Petite annonce pour que vous compreniez, en italique se trouve les flash back et en écriture normal le temps réel.
Voila j'espère que cet OS vous plaira.
Musique
01 septembre 2015
Une date, juste une date qui le hantera toute sa vie. Cette date aurait tres bien pu etre banale, seulement le destin en a décidé autrement. C'est dure de ce dire que si on avait su on aurait pu éviter ça, mais finalement réalisant peu a peu il sait qu'il n'aurait pas pu l'empêcher.
Alors il pleure en silence pour ne pas la réveiller, il est la devant son lit l'observant, cherchant milles et une solution pour leurs avenirs a tous les deux.
Que peut-il bien faire ?
Il a peur qu'elle se réveille, il a peur de devoir lui dire, pourtant il n'aura pas le choix.
Il renifle avant de caresser sa joue. Si seulement...mais avec des si on ne refait pas le monde.
Quelques heures avant
- Tu passe la prendre Tom ? demanda Bill a son jumeau.
- Oui je passerais la prendre, répondit-il blasé.
Il adore son frère réellement, sauf quand il est en état de stress avancé comme pour aujourd'hui, aujourd'hui c'est un jour spécial, celui de leurs anniversaires mais aussi celui ou Bill veut faire sa demande.
Tom le regarde attendri, il est fier de son petit frère, il ne lui dit peut-etre pas mais il est tellement heureux pour lui. Le petit Bill dont tout le monde se moquer a bien grandit, soupirant en se remémorant leurs douloureux souvenirs, il s'avance vers lui embrassant sa tempe d'une manière protectrice.
- Je t'aime Billy.
- Je sais et moi aussi, je suis tellement stressé.
Le tressé rit, le jour ou son adorable petit frère ne stressera pas ce sera réellement parce qu'il est malade. Bill le regarde sachant deja ce qu'il pense, et pour toute réponse il lui tape l'arrière du crane.
- Arrete de te moquer de moi idiot.
- Je ne me moque pas, je t'admire.
Bill qui venait de goûter son gâteau au chocolat, sourit tendrement a son double, jamais Tom n'avait dit ça, il l'admirait vraiment ?
Il sait que son frère est de nature tres renfermé, et qu'il ne montre pas souvent ses sentiments, alors quand il lui ouvre un petit peu de son coeur ça ne peut que le combler.
- Pourquoi m'admire tu ?
- Tu as sur gardé la femme que tu aimes.
Terrain glissant, tres glissant. Bill lui sourit avant de reporter son attention sur sa cuisine. Il est troublé, il sait que Tom n'aime pas parler de sa dernière relation houleuse, et il se sent comme piégé face aux aveux de son jumeau.
- Tu sais, je suis prêt maintenant....a en parler.
- C'est bien, chuchota Bill.
- Bon dis moi a quel heure je vais chercher ta dulcinée.
Et pour détendre l'atmosphère, il s'incline légèrement vers Bill, qui pour lui répondre lui envois un tomate au nez.
- Hey, je ne savais pas que les tomates savait voler.
- Moi non plus, ria Bill, tu sais Tomi je suis aussi fier de toi.
Deux sourires francs, sincères, portant leurs amours l'un envers l'autre.
- Passe la prendre pour 18 heures, je sais qu'elle finit a 17 heures mais elle aime papoter avec son amie Hellie, tu devrais la rencontrer d'ailleurs.
- Ugh Bill ne joue pas encore les entremetteurs.
- Ok Ok, je dis ça comme ça.
Il sourit avant de finir son diner, une fois la cuisine ranger, ils se dirigent vers le salon, préparant la table.
-Merci de m'aider.
- De rien Bily, tu finis sans moi, sinon ta princesse va devoir attendre.
- Non va s'y apres elle va te botter le cul, ria Bill.
- Oui et je tiens a mes fesses de dieux grec.
- File idiot !
Bill sourit niaisement, en 26 ans d'existence, ils ont toujours été aussi complice, et c'est ce qu'il aime, cette relation aurait pu déranger sa compagne mais loin de la, elle comprends et respecte le fait qu'ils aient besoin d'être près l'un de l'autre.
Ses larmes redoublent, il essaye de se calmer mais rien n'y fait, il sent alors une main sur son épaule, sa tête se relève lentement, et il s'engouffre dans les bras de cette personne, laissant toute sa peine se déverser.
19 h 45
Il attend, essayant de joindre le portable de son frère mais sans réponse, il essaye une nouvelle fois sur celui d'Olivia sa fiancé, mais rien aussi.
Son stress s'est transformé en angoisse. Il regarde une nouvelle fois l'heure avant de commencer a faire les 100 pas.
Il n'en peut plus, rien ne va, il s'est forcement passé quelque chose.
Il s'assoit en soupirant, puis sursaute lorsque des coups sont frappé a la porte, il marche rapidement le cœur remplis d'espoir.
- Tom ?
- Monsieur Kaulitz ?
- Je...oui
- On peut entrer ?
Il acquiesce d'un signe de tête avant de s'écarter de la porte, laissant entrer 3 policiers, il ne comprends pas, ou plutôt il refuse de comprendre trop rapidement. Le silence le met mal a l'aise alors il tente le tout pour le tout.
- Ou sont Tom...et Oliva ?
- Monsieur vous devriez vous assoir.
- Non ! Ou sont ils ?
- Et bien...un camion les a percutés.
- Oh mon dieu...est ce qu'ils vont bien ?
Son cœur bat a vive allure, le policier baisse la tête et les yeux du brun se remplissent peu a peu de larmes, ça ne peut pas être possible, c'est un rêve oui seulement un rêve et il va se réveiller.
- Nous sommes désolés.
A partir de la ce fut le trou noir pour lui, plus aucun sentiments, plus aucune conscience de la réalité.
- Va te coucher cheri, tu en as besoin.
Il soupire, essayant de refoulés ces putains de sanglots qui ont elue domicile dans sa gorge, il ouvre la porte de sa chambre et s'avance automatiquement vers son lit, il ne prends pas le temps de se déshabiller, a quoi bon apres tout.
La porte de sa chambres s'ouvre et il été prêt a voir apparaitre sa mère avec un bol de soupe en main, mais tout ce qu'il voit c'est elle.
Elle s'approche lentement de son lit, serrant son doudou contre son buste.
- Dis pourquoi tu pleures ?
Et ca lui fait mal, terriblement mal, ses yeux si semblable aux siens, ses cheveux blonds, tout lui ressemble et la il se souvient de cette phrase, phrase lancé sans conséquences par son double.
- Bill, est ce...ce que tu me promet de t'occuper de Rose si...si il m'arrivait quelque chose.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Pour etre sure, je ne veux pas qu'elle soit envoyé dans un centre, je veux que tu t'en occupe, comme si tu étais son père, promets le moi.
- Je te le promets
Et comme pour sceller sa promesse, il prends la petit âgée de seulement 4 ans contre lui, respirant son odeur.