[T]Elle était saoûle, les mains ensanglantées.

Voici une suite ( sans rire ? xD )


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Elle se retrouvait dans la rue du quartier, un peu blessée au fond d’elle, ne sachant pas trop pourquoi d’ailleurs mais elle l’était ça elle le savait. Quelqu’un lui retint le bras, elle se serait crût dans un film américain dans lequel le garçon retient toujours la fille. Elle sentit une peau douce effleurer la sienne. Elle balança ses cheveux sur sa gauche, ses yeux apercevaient quelques mèches noires. Bill apparut. Elle lui sourit.

MAGGY : Oui ?
BILL : Reste.
MAGGY : Non.
BILL : Pourquoi ?
MAGGY : Bill, je reviens demain.
BILL : Reste aujourd’hui.
MAGGY : N’insiste pas.

Il l’écouta. Elle continuait son chemin, donnant quelques coups de pieds dans de petites pierres qui traînaient sur le sol en compagnie de feuilles vertes que les enfants des maisons voisines s’étaient amusés à arracher. Elle entendit sa voix lui demandant en criant un peu tout de même, à quelle heure elle viendrait et elle lui répondit 14h sans même prendre la peine de se retourner. Ses talons tapaient le sol, on pouvait l’entendre hurler de douleur. Elle ralentit le pas de marche jusqu’à atteindre le centre ville. Elle errait dans les rues, à la recherche d’un magasin sur lequel elle pourrait jeter son dévolu. Elle entra dans une boutique et y passa la moitié d’une heure. Elle poursuivait ainsi son désir d’observer des habits durant toute l’après midi. C’est alors que la lueur du ciel vira à l’oranger, semant une petite touche de rouge et parfois de jaune. C’était beau. Arrivée chez elle, elle enleva son manteau noir et les talons. Elle prit une couverture, ouvrit la fenêtre donnant sur un petit balcon et installa une chaise. Elle s’assit, blottie dans sa couverture. Elle contemplait le ciel, elle adorait ça. Un autre de ses plaisirs personnels : regarder cette étendue éternelle changer de couleur au fur et à mesure que le temps passait. L’air devint un peu plus frais mais elle aimait tellement ce moment qu’elle n’y prêta pas attention. Ses cheveux se balançaient au vent. La soirée passa lentement et elle en était heureuse. Elle alla se coucher et s’endormit.

Un rayon de soleil vit lui murmurer qu’il était l’heure de se lever. Elle appréciait ce geste, oui le soleil avait décidé de ne plus la réveiller brutalement, mais avec douceur à présent. Elle se prépara comme à son habitude et passa plus d’une demie heure à choisir ce qu’elle mettrait dans la journée. Elle prenait toujours soin de son allure, pour son plus grand plaisir. Les heures défilèrent rapidement ce jour ci et voilà qu’il arrivait déjà l’heure où elle devait se rendre chez lui, chez eux. Maggy y alla à pieds évidemment, elle n’avait pas de voiture : pas de permis non plus. Pas les moyens. Non pas qu’elle était pauvre, mais pas bien riche la malheureuse. Elle marcha et marcha encore jusqu’à arriver à l’endroit prévu. La ponctualité était l’une de ses qualités.

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J'aiiime !!
(L)(L)(L)

=)

La suite stp !=)

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Elle toqua et ce ne fût pas Bill qui ouvrit comme elle aurait pu penser, et voulu, mais son frère jumeau.

MAGGY : Bonjour.
TOM : Salut. Entre je t’en prie.
MAGGY : Bill est là ?
TOM : Non je suis seul.

Elle baissa la tête d’un air déçu. Elle s’accrochait à lui sans même sans rendre compte, quoique. J’hésitais. Elle cachait son jeu tout en le dévoilant, cette fille restait un mystère. Je l’enviais. Tom renouvela son invitation à entrer et elle accepta. Il souriait et elle appréciait ce sourire, je le sentais. Il lui proposa de s’installer sur le canapé et après ça ils burent un petit quelque chose que le jeune homme lui avait servi. Il chercha à en savoir un peu plus sur elle mais elle restait timide.

TOM : Je vais pas te manger.
MAGGY : Je sais mais on sait jamais.

Elle lui sourit et il fit de même. Il lui demanda si elle voulait écouter d’autres chansons étant donné qu’elle ne l’eût pas fait la veille, elle acquiesça d’un signe de tête et il l’emmena à l’étage. Ils se retrouvèrent dans une pièce bourrée d’instruments : elle comprit à ce moment là que l’argent ne devait pas leur manquer, elle eût un pincement au cœur à cet instant. Je le savais, c’est moi qui lui avais pincé à l’aide de mon pouce et de mon index. Il alla prendre un disc qui était rangé parmi beaucoup d’autres. La pommette de Tom se fit voir quand il sourit voyant Maggy debout, alors que deux tabourets étaient placés à ses côtés. Finalement elle s’assit et il enclencha la musique. Lui balançait sa tête, elle restée sans bouger. Elle fermait les yeux pourtant. La musique la berçait, Tom le vit.

TOM : Alors tu aimes ?
MAGGY : Celle-là oui. Mais celles que m’a fait écouter Bill, pas trop.
TOM : Il t’a fait écouter lesquelles ?
MAGGY : Je me rappelle plus le nom exact. Rette quelque chose.
TOM : Rette Mich.
MAGGY : Oui c’est ça.
TOM : Okay. Tu as le droit de ne pas aimer.

Il lui sourit, encore. Il souriait tout le temps. Ils entendirent la porte s’ouvrir et ils descendirent donc pour voir qui était là. Quand ils arrivèrent en face de la personne, Tom sentit de la déception s’emparer du visage de la jeune fille. En effet ce n’était qu’un homme dont elle ignorait le nom le statut et autres choses le concernant. Tom parla avec lui quelques instants et il partit. Quand il eût fermé la porte il se tourna vers cette potiche qui se tenait là, tête baissée, comme toujours.

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Merci pour tous vos commentaires !! De gros bisous à chacun(e) d'entre vous !

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Le jeune homme ne savait pas quoi dire pour faire sourire Maggy. Il valait mieux qu’il reste naturel et il le comprit. Il lui lança un petit regard qui en disait long, tout ça pour plaisanter, elle le comprit. Ils allèrent s’asseoir sur le canapé encore une fois mais cette fois ci, Tom prit sa guitare en main et commença à jouer un morceau. Les yeux de la fille s’ébahirent. Elle laissa tomber son sac au sol et fixa la guitare ainsi que les mains la tenant. Je sentais son esprit partir dans la confusion. Elle était en admiration devant lui. Une larme coula sur sa joue, mon Dieu je ne rêvais pas, elle pleurait ! Pour une simple mélodie. C’était touchant, ridiculement touchant. A cet instant, Gustav entra dans la pièce. Elle fût surprise et essuya vite sa joue : trop tard, Tom l’avait vu mais elle ne le remarqua pas. Gustav resta surpris de la voir ici, il était gêné.

GUSTAV : Lu.
MAGGY : Bonjour. Ca va ?
GUSTAV : Et toi ?
MAGGY : Bien merci.

Voilà à quoi se résuma leur conversation, et il partit dans une pièce sans dire laquelle. Tom prit Maggy par la main et il la tira, un peu trop fort à son goût mais elle ne dit rien. Le voilà qu’il tenait devant sa batterie, dos à eux. Elle regarda l’un des jumeaux qui se tenait à côté d’elle, lui tenant toujours la main, avec un regard d’incompréhension. Le jeune homme posa son index sur sa propre bouche pour faire signe à Maggy de ne prononcer aucun mot. Elle baissa le regard jusqu’à leurs mains puis la leva jusqu’aux yeux de Tom. Celui-ci se sentit gêné, il avait tout simplement oublié de la lâcher. Ou bien il en était conscient en fait. Elle lui fit un clin d’œil comme pour le rassurer que ce n’était rien et elle écouta Gustav. Elle appréciait beaucoup ce moment. Dieu qu’il jouait bien ! Un quart d’heure passa et il se leva, se retournant.

GUSTAV : Qu’est ce que vous faites là ?
TOM : Je voulais qu’elle t’entende.
MAGGY : Tu joues bien.
GUSTAV : Merci.
TOM : Je vous laisse.
GUSTAV : Je te suis.
TOM : Non.

Il ferma la porte avant même que le batteur ne puisse sortir, le malin. Les minutes passèrent et ils eurent une discussion. Ils avaient commencé du mauvais pied comme le disait le garçon. Il était lucide lui aussi. Pourquoi lucide ? Tout simplement parce que j’ai envie de le dire. Ils décidèrent de recommencer à zéro, comme l’auraient fait beaucoup de personnes. Ils descendirent et le visage de la jeune fille s’illumina.

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Une dernière suite pour ce soir. Il faudra être patient pour le reste ..

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Quand son visage s’illumina, je rageai. Il était là, devant elle les cheveux lisses et ses yeux fiers du sourire qu’il provoquait chez Maggy. C’était lui, ce cher Bill. La jalousie m’envahissait quand je le voyais se tenir à quelques centimètres de ce corps si sublime qu’était cette fille. Elle lui embrassa la joue, c’était presque devenue une habitude pour elle, alors qu’elle ne le connaissait que depuis quelques jours. Pourtant, il semblait aimer ça, l’enflure. Je devenais méchante en parlant de lui, je m’égare. Je reprends. Tom s’installa devant la télé et Gustav entreposa ses écouteurs dans ses oreilles pour échapper au monde dans lequel il vivait. Bill quant à lui emmena Maggy dans sa chambre, à l’étage. A cet instant, le visage de Tom se fit plus triste, simple détail. Les deux jeunes s’assirent sur le lit du chanteur.

MAGGY : Où étais-tu ?
BILL : Pas très loin. Qu’est ce que tu fais là ?
MAGGY : Je t’avais dit hier que je viendrais.
BILL : C’est vrai ! J’ai complètement oublié.
MAGGY : Ca prouve à quel point tu attaches de l’importance à mes paroles.
BILL : Ne dis pas ça ! Je suis désolé… j’ai dû aller faire quelque chose.

Elle hocha la tête en guise de réponse et la journée se déroula telle une journée ordinaire, deux autres suivirent. Au fur et à mesure que le temps passait, les deux se rapprochaient. Mon Dieu l’envie de le tuer, de l’achever me vint plus d’une fois en tête, mais je ne pouvais rien faire. Elle s’accrochait à lui, elle s’en apercevait et luttait contre ça. En effet Bill invita Maggy chez lui, comme un peu tous les jours maintenant. Rappelez vous que nous sommes quelques jours plus tard… Bill sortit un instant téléphoner, elle se retrouvait seule avec Georg.

GEORG : J’ai une question.
MAGGY : J’ai peut-être la réponse.

Il hésitait, ça se sentait. Elle lui soutint le regard et il se lança.

GEORG : Tu te rapproches de Bill, tu en es consciente.
MAGGY : Oui. Y’a-t-il un problème avec ça ?
GEORG : Oui.

Elle resta surprise de son oui. Des milliers de questions de bousculèrent dans sa petite tête parsemée de tiges noires souples, que l’on nommait cheveux. Ces questions se tamponnaient, ne sachant pas dans quelle direction aller. Elles se heurtaient violemment contre son crâne, sortaient par les orifices que formaient ses oreilles. Il y en avait de partout. Le bassiste lui fit reprendre conscience.

GEORG : Oublie ce que j’ai dit.
MAGGY : Comment ? Le doute s’empare de moi et voilà que tu me dis ça.
GEORG : Ce qui se passera se passera.
MAGGY : Georg ! Explique moi bon sang !

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Merci pour ces deux suites!
Elles sont vraiment tès belles !

A chaque ligne , une ptite étoile apparait dans mes yeux.
A chaque ligne , un ptit bonheur en plus .

Merci beaucoup