[T.] J'ai perdu.

75. 14 décembre, 2016. Mon Dieu, oui, mon Dieu, laisse la moi remplir encore un peu ma vie, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu laissez la moi encore un peu à moi, mon Dieu laissez là moi pour seulement un jours, mon Dieu encore un peu, mon Dieu, même si j’ai tords, mon Dieu, laissez la moi encore un peu à moi. Mon Dieu. Laissez la moi encore. Mon Dieu.



POV Tom.

Même endormi, je sais que je souriais, rien que d’entendre, ce mot, si magnifique, de ma petite fille, mon ange, le deuxième. C’était le matin, et notre rituel, depuis que j’étais de nouveau en studio. Tabatha, m’appelait, j’ouvris les yeux vers le mur, en direction du réveil, 7H48. Je me retournai vers ma femme à la chevelure blonde, allongée, de l’autre côté. J’embrassais vite ces cheveux, et allait rejoindre rapidement ma fille, pour ne pas qu’elle la réveille. Je sortis vite de la couette chaude, puis de la chambre. Et me dirigea vers la voix de ma fille qui pour la troisième fois criait « papa ». Je poussai la porte de la chambre rose, et trouvai ma fille la tête sous les couvertures. Qui la tira brusquement devant moi en rigolant. Puis ce jeta dans mes bras, pour le câlin du matin.

Tom : ma puce, ça va ?
Tabatha : oui, j’ai faim.

Je la porta jusqu’au salon pour la déposa après un bisou sur le canapé. Et mit la télévision. J’allai faire son chocolat chaud. Quand elle me dit.

Tabatha : pourquoi tonton Georg, il dit qu’il me manque un G ?
Tom : n’écoute pas tonton Georg, il dit que des bêtises.
Tabatha : tonton Gustav et tata clemichou aussi.
Tom : C’est parce qu’ils disent qu’il manque un G dans ton prénom, mais c’est pas beau tabathaga ? Non ?

Je souris, le prénom, une vraie bataille. On avait commencé par T pour moi, les A pour la deuxième lettre du prénom de Gabrielle, b pour Bill, un pur hasard que l’on évitera de lui dire, d’où la bataille, et Th pour Tokio hotel, parce que sans, tout ça elle ne serait sans doute pas là ma merveille.

Tabatha : oui ce n’est pas beau, ils sont sans tête.

Je rigolai. Porta le chocolat chaud à ma fille, avec un gâteau.

Tom : bon je me prépare, bébé, mais tu restes tranquille, et rappelle toi les poissons ne déjeune pas le chocolat chaud.
Tabatha : même les madeleines ?
Tom : oui même les madeleines.

Après un bisou, j’allais me doucher. Je récupérai une guitare, et retournais près de Tabatha.

Tom : bon ça va ? C’était bon ?
Tabatha : chut papa, il y a boooob !!
Tom : oui d’accord, bon tu réveilles maman quand c’est fini hein ?
Tabatha : oui papa, mais chuuuut !!

Je l’embrassai sur le front.

Tabatha : papa, pousse toi, il y a boobeeuh, tu comprends c’est im-por-tant.

Me dit-elle la voix sévère, je souris attendris, et partis à la répétition. Elle avait l’habitude.



Il était 20 heures, quand on rentrait avec Bill, on avait pas vu le temps, mais qu’est-ce que c’était bien, d’habitude je rentrais vers 16 heures, j’avais envoyé un message à Gabrielle, mais elle ne m’avait pas répondue, elle devait être partie, en vadrouille dans Los Angeles avec Clémence, et la petite. Je déverrouillai la porte.

Bill : elle va te passer un savon.
Tom : tu crois que c’est pourquoi les fleurs ?
Bill : c’est ça qui est bien d’être avec un mec.
Tom : tu lui offres quoi alors pour te faire pardonner ?
Bill : mieux ne vaut pas que je dise. Ca peut choquer, les pères de famille qui offrent des roses, à leurs femmes.
Tom : en effet.

J’ouvris la porte, pour voir le salon complètement en désordre. Des céréales renversées, la télévision très forte, et Tabatha couru vers moi, encore en chemise de nuit. Elle pleurait et était énerver.

Tabatha : tu tu m’as laissé toute … seulee, et maman, elle est méchante, elle … elle veut pas venir.

Je la pris dans mes bras, elle s’agrippa à moi, à mon cou, en me serrant très fort. J’embrassai sa tête. Le temps de comprendre.

Tom : Gabrielle ?
Bill : Gaby ?

Bill, cria beaucoup plus fort que moi.

Tabatha : j’ai crié mais elle ne fait que dodo.

Elle me regarda, ma poupée blonde aux yeux vert clair, remplis de larme et tout rouge. Mon cœur, commença à battre, mes mains devaient moites, et mes jambes lourdes m’amenaient difficilement mais rapidement à ma chambre. Bill sur mes talons.

Bill : Gabrielle !!

Je poussai la porte déjà ouverte, les volets étaient fermés, le noir était dans cette pièce, avec une odeur bizarre. Une odeur spéciale, remplie la pièce. Elle n’était pas comme ce matin, là elle était sur le dos, la bouche ouverte. Je n’osais bouger jusqu’à ce que ma fille se remette à parler.

Tabatha : je l’ai bougé mais elle ne veut pas se lever, papa.

Je la posai à terre. Et m’approchais d’un pas rapide vers elle. Quand Bill prit la petite en la berçant. Une main sur sa joue, ma suffit à comprendre, l’incompréhensible, l’inacceptable, l’improbable, l’impossible. Sa joue était froide, si froide, ma deuxième main se posais sur son épaule, aussi, froide, gelée, comme si ma main était en train de touché, de la glace. Alors là mon esprit se stoppa, il ne pouvait pas faire le lien, il ne voulait pas, impossible encore. Alors que mon cœur battait à rompre, que mon esprit était comme paralysé. Je la pris par les épaules, et la secoua de toute mes force pour qu’elle ouvre les yeux, mais son corps était dur. Et je criais, criais à me détruire les cordes vocales : « Gabrielle », son corps, bougeait à l’impulsion de mes bras si bien qu’en position assisse sa tête se penchait en arrière, ouvrant ces yeux vide. J’entendis à peine un « mon dieu » et j’entendis sa voix, sans comprendre.

« Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle »

Je la serrais je la pinçais, mes yeux pleuraient sans que je le sente, mes bras la serrait. Tu n’as pas le droit, tu ne peux pas me laisser, je t’interdis.

« Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle, »

Tu ne peux pas, je fais comment, mon amour, mon ange. Rendez la moi, je vous en prie, elle ne vous appartient pas, elle est à moi, rien qu’à moi.

Je pleurais sur sa poitrine, mon oreille collait à attendre, qu’elle me revienne. Je vous en supplie rendez laissez là moi encore un peu à moi. Mon Dieu, mon Dieu.

« Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, Gabrielle, Gabrielle, Gabrielle »

Bill : Tom.

Non, je ne suis pas Tom, je suis rien, je suis rien, je suis elle, elle est moi, elle va revenir, je vais l’attendre, elle ne me laisserait pas. Jamais Gabrielle m’aime. Rends la moi mon Dieu. Coller à elle, rien. Un vide se prolongea en moi, mes larmes, noyée son corps plus que froid. Je sentis une main sur mon épaule, me tirant, et je m’accrochais à elle, à ses bras si bien qu’elle avait les marques, mais ce n’était plus une main, mais quatre, des mains rêches rien à voir avec la douceur de son corps froid. Des inconnus me poussèrent, se mirent à califourchon appuyant sur sa poitrine, pour qu’elle revienne. J’avais les yeux noyés de larmes. Je regardais Bill, qui était à côté de moi, la petite dans ces bras qui pleuraient, ils avaient l’air tétanisé. Moi j’étais ailleurs, je comprenais rien. Je regardais tout autour de la chambre cherchant un seul repère mais non j’étais perdu, sans mon aimée, je suis perdu. J’ai perdu, ma raison, mon oxygène. Bientôt, c’est hommes si agités autour d’elle se calmèrent. Et la mise tranquillement, trop, sur une civière, c’est quand je vu le drap, blanc, que les larmes, dévalèrent de plus belle mes yeux, j’étais perdu, bel et bien perdu. Je mis mes mains sur ma tête, sur mes tempes. Serrant les lèvres. La respiration coupait. Le cœur arrêté comme le sien. Un homme mis sa main sur mon épaule.

« Je suis désolé, mais votre femme est morte. »

Tom : non, c’est impossible, Gabrielle elle est vivante, elle ne peut pas être morte, elle est ne serait jamais partie. Elle m’aime.

« Veuillez me suivre à l’hôpital. »

Après mon cerveau s’est arrêté, je vis défiler, les rues dans un camion rouge, Bill et Tabatha étaient avec moi. Plus tard, je ne savais plus où j’étais, avec qui, je ne voulais qu’elle. Le médecin me prit à part.

« Monsieur, votre femme est décédée, apparemment on pense qu’il s’agit d’un AVC, un accident vasculaire cérébral. Un vaisseau, à rompu, on pense que ça s’est produit dans la nuit. Avez t’elle mal à la tête, un migraine, ou des difficultés à parler ? »

Je réalisais peu, à peu, enfin je croyais. Ce matin j’aurais pu voir s’il elle était encore vivante, si je l’avais réveiller, j’aurais pu la sauver, j’aurais du être là.

Je voulais la voir, je ne pouvais pas la laisser, elle avait besoin de moi, et moi, mon dieu, combien j’avais besoin d’elle, notre fille. Tout, ma vie foutue, à 27 ans, la femme avec qui je devais passer ma vie, était partie, me laissant seule, mettant sous terre, un petit frère à Tabatha, un voyage en Chine. Et des années, des années d’amour. Mon cœur fatigué n’arrivait plus à battre, déjà sans elle, mes yeux avaient tant pleuré qu’il m’en était douloureux. Alors je répondis.

Tom : elle a eu mal à la tête, elle a pris un antidouleur.
« Je suis désolé, monsieur. »
Tom : elle est où ?

Dis-je la voix défaillante. Il amena à elle, dans une pièce froide, où elle était nue sous un drap. Les cheveux étalés, la peau encore plus blanche. Je me mis à embrasser comme compulsivement, ces lèvres, son front, sa joue, son cou. J’embrassais ces lèvres. Je restais au moins deux heures avec elle, lui parlant, puis peu à peu je sentis qu’elle était vraiment partie, Dieu me l’avait véritablement reprise à ces côté à lui aussi, elle devait lui manquer. Son corps, n’était plus elle, c’était pas ma femme, pas son sourire. Pensant à la dernière chose qu’il me restait d’elle et qui serait d’hors et déjà toute ma vie. Un dernier baiser, sur ces lèvres. Et je murmurai à son oreille.

« Je t’aimerais toujours au présent »

Et puis je sortis le souffle coupé, de la pièce. Je tourna la tête à droite, et vis, Bill, Andreas, Georg, Gustav, Clémence, ma mère, mon beau père. Et ma fille la plus belle chose qu’elle met laisser sur la terre, je marchais alors vers eux, ne cherchant pas à cacher mes émotions, ils pleuraient tous eux aussi.

Tom : donne la moi.

Je pris ma fille dans mes bras, elle me serra comme s’il elle allait tomber. Mais je serais là jusqu’au bout pour elle.

Tabatha : je veux voir maman, papa s’il te plait.

Me dit-elle dans les yeux, si bien que je du mettre sa tête contre, ma joue pour ne plus voir son regard. Clémence, partit avec Gustav, en éclatant en larme pendant que Bill, mis ces mains devant ces yeux.

Tom : maman, elle est allée rejoindre les anges, elle reviendra plus.
Tabatha : c’est parce que j’ai fais une bêtise ?
Tom : non, mon bébé, elle était trop belle, alors elle est allée au ciel. Elle était trop belle.

Alors mon seul et unique ange maintenant, pleura de nouveau contre mon épaule. Pendant que je fis demi-tour, ma fille dans mes bras vers la sortie de l’hôpital, la serrant de toutes mes forces, pour lui enlevait sa peine. Ca ne servait plus à rien ma femme, n’était pas ce corps mort, mon ange, mon premier, était bien différent. Et je verrais plus tard pour moi, je voulais m’occuper de ma fille, le plus beau cadeau qu’elle m’avait sur la terre. Puis je franchis la porte de l’hôpital.



« Papa »

Je me sentais triste, mon corps épuisé, comme écrasé, par un immeuble entier. J’ouvris les yeux vers le mur, ceci me faisait mal, je savais plus quel jour on était. Le réveil m’annonçait 7H48. Je me retournai sur le dos, remplie d’un vide profond. Et quand je tournais la tête vers là où elle devait être, je vis un tête blonde, au long cheveux. Je ne comprenais pas, elle n’était pas morte ? J’ai rêvé ou je rêve ? Je me précipita vers, elle entendis sa respiration douce, et la réveilla vite en claquant doucement sa joue. Et quand elle gémit mon cœur se mit à arrêter de nouveau.

Gabrielle : Tom.

Le son de sa voix, celui que je n’espérais jamais plus entendre.

Tom : mon ange.
Gabrielle : quelles heure il est ?
Tom : huit heure mais on s’en fiche mon ange tu es vivante.
Gabrielle : oui pourquoi je devrais être morte ?

Je la serrais fort dans mes bras, priant pour qu’elle ne disparaisse pas, pour qu’elle ne s’échappe pas. Je sentis ces bras frêle m’enserraient les bras, et les larmes commencèrent à me monter aux yeux.

Gabrielle : hey, ça va calme toi mon cœur, je suis là.

Je l’embrassais à pleine bouche, elle tentait de me rassurer en vain. J’avais toujours cette horrible impression de l’avoir perdu. Pourtant j’étais heureux, d’être là maintenant, rêve ou non, dans ces bras, avec ma femme. La définition du bonheur est incomplète, irréelle que quand vous n’avez pas goûté à la sensation que je ressens à présent. Ce cœur qui bat, ces larmes incontrôlables et tout ces sens qui partent à déroute. Elle prit mon visage entre ces beaux doigts et me regarda d’un air, comme amoureuse. Heureuse, elle aussi.

Gabrielle : je t’aime.
Tom : je t’aime, aussi.

Et là ces lèvres rencontrèrent les miennes encore une fois. Elle sourit tourna la tête et en voyant l’heure, me dit :

Gabrielle : c’est bientôt l’heure, va prendre ta douche je m’occupe de Tabatha.
Tom : non, aujourd’hui je passe la journée avec ma famille.
Gabrielle : tu fais grève ?
Tom : oui, ça fait longtemps que je n’avais pas fait ça cet album ne mérite pas tant de sacrifice.
Gabrielle : et c’est quoi le programme ?

J’embrassa sa clavicule, et releva les yeux pour les plonger dans les siens.

Tom : un fait une virée au parc ? On va faire le marché de noël ?
Gabrielle : parfait.

Elle se leva après moi. Après l’avoir à nouveau serrer dans mes bras une dernière fois.
Arrivée au parc, j’avais Tabatha dans les bras je ne voulais pas la lâcher, je la serrais contre moi, j’avais peur de la perdre elle aussi. D’ailleurs la petite râla très vite à la vue d’un toboggan.

Tabatha : papa, lâche moi, tu me colles !
Tom : tu n’es pas contente d’être avec papa ?
Tabatha : maman ?
Gabrielle : Tom, allez, laisse la courir.
Tom : oui c’est bon je te lâche, bébé.
Tabatha : je ne suis plus un bébé.
Tom : si.
Tabatha : non, dit-elle en courant vers le fameux jeu.

Je pris la main de Gabrielle, en l’embrassant.

Gabrielle : tu es bizarre aujourd’hui.
Tom : pourquoi ?
Gabrielle : je sais pas tu es exceptionnellement collant.
Tom : j’ai … j’ai fais un affreux rêve.

Commençais-je doutant encore de cette réalité idyllique.

Gabrielle : à propos de ?
Tom : toi, tu étais morte, je suis revenu le soir j’étais parti comme chaque matin sans te réveiller et en revenant, tu étais froide.

Ma blonde souris, comme amuser que je prenne un rêve au sérieux tel une prophétie.

Gabrielle : et non je suis encore là pour ton plus grand malheur.

Je souris et arriver sur le banc assis, je passa un bras par dessus ces épaules, et prononça un « bonheur » à son cou avant d’y écraser mes lèvres. Je la voyais chercher du regard la petite qui courrait pour monter le plus vite, possible avec son manteau violet et son écharpe rose assortie au basket.

Gabrielle : je n’imagine pas vivre une vie sans toi, se serait affreux, je crois que je t’en voudrais toute ma vie de me laisser toute seule avec notre fille. Et je serais toujours partagé avec cette envie de te rejoindre et le devoir de reste pour Tabatha, je ne veux jamais vivre ça. Et autant je ne voudrais pas la perdre, ce serait trop dur, comme Alice perdre son bébé, même si ça fait longtemps on voit toujours les marques sur son visage. Je suis triste que Georg est divorcé d’Amanda mais heureuse qu’il soit avec Alice, ça ne peut lui faire que du bien.
Tom : Je ne saurais vraiment pas quoi faire, si jamais tu mourais avant c’était clair, je te rejoignais mais Tabatha, peut pas vivre ça deux fois, il faudrait bien rester pour elle.
Gabrielle : arrêtons de parler de ça on va pas mourir demain.

Dit-elle en me caressant amoureusement la joue.

Tom : tu as raison, je ne veux plus en parler, c’était qu’un vilain cauchemar.
Si réel.
Gabrielle : tu es au courant que clémence est enceinte ?
Tom : non, c’est une bonne nouvelle ?
Gabrielle : tu feras tout comme, quand elle te le dira. Je ne sais toujours pas pourquoi elle ne l’a pas dit à Gustav, je crois qu’elle a peur de le perturbé pour l’album.
Tom : c’est clair, que si elle le disait dans cinq mois se serait franchement bien.
Gabrielle : Tom, tu crois que c’était prévu ? Ca faisait longtemps qu’ils essayaient avant le commencement de l’album.

Je scrutais la petite qui courrait avec un garçon, ça commence bien tiens, c’est bien la fille de sa mère.

Tom : on pourra leur refiler la poussette et tout comme ça.
Gabrielle : oui, ou …

Elle se stoppa, en je détournai mes yeux pour les planter dans les siens, bourré de malice quand je compris enfin, voyant son sourire attendre le mien.

Tom : tu es enceinte ?
Gabrielle : oui.

Je l’embrassais en riant, de bonheur, cette définition de ce mot toujours incomplète qui se construit avec le temps.

Tom : mais Clémence est aussi enceinte ?
Gabrielle : oui concourt de circonstance.
Tom : c’est génial, c’est merveilleux, je ne sais pas quoi dire.
Gabrielle : je t’aime Tom Kaulitz.
Tom : je t’aime aussi Gaby.

Je l’enserrai à nouveau dans mes bras. Heureux de savoir qu’un petit être viendrait de nouveau rejoindre notre famille.

« Papa j’ai du sable dans ma chaussure. »

Et je souris d’un sourire heureux.



« Papa »

Je me sentais béat, en ce matin, voir trop, c’était même suspect, et le cauchemar de le veille, revint m’assaillir. Je ne savais pas à mon réveil sur ce qu’il allait m’arriver, je ne savais pas ce qui m’attendait, et j’avais peur ce matin d’affronter mon destin. Est-ce que c’était mon cerveau qui avait inventé ce dernier moment pour me protégé de la dure réalité, ou était-ce un vilain cauchemar qui me hanté, et ma vie n’avait pas changer ? Où j’en étais ?

J’avais peur d’ouvrir les yeux encore, une fois, peur de voir la réalité bonne ou mauvaise, pourtant je devais répondre à cet appel. Ma respiration était déjà saccadée, et je profitais des derniers instants d’insouciance. J’ouvris les yeux par force, pour voir mon réveil affiché encore l’heure affreuse de 7H48. Et mon cœur ce mit à battre tel un tambour de guerre. Et je tournai la tête, doucement vers mon destin.