[A] « And the Reason is You. »

J'ai tout lu d'un coup et je veux une suite!!!!

Oula, la question qu'il ne fallait pas poser. Suite!

TOI ILE t'es pas réceptive à l'humour,
tu adore toute mes blagues !!
Des crises dans mon couple c'est impossible parce qu'il est trop parfait !
xd
zuiiiitee mais POUR MOIIII
xD

•°_C L e M : Appelle Moi Jo

ouaiiiiiiiissssss

Clem,tu peux pas plus tôt? :p

Rattrapage d'une épreuve ? 0o

Aaaaaaaaaaaaaaaaah t'es à la fac...
Mais... mais... MAIS T'ES VIEILLE !

Nan je rigole xD

Bouleeeeeeeeeeeeeeeeeette !

Mdr je sais c'est marqué en dessous de la photo de ARGH X_X
En dessous ton avatar xD

Ca fait bizarre de dire que t'es à la fac xD
Tout de suite ça fait "jeune adulte" xD

Félicitations pour le CP ! xD

Mdr oui, j'ai honte T___T
*Ou pas *

Mdr j'imagine ^^

Qu'est ce qui jui pressé d'être à la fac moi!!!
Fin de quitter le lycée quoi ^^
Mais suite quand même

moi de finir mon école
MAIS OSEF

SUIIIIIITEEEEEEEEEEEEE

Nouvelle lectrice qui réclame une suite !

Yeeaaaaaah, une nouvelle lectriiiice !
Ton prénom ?

Pour la peine, voilà une suiiiiiite !

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- Bonjour, dirent-ils tous en cœur, sans réel entrain.
- Alors, pour commencer...où est Tom ?


Gros silence. Malaise.


- Dans ma poche, lança Lola avec désinvolture.
- Euh...pardon ?
- Non rien.
- Alors ?
- Alors il n'est pas là.
- Il n'est pas là ? Des problèmes dans votre couple ?


Lola fulminait de l'intérieur. Elle avait prestement demandé à ce que ce genre de questions soient évitées. Certes, elle allait annoncer à tout le monde que Tom n'était pas là, que Tom ne faisait pas la tournée. Mais pas de questions sur leur couple. Elle se tut, et le journaliste gratta quelques mots sur son carnet. Il semblait se délecter de ce qui se déroulait sous ses yeux. Il murmura :


- Pas de réponse, et ambiance lourde dans la suite.
- Il n'y a pas de problèmes dans mon couple. Je n'ajouterai rien d'autre à ça.
- Très bien. Hum...qui le remplace ?
- Moi.


Benjamin le sentit, Lola se tourna vers lui et son regard suffit au jeune homme pour comprendre qu'elle devait l'insulter dans sa tête.


- Et vous êtes ?
- Benjamin Dolles. J'ai été choisi pour remplir la lourde tâche de remplaçant.
- Vous connaissez Lola ?
- Assez, oui. J'ai déjà travaillé avec elle. J'en avais gardé un tellement bon souvenir, que quand j'ai su qu'elle cherchait un guitariste pour sa tournée, j'ai pas hésité une seconde.
- Et bien, on sent qu'il vous apprécie ! s'exclama le journaliste à l'intention de la chanteuse. A-t-il été comme une sorte d'évidence pour vous aussi ?


« Ce mec est suicidaire », songea Lola. « Il sait qu'il est sur un terrain sensible, et il continue de creuser comme un forcené. Si seulement je pouvais lui mettre mon poing dans la tronche... ». Elle sourit à cet instant, amusée par sa pensée. Puis elle secoua la tête, et colla le sourire le plus faux qu'elle possédait sur son visage.


- Je ne dirais pas ça comme ça...je n'ai pas vraiment eu le choix, vous savez. J'ai pris celui qui jouait le mieux. Et il se trouvait que c'était lui.
- Vous aviez gardé un bon souvenir de votre collaboration, vous aussi ?
- Pour tout vous dire, c'est surtout un souvenir flou. C'était il y a longtemps. Et puis une fois qu'on a travaillé avec quelqu'un comme Tom, tous les autres guitaristes du monde sont...enfin...pour moi, il n'y a pas, et n'y aura jamais mieux que lui.
- On sent que vous l'aimez...
- Je ne serais pas fiancée si ce n'était pas le cas, se détendit un peu la jeune femme.
- Bien, et bien j'espère que votre tournée se passera bien, et que Tom sera tout de même présent sur quelques dates...
- Je l'espère aussi, soupira Lola.
- Bien, merci beaucoup Lola, ce sera tout pour moi.
- Merci à vous.


La jeune femme se sentit quelque peu soulagée. Le reste de la journée se passa plutôt sereinement, malgré qu'elle trouva que Benjamin avait la langue bien trop pendue. Alex respirait, heureux que sa protégée ait réussi l'épreuve des médias sans pleurer l'absence de Tom. Il était fier de Lola. Il était fier qu'elle ne laisse pas transparaître son mal-être, ni sa haine envers Benjamin. Lorsque la journée se termina, Benjamin se sentait plus qu'en forme. Le monde connaissait maintenant la vérité : il serait à la place de Tom. Et ça, ça l'enchantait plus qu'autre chose. Il voulait que le monde spécule sur sa relation avec la chanteuse, que tout le monde s'interroge sur la solidité des fiançailles du couple Kaulitz/Parker. Il voulait que le guitariste de Tokio Hotel ait peur, doute, accuse Lola. Il voulait voir leur histoire s'envenimer, s'infecter, pourrir et mourir. Oui, il était cruel. Oui, Lola allait en souffrir. Un peu. Parce qu'il serait là pour la rattraper quand elle tomberait de son nuage, qu'il pensait si fragile.


- Lo'...
- Combien de fois je devrais te le dire ? Pour toi c'est Lola, tocard.
- Bien sûr...bon, Lola, tu vas me faire la gueule encore longtemps ?
- Je compte pas m'arrêter de si tôt, non.
- Mais pourquoi ?
- Parce que.
- Merci, très constructif.
- Mais de rien, connard.


Lola pressa le pas. Il l'exaspérait plus que de raisonnable, et elle voulait éviter au maximum les altercations avec celui qu'elle appelait intérieurement « le parasite ». De peur qu'il parte, qu'il en ait marre et qu'il la laisse en plan. Elle savait pourtant que sa peur était infondée, puisqu'il lui avait bien fait comprendre qu'il ne lâcherait pas le morceau.

[…]

Julie avait maintenu la date de ses trois jours de congés. Les garçons n'avaient pas fini, Georg l'avait prévenu, mais elle s'en contrefichait. Ça allait faire trois mois qu'elle n'avait pas vu son allemand préféré. Par contre, elle ne savait pas si il avait averti tout le monde qu'elle venait. Si il ne l'avait pas fait, elle imaginait déjà la tronche dépitée de David, celle enthousiaste de Bill, et celle amusée de Gustav. Elle ne savait pas comment serait Tom. Georg lui avait confié être vraiment inquiet pour son ami. Il semblait à longueur de journée complètement ailleurs. Il lui avait aussi dit que l'idée de le secouer et de l'engueuler l'avait effleuré à plusieurs reprises, mais il ne voulait pas le brusquer, l'effrayer et de ce fait, l'enfoncer encore plus dans son mutisme. C'est donc un peu anxieuse qu'elle sonna au visiophone de l'immense propriété qu'avaient acquis les Kaulitz.

- Ju' !!! Geeeooooooorg, ta meuf est làààààà ! hurla Bill, heureux.
- Euh...euh...
- Oui oui, il nous a tout dit, cachotière ! Aller, entre.


Le portail imposant s'ouvrit, elle entra. Georg l'attendait déjà devant la porte, tout sourire. Ils ne hurlèrent pas le nom l'un de l'autre, ni aucun surnom débile tout droit sorti d'une série B. Non, elle lui sourit également, et marcha en sa direction. Elle pressa le pas lorsque quelques mètres seulement les séparaient, et ils s'enlacèrent amoureusement sans un bruit. Ils n'avaient pas besoin d'en faire des tonnes. Julie sentit tout de même une larme rouler le long de sa joue, mais juste une. Elle trouvait ça futile de pleurer, même de joie. Il fallait profiter de chaque instant avec lui.
Tom, toujours aussi apathique, les observait, affalé dans le canapé, l'album de Lola tournant encore et encore dans son I-pod. Il les enviait, et se demandait bien quand lui, il pourrait serrer sa douce dans ses bras. Quand est-ce qu'il pourrait sentir à nouveau son parfum si délicat, son odeur si fruitée ? Quand est-ce qu'il pourrait se sentir entier et vivant à nouveau ?


- Tom, Julie est là.
- Et ?
- Bah vas dire bonjour, répondit Bill, choqué.
- Pourquoi faire ?
- Pour être poli.
- Qu'est-ce que j'en ai à faire d'être poli ? Qu'est-ce que j'en ai à faire de toutes ces choses nian nian qui vous régissent vos vies sans but ? Moi, je veux juste...
- Voir Lola, on sait. Tu m'gaves, Tom. Ça suffit.
- Bill, on a déjà eu cette discussion. Vous me laissez tranquille, je vous laisse tranquille. Merci de respecter ça. Sinon, venez pas vous plaindre.


Silence gêné. Bill ne savait pas quoi dire ni quoi faire. Julie entra dans la maison, dit bonjour au jeune homme, secoua doucement la main en direction du tressé, qui resta immobile. Georg roula les yeux au ciel, prit la main de sa copine, tendrement :


- Le prend pas personnellement, il est comme ça tout le temps. Ça devient lourd, d'ailleurs.
- Je t'emmerde Georg.
- Moi aussi Tom.


Et le bassiste quitta le salon. Bill soupira, désespéré de sentir son frère si désespéré. Tom était ailleurs, son I-pod de retour sur ses oreilles, à fredonner des paroles en français dont il ne comprenait sûrement rien. Pire, ses yeux se remplirent de larmes d'un seul coup, et il ne lutta pas pour les refouler. Elles roulèrent, l'une après l'autre, le long de ses joues. Il sortit son portable, appuya sur une touche – la touche désignée pour Lola, devina Bill – et porta l'appareil à son oreille. Il patienta, en remarquant même pas que son frère se tenait à quelques mètres de lui, l'observant sans se cacher. Bill resta là. Tom raccrocha soudainement son portable, le balançant à l'autre bout du grand canapé sur lequel il était vautré depuis plusieurs heures. Ses larmes redoublèrent, et un cri étouffé s'échappa de ses lèvres :


- Putain ! Mais qu'est-ce qu'elle fout ! Elle m'avait promis de répondre une fois ! Une fois, c'est pas trop demander, bordel !


Bill voulut lui dire qu'elle avait sûrement des choses à faire, qu'eux étaient toujours overbooké à si peu de jours du lancement d'une tournée. Mais il se tut. Il regarda son frère, pleurer encore et encore. Il ne savait pas si il pouvait lui être d'une quelconque aide. D'un quelconque réconfort. Il ne comprenait pas sa peine. Il n'avait jamais été autant amoureux que son double, il n'avait jamais vécu quelque chose d'aussi fusionnel avec une fille que la complicité qu'il avait avec Tom. Tout cela le dépassait, le paniquait. Mais il sentait un besoin d'être là pour lui, de partager son fardeau. Tom ne voyait rien, continuant de marmonner des choses à propos de Lola que Bill ne saisissait pas. Ce dernier se rapprocha doucement, et retint son souffle lorsque, sans qu'il sache pourquoi, son frère lui lança un regard plein de détresse. Le chanteur n'attendait pas plus pour se jeter dans les bras de son grand frère. Cette étreinte, il l'attendait avec impatience depuis longtemps. Pas besoin de parler, le regard qu'il lui avait lancé voulait tout dire. Il avait besoin de lui. Maintenant.

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Alooooors ?

J ADOREEEEE
MAIS JE VEUX LA SUITE MOI SURTOUT !!!!