[T.] J'ai perdu.

37. 25 Avril 2010 2H48 ; Lui toujours, lui on a le beau fuir, l’amour nous poursuit toujours.

Soirée en boîte comme souvent ces derniers temps, sortir permet d’oublier, que j’étais loin de lui. De pouvoir voir du monde, profiter de mes nouveaux amis. Danser, j’adorais plus avec lui mais je me satisfaisais de ce que j’avais. Alice était splendide ce soir là, je lui avais prêté une robe blanche comme moi. Alexandre était là, mais il ne lui n’a pas adressé la parole de la soirée, on venait tout juste d’arriver, c’était lui qui nous avait conduit ici. Juste avant j’étais chez Adam, un type rencontrer en fac ami d’Alexandre. Il était mignon mais très gay comme son ami Jack. Une Anna était avec nous, je la soupçonnais d’ailleurs d’avoir des vues sur Alexandre. Je n’avais pas bu de la soirée, parce j’avais pris une cuite la veille et Alice me surveillait tout particulièrement.
Nous étions à une table, la musique tuant nos tympans à petit feu, sur la terrasse la température était plus que moyenne. La cigarette à mes lèvres brulait.

Alexandre : Gabrielle, alors les amours ?
Gabrielle : ça va écoute ça suit son chemin.
Alexandre : si tu as besoin de moi.
Adam : c’est une proposition ?
Gabrielle : je crois que oui.

Et tout le monde rigola, Alexandre essayait de rendre jalouse Alice, j’en étais persuadé.e Mais Alice ne me croyait pas, préférant dire que c’était un idiot, qui me voulait juste comme ça.

Adam : angel tu viens danser ?
Gabrielle : oui, chéri

Et l’on partit danser, peu après les autres nous rejoignirent. Je ne connaissais pas et même Tom meilleur danseur qu’Adam. Il était infatigable.
Après, un petit moment, Alice vient me demander, où était Anna, s’inquiétant on partit à sa recherche dans cette boîte blindée des mecs partout en tee-shirt avec écrit toutes sortes de marques. Et des filles, en robe noire décolletée. J’avançais dans la foule compacte derrière Alice. Quand je l’aperçus au bar devant une bouteille de rhum. Je ne repérais pas les garçons, pourtant il ne pouvait pas être seul. C’était étrange.

Gabrielle : Alice, arrête, Alice.
Alice : quoi tu l’as vu ?
Gabrielle : c’est bien Tom là bas non ?
Alice : où ?
Gabrielle : là bas au coin, à droite du poteau avec le tee-shirt noir.
Alice : je sais pas il a un bonnet je le reconnais pas trop.
Gabrielle : je vais voir, tant pis pour Anna.
Alice : non attends, Gabrielle.

Et je pris la direction de cet homme jumeau caché de mon amoureux. Après avoir écrasé un pied. J’étais à côté de lui, tendis la main vers son bras. Il réagit immédiatement rétractant le bras et se retournant vers moi.

Gabrielle : Tom ?
Tom : quoi ?

C’était lui, je comprenais pas comment se faisait-il qu’il était là. Sans me le dire en plus, je l’avais eu au téléphone quelques heures auparavant et il m’avait dit être avec les garçons à une soirée privée, je crois.

Gabrielle : qu’est- ce …
Tom : ça va ton mec danse bien ?

Il m’avait coupé la parole, et but une gorgée de rhum pour planter ces yeux dans les miens.

Gabrielle : Adam est un ami, gay, rien de plus ne te prends pas la tête avec ça. Tu fais quoi ici ?
Tom : ouais prends moi pour un con, je fais ce que je veux c’est un lieu public.

Il s’est retourné vers son rhum remplissant son verre pour le boire de suite. Mais je le sentais à l’intérieur qui bouillonnait. Ses doigts crispaient sur le verre heureusement en plastique ne me rassuraient pas du tout. Je posai alors mes lèvres sur sa tempe.

Gabrielle : je ne te mens pas Tom, c’est un ami, il n’y a que toi. Calme toi. Mon ange.
Tom : je te veux, je veux que tu reviennes dans ma vie, et surtout je veux revenir dans ton cœur.

Je m’assis sur ses genoux, et passai mes bras autour de son cou. Et l’embrassai, il ne refusa pas, il ne refusait jamais de toute façon.

Gabrielle : je t’aime.
Tom : je veux plus.
Gabrielle : je sais.
Tom : je t’en veux.
Gabrielle : je sais.
Tom : il faut que tu fasses plus, là ça va plus. Le coup du « je t’aime mais je veux pas te voir » ça m’énerve. Je supporte plus.
Gabrielle : je sais.
Tom : tu n’as rien d’autre à dire ?
Gabrielle : non, parce que tout ça je le sais, il me faut du temps.
Tom : tu en as eu assez.
Gabrielle : sois pas égoïste Tom.

J’étais toujours sur ses genoux, il me parlait dans mon cou, jusqu’à ce que je dise ma dernière phrase. Il me foudroya du regard.

Gabrielle : je sais, je sais Tom, mais je n’arrive pas à faire autrement c’est trop tôt.
Tom : on dirait que je t’ai trompé, et que tu n’arrives pas à me pardonner, mais c’est toi qui es partie, c’est à moi de t’en vouloir. Pourquoi la situation est inversée ? Non ne réponds pas, moi je sais, parce que tu ne m’aimes pas tant que moi.
Gabrielle : tu n’as pas le droit de dire ça, je t’aime autant que toi. Si je reviens demain, je voudrais partir. C’est ça que tu veux ?
Tom : non, évidemment.
Gabrielle : laisse moi du temps. S’il te plait, après je me ferais pardonner, je te le promets.

Il m’embrassa, toujours aussi bien, dans mes souvenirs c’était toujours parfait.

Gabrielle : alors tu fais quoi à quatre heures du matin, à deux heures de ta capitale ?
Tom : je suis venue pour décompresser.
Gabrielle : et pas pour me voir ?

Dis-je d’une voix amusée.

Tom : oui aussi.
Gabrielle : et pourquoi tu ne m’appelles pas pour me voir ? Tu viens ici pour boire ?
Tom : j’ai pas bu énormément, je pensais pas venir à la base ça m’a pris comme ça.
Gabrielle : avec ta voiture ?
Tom : oui
Gabrielle : et tu aurais fais comment pour repartir ?
Tom : je ne sais pas, je ne veux pas me prendre la tête avec toi pour ça. Je n’ai pas eu une super journée si tu veux tout savoir.

Il fronçait les sourcils, puis s’appliqua à m’embrasser le cou. Mais ma curiosité était trop forte.

Gabrielle : explique.
Tom : non
Gabrielle : si
Tom : j’ai vu mon père.
Gabrielle : Gordon ?
Tom : non, l’autre.

Il accentua sur le dernier mot.

Gabrielle : ça s’est mal passé ? Il n’avait pas été si désagréable que ça la dernière fois à part avec tes cheveux et tes vêtements.
Tom : c’est moi de toute façon il m’a jamais aimé alors un peu plus ou moins, je m’en fou, mais Bill lui il l’adore et ça, c’est inadmissible pour moi.
Gabrielle : il t’as dit quoi ?
Tom : ben dès qu’il m’a vu, les tresses c’étaient de la merde, je lui ai dis que Bill en avait avant. Soit disant lui ça lui allait bien. Il m’a dit que je n’étais pas capable de garder une fille quand il a su que l’on était plus ensemble, alors que Bill n’a jamais eu de relation à long terme comme moi. 6 ans ce n’est pas rien. Je ne sais pas ce qu’il a contre moi, j’ai 20 ans, je n’aurais jamais de ma vie de problème financier, j’ai un boulot formidable, je t’avais mais même avec ça, il me reproche toujours quelque chose.
Gabrielle : tu m’as. Il est un peu perdu, ça doit faire bizarre pour lui de t’avoir vu grandir si vite.
Tom : mais Bill, lui il est parfait. Il m’agace.
Gabrielle : tu es mieux, Tom, faut pas que tu l’écoutes, il ne te connaît pas.
Tom : je pense qu’il n’a pas tord. Bill lui il gère tout aux interview tout, il écrit.
Gabrielle : tu es aussi bon que Bill, ne te mets pas des idées idiotes en tête Tom.
Tom : peut être
Gabrielle : sûr. Du coup c’est moi qui conduis la voiture.

Je changeais de sujet parce qu’il était borné.

Tom : laquelle ?
Gabrielle : la tienne.
Tom : pas question, tu ne touches pas à mon bébé.
Gabrielle : tu as bu, il est hors de question que tu prennes le volant de la Cadillac, j’ai mon permis je la conduis.
Tom : non, puis j’ai l’Audi, donc encore moins, je conduis mieux que toi même avec 4g d’alcool dans le sang.
Gabrielle : mais bien sur, tu viens chez moi ? Donc je conduis.
Tom : non

Après une heure de négociation, et de danse, je pu enfin prendre les clefs de la voiture. On dit au revoir au groupe et à Alice surtout on partie ensemble à 20 minutes chez moi. Il me montra où était le frein, etc. mais je ai eu quand même les clefs.


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Alors ?
on avance un peu ?