Les topics précédents sont là => Topic 1Topic 2Coucou !!
Alors j'ai eu beaucoup beaucoup de mal à écrire ce chapitre !
Oh leck ! lOOl
J'avais déjà essayer d'écrire hier soir, mais je suis resté comme une con devant ma page Word, mais aucun mot est venu --'.
Donc j'ai réessayé cette aprem, et bon ça a commencé à venir ^^
et j'ai fini par pondre ce qui suit ^^
J'espère que ça vous plaira ^^
Angélique en bleu =)
[J'ai écrit en écoutant la chanson là =>
Ici
Lundi, 17 février 2009 18h09Je me laisse tomber sur le canapé comme une vulgaire masse, complètement épuisée.
« Ça va ? » interroge Gustav qui s’assied simultanément sur un des fauteuils.
J’essaye de me relever pour avoir une position un peu plus …euh « classe », mais je suis totalement vide d’énergie.
« Fatiguée » soufflais-je à demi-mot.
Quelques secondes plus tard, Georg, Andréas et Tom entre en fanfare dans le salon de Gustav.
Tom vient directement se poser à mes côtés, il se colle littéralement à moi.
[Il n’y aura plus de retour en arrière.Les pions sont posés sur l’échiquier.Le reste n’est qu’une question de temps.Assez joués passons aux choses sérieuses.]Je ne dis rien, et le laisse passer son bras autour de moi.
En même temps, tenter de se « défendre » entourée de Andréas Georg et Gustav ça serait du suicide.
[Ne pas se défendre l’est aussi]Il me retient de plus en plus contre lui. Je me sens mal. Ses mains serpentent dans mon dos.
Mes mains se mettent à trembler. Je ne veux pas être ici.
Il vient déposer un baiser dans mon cou. J’ai la nausée.
« Ange ? »
« Hin ? » sursautais-je.
« Suis moi »
Tom soupire, mais me libère tout de même. Je me lève difficilement et suis Andréas dans la cuisine. Une fois arrivée à destination, il ferme la porte.
Quand il se tourne vers moi, un sourire hypocrite se dessine sur son visage.
« Qu’est ce que tu veux ? »« Je te donne l’opportunité de souffler »
« Souffler ? »« Oui, souffler. On dirait que t’es … mal à l’aise dans ses bras. T’as pâlit d’un coup quand il s’est collé à toi. Et puis après tu t’es mise à trembler. » Rit-il.
« T’es un enculé Andréas, je te jure, t’es vraiment qu’un enculé »Il s’approche de moi, et me plaque contre le mur « Et t’as encore rien vu »
Je le repousse, et me précipite vers la porte.
Il n’essaye pas de me retenir, il voulait juste que je sache qu’il était heureux que je sois mal.
Je retourne au salon, et malheureusement pour moi, les bras de Tom m’attendent toujours.
Je prends mon courage à deux mains, et vais m’asseoir à ses côtés.
Andréas arrive quelques secondes plus tard, un sourire radieux se dessine sur son visage, quand ils nous voient « enlacés ».
Je pourrais le tuer, ce mec.
Il s’installe confortablement sur un fauteuil. Ses yeux se plongent dans les miens et d’une voix neutre il interroge « Une petite ligne ? »
Il sort la marchandise d’une de ses poches, ses yeux retrouvent les miens, il me cherche. Une petite flamme sadique brille dans ses yeux, et il ajoute en souriant « ça détend »
Je bouillonne de rage.
Il prépare sa came. Il n’en a pas sorti beaucoup. Il ne fait qu’une ligne.
« Ange, elle est pour toi, et en plus elle est faîte par amour »
Mes yeux sont rivés sur la table ou la précieuse substance se trouve.
Je réfléchis.
La main de Tom se pose sur ma cuisse.
Je me lève rapidement pour lui échapper. Je vais près d’Andréas sous le regard mauvais de Tom. Qu’importe dans 10minutes je plane.
Je me mets accroupis entre la table et Andréas.
Et c’est parti.
En 5secondes, le rail a disparu dans mon organisme.
Plus aucunes voix ne résonnent, tout est silencieux.
J’aime ce moment de calme et de sérénité, juste avant le départ.
Je me relève doucement, et vais m’asseoir sur les genoux de Gustav.
Je défie Tom du regard. Je sais que Gustav me gardera près de lui.
Autant Andréas m’aurait tout de suite dégagée pour me jeter sur Tom, autant je sais que Gus me laissera tranquille.
Je colle mon dos contre son torse. Je suis à moitié avachit sur lui, mais il ne bronche pas.
Mon pouls accélère, ma respiration se saccade, mon cœur s’emballe.
Je m’installe encore plus confortablement.
Je me sens bien. Et d’un coup… paf.
[Le début de son trip.De la gaîté morbide.]Mardi, 18 février 02h52[Les effets s’estompent doucement.]J’étire mes muscles paresseusement, puis me tourne sur le ventre pour avoir un position plus confortable.
[Prise de conscience]Quelques secondes plus tard, je me relève rapidement.
Mes yeux se posent aux quatre coins de la pièce, que je reconnais malgré l’obscurité.
Ils m’ont ramenés chez moi.
Je frotte mes yeux, puis je sens une main glisser dans mon dos.
J’aurais voulu crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche.
Je fais un bon hors du lit, complètement paumée.
« T’étais pas aussi farouche hier soir quand Andréas te toucher » annonce une voix graveleuse, à moitié endormie.
« TOM ?! »« Ouai ? »
« Tu fous quoi dans mon lit bordel ?! »« Je dormais »
« Oui, mais pourquoi ?! »« Pourquoi pas ? »
« Mais putain !?! »« Tu veux bien me laisser dormir »
« Non ! Non, non, non ! Sors d’ici !»Il s’assied sur mon lit, prends une grande inspiration et réplique durement.
« Écoute, que ça te plaise ou non que je sois dans ton pieux, je bougerais pas. Alors sois tu dors avec moi, sois tu changes de pièce. »
« Mais t’es chez moi ! »« Sans blague ? » Ricane-t-il, avant de se laisser retomber dans mon lit.
Je reste debout comme ça, au milieu de ma chambre, totalement déconnectée.
« Tu vas rester longtemps debout comme ça ? » demande-t-il tout en gardant les yeux clos.
[Parfois, tout d’un coup, en une seule seconde.Tout bascule.]Les larmes montent à mes yeux, sans que je sache pourquoi.
[Une seule chose peut tout changer.]Il m’attend dans mon lit, il attend que je le rejoigne.
« Je… »« T’étais plus chaude hier soir » commence-t-il en même temps que moi.
« On…On a couché ensemble ? » demandais d’une petite voix.
« Et comment ! T’aimais ça d’ailleurs, une vraie salope, mais bon ça m’arrangeait bien. »
[Et vlan prend ça dans ta gueule.Crache ton venin, mon grand.Ruine la. Détruit la. Elle est à ta merci.Vas-y souille là. Tu sais tellement bien le faire.Mais ne dit pas que c’est elle qui aime ça, parce que c’est toi.]Les larmes noient mes joues, je sors de la pièce en titubant.
« Où tu vas ? »
Je ne réponds pas et continue mon chemin vers la sortie.
« Oh ! Je te parle, tu vas ou ?! »
Sa voix est sèche et hautaine, mais je ne réponds pas.
Je sors de la pièce, ne prenant pas le soin de fermer la porte.
Tout est sombre dans le couloir, mais je me dirige vers la salle de bain facilement.
J’ai répété ce cycle tellement de fois, l’appel de la délivrance me guide.
Je traverse le couloir comme une ombre, comme le fantôme que je suis. Mes pas sont incertains, pourtant je ne plane plus.
Ma main froide se pose sur la poignée de la porte de la salle de bain.
La lune se réfléchit sur le carrelage blanc immaculé.
Un silence malsain règne ici. Comme si ce que j’allais faire été mal et tabou.
Pourtant je vais le faire, parce que je le mérite bien, au fond.
[Elle a envie de nouveau. L’envie de se mutiler ça lui arrive, comme arrive une envie de clope. C’est comme ça, un rien la déclanche. Elle en arrive là, par réflexe. Dans sa tête, elle doit se punir, elle ne peut pas faire autrement. Comment vous expliquez, ce que c’est une addiction ? Je ne sais pas si c’est explicable. Disons que ça brûle en vous, c’est un mal être, c’est votre cœur qui s’emballe, et que vous n’arrivez plus à contrôler. Plus rien n’a d’importance autour de vous. Il faut juste que vous le fassiez. Le problème avec l’addiction, c’est qu’on croit toujours la maîtriser. Malheureusement c’est faux. L’addiction vous prend, vous consume, elle vous fait esclave.On n’en guérit jamais.]J’arrive devant le miroir, mon reflet est flou. Je cherche et trouve rapidement mes lames.
Mes magnifiques lames.
[Avez-vous déjà eu entre vos mains innocentes une lame ?C’est minuscule. C’est si fin. Et pourtant si tranchant.Le métal ressemble à un bout de plastique je trouve.Ces lames, ces putains de lames. Elles ont une odeur.Une odeur étrange, à mi chemin entre l’odeur des hôpitaux, et l’odeur de la morgue.S’en est écoeurant. Pourtant quand la lame est entre vos mains, on oublie tous ça.]J’en prends une. J’hésite un peu. Je la tourne et la regarde dans tous les sens.
Je m’assois sur le rebord de la baignoire. Je prends bien le petit objet entre mes doigts et j’enfonce la lame dans mon bras.
La douleur apparaît doucement. Les larmes montent encore et se déversent sur mon visage.
Je trace une ligne sur mon bras en déchirant ma chair. L’odeur de la lame m’emplit les narines. Cette odeur… indescriptible tout comme ce mélange de douleur et d’apaisement qui écorche ma chair.
Je ressors la lame de ma peau, et regarde mon chef d’œuvre morbide. Le sang n’apparaît pas tout de suite. C’est après quelques secondes que le rouge apparaît, il est vif, des petites gouttes apparaissent sur la plaie, puis le liquide s’extirpe enfin.
Je renfonce la lame dans ma chair et répète le même acte que précédemment.
J’oublie tout.
[A ce moment précis, elle n’a plus le contrôle sur elle-même. L’addiction prend le dessus.Elle la domine, et l’incline, elle répète ce geste plusieurs fois sur sa peau, qui désormais saigne de toute part.]La lame glisse entre mes mains, à cause du sang, je suis à bout de force.
Je finis par la lâcher.
Mes membres tremblent, et mon corps est en sueur.
Je sors de la salle des délivrances, et tangue de droite à gauche contre les murs.
Je m’appuie sur le mur blanc, y laissant, des marques rouge éclatantes.
J’arrive dans ma chambre, et m’affale sur mon lit.
Mes yeux se ferment doucement.
« PUTAIN ! »
J’entends cette voix, mais j’ai plus la force d’ouvrir mes yeux.
Je me rappel que Tom se trouve dans mon lit, mais… mais j’arrive plus à bouger.
« OH ! Angélique ! Réveille toi ! »
Sa voix est énervée.
Malgré le fait que mes yeux soient clos, je peux deviner qu’il a allumé la lampe de chevet.
Ses sales mains se posent sur mon bras. Un gémissement m’échappe et je serre les dents.
« T’as fais quoi putain ?! » crie-t-il.
Je reste sourde à sa question.
« Répond-moi ! Et ouvre les yeux ! Je te parle ! »
Je ne réponds toujours rien et ça l’agace, mais j’ai plus de force.
« Tu veux jouer à ça, alors on va jouer »
Sa main presse mon bras ensanglanté. Mon échine est parcourue d’un frisson glacial.
C’est si douloureux. Je gémis, je n’arrive même plus à crier. Tous se bousculent dans ma tête.
J’ai mal. Il faut qu’il me laisse, il doit me laisser, il n’a pas le droit de faire ça.
Mais il entoure mon bras de ses deux mains, et presse de toutes ses forces sur mes blessures.
Je sanglote, mais ne peux rien dire ou faire. Il fait tourner ses mains sur mon bras, me déchirant un peu plus.
Lui, il n’a pas le droit de faire ça… que moi…
Pourquoi, il me fait ça ?
La douleur est atroce, j’ai le sentiment que tout le sang que je possédais à gicler hors de moi.
Tout est sombre à cause de lui. Il continue d’appuyer toujours plus fort, pour me faire toujours plus mal.
« Je veux t’entendre crier » demande-t-il froidement.
Il broie encore mon bras, puis réitère sa demande.
Je n’y parviens pas. Après des minutes de ce traitement, qui m’ont parues des heures, je concentre le peu de force que j’ai et souffle à bout de souffle
« A… appel Andréas. »[Trou noir]
SUITE PAGE 3
Voilà c'est fini. Je trouve que c'est pas assez ...euh je sais pas, mais manque quelque chose ! lool
Vos avis ??