[T.] Aime-moi, Anna...aime-moi. II

Merci Clem
Mouahaha

HS : Les STG Sont Tous Des Obsédés Aussi, C'est Triste x')

Suiiiiiiiiiiiiite

- Anna, je comprends pas. Y'a un gars qui vient te livrer un piano, me dit Matteo, ce matin-là.
- Hein ? Quoi ? Mais je...

J'accourus dans l'entrée, en peignoir, les cheveux trempées de ma douche écourtée.

- De la part de Mlle Leitley. Elle m'a dit que vous seriez certainement surprise, alors elle m'a dit de vous donner ça.

Il me tendit une carte, sur laquelle je pus lire :

« Maintenant, t'es obligée de passer à la boutique, ne serait-ce que pour m'engueuler,
ou plutôt nous engueuler, parce que Bill n'y est pas pour rien.
Au pire, tu nous défonces la tête, au mieux, tu nous remercies.
Bisous. Julie »

Je souris doucement, et signai alors la facture déjà réglée, pour attester de la réception du magnifique piano...
celui sur lequel j'avais jouer la première fois, dans la boutique.
Cela faisait une semaine que le parfait petit couple m'avait rendu visite,
et autant de temps en plus que je n'avais pas mis les pieds là-bas.

- Pourquoi ils font ça ? se demanda Matteo.
- Parce que le jour où tu m'as retrouvé par terre, endormie, ils étaient passé, qu'on s'est plus ou moins engueulé, et qu'ils veulent sûrement se faire pardonner.
- Engueulés à propos de quoi ?

Mon amoureux semblait un peu surpris que je ne lui ai pas raconté cet épisode.
Mon cœur se serra au souvenir de cette dispute, plutôt silencieuse qui avait eu lieu entre le chanteur et moi,
et je décidai donc de ne rien dire.

- Bah euh...rien. Il voulait savoir pourquoi je ne lui avais pas parlé pendant tout ce temps, mentis-je.
- Ah, et tu lui as dit pourquoi ?
- Non. Je lui ai juste dit que ça me faisait mal. Pas que j'ai failli mettre fin à mes jours à cause de son crétin de jumeau.


- C'est du passé, ma puce. C'est fini. Je suis là, je suis là...

Je me blottis un peu plus contre lui, et tentai de repousser,
retrancher toutes ces images malheureuses dans un coin de ma mémoire que je condamnerais à jamais.
Mais plus j'essayai, plus leur douleur fut fulgurante. Elle s'empara de ma poitrine, et bientôt, je suffoquai.
Prise de panique incontrôlable, Matteo m'allongea sur le canapé, et me susurra des mots réconfortant,
puis alla chercher un gant mouillé, pour le passer délicatement sur mon visage,
puis sur la cicatrice qui partait du haut de ma cuisse et remontait jusqu'au flanc gauche, au niveau des côtes.
Il savait que lorsque j'étais prise de souvenirs tels que ceux-ci,
cette partie de mon corps blessée dans le passé me faisait autant souffrir que si je venais d'en ouvrir la plaie.

- Je suis là mon amour, écoute-moi, il ne peut plus te faire souffrir, il n'est pas là, je suis là, moi...chuuuut, arrête de pleurer, il ne peut plus te faire de mal..., murmurait-il.

Mes hoquets se calmèrent à mesure qu'il me berçait, et je m'endormis bientôt,
d'un sommeil plein d'angoisse, car je revécus ce moment douloureux, encore et encore.

Flash Back

Je n'en peux plus de cette image qui me hante. Lui dans les bras d'une autre.
Et d'encore une autre. Et la semaine suivante, deux autres.
Je ne supporte plus ça, je ne sais pas pourquoi les gens sont si cruels.
Les magazines à scandales se font une joie de m'envoyer un exemplaire de chaque magazine mentionnant les aventures de Tom à L.A.
Ils ont tellement envie de comprendre pourquoi et comment tout s'est terminé entre nous,
qu'ils pensent que m'envoyer tous ces torchons m'aidera à délier ma langue.

Erreur.

Je suis enfermée dans un mutisme total, je ne parle plus avec personne, sauf avec Matteo et Kat.
J'ai des envies morbides, des envies qui me font peur, et ça va faire presque 8 mois que ça dure.
Il ne veut pas sortir de a tête, me laisser un répit, me laisser l'oublier...non.
En plus de ça, sa bague est coincée à mon doigt et je suis arrivée à un point où j'agresse quiconque essayerait de me l'enlever.
Dès que je me regarde dans le miroir, je ne vois rien d'autre que cette foutue culpabilité qui me ronge les traits peu à peu.

- Je te hais, je te hais, Anna, sifflé-je à mon reflet. Mais regarde-toi un peu, t'es pathétique. Laide, bonne à rien, et pathétique. Qu'est-ce qui t'empêchais de le rejoindre, hein ? Pourquoi tu l'as quitté ? Parce que t'es conne. Rien de moins qu'une pauvre conne.

Prise d'une rage soudaine, j'envoie un coup de poing dans ce putain de miroir,
le brisant et répandant ses débris sur le sol.
J'en saisis un, et le serrai de toutes mes forces dans la main, le pose doucement sur ma hanche,
et marque à jamais mon corps de cette douleur intérieure...
Peut-être qu'en s'en allant lentement de mon corps, le sang, ce liquide vital, emportera ma peine avec lui ?
Je m'évanouis sur cette pensée plutôt rassurante...une voix a cependant eu le temps de me parvenir...

- Anna ? Anna c'était quoi ce bruit ?....MERDE ! KAT ! KATERIN APPELLE LES URGENCES !!!! ANNA ? ANNA MERDE ! Ma puce, réveille-toi, j't'en supplie, reste avec moi, t'endors pas...

Fin du Flash Back

Je me réveillai, en sursaut, en sueur, avant de me rendre compte que j'avais de nouveau cauchemardé de cette nuit-là.
Matteo, qui ne dormait pas, me murmura de me calmer, et m'enlaça doucement, et je me rendormis difficilement.

__________________________

Voilà, c'est court, je sais.
J'en reposterais une plus longue mercredi.

Ben voilàààà.
Je pleure, çà y est ><.
Mais pourquoi j'ai mit une chanson badante en même temps! Je m'auto-torure.

BREF.

J'ai adoré l'idée du piano, et le message de Julie m'a fait rire: c'est elle tout craché en fait. Je comprends le désarroi de Clémence, et bon sang....
Je ne pensais pas qu'elle avait essayé de se tuer! J'y pensais absolument pas, mais maintenant que tu nous l'as raconté, çà rentre complètement dans le caractère d"Anna en fait.
Et ce flash-back, cette manière qu'elle a de s'haïr elle-même, çà fait vraiment peur, d'arriver à ce point-là quand on aime quelqu'un. Pour moi, c'est inconcevable, opinion personnelle, j'ai du mal à comprendre les gens qui n'arrivent pas à se dire que c'est fini et aller de l'avant, mais n'ayant jamais été dans cette situation, je ne peux pas juger, je ne comprends juste pas comment on peut mettre fin à sa vie alors que quelqu'un d'autre nous attaned peut-être quelque part...
Je ne mets absolument pas Matteo responsable de la tentative de suicide d'Anna, mais j'espère quand même qu'il a ressenti une certaine culpabilité. Parce que vraiment, elle n'en serait pas arrivé là si elle avait eu la lettre.
Mais, même si on savait qu'elle avait énormément souffert, avec ce chapitre, on se rend compte à quel poit... Et çà fait froid dans le dos...

Suite, c'était magnifique!

xIleanax a écrit:

Je comprends le désarroi de Clémence

Hum, Faute De Frappe ?
Yeaah J'adore Trop =D
Jpensais Pas Non Plus Qu'elle Avait "Essayé De Se Suicider"
Vivement Mercredi Pour La Suite Alors

Ouh oui faute de frappe XD! Merci de me l'avoir fait remarquer Trash x)!!!

Ahhh mais je pensais pas non plus qu'elle avait voulu se suicider
Bref sinon j'adore aussi, comme tu dis c'est court x___x
Mais bon comme ça je vais pouvoir aller réviser mon français x)
Hm qu'est ce que j'aimerais recevoir un piano comme ça en sortant de ma douche , enfin surtout savoir en jouer *-*
Yihuuu , vivement la suite, j'ai hâte d'avoir une disscution entre Tom et Anna, et bien pleurer

Que dire... cette suite m'a fait pleurer et m'a fait remonter plein d'émotions.
Comme je comprends Anna...
Bizarrement jusqu'à maintenant des fois elle m"agaçait de ne pas voir la machination de Mattéo mais là...comme j'ai la haine après Mattéo c'est inimaginable et en même temps j'aime maintenant son côté protecteur.

Il me tarde de lire la suite plus encore...
le cadeau et le mot de Julie c'est whaouh

je l'ai lu au moins 3 fois...

Citation :

Maintenant, t'es obligée de passer à la boutique, ne serait-ce que pour m'engueuler,
ou plutôt nous engueuler, parce que Bill n'y est pas pour rien.
Au pire, tu nous défonces la tête, au mieux, tu nous remercies.
Bisous. Julie »

Je suis trop parfaite, j'aime clem <3
comme toi

Waouh mdr, Tu peux presque toucher le bout des chaussures de Tom

Un pov Mattéo tu veux vraiment que l'on veuille le tuer ? mdr

Oh Horrible ; le coup de la Cicatrice & tout..

J'aime Bien leur cadeau, mais je n'aime pas que tous ces souvenirs re font surface.
Anna en a vraiment bien Souffert au point de se culpabiliser elle même.
Mattéo devrait quand même se sentir un peu coupable. Mais Bon L'amour...

Est ce que Anna va retourner les voir , au Moins Bill & Julie ? (:

J'aie Suite !

La suite est prévue quand?
c'est troooop loooong

Faut dire la phrase magique : Clem soit gentille avec Julie qu'elle te laisse poster la suite.
xD
Je sors, et vite parce que j'ai pas eu de suite depuis un moment moi aussi, je suis en manque !!

Vous l'avez tant attendu...
La voilà !!!
Ma suite. Héhé.

Bonne lecture !
______________________


- Ah bah enfin ! Julie, Anna est là ! s'écria Noah, enthousiaste.
- Yes ! Bill, tu me dois un resto mon chéri ! répondit-elle.
- On a jamais parié un resto ! s'exclama le brun.
- Je sais. J'aurais essayé, rit sa compagne, l'embrassant sur la joue.

Je souris faiblement. J'avais une sorte de boule dans le ventre,
une chose que papillonnait dans mon estomac et m'empêchait de faire ou de dire quoi que ce soit.
La peur que Tom débarque, sans doute.

- On t'a manquééééééé ? m'interrogea Bill, tout sourire.
- Bien sûr qu'on lui a manqué ! Ça fait juste euh...trois semaines qu'on ne l'a pas vu...
- Merci pour le piano.
- De rien, répondirent-ils en cœur.

Ils rirent de leur osmose, avant de se parler du regard, amoureusement.

- On savait que ça te ferait plaisir.
- On a tous participé un peu. Même les G's.
- Non ? fis-je, émue.
- Si ! On en a parlé à Gustav et il a trouvé l'idée génial. En parlant de Gustav...tu as reçu le faire-part ?
- Oui oui, acquiesçai-je.

En effet, la semaine précédente, une magnifique enveloppe blanche,
avec un cœur rose en guise de timbre, nous était parvenue d'Allemagne.
Une magnifique carte rose et blanche se trouvait à l'intérieur, avec d'un côté un photo magnifique du couple,
et de l'autre, un encart annonçant la bonne nouvelle :

« Mlle Ileana Lenst et M. Gustav Schäfer sont heureux de vous convier à leur union,
le 7 septembre 2013, à Hambourg, pour le civil,
puis à Magdebourg, pour l'office religieux.
Une réception sera donné chez eux, après la messe. »

Il était donc indiqué le l'adresse, puis un autre papier avait été glissé dans notre enveloppe,
sur lequel nous avions eu le droit à une note personnelle :

« Petite poupée, j'ai hâte de revoir ta frimousse !
Matteo, mon petit, j'espère pour toi que tu as bien pris soin d'elle,
sinon tu vas avoir des comptes à me rendre, hein !
Bisous, Gustav (Bisounours).

Je suis pressée d'enfin faire la connaissance de cette petite poupée dont il me parle tant !
Et de pouvoir enfin te remercier de vive voix pour tous les conseils que tu m'as donné.
Au fait, pour les photos, tu avais raison.
Merci encore, à très vite.
Ileana. »

[center]Je souris à la pensée de ce bout de jeune femme, resplendissante aux côtés de mon p'tit bisounours,
toujours aussi chou, et me sentis soudainement pressée d'y être.
Il nous restait encore 4 mois à patienter.

- Donc, je disais, reprit Bill, en parlant de Gustav...on a pensé que ce serait pas mal de leur faire une surprise, en t'emmenant là-bas quelques jours ! On en profitera pour aller les voir, nous aussi, ça fait longtemps !
- Bill, t'y vas deux fois par mois, s'amusa Julie.
- Oui bon, ok. Mais Anna ça va faire trois ans qu'il ne l'a pas vu !

Je ne sus quoi dire, j'étais confuse.

- Mais enfin Bill...je..j'ai pas les moyens de...
- Tssssss. T'as bien changé, hein ! Il y a trois ans de ça, elle hésitait pas à se servir de la carte bleue de mon frère pour faire les boutiques, et v'là qu'elle veut elle-même se payer son billet d'avion...

Je fus vexée par la remarque, ce qu'il remarqua directement.
Il vint donc me prendre par l'épaule, hilare :

- Oh, bichette...mais pourquoi changer les bonnes habitudes !

Je ris un peu, touchée par sa générosité, et envahie par sa joie de vivre communicative.

- Je te jette pas la pierre, bien au contraire, rit-il. Bon alors...disons que...bah euh...
- Oui ?
- Bah je suis en train de calculer quand est-ce qu'on pourrait partir...
- Pourquoi un calcul ? fis-je, perplexe.
- Chut. J'arrive pas à me concentrer.
- Mais Bill...pourquoi un calcul ?
- Chut j'te dis !
- Bill ?
- Mouais ?
- T'es con.

Julie explosa de rire, moi de même.
Il fit un moue vexée, avant que sa belle l'embrasse tendrement et qu'il se mette à rire avec nous.

- Matteo peut venir ?

Le sourire de Bill s'éteignit, et il me regarda, comme blessé par ma requête.
Il m'embarqua à l'écart des autres, et planta ses yeux droit dans les miens.

- Non mais Anna, à quoi tu joues ?
- De quoi tu parles ? répondis-je, perdue.
- Je parle de Matteo. De toi. Et de Tom.

Je ne compris pas pourquoi il était tant offusqué,
et je ne souhaitais pas qu'il sache ce que leur départ avait provoqué en moi.
Je sentis le rouge me monter aux joues, et mes yeux s'humidifier.

- Tu ne sais rien de Matteo.
- Peut-être. Mais je sais que Tom t'aime, Anna. Et que toi, tu vois rien, ou plutôt, tu ne veux rien voir. Regarde tes propres erreurs en face, Anna, rien qu'une fois...tu verras que tu n'as rien à faire avec ce gosse.

Je restai bouche-bée, indignée. Ma main se leva pour le claquer, mais elle reprit sa place initiale directement après.
Je ne comprenais pas pourquoi je me sentais tellement mal, tellement honteuse...Tom m'avait laissé, m'avait abandonné.
Il m'avait oublié bien comme il faut avec tout un tas de filles.

- Si m'aimer, c'est baiser avec des filles à peine un mois après être arrivé ici...alors je crois qu'on a pas la même définition du mot aimer, lui et moi, Bill.
- Comment tu sais pour les filles ? rétorqua-t-il confus.
- De une, ton frère a toujours été un coureur de jupons, de deux, tous les journaux, les vautours qui ont tout gâché, ne m'ont pas épargné sous prétexte que vous étiez partis, tu sais. J'ai eu toutes les couv', toutes. Toutes les photos, des afters et autres soirées. Toutes.

Je craquai, et le brun ne sut quoi me dire.

- Et Matteo est bien plus qu'un simple gosse. Il en a fait bien plus pour moi qu'aucun de vous deux. Il a su être là, lui. Et au moins, il sait tenir ses promesses.
- Mais...enfin...Anna...t'as même pas voulu me parler pendant tout ce temps..., chuchota-t-il, le souffle coupé.
- A ton avis, pourquoi ? Hein ? hurlai-je. Peut-être parce que ton frère, ton merveilleux jumeau dont tu penses qu'il me conviendrait mieux que Matteo s'est tapé toutes sortes de pouffiasses ? Peut-être parce que ça ne lui a posé aucun problème de me rayer de sa vie ? Peut-être parce qu'il a pas pensé une seconde à comment je ferais moi, pour aller de l'avant, avec sa tronche toutes les deux ou trois semaines en une de tous les torchons d'Allemagne, qu'on déposait soigneusement dans ma boîte aux lettres ? Ouais, peut-être pour ça, hein ! Peut-être aussi parce que ton frère, Bill, ton frère, c'est qu'un porc sans cœur, tu vois, et rien d'autre.

Il leva son regard ravagé vers moi, et je sus que la dernière phrase était celle de trop...
mais je refusai de baisser le regard face au chanteur, qui pleurait maintenant à chaudes larmes, comme moi.
Sauf que je sentais bien qu'il pleurait de culpabilité, et moi de colère et de douleur.

- Salut tout le mooooon..., commença une voix qui ne m'était que trop familière. Bah quoi, il y a un enterrement ou quoi ? pouffa-t-il en regardant Julie et Noah.

Il ne manquait plus que lui. Je n'osai même pas lever les yeux vers lui, restant plantée dans ceux de son frère,
qui répétait sans cesse : « J'suis...j'suis tellement désolé Anna...je...j'suis désolé... ».

- Merde Bill, t'es là ? J't'avais pas vu...mais...pourquoi tu pleures ? Eh oh p'tit frère..., dit-il en accourant près de lui. Qui est-ce qui te fait pleurer comme..........ça.

Il venait de me saisir par le bras, pour pouvoir apercevoir le visage de la tortionnaire de son double.
Son regard me glaça d'effroi, tellement il était dur, assassin.
Ses prunelles d'habitudes d'un doux marron étaient presque noires.
Il était furieux, et enlaça son frère, qui n'avait toujours pas arrêté de me répéter qu'il était désolé.

- Dégage, siffla-t-il. Dégage avant que je fasse un geste qu'on regrettera tous le deux.

Il détourna immédiatement les yeux, et je restai là, immobile, paralysée par la douleur de le voir, de l'entendre.

- T'as pas compris ? Dégage, merde ! Vas pleurer vers ton petit copain, ou plutôt, vas te faire sauter par ton petit copain. Tu verras, ça ira mieux après.

Ma main s'écrasa sur sa joue. J'eus l'impression qu'elle s'embrasait juste après, mais je me sentais mieux.
Je ne savais pas comment j'avais pu un instant douter de mon amour pour Matteo.
Tom était devenu un être inconnu.
Il me faisait penser à cet alter ego violent et vulgaire qui avait pris possession de lui quand j'étais partie à Berlin, la première fois...
Il était sonné, et sa colère semblait peu à peu s'effacer, pour laisser place au regret.
Je m'approchai de son oreille, et lui dit, d'une voix amère :

- Connard. J'te permets pas. C'est pas parce que t'es parti, que c'est toi qui m'a jetée, que je vais te laisser me traiter comme une merde.

Il ne répondit rien, et je m'en allai.
Je fuyais, comme d'habitude, comme à chaque fois qu'il était question de nous.
Je l'entendis tout de même murmurer, avec un trémolo dans la voix :

- Mais...mais c'est toi Anna...c'est toi qui m'as quitté...

Mais comment osait-il me remettre ça sur le dos ?

______________________________

Et voilà.
Une suite bien plus longue que la dernière.
Votre avis ?

Bisous, et merci encore de me lire !!!

et voilà je pleure...
mes commentaires se ressemblent mais qu'est ce que j'aime cette fiction.
Anna régle une partie de ses comptes mais pauvre Bill.
la carte de Gus et le mot d'Ileana m'ont fait sourire.
et Georg il est ou pendant ce temps ?
j'aime tout simplement <3

Purée clem elles ont pas dit la phrase magique !!
Moi j'aime la fin j'aime ce Tom là, le vrai tom le beau et bon tom !
De toute façon tu sais que j'adore

GNIAAAAA Je Le Sens Mal Là oo
Elle Va Savoir Pour La Lettre...
Merde ><

J'aime =D
Vivement La Suite

Hs : Je Viens Juste De Remarquer Qu'ils Ont Changé La Tête Du Fo' x)

Youpi

Et Oui C'est Ce Que J'en Ai Déduis x)

Une autre, une autre, une autre
Hihu j'adore vraiment ! Yappp j'ai hâte qu'elle découvre que finalement il lui avait envoyé une lettre !
(Hum tu verra que je suis pas très douée pour les longs commentaires quand il s'agit de commenter des fictions x) )