca répugnant. Encore plus que la gifle que m'a donné Tom.

Il me regardait attentivement, d'un air très surpris.

MOI : La présentation te convient-elle ?
BILL : Je .. heu ..

Plus rien ne sortit de sa bouche. Le seul geste qu'il fit est d'ouvrir son bras pour nous faire signe d'entrer.

MOI : Je reste dehors merci.

Tom me pris le bras, me regarda et se baissa jusqu'à mon oreille.

TOM : Je n'y arriverais pas tout seul.
MOI : Tu devras.
TOM : Viens. Tu ne vas pas rester là.
MOI : Si.

Je lui souria, le fixa et mis une de mes mains autour de son cou, sous le regard de son frère.

MOI : Tom, ca ira, ne t'en fais pas. Je ne suis pas venue jusque là pour rien, c'est compris ?
TOM : Oui.
MOI : Dis lui ce que tu ressens, sois sincère pour une fois.
TOM : Je l'ai toujours été.
MOI : Tu mens.
TOM : Je l'ai toujours été avec toi. Voila que je ne mens plus.

Je baissa ma tête en signe de remerciements. Il lacha mon bras.

TOM : J'ai besoin de toi. Tu m'as fait me confier comme personne ne l'avait réussi.
MOI : Non tu n'as pas besoin de moi. Il ne va pas t'attendre encore longtemps. Je serais là, pas loin sur le banc.
TOM : D'accord. Tu pars pas hein ?
MOI : Je t'ai dis que je ne partirais pas.

Il se tourna et je fis de même, j'alla m'asseoir sur ce banc blanc parsemé de quelques feuilles vertes qui tombaient des arbres.

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MDR !

Alors, deja bienvenue aux nouvelles lectrices , c'est gentil d'avoir répondu présente apres mon MP
Puis Laureline tkt pas jvais mettre une f****** suite des maintenant xD
Et anais tu m'as faite rire avec ton com pourrit comme tu dis xD !! pas moyen que je reste la comme une potiche non non non ! ca va envoyé les gonz ! XD
Allez je poste la suite !

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Le temps passait et toujours pas de nouvelles. Je me rassurais en me disant que pas de nouvelles bonnes nouvelles, encore une stupide expression. Pas de nouvelles veut peut-être dire qu'il est arrivé quelque chose. Je mis mes écouteurs dans mes oreilles et commença à écouter la musique. Je croisa mes jambes en tailleur sur le banc, mis mon coude sur mon genou et posa ma tête sur ma main. Je ferma les yeux, non pas parce que l'envie de dormir me venait mais seulement par plaisir de sentir l'air frôler mes paupières. Le temps défilait encore sans jamais s'arrêter. Une brise frôlait ma peau, sans se soucier de savoir si je pouvais avoir froid. Elle s'en foutait elle. Je sentis une main toucher mes cheveux et c'est alors que j'ouvris les yeux. Il se tenait en face de moi les larmes aux yeux.

TOM : Il ne me pardonnera jamais.
MOI : Qu'est ce qu'il t'a dit ?
TOM : C'est long.
MOI : J'ai tout mon temps.

Il me répéta les paroles de son frère. Après l'avoir écouté j'en conclue que Bill n'était qu'un salop.

MOI : Je peux aller lui parler ?
TOM : Oui d'ailleurs il t'attend à l'intérieur.
MOI : Je vais le voir.
TOM : Je vais marcher un peu.
MOI : D'accord.

Je me dirigea vers la porte et l'ouvris sans en demander la permission.

BILL : Tu pouvais frapper.
MOI : Je pouvais comme tu dis.
BILL : Assieds-toi.
MOI : J'y comptais bien.
BILL : Pourquoi tu es là ?
MOI : Pourquoi ne le serais-je pas ?
BILL : J'en reviens pas que mon frère soit venu me voir.
MOI : La question est plutôt pourquoi.
BILL : Je le sais et il me l'a redit.
MOI : Quel est le problème ?
BILL : Le problème c'est lui.
MOI : Rectification, le problème c'est ce qu'il a fait.
BILL : C'est pareil.
MOI : Tu es pitoyable.

Son regard était froid, si froid qu'il m'en donnait des frissons.

MOI : Je sais que je n'ai pas à me mêler de votre histoire.
BILL : Sur ce point on est d'accord.
MOI : Tu peux te la fermer que je continues ?
BILL : Tu te prends pour qui pour me parler comme ca ?
MOI : Pour une fille qui parle à un lâche égoïste, nous sommes quitte me semble-t-il. Je continues.

Je me racla la gorge.

MOI : Ton frère je l'ai trouvé dans un état lamentable, et ça par ta faute.
BILL : Comment ça par ma ..
MOI : Tais-toi que je finisse. Les objections c'est après.
BILL : C'est pendant.
MOI : Nous sommes dans mon procès, je suis le juge, les objections seront après.

Il ne protesta pas et je poursuivis.

MOI : Il s'est confié à moi malgrès que ça est été dur. Je sais ce qu'il t'a fait. Je lui ai dit qu'il ne méritait pas ton amour car son acte avait été lamentable, il m'a giflé.
BILL : Tom ne giflerait jamais une fille !
MOI : Alors je ressemble à un homme.

Il me laissa finir mon histoire, enfin l'histoire de Tom et moi. Tom et moi, ca faisait bizarre de dire ça. Je rajouta quelques mots.

MOI : Le seul sentiment que l'on puisse éprouver à ta vue, c'est de la pitié. Tom se laisse mourir par amour pour toi. Quel naïf.

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Hii new lectrice ^^ Merci d'être venue. Merci merci merci.
Bon et bien je me dois de mettre une suite !

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Il ne me lachait pas du regard et moi non plus.

BILL : Pourquoi tu dis qu'il se laisse mourir ?
MOI : Parce que c'est le cas.
BILL : Tu sais mon frère m'a blessé.
MOI : Et toi aussi en ne lui parlant plus durant tout ce temps.
BILL : C'est pas pareil.
MOI : C'est pareil quand ca t'arrange. Tu penses vraiment que s'il s'en foutait de toi il serait venu te voir malgrès que tu ne veuilles plus lui parler ? Tu crois qu'il aurait tenté de s'en prendre plein la figure ? Rien ne lui importait à part voir ton visage et entendre ta voix. Le livre se referme tristement je trouve.

J'alla pour partir quand il me coupa dans mon élan.

BILL : Parles moi. Dis moi ce qu'il t'a dit ?
MOI : C'est à lui de le faire.
BILL : Non fais le toi.
MOI : Je regrette. C'est toujours moi le juge.
BILL : Et ?
MOI : Et le procès est finit. Vous êtes le gagnant, félicitations. Tom encourera une peine de toute une vie sans vous parler.

Je posa le verre d'eau que je tenais dans les mains et le poussa vers le vainqueur du procès. Je m'en voulais énormément. J'étais probablement et certainement la cause de tout ca. Tom était anéanti de s'être fait rejeté par son frère, une fois de plus, et tout ça à cause de moi. Bill ne comprenait rien à rien, il était bel et bien idiot. Un bel abruti que l'on aurait envie de claquer à tour de bras. Je partais dans mes pensées tout en marchant vers la porte.

BILL : Je l'aimais.
MOI : Cette fille ?
BILL : Oui.
MOI : J'aurais une question.

Je restais debout mais face à lui à présent.

BILL : J'écoute.
MOI : En avez vous parlé avec Tom après ca ?
BILL : Non. J'ai juste crié que je le haïssais et je suis parti. Depuis ce jour là je ne l'avais plus jamais revu.
MOI : C'est encore plus pathétique que ce que j'aurais cru.
BILL : Pourquoi tu dis ca ?
MOI : Tu ne lui as même pas donné de moyens de s'excuser.
BILL : Alors il t'a parlé ?
MOI : Evidemment qu'il l'a fait.
BILL : Ca m'a fait bizarre de le voir pleurer. Il ne pleure jamais d'habitude.
MOI : Comment peux-tu parler d'habitude alors que ca fait maintenant un an que vous ne vous voyez plus ? C'est ironique je trouve.

Il ne prononça pas un mot. Ma dernière chance se présentait à moi.

MOI : Ecoutes, je ne voulais pas le dire moi mais je n'ai pas le choix.
BILL : Me dire quoi ?
MOI : Qu'il savait que tu l'aimais cette fille. Mais que le soir où elle est venue dans sa chambre elle était consciente de ce qu'elle faisait.
BILL : Comment tu le sais ?
MOI : C'est à Tom de continuer l'histoire.
BILL : Non finis la.
MOI : Fin du chapitre.

Je partis et ferma la porte. Il voulait savoir la suite ca se voyait. Il devra la demander à Tom. Justement, il était là assis sur le même banc où j'étais tout à l'heure. Je le rejoignis.

MOI : Je ne t'ai pas trop fait attendre ?
TOM : Non rassures toi. Il a dit quoi ?
MOI : Il ne veut rien écouter.

Il baissa la tête. Il était assis devant moi, son visage entreposé entre ses mains.

MOI : Tom je m'en veux. Pardon.
TOM : De quoi ?
MOI : Je t'ai forcé et au final tu es encore plus anéanti qu'au départ.
TOM : Il fallait bien que ca arrive.
MOI : Non ca ne serait jamais arrivé si je n'étais pas intervenue.
TOM : Je t'ai écouté moi aussi.
MOI : Non je t'ai forcé.
TOM : Ne dis pas de bêtises.
MOI : Ce n'est pas des bêtises. Tom frappes moi.
TOM : Quoi ?
MOI : Je te donne la permission de me gifler encore une fois.

Il rigola tandis que j'avais les larmes aux yeux. Il ne me prenait pas au sérieux. Il pensait sans doute que je disais ca dans l'intention de le faire sourire mais ce n'était pas le cas. Quelle belle enflure j'ai été avec lui, pour au final être plus blessé qu'avant. Mon Dieu qu'avais-je fait ? Je n'avais pas pour habitude de ne pas obtenir ce que je voulais. Sauf que cette fois ci, je ne contrôlais plus rien. Le jeu était finit et j'avais perdu. Lâchement perdu.

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