[T.] J'ai perdu.

7. 8 Mars 2010, 23h30, Les rêves sont proches des cauchemars.


POV Alice

J’étais dehors l’hôpital, il était environ 23 heures, j’avais froid et faim. Je repensais à la scène de tout à l’heure. J’avais remarqué en premier Tom, la petite infirmière devant lui était déboussolée elle devait même courir tellement l’homme derrière elle la pressait. Bill évidement tout en noir, parfaitement bien coiffé à cause sans doute du concert de ce soir le suivait au pas de course également. Quatre gardes du corps stressaient et tentaient de les suivre, Gustav et Georg marchaient sur leurs pas quelques secondes plus tard entourés d’au moins de six hommes. On aurait dit qu’ils traversaient une haie de fans criants. J’étais devant la machine à café quand je me décidai de les suivre, devant la porte se trouvait la dizaine de garde, et cela donnait vraiment la chair de poule. Malgré tout mon sac était dans la chambre et je devais bien le récupérer si je voulais rentrer chez moi. Et je voulais avoir des nouvelles de Gabrielle.

« Tu vas où comme sa ? »
Alice : voir mon amie
« Non ce ne sera pas possible pour l’instant »
Alice : non mais je dois vraiment la voir.

Un des hommes en noirs me bouscula en arrière, quand j’entendis une voix masculine derrière moi.

« cette fille est son amie, ici vous ne faites pas la loi, elle a le droit de rentrer comme tout le monde, c’est à la patiente de décider qui elle veut voir pas vous. »
Alice : merci, répondis-je à la blouse blanche.

Je rentrai donc doucement dans la pièce, espérant à ce moment là que le don d’invisibilité se révèle en moi.

Tom : il faudrait peut être l’emmené à l’hôpital de Berlin, histoire d’être sûr que son pied n’a rien. Il y a des spécialistes là bas.
Gustav : non t’inquiète, c’est pas grand chose, mieux vaut pas qu’elle bouge.
Tom : oui peut être mais si elle a mal, je l’emmènerais, il vaut mieux.

Après avoir parlé, il remit sa tête contre son cou, affalée sur le lit, une main caressait des cheveux l’autre était simplement appuyée sur son bras. Et c’est quand je refermai discrètement la porte que les regards convergèrent vers moi.

Tom : qui es-tu ?
Alice : celle qui t’a répondu au téléphone
Tom : okay, euh Bill, tu as pas un truc à lui donner, je te rembourse plus tard. Merci d’avoir répondu.
Bill : pas besoin

Tom fit un regard appuyé à son frère, celui-ci vînt vers moi ne que prenant son portefeuille au passage, puis vint vers moi sans rien comprendre, ni même me regarder en face, il me tendit quelques billets verts.

Alice : non mais, non je n’en veux pas, je ne suis pas là pour ça.
Tom : tu …

« Automatisch » raisonna dans la pièce, et je partis à la recherche de mon portable, enlevai la housse où le logo du groupe y était. Appuyai sur la touche rouge quand je vis simplement le nom d’Alexandre.

Georg : fan ?
Alice : oui
Tom : la veste que tu portes c’est la mienne, tu lui as pris ? Non mais tu es qui vraiment ?
Je n’osais rien répondre, préférant le silence. Quand il vient vers moi me pria d’enlever la veste, qu’il jeta aussitôt vers Georg.
Tom : je te remercie de ce que tu as fais pour elle, mais Gabrielle n’a plus besoin de toi, je suis là, c’est bon, merci.

Dit-il sèchement, j’acquiesçai, et sortis dehors à l’entrée de l’hôpital.
Une demi heure plus tard je me demandais si elle allait bien. Quand un type avec une capuche, plutôt rond, avec un homme derrière qui me regardait attentivement.

« Alice ? »
Alice : oui ?
« Je m’appelle Gustav, Gabrielle veut te voir. »

8. 8 Mars 2010, 23h30 Madame Chagrin aimerait rencontrer Monsieur Sourire.

POV Alice