[T.] J'ai perdu.

@ neytiri : j'espère que le ça se passera comme tu imagines, dans la vie réelle je sais pas trop si c'est possible mdr

@ amandine : oui elle a interet à faire fort, mais pas sûre qu'elle y arrive, ...

@ val : voilà :



Il me sourit et je franchis la porte de Tom. Deux chiens me sautèrent dessus quand j’ouvris la porte. La chambre était affreuse, sale, mal rangée, des vêtements partout par terre, des bouteilles et pas de l’eau, d’emballages de bonbons, des paquets de chips ou autres biscuits apéritifs. Ca sentait la vieille cigarette éteinte, et une odeur âcre. Tout était noir et je faillis tomber tellement c’était une horreur cette chambre. D’ailleurs j’ouvris les volets et la fenêtre tout de suite après être rentrée. Sans manquer de trébucher sur une paire de chaussures. L’air frais s’engouffra dans la pièce quand une voix rauque et très ferme me surpris.

Tom : ferme cette fenêtre j’ai froid.
Gabrielle : tu ne dors pas ?

Il ne répondit rien pendant que je refermais la porte, se contentant de se me tourner le dos et de remonter la couverture beige. Je montai alors sur le lit me collai à lui. Mis son bras contre le sien en tenant sa main. Je l’embrassai sur la joue jusqu’à son cou pour murmurer.

Gabrielle : si tu ne dors pas, lève toi.
Tom : je n’ai dormi que deux heures, je suis mort.
Gabrielle : très bien, je te laisse dormir.

J’allais me relever quand je sentis qu’il me tenait la main. Je me rallongeai à côté le lui. Quand il se retourna vers moi, sur le dos. Ses traits étaient tirés, ses joues creusées. Il avait besoin de dormir c’était certain.

Tom : je ne t’ai pas dit de partir. On passe la soirée ensemble, restaurant ?
Gabrielle : d’accord.

Il me caressait la main, et referma les yeux pour dormir cette fois plus longtemps. Je restai avec lui un moment puis sortit rejoindre Bill et Alice.
Notre beau brun se faisait les ongles, je le faisais pour lui parlant de chose et autre Alice était sur le canapé entrain de se faire elle, les ongles de pied. Quand Bill avait presque finit avec moi, mon téléphone sonna.

Gabrielle : allo
… : Salut Gaby

Cette voix, comme l’oublier ? Une de celles que l’on entend dès sa naissance, celle d’un frère en somme.

Gabrielle : Arthur ?

Je n’avais pas entendu sa voix depuis cinq ans au moins. Sa dernière crise, la notre plutôt, quand j’ai décidé de partir avec Tom. J’avais perdu mon frère ce jour là, et je ne savais pas quand je le reverrais un jour. Je n’aurais jamais imaginé l’avoir au téléphone.

Arthur : oui, dis moi comment tu vas ?
Gabrielle : ça va, et toi ? Tu fais quoi ?
Arthur : je suis de retour à Hambourg, ma mission en Bolivie est finie. On se voit ce soir ?
Gabrielle : oui évidemment.
Arthur : je te présenterais ma copine, enfin ma fiancée, ce soir, on va dîner dans un super restaurant, je veux te voir superbe. Robe obligatoire.
Gabrielle : pas de soucis, je suis contente vraiment que tu m’appelles.
Arthur : tu m’as manqué.
Gabrielle : toi aussi.

Je raccrochai complètement sur le choc.

Bill : c’était qui ?
Gabrielle : mon frère.
Bill : il voulait quoi ?
Gabrielle : me voir ce soir.
Bill : tu ne sors pas avec Tom ?

Il me regardait les yeux grands ouverts. Et moi je m’empressais d’allumer une cigarette.

Bill : vas voir ton frère, il comprendra.
Alice : quoi ?! Non tu peux pas faire ça à Tom enfin tu vois bien qu’il a besoin de toi ?

Je levai les yeux au ciel, pendant que les deux ennemis allaient finir par s’attaquer.

Gabrielle : Bill, tu m’aides à me préparer ?
Alice : Gaby…
Gabrielle : Tom comprendra. Je me rattraperais.

Alice souffla puis mit la télévision, pendant que je partais dans la salle de bain pour me laver. Il devait être au moins vingt heure, quand il me boucla la dernière mèches de cheveux, du chignon qu’il venait de me faire. J’avais mis sa robe en perle de couleur de nacre. Bill avait entouré mes yeux de noir, teint mes lèvres de rouge.

Bill : tu es magnifique.
Tom : trop pour moi.

Sa voix avait résonné dans l’immense salle de bain. C’est là je compris que je devais lui dire. Je me retournai vers lui près à l’affronter.

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@ neytiri : tu avais raison pour arthur

suite demain je pense puisque j'ai mon lundi
bizoo
et merci de me lire

42. 27 Avril 2010 20H38 ; Parce ma PASSION c’est toi.

Gabrielle : s’il te plait Tom écoute moi.

Il était parti claquant la porte de sa chambre sans rien dire, juste en hurlant intérieurement. Et là j’étais dans sa chambre pendant qu’il regardait la fenêtre en fumant et m’ignorant.

Gabrielle : c’était pour mon frère, Tom, s’il te plait, ça fait 5 ans que je ne l’ai pas vu, je sais j’aurais pas dû, mais Tom je t’aime tu le sais, je t’ai donné presque six ans de ma vie, laisse moi la soirée s’il te plait.
Tom : tu trouves que je t’étouffe ?
Gabrielle : non, tu es gentil, mignon, tu es parfait c’est moi qui foire tout.
Tom : vas-y, pars on se verra dans je sais même pas.

Le ton de sa voix était bizarre, ironique et triste.
Je m’approchai de lui embrassa sa joue son cou. Sa respiration était accélérée, il retenait quelque chose que je ne pouvais même pas mettre de nom dessus.

Gabrielle : quand tu reviendras, je m’occuperais de toi. Je te promets je vais changer.
Tom : si tu le dis. Dépêche toi tu vas être en retard.

Je partis triste de le laisser comme ça mais mon frère ça faisait 5 ans que je ne l’avais pas vu.

Cette soirée était bien j’avais rencontrée la fiancée de mon frère, superbe, gentille. Toute la soirée, ils s’embrassaient, se frôlaient, les regards, tout l’amour, qu’ils se montraient, comment ne pas penser à mon cœur, à lui. Et de voir ce mignon petit couple me rappela le mien, Tom me manquait, alors au lieu de rentrer chez ma mère, je me suis retrouvée devant chez lui. Le téléphone à la main, je l’appelais pour la deuxième fois quand il me répondit.

Tom : oui ?
Gabrielle : ouvre-moi, je suis devant ta porte.
Tom : ma porte ?
Gabrielle : oui, grouilles toi, il est deux heures du matin. Je vais me faire attaquer par un loup ou je ne sais quoi.

Je le vis m’ouvrir la porte en boxer, l’air surpris. Et je lui sautai dessus. Je l’embrassai à pleine bouche, le faisant reculer, sentant ses muscles m’entourer, j’avais enfin ce qui m’avait manquer tout aujourd’hui. Et ce depuis de longs mois. On alla dans sa chambre non sans se cogner sur tous les murs de sa maison parce que l’on n’avait pas voulu s’arrêter de s’embrasser. Arrivés dans sa chambre, il me détacha les cheveux.

Gabrielle : Tom, excuse moi pour ce soir …
Tom : chut.

La suite était fabuleuse mais plus que les autres fois. Parce que ça faisait longtemps. Parce que l’on en mourrait d’envie. Parce que c’était lui. Et j’avoue n’avoir fermés les yeux que dans le milieu de la nuit.

Le matin ne voulant pas le réveiller, j’allai vers onze heure rejoindre le bruit du salon avec un tee-shirt de Tom sur moi.

Bill : je l’aurais parié !

Dis Bill quand, il me vit dans le couloir, tous les garçons étaient là, Gustav et Georg avaient des têtes de gueules de bois, ça se voyait. Bill était parfait comme d’habitude.

Bill : attends quand même comment vous avez pu faire ça de 23h à 5h ? Il a prit du viagra c’est pas possible ?
Gabrielle : non c’est pas moi j’étais chez vous à 2 heures.
Bill : c’était qui alors ?
Georg : c’était moi.

Dit-il en levant son verre de jus d’orange comme si c’était de la vodka tout tant en se tenant la tête parce qu’il avait mal.

Gabrielle : avec qui ?
Georg : Alice, ta copine.

J’écarquillai mes yeux et faillis m’étouffer avec du café. Surtout quand je la vis sortir de la chambre avec la même tenue qu’hier pas coiffée.

Gabrielle : Alice ? Mais tu as ? Avec Georg ?
Alice : comment tu sais ?
Gabrielle : à ton avis ?
Alice : et alors tu as bien couché avec Tom ?
Gabrielle : mais c’est pas pareil moi j’étais pas …

Elle me fusilla du regard. J’ai compris que je devais me taire. Mon portable se mis à vibrer je décrochai voyant le nom de ma mère.

Kathy : tu es où ? Tu crois que tu peux découcher comme ça ? Sans rien dire ?
Gabrielle : je suis désolée maman, j’ai oublié, je suis chez Tom.
Kathy : je veux que tu rentres, je ne t’autorise pas à venir et partir comme tu le veux de la maison. On doit s’expliquer.
Gabrielle : très bien j’arrive.

Je raccrochai. Tout le monde avait compris que j’allais partir.

Gustav : réveille Tom avant parce que sinon on va en baver toute la journée.
Gabrielle : sûrement pas, il ne voudra pas me laisser partir et ma mère me tuera.

J’étais entrain de prendre mes affaires dans sa toujours affreuse chambre.

Tom : tu t’en vas ?
Gabrielle : oui ma mère veut me voir tout de suite. Elle m’en veut que je sois partie sans la prévenir hier.
Tom : tu ne viens pas en Asie ?
Gabrielle : je crois que ça va pas être possible.
Tom : prends le billet il est dans le troisième tiroir, si tu changes d’avis ce soir.

Il me tourna le dos, encore une fois, je l’avais déçu, je me détestais de lui faire du mal, pourtant je sais que ce n’est pas ce que je voulais, mon but premier était d’éviter qu’il souffre.
J’étais chez moi, il était environ 15 heures, cela faisait deux heures que j’étais dans mon bain. Comme prévu ma mère m’avait engueulée dans les règles de l’art. Je ne pouvais plus sortir, à 21 ans c’est plutôt frustrant mais je n’avais rien pas de diplôme si ma mère ne voulait plus de moi je me retrouvais à la rue. Je plongeai la tête dans l’eau, le parfum de fruit rouge, m’attaqua quand je repris mon souffle. La mousse était partout et je m’amusais à la jeter sur le mur d’en face. J’avais pris l’habitude avec Tom de prendre des bains. Alors cette baignoire bien que petite me paraissait immense. Mon portable vibra sur le lavabo, je l’attrapai en étirant un bras de toute ma longueur.

« Tom : me fais pas espérer tu viens ou pas ? »

Gabrielle : je ne sais pas Tom. Dis-je à haute voix.

Et je me replongeai sous l’eau. Je savais pas, est ce que j’arriverais à tenir le coup aussi longtemps sans lui ? Il vibra de nouveau le coupable électronique.

« Tom : c’est finis c’est ça ? C’était comme la dernière fois ? Il faut que je sache. »

Non, je n’étais pas prête à le quitter, c’est après un quart d’heure de pleurs que je compris ce qui me manquait c’était lui, je ne voulais pas le laisser dans cet état. Aussi loin de moi. Je devais le retrouver. Je devais réparer. Pris d’un élan de panique, je sautai de la salle de bain. Mis une serviette autour de moi, et fis tomber la valise en haut de l’armoire. J’attendis les pas de ma mère dans l’escalier.

Kathy : tu fais quoi ?
Gabrielle : je vais le rejoindre maman, je l’aime, je ne peux pas rester.
Kathy : je t’emmène.

Je lui souris sincèrement, j’aimais ma mère parce qu’elle savait qu’en matière d’amour elle ne pouvait pas me contrôler. Et elle m’aimait, elle voulait mon bonheur et devait sentir que c’était avec lui que je le trouverais.
Deux valises à moitié faites plus tard. Ma mère me déposa à l’aéroport je dû d’ailleurs courir pour ne pas le rater.
Dans l’avion, je m’affairais à les trouver. Quand je vis Tom à côté d’une femme rousse mon sang ne fit qu’un tour.