[T.] J'ai perdu.

17. 15h, dans Bercy, trop guimauve.


POV Alice

Gabrielle, venait de partir. Elle avait été plus qu’absente aujourd’hui, elle faisait la tête à chaque fois qu’elle était avec moi cette journée. Et là elle venait de me laisser en plan, bien comme il fallait. Le moment où j’avais eu le plus besoin d’elle, Gabrielle était absente. Malgré tout le bonheur que c’était de les voir, et dans de meilleures conditions, j’espère d’ailleurs qu’ils ne m’en voulaient pas. Mon cd, mon appareil photo et moi n’étions pas près de les voir tout de suite. Ils rentrèrent, et je pus voir bien distinctement Tom jetais un coup d’œil à toutes les filles, il la cherchait c’était certain, mais elle n’était pas là. Et son air déçu me fit de la peine. Je comprenais pas pourquoi cette fille qui avait eu de la chance de rencontrer un type, qui pouvait l’emmener au bout du mon monde, qui l’aimait lui fasse vivre sa. J’avais de la colère envers Gabrielle à ce moment là. Tom lui me reconnut et me fit un demi-sourire. J’avais l’impression que tous me reconnurent et dans un silence bourré de soupirs, ils commencèrent à signer. Bill en premier, en noir et blanc, comme son frère qui le suivait, Georg, et enfin Gustav.

Je dis « hi » à Bill, qui me le rendit avec sourire éblouissant. Tom me signa mon cd, prit ma main et m’écris « bouge pas » sur le bras. Puis les autres continuèrent, je fis ma photo entre Gustav et Tom comme je le voulais.
Je regardais les filles passer l’une après, l’autre les touchant, comme si c’étaient des poupées. Il y avait de quoi être jalouse, je me demandais comment Gabrielle vivait ça. Puis la réponse me vint tout de suite, quand on est aussi jolie qu’elle, aucune de ces filles ne pouvaient être une rivale correcte. Juste avant de prendre les cadeaux le jumeaux le plus vieux, demander quelque chose au vigil en me montrant du doigt sans doute c’était pour me demandé où elle était après la séance photo. Mais à la place quand je crus que tout était fini. Qu’ils étaient partis. Mais le type de la sécurité m’attrapa le bras et m’emmena dans leur loge enfin c’est ce que je compris en voyant Gustav au maquillage, Georg coiffage. Et Bill et Tom se levèrent en me voyant. Mon cœur allait lâcher, c’était obligé. Bill me fit la bise, puis Tom.

Bill : la fameuse Alice, ça va ?
Alice : euh … oui
Tom : tu l’intimides arrête, bon euh tu as fais bon voyage ?
Alice : oui, oui c’était bien.
Bill : soit pas impressionnée ça nous mets mal à l’aise, zen, respire.
Alice : oui ce n’est pas facile.
Tom : la dernière fois que tu nous as vu c’était un peu spécial. Mais bon.
Gustav : oui, c’est le cas de le dire.

Il me fit asseoir et boire de l’eau parce que j’arrivais plus à parler.

Tom : euh, désolé, mais tu as des nouvelles de Gaby ?
Alice : pourquoi tu l’appelles Gaby, elle déteste ça je croyais ?

C’était sorti tout seul, j’avais même l’impression que c’était une autre personne qui avait parlé. D’ailleurs il semblait choqué.

Tom : c’était son père qui l’appelait comme ça, avant, quand il est mort, elle nous a interdit de l’appelait Gaby, mais j’y arrivais pas du tout, alors elle m’a laissé l’appeler Gaby, enfin je crois.
Alice : j’ai des nouvelles de Gabrielle avant que vous fassiez la séance
Tom : elle t’a emmené et elle s’est barrée ?

Il était énervé c’était clair et compréhensible.

Alice : oui
Tom : tu t’imagines elle était à 3 mètres de moi, et elle est partie ! Elle abuse !
Bill : en même temps elle t’avait prévenue, elle ne voulait pas venir.
Tom : mais qu’est-ce que ça change qu’elle soit là maintenant ou dans 5 heures, elle m’énerve, bon sang.

Il nous tourna le dos les poings serrés, attrapant son portable.
On entendit sa messagerie, je la connaissais par cœur à force de l’appeler et qu’elle ne réponde pas. C’est Tom qui parle puis elle après.

« Vous êtes bien sur le répondeur de ma copine, veuillez laisser un message que si vous êtes gays, de la famille, ou une fille et pas lesbienne.
Non, mais ça va bien la vie, tout le monde peux me laisser un message, surtout les garçons charmants, en priorité.
Oui, en gros que Tom Kaulitz peut t’appeler.
Oui, répondit la voix angélique, de Gabrielle. »

Puis on les entend rire qui est coupé par la fille habituelle de tout répondeur.
Il ne prit même pas la peine de s’éloigner pour laisser son message. Je pensais qu’il allait lui hurler au téléphone. Mais il prit une voix très douce.

« Tom : Gaby, sérieux, pourquoi tu me fais ça ? Aller viens, j’attends que tu m’appelles, je garde Alice en otage, je veux juste te voir 5 minutes même si c’est la dernière fois, tu me manques, je t’aime »

Bill : t’inquiète on est des kidnappeurs gentils.

Tom se retourna vers moi, l’air de rien, et me posa mille questions sur elle, des plus idiotes aux plus touchantes. Il faisait des mimiques toutes inédites à chacune de mes réponses.

Tom : elle était avec toi aujourd’hui ?
Alice : non, elle a passé la journée dans un bar, elle avait froid.
Tom : elle est heureuse ?
Alice : je crois, oui
Tom : elle te parle de moi ?
Alice : non, tu es plutôt le sujet à éviter
Tom : elle a mangé quoi ce midi ?
Alice : rien, elle a fait la grève de la faim
Tom : elle ne souffre pas trop avec les béquilles ?
Alice : elle a interdiction de poser le pied par terre, mais elle porte des talons tout le temps. Donc bon, c’est une tête de mule.

Il rit, d’un rire clair, vrai comme le sien.

Tom : oui c’est vrai, elle est entêtée, comme mon frère
Bill : ou toi
Tom : tu voudrais me passer ton numéro de téléphone pour enfin au cas où …

Dit-il gêné, cela cassait complètement avec l’image qu’il donnait aux fans. J’étais d’ailleurs aussi troublée que lui. Je sortis mon portable.

Bill : Tom, tu abuses.
Tom : je fais ce que je veux.

On échangea son numéro. Puis il m’expliqua que Bill, était pour la rupture, c’est à dire qu’il était d’accord avec Gabrielle. D’ailleurs l’intéressé réagit vivement.

Bill : pas du tout, tu sais très bien que je considère Gaby comme ma sœur, et je veux que vous soyez de nouveau ensemble. Tu ne crois pas qu’elle me manque ? J’adore Gaby, mais ce n’est pas en la harcelant qu’elle reviendra.

Tom baissa les yeux, et je fus surprise du manque de compréhensibilité de son frère. Je les pensais plus soudés, plus tendres entre eux. Voyant la tête de Tom, je ne pus m’empêcher comme un réflexe maternel de prendre sa défense.

Alice : non, moi je pense que tu devrais continuer, avant qu’elle te dise de plus lui envoyer de message quand vous aviez parlé au téléphone, elle lisait tout tes messages, elle souriait comme je ne l’ai jamais vu faire avec moi, une fois même je l’ai vu marquer je t’aime puis l’effacer après mais bon, elle le pense, et moi aussi je crois vraiment qu’elle t’aime.

Il souriait à présent, comme un enfant. J’étais fière de moi.

Bill : arrête, ça va lui donnait de faux espoirs. Tom tu l’as appelé combien de fois aujourd’hui ? Combien de message ? Et elle est où ? T’en sais rien. Voilà.
Tom : t’es célibataire, tu sais pas ce que c’est l’amour.
Bill : toujours, la même excuse personne ne s’y connaît sauf toi. T’es pathétique.

Il se leva le regarda mal, Bill soutint son regard, puis Tom sortit de la pièce.

Bill : rejoins-le, si tu veux. Me dit-il, l’air et la voix durs.
Gustav : Bill, tu vas te calmer, tu lui parles pas comme ça, elle a le droit d’avoir son avis.
Bill : désolé

Lança-t-il avant de sortir de la pièce. Du côté opposé.

Georg : ça va donner les répètes.
Gustav : oui
Alice : désolé c’est ma faute.
Georg : non, c’est la leur, à tout les trois, tu n’y es pour rien s’ils sont fous.

Il me sourit amicalement. Puis je rejoignis Tom, qui était sur l’ordinateur.

Alice : tu publies un truc sur ton blog ?

Dis-je essayant de faire de l’humour.

Tom : non, je la regarde, j’ai peur d’oublier son visage. Elle est belle hein ?

Je m’approchai, et les vis tout les deux en gros plan juste leurs visages, ils s’embrassaient sur la photo, sa main dans ses cheveux blonds.

Alice : magnifique.
Tom : un prénom et un physique d’ange

Je parlais de la photo, avait-il seulement remarqué qu’il y était également ?
Il fit défiler une vingtaine de photo, la complimentant sur chaque image.

Tom : tu penses qu’elle viendra ce soir ?
Alice : oui, elle a dû stresser de te voir, mais elle ne ratera pas le concert.
Tom : je jouerais pour elle ce soir.

Gustav tapa à la porte, lui prévenant que les répétitions allaient commencer.
Je les regardai une bonne heure. Puis l’heure du concert était arrivée, le stress des garçons était si intense que j’aurais vraiment voulu disparaître. Tom tournait en rond la guitare à la main, Bill était plié en deux.
Le portable de Tom sonna très fort, une musique inconnue, il le sortit de sa poche immédiatement. Le visage brillant :

Tom : oui, Gaby

18. 20h06, dans Bercy, monsieur sourire est revenu.


POV Alice

Bill : mets le haut parleur

Tom était heureux c’était la première fois que je le voyais comme ça depuis que j’étais avec eux, et obéit à son frère.

Gabrielle : alors vous faites quoi ? Ca fait une heure que l’on attend nous.
Tom : on arrive, mon cœur, on ne va pas tarder, on se voit tout à l’heure ?
Gabrielle : oui, t’inquiète, je te l’ai promis.
« C’est long, Gabrielle tu as une cigarette ? »
Alice : t’es avec Alex ?
Gabrielle : oui je l’ai trouvé au bord de la route, je t’expliquerais.
Tom : tu es où dans la salle ?
Gabrielle : euh sur les gradins au fond pile en face de la scène ;
Tom : tu veux que je te fasse venir devant ?
Gabrielle : non, je veux que vous jouiez ! Sa crie c’est affreux.
Bill : on va attendre un peu alors
Gabrielle : non, tu te bouges
Tom : tu as le pass pour venir tout à l’heure ?
Gabrielle : oui, arrête de t’inquiéter. Tu stresses pas trop sa va ?
Georg : il tremble, tu verras tout le monde sortira de la salle, tellement il jouera mal
Gabrielle : impossible, c’est le meilleur

Il était touché, il était si guimauve avec elle.

Tom : merci
Gabrielle : à tout l’heure. Bisou

On s’installa moi et Andréas dans une sorte de prés fosse. C’était bien. Il m’expliqua que depuis que Gabrielle était partie Tom, partait mal, il n’avait plus confiance en lui. Et sortait tout les soirs, boire, entre autre. J’en voulais à Gabrielle de le faire souffrir, elle était tellement plus froide, comment pouvait-elle être aussi insensible ? Et surtout pourquoi ?

19. 22 h03, Alexandrie, Alexandra.

Journée de malade. Alexandre est juste affreusement idiot et j’adore ça. On a fait les boutiques dans Paris. Chantant dans la rue sur son dos. Parce qu’il m’a portée partout. Je l’appelai Hulk. On avait refait toutes les chorégraphies des années 80, on a mangé comme des porcs. Une bonne fin de journée. On attendait que la salle se vide, se qui mettait un temps assez long. J’avais les mains moites et malgré une cigarette ça ne changea rien. Je pris alors une sucette, réflexe, il ne supportait pas que je fume. Je m’auto énerver, trop niaise.

Alexandre : tu en suces ces trucs là, tout le temps, ça ne s’achète même plus.

J’éclatai de rire, par le côté pervers de sa phrase.

Gabrielle : je les achète par paquets de 100.
Alexandre : tu dois être bonne en … ça.

Et il rit, de sa propre blague. Je ne répondis pas me contentant de sourire.

Alexandre : en plus tu confirmes ?
Gabrielle : pas du tout, j’ai rien dis.
Alexandre : qui ne dis rien, concent.
Gabrielle : de toute façon ça ne te regarde pas, puis au dernière nouvelle ça c’est jamais fait entre nous. Tu peux rien dire.
Alexandre : tu vas voir la prochaine fois que tu te bourres la gueule.
Gabrielle : tu n’es pas capable tu es trop gentil

Il sourit, puis se leva descendant une trentaine de marche plus bas et me regarda.

Gabrielle : tu vas bien ?
Alexandre : oui, je te regarde descendre les escaliers
Gabrielle : et comment ?
Alexandre : avec tes jambes, dans les magasins tu marchais, puis je t’ai porté toute la journée, je suis mort. Bouge toi, un peu.
Gabrielle : tu rigoles ?
Alexandre : non

Je le regardais les yeux ronds, il délire ? Sans béquille des escaliers en plus. Je le fixais, lui pareil c’était un concours.

20. 22H28, dans les gradins, Le crime passionnel

Mon portable, sonnait sans arrêt. Ils devaient croire que je ne venais pas. Je fixais Alexandre en mode suppliante, parce que j’avais tout essayé pendant que lui se contentait de rire. La colère, la pitié, l’indifférence, rien n’a marché. Alors résignée au bout de presque une demi-heure. Je commençai à descendre sous les applaudissements, du très petit et méchant Alexandre.
Arrivé à lui, il me tendit les bras que j’attrapais. Il chantait sur ma sonnerie de « we will rock You » qu’il m’avait mise sans mon autorisation cette après midi. La trouvant plus cool, surtout qu’il avait la même.

Gabrielle : mais tu vas te taire tu es pire qu’une nana.

Je me servis de son bras comme canne en le passant sur mes épaules. On s’arrêta aux toilettes avant de les rejoindre vers la loge. Après avoir réalisé mes besoins vitaux primaires et tentait désespérément de faire quelque chose avec ma tête. Je n’entendis pas ma sonnerie et quand je sortis des toilettes. Je surpris Alexandre mon portable à l’oreille.

Alexandre : allo, … oui, oui elle est là, oui t’inquiète mec on arrive, elle est aux toilettes, là
Gabrielle : c’est qui ? Tu fais quoi là ?

Il prit le portable regarda l’écran et déclara.

Alexandre : Tom, la sonnerie me soulait.
Gabrielle : non mais ça va pas bien dans ta tête toi, donne moi mon téléphone.

Je lui arrachai les mains, le griffant au passage, vu ses cris de détresse.

Alexandre : tu m’as arraché la main, sauvage.

Je me concentrais sur le portable, le laissant gémir comme un enfant.

Gabrielle : oui, Tom
Tom : tu es où ?

Il était énervé, très même. Ca allait être joyeux, les retrouvailles. Le crime passionnel, allait clôturer cette journée.

Gabrielle : pas loin de la loge, on arrive, je vais chercher mes béquilles, et on arrive.
Tom : tu me donneras des explications, en même temps.
Gabrielle : je te donnerais rien du tout.

Et je raccrochais.

Alexandre : j’ai fais une gaffe
Gabrielle : t’inquiète, va, allez viens hulk, il faut retrouver mes béquilles.

On se dirigea vers la porte, puis pendant qu’il patientait pour récupérer mes béquilles à l’endroit réservé. Je me tenais à une rambarde, et décidais de jouer à l’acrobate en posant mon pied malade sur celle-ci. Sauf qu’elle lâcha, heureusement qu’il n’y avait personne d’autre que le personnel, et Alexandre qui mort de rire, n’arrivaient plus à respirer.

Alexandre : ça va ?

Réussit-il à prononcer, dans son fou rire. Tandis que moi même étant algique et choquée par l’abandon de la barre de fer je rigolais.

Alexandre : même la rambarde te supporte plus.

Et là il vint me voir, et me ramassa de par terre avec douceur. Etant proche, il mit sa main sur ma joue où s’y trouvaient des cheveux, qu’il écrasa.

Alexandre : tu auras tout eu aujourd’hui.
Gabrielle : je ne te le fais pas répéter.

On rigola, puis on entendit une voix, commune.

Alice : Alexandre ?



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Deux suites pour le retard, et s'il y a des jolies commentaires, je reposte :-)

Merci de me lire

21. 22H46, Retrouvailles ou meurtre ?

Alexandre : surprise, salut

Le regard de Tom, aurait pu me tuer. Bill vient me voir et me prit direct dans ses bras. Susurrant un « tu m’as manqué ». J’avais oublié sa douceur. Et il brisa notre moment.

Tom : t’es qui ?
Alexandre : le copain d’Alice
Tom : et tu dragues, normal, Gaby ?
Alexandre : attends, c’est parce que tu es une star, que tu me juges comme ça ?
Gabrielle : bon ça va, là.

Je m’avançais vers Tom, qui fixait dangereusement Alexandre. Lui tendit mon paquet de cigarette et le briquet.

Gabrielle : va fumer, un peu, et calme toi, on parle après. Marche un peu, et profite pour récupérer mes béquilles, si tu as le temps.

Et il prit les cigarettes et partit sans même me regarder.
Après avoir eu un merveilleux accueil, du reste groupe, d’Andreas et Gordon. On rigola l’ambiance était bonne sauf entre le couple Alice et Alexandre.

Georg : écoute, ce n’est pas compliqué, il est exécrable depuis que tu es parti.
Bill : carrément.
Georg : je ne veux pas l’entendre râler ce soir, tu t’y colles.
Gabrielle : merci, c’est un cadeau de bienvenue ?
Georg : empoisonné !

Et on rigola, il était à ma gauche. Quand Tom arriva ouvrant la porte brusquement, me tendit les béquilles et tenant la porte d’une main. Ses veines, étaient aussi visibles que des boulevards, ne me donnaient rien de bon comme présage. Je lui pris mes sauveuses, on marcha, jusqu’à sa loge, je pense. Il ouvrit la porte, puis la ferma à clef derrière moi, il voulait donc me tuer ? Il n’était pas doué tout le monde saurait que c’était lui, il devait pas regarder beaucoup de polar. Il se retourna sur lui même. Et me dit d’un ton très dur.

Tom : j’attends des explications.

Il avait le visage dur, ses rides sur son front, je les détestais. Je m’approcha de lui, posai les béquilles, à sa droite contre la porte. Et mis mes deux mains sur son visage les pouces sur ses vilaines rides d’expression.

Gabrielle : ferme les yeux.

Il me regardait bizarrement, puis s’exécuta, je caressais ses paupières avec mes pouces.

Gabrielle : respire

Celle-ci était hachée, rapide. Puis se calma peu à peu. Il posa ses mains sur mes bras. Et les fit frissonner. Après j’enlevai mes mains, collai ma joue contre la sienne, fit le bruit d’un baiser sur chaque joue. Et il ouvrit les yeux à la dernière, son regard plus serein, plus calme, me rassura.

Gabrielle : bonjour

Il me dit de sa voix la plus tendre, celle qui peut envoyer 200 volts à un cœur, juste par la bouche.

Tom : bonjour

Mais en même temps ses yeux étaient ses yeux. Je baissai les miens, pris mes béquilles et m’assis sur le fauteuil. Mon cœur battait la chamade surtout qu’il se mit en face de moi. Et même s’il était beaucoup plus calme il n’oublia en rien son objectif.

Tom : tu me dis ?
Gabrielle : tu veux savoir quoi ?
Tom : déjà qui c’est ? Qu’est ce qu’il fait avec toi ? Où tu étais tout cet après midi ? Pourquoi tu t’es enfui ? Pourquoi tu étais dans ses bras ? Pourquoi tu ne me réponds jamais au téléphone ? Et pourquoi tu ne me donnes pas une seconde chance ? Tu nous as vu jouer ? Tu as aimé ?