[T.] J'ai perdu.

38. 25 Avril 5H44, Parce que tu me manques.

Je freinai plusieurs fois avant d’arrêter enfin l’engin trop puissant qui lui servait de voiture à deux rues de chez moi. Ce qui déclencha son angoisse parce qu’il ne l’avait pas sous les yeux. Mais que ma mère l’ait sous les yeux sa jolie voiture, lui il s’en moquait, pourtant ma chère maman fervente catholique, n’admettrait pas de me savoir dormir dans le même lit qu’un garçon de plus sous son toit. Que Tom soit mon fiancé ou « le dernier mec bourré de la boite » c’était pareil parce que « les hommes avaient des attributs pouvant entaché ma pureté avant le mariage » selon ses dires. Donc autant dire que je dormais très souvent chez Tom, et qu’il a dormit que deux fois chez moi et ma mère nous avait évidemment attrapés les deux fois. Fin bref une horreur et erreur que je ne voulais pas réitérer.

Tom : Gaby sérieux tu m’énerves, tant pis ta mère va pas mourir de voir ma voiture ! Puis elle le sait que l’on couche ensemble.
Gabrielle : non mais tu rêves, je suis toujours vierge pour elle, d’ailleurs je suis sûre qu’elle attend le drap de notre nuit de noce, Tom ma mère est folle pour ça tu le sais.
Tom : oui, ben ce n’est pas une raison pour que ma voiture payes tes erreurs de vierge effarouchée. Je te l’avais dit que l’on aurait du se marier à las Vegas, Elvis aurait fait l’affaire.

On rigola en cœur. Pour répondre en même temps :

« Faites attention c’est la ville de diable, la tentation est partout. »

La phrase que nous avait dit ma mère avant de partir.

Gabrielle : si tu n’es pas content tu peux toujours appeler un taxi et rentrer chez toi.

Dis-je en souriant sachant qu’il ne le ferait pas.

Tom : maintenant que je suis là, je reste.

Il me se mit devant moi, et commença à m’embrasser tout en marchant. Il sentait encore l’alcool à plein nez. Mais ses lèvres m’avaient trop manqué pour que je m’en sépare. Je glissai la clef dans la serrure délicatement, il colla son torse à mon dos, prit sans doute par une pulsion, ses mains sur mon ventre, ses lèvres humides dans le creux de mon cou.

Tom : tu t’habilles trop court, faudra que l’on revoie ça.
Gabrielle : rien du tout, maintenant s’il te plait essaye d’être discret le temps que l’on monte dans ma chambre.
Tom : je vais essayer.

Je poussai donc, délicatement la porte, Tom derrière moi. Je commençais à avancer, doucement après avoir vérifier à droite et gauche s’il y avait ma mère. Quand tout à coup il me plaqua contre le mur à côté de l’escalier. Il frôla ma jambe après l’avoir relevé sa main posée sur ma cuisse, sa bouche dans mon cou.

Gabrielle : non Tom, pas ici, arrête, s’il te plait, si ma mère nous voit je suis morte.

Dis-je en le repoussant doucement. Cependant il ne me lâcha pas du tout, me collant au contraire plus. Je le poussais encore gentiment tout en gardant un œil sur le haut de l’escalier. Je savais qu’il ne me lâcherait pas tant qu’il n’aurait pas ce qu’il veut, il n’abandonnait jamais l’affaire. Alors je l’embrassai me laissant aller à un baiser d’une éternité. Je pouvais encore sentir le sucré du rhum, la douceur de sa langue. Et c’est lui qui me lâcha.

Tom : j’ai faim.
Gabrielle : monte en haut, je vais te chercher un truc, ne fait pas de bruit surtout.
Tom : je gère.

J’allais, dans la cuisine badigeonnant, du beurre de cacahuète, sur du pain, je me souvins alors le nombre de fois que je lui faisais ça avant. Avant.
Je montai le retrouvant devant les photos de mon mur. Je lui donne donc, puis partis me doucher, en revenant je le trouvais affaler sur le lit, les mains sur son ventre, les traits crispés.

Gabrielle : ça ne va pas bien ?
Tom : non pas du tout j’ai mal au ventre.
Je m’approchai rapidement de lui, mis ma main sur son front, il était légèrement chaud. Il m’inquiétait je détestais le voir comme ça.
Tom : tu m’as empoisonné.
Gabrielle : au moins.
Tom : j’ai envie de vomir.
Gabrielle : viens.

A peine arrivé aux toilettes qu’il se mit à vomir tout ce qu’il avait pu rentrer dans son ventre. Ma main tenait ses tresses pendant que l’autre caressait délicatement son dos. Une fois finit on alla dans la salle de bain.

Tom : c’est laquelle la tienne ?
Gabrielle : la rose

Il prit ma brosse à dent. Je me collai à lui mis ma tête contre son omoplate, mes mains autour de son ventre.

Gabrielle : il faut que tu arrêtes de boire.
Tom : je dors mieux après avoir bu.
Gabrielle : ce n’est qu’une impression.
Tom : si tu reviens, je ne boirais plus autant.
Gabrielle : pourquoi il faut toujours que tu fasses du chantage ?
Tom : parce que je te veux.
Gabrielle : tu m’as.

Il se retourna s’essuya la bouche et me regarda de son air si tendre. Je l’embrassai sur le front. Et lui la joue. C’est dans ces moments là que je l’aimais le plus. Parce qu’il était doux, tendre, qu’il m’aimait et que je l’aimais tout simplement. On retourna à ma chambre, sa pâleur m’inquiétait, il retourna voir les photos. Je ne sais pas pourquoi elle lui plaisait autant.

Gabrielle : je n’ai que de vieilles photos.
Tom : c’est moi qui ai toutes les nôtres.
Gabrielle : il faudrait que tu me les passes.
Tom : tu les prendras toi même.
Gabrielle : d’accord.

Il prit la fameuse boîte bleu marine. Il la fit tourner dans sa main. Puis déclara.

Tom : tu ne dois pas la porter souvent.
Gabrielle : si de temps en temps, mais je n’étais pas sûre que tu veuilles toujours m’épouser ?
Tom : ben si, un peu.
Gabrielle : tu veux un peu m’épouser ?

Il se moquait de moi, souriant de toutes ses dents. Il m’embrassa prit ma main me donna la bague, je la mis donc.

Tom : la prochaine fois je te la colle au doigt.

Son regard était protecteur, amoureux, j’avais l’impression d’être la plus belle au monde. Il glissa ses doigts dans mes cheveux.
On s’endormit comme avant sans faire l’amour, je sais pas c’était peut-être encore trop tôt pour moi.

-----------

profitais des moments calme sa ne durera pas très longtemps !!

suite demain si j'ai de beaux commentaires

39. 25 Avril 9h, Quelqu’un veut ouvrir un commerce de soupe au lait ? J’ai trouvé la vache.

40. 27 Avril 2010 10H30 ; Je m’énerve, tu t’énerves, nous nous énervons, ils s’énervent. Mais l’on s’aime.