[A] « And the Reason is You. »

Je le sens pas du tout ce mec !!!! par contre soit Tom n'a pas confiance en elle ou il n'a aucune confiance en lui pour réagir de cette façon...

Une autre suite

Une longue suite pour m'excuser du retard !!!
Vous allez découvrir un côté de Lola qui va peut-être vous déplaire, même si vous détestez Benjamin.
J'espère que ça vous plaira.

EDIT : Suite spéciale dédicasse pour ma Juliiiie d'amoooouuuuur.

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- JE NE VEUX PAS DE LUI ! hurla Lola.
- On sait, Lo', mais...
- Mais quoi ? C'est si dur que ça de vous occuper de quelque chose ?!? Je vous ai dit, à toi et aux autres, que je ne voulais pas de lui ! Démerdez-vous, trouvez quelqu'un d'autre !

Lola tournait en rond, dans ce bureau. Alexandre, son manager, cherchait un moyen de la calmer. Mais rien ne marchait. Elle n'avait pas envie de se calmer. Pas du tout même. Elle voulait uniquement que quelqu'un règle le problème à sa place.


- Lola...Lola...LOLA ÇA SUFFIT MAINTENANT TES CAPRICES ! TU LA FERMES ET TU M'ÉCOUTES !


La jeune femme s'immobilisa, apeurée. C'était la première fois qu'il élevait la voix aussi fort contre elle. Alexandre était comme un grand frère, pour elle. Elle en avait presque oublié qu'il s'occupait de bien plus de chose que d'écouter ses requêtes.


- Ta tournée, elle se fera sans Tom. C'est comme ça. Que tu le veuilles ou non. Il va s'occuper de son album à lui, il va partir en tournée avec TH. C'est un fait. Alors, soit tu continues à chialer comme une gosse, soit tu prends enfin un peu sur toi et tu te réveilles. Tes fans attendent. Ils se fichent, eux, de savoir si Kaulitz viendra avec toi. Parce que tout ce qu'ils veulent, c'est te voir, toi. Grandis un peu, Lo'. Et je sais pas moi...fais en sorte d'aller mieux, c'est mieux pour lui et pour toi. David m'a appelé hier, et il m'a dit que Tom ne faisait rien de constructif, gueulait sur tout le monde...tant qu'il sentira que tu ne vas pas bien, TH n'arrivera à rien.


Lola se tut, pensive. C'était vrai. Il fallait qu'elle se bouge. Qu'elle prenne sur elle. Qu'elle dise à Tom que tout va bien. Qu'il lui manque mais qu'elle se concentrait sur la tournée. Qu'elle allait faire de chaque concert un évènement pour qu'il soit fière d'elle. Elle soupira, rien qu'en pensant à ce qu'elle s'apprêtait à faire.


- Annonce-leur le résultat. On prend Benjamin.


Alexandre sourit, puis se leva et posa une main rassurante sur l'épaule de sa protégée.


- Tout va bien se passer, tu verras.
- J'espère que tu as raison, Alex. Je sais pas comment je vais faire si ça marche pas, conclut-elle, d'une voix abattue.

[…]

- Allô ?
- Ça va mieux, ma puce ?
- Oui...enfin presque...on a...on a choisi Benjamin.


Tom se tut, inspira profondément. Il ne voulait pas se disputer avec elle.


- Tom, t'es toujours là ? s'inquiéta Lola.
- Oui oui, je...bah j'espère qu'il se comportera bien avec toi, il va avoir de mes nouvelles sinon ! Je viendrais, de toute façon, te voir plusieurs fois pendant la tournée. T'as intérêt à me réserver des places.
- Mais, mon amour, y'aura toujours une place dans les coulisses pour toi.
- Je sais, c'est pour ça que je te dis ça, rit le guitariste.
- Tu me manques Tom.
- Toi aussi, Lo'. Dès qu'on a bouclé l'album, je saute dans le premier avion direction Paris.
- J'espère bien !
- Dis, ton Benjamin là, il va pas chanter notre chanson avec toi, si ?
- Non. Je ne pense pas. Je crois même que ce serait chouette si tu t'enregistrais en train de chanter notre chanson, pour que je diffuse ton image sur l'écran. Hors de question que ce soit quelqu'un d'autre qui la chante celle-ci.
- Euh...ouais...on verra quoi.
- Comment ça on verra ? s'énerva-t-elle.
- Lo'...je sais pas si les garçons me laisseront le faire.


Il fronça les sourcils, et regretta directement ce qu'il venait de dire.


- Tom, tu sais ce que j'en pense, souffla Lola.


En effet, il le savait très bien ce qu'elle en pensait. Il savait bien, que malgré tout l'amour qu'elle portait au groupe, elle désapprouvait beaucoup de leurs choix. Enfin, beaucoup des choix de Bill. Parce que selon elle – et il ne pouvait pas vraiment le nier – Bill choisissait, et ce depuis quelques années déjà, les directions du groupe.


- Oui, je sais oui.


C'était une conversation complètement stérile. Ça allait se jouer à celui qui craquerait le premier. Et il savait malheureusement que ça serait lui.


- Lo'...je...je dois te laisser. Je te rappelle demain. Je t'aime fort.
- Moi aussi, Tom. Je t'aime.


Il raccrocha, soupira. Ils avaient déjà du mal à communiquer après quelques jours de séparation...comment allaient-ils tenir plus de deux mois ?

[…]

Première répétition. Lola ne se sentait pas bien. Comme elle l'avait prévu, Tom n'avait pas pu enregistrer une version de leur chanson qu'elle aurait pu diffuser pendant son concert. « Manque de temps », avait-il dit. « Bill est même gestionnaire de ton temps, maintenant. », avait-elle rétorqué. Il avait encore soupiré, et lui avait dit qu'il ne voulait pas se disputer avec elle. Et elle, elle avait écourté la conversation.


- Tu vois Ab', le pire, c'est que je sais que je le blesse quand je lui dis tout ça..., expliqua-t-elle à sa meilleure amie. Mais...je sais pas, ça sort tout seul. J'ai tellement mal de le savoir loin de moi, et j'ai tellement peur de ce qui pourrait se passer avec Benjamin que je dramatise tout, tout le temps.


Abbey lui sourit tendrement, et enlaça son amie. « Comment je vais bien pouvoir l'aider ? Elle sait déjà les erreurs qu'elle commet, sans pour autant les rectifier... » songea-t-elle.


- Pourquoi t'aurais peur de ce qui pourrait se passer avec Benjamin ?
- Parce que tu l'as bien vu arriver aujourd'hui, lui et sa tête de connard !
- T'y vas fort, quand même.
- Non non. Il a une tête de connard, c'est tout.


À ce moment-là, l'intéressé franchit la porte de la salle de répétition pour se diriger vers les filles. Il avait mal de la voir aussi mal. Mais il ne comptait pas renoncer à son but ultime : reconquérir Lola. Il savait bien que cela serait dur, mais d'après ce qu'il avait pu entendre de ses conversations avec Abbey, son idylle avec Tom n'était plus au beau fixe, depuis qu'il avait été choisi et qu'il était dans le paysage.


- Il faut qu'on reprenne, dit-il, réprimant un sourire.
- Reprenez, je viendrais après, lui envoya-t-elle d'un ton cassant.
- Lo'...
- Ne m'appelle pas Lo' ! On est plus amis, toi et moi ! Pour toi, c'est Lola, connard.


Elle se leva, et il la regarda partir avec rage vers la salle. Il avait oublié à quelle point elle était belle quand elle était en colère. Il étouffa un petit rire, sous les yeux médusés d'Abbey, puis se dirigea dans la salle lui aussi. « Ça promet », pensa-t-il.

[...]

- Lo', fais un effort, on dirait que t'as enterré ta mère hier, sérieux !
- Excuse-moi, Alex, je peux pas.
- Tu peux pas quoi ? Chanter tes chansons normalement ? Y mettre de l'intensité ? J'te crois pas. Pense à Tom, merde. Vous auriez fourni tout ses efforts pour qu'au final, tu loupes totalement ta tournée ?


Lola se tut, soupira, et pensa à Tom. Elle savait qu'il ne serait pas fier d'elle si elle abandonnait si facilement. Elle tournait la tête vers ses musiciens : Enzo, à la batterie, Abbey, à la basse, Maxime et Léa pour les chœurs. Et l'autre abruti fini à la guitare. Cet abruti qui d'ailleurs la regardait d'un regard mielleux depuis le début de la répétition, ce qui la faisait bouillonner de l'intérieur.


- Pourquoi tu me regardes comme ça, imbécile ? pesta-t-elle.
- Parce que.
- Parce que quoi ?
- Parce que.
- Rrraaaaah ! J'en peux plus, j'vous jure, je vais le tuer avant même le début de la tournée, crisa Lola.


Personne n'ajouta rien, sachant exactement comment s'y prendre avec la jeune femme lorsqu'elle était dans un si mauvais jour. Le silence limitait ses accès de colère, et l'indifférence était bien plus prudente que la confrontation.
Sauf que Benjamin, lui, n'avait pas l'habitude de ça. La Lola qu'il connaissait, qu'il aimait, elle s'énervait uniquement pour mieux exploser de rire, juste après. Alors, c'est le plus naturellement du monde qu'il pouffa de rire, tout seul. Il ne remarqua pas les regards incrédules des autres, qui s'efforçaient tous de lui faire comprendre que rire, là, tout de suite, n'était vraiment, mais vraiment pas une bonne idée. Ce n'est que quand il vit Lola s'approcher qu'il comprit. Elle le fusillait du regard, tant et si bien que son fou-rire s'éteignit de lui-même. Il ne la reconnaissait pas. Il ne la reconnaissait plus. Les traits de la jeune femme était contractés sous la colère, ses sourcils froncés montraient à quel point elle avait envie de l'étriper sur place.


- C'est moi qui te fais rire comme ça ? siffla-t-elle.
- Non...non non...je...tu...enfin...
- Bien. J'espère pour toi que tu te fous pas de ma gueule, acheva-t-elle. C'est déjà un supplice de voir ta tête tous les jours, mais si en plus je dois supporter tes rires débiles...
- Ça ne se reproduira plus, murmura-t-il.
- Encore heureux ! Tu sais, tu n'es pas là parce que je veux de toi, Benjamin. T'es rien d'autre qu'un guitariste par défaut. Ça n'aurait tenu qu'à Tom et moi...tu ne serais pas là.


Il hésita à répondre, mais son regard l'en dissuada. C'était dur pour lui de réaliser que sa petite Lola n'était plus si petite, si fragile. C'était une femme, à présent, et de surcroît, une femme amoureuse. Il se sentit mal à l'aise. Pas à sa place. Il n'était rien d'autre qu'un bouche-trou, et ça, ça le heurtait particulièrement.


- Lo', ça suffit maintenant, lança Alexandre. Laisse-le tranquille, et concentre-toi.


Lola fit la moue, jura dans sa barbe avant de faire signe qu'elle était prête. Tous commencèrent alors à jouer, à l'exception de Benjamin, dont la partie commençait quelques mesures après le départ des autres. Il contemplait Lola, la regardant fermer les yeux, et sourire pour elle-même. Elle s'apprêta à chanter, mais ouvrit subitement les yeux, visiblement agacée par quelque chose. Tout le monde s'arrêta, connaissant la raison de son mécontentement. Tous les regards étaient braqués sur Benjamin. Et lui...s'aperçut à ce moment précis qu'il venait de louper son entrée dans la chanson.


- On fait une pause, cria Alex, essayant de désamorcer la bombe qui menaçait d'exploser à l'intérieur de la jeune chanteuse.


Les autres musiciens soupirèrent, contents de pouvoir s'arrêter un peu. Ils lancèrent tous un regard dédaigneux au pauvre Benjamin, qui ne put s'empêcher de rougir. Julie, la bassiste, s'approcha de Lola, et lui parla sans gêne du nouveau venu.


- Ok, je l'avoue, on pensait tous que c'était lui. Mais Lo'...il est nul.
- Je sais, mais que veux-tu...on doit faire avec ce qu'on a.
- Ouais, bah si il arrêtait de te reluquer comme ça, peut-être qu'il partirait au bon moment, ajouta Enzo, désabusé.


Benjamin encaissait, mais ce n'était que partie remise. Il allait la coincer, la pousser dans ses retranchements. La forcer à se souvenir d'eux, de ce qu'ils ont vécu, de tout ce qu'ils ont partagé. Et peut-être qu'alors, elle se souviendrait qu'elle ressentait la même chose que lui, espérait-il.


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Alooooors ?

TU NE M AS MEME PAS DEDIEE MA SUITEEEE
ALORS LA JE BOUDEEEEE

Je n'aime pas du tout l'emprise qu'à Bill sur le reste du groupe !!! Et bon je n'aime toujours pas ce Benjamin, Tom a raison de ce méfier.

Sinon j'aime toujours autant l'histoire

Une autre suite please ^^

ahh j'aime suite!!!

Hum hum...
Je sens que Bill va faire du mal, et que l'autre connard aussi.
Elle est un peu insupportable aussi hein Lola. Comme dit son manager, elle pourrait essayer de prendre sur elle, meme si c'est dur.
Enfin, j'pense que l'autre con finira bien par trouver un moment de faiblesse de Lola pour lui sauter dessus héhe

Suite ma chérie!

Hey hey ! =D
Une petite suite, pour votre plaisir !
J'ai deux dédicasses à faire :

@Julie (04-bill-29) : Je connais ta soeur !
LOL. Vive le fo' de KP quoi. Non mais sans dec, y'avait combien de chance que j'ai plein de points communs avec ta soeur, et que tu suives ma fic ?
C'est dingue la vie.

@Ileana : Cette suite est pour toi.
S'il-te-plaît, ne baves pas trop sur ton clavier quand tu liras. x)

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- Tom, tu me les brise sérieux, lança Georg, épuisé.
- Je ne peux que soutenir Hagen, sur ce point, soupira Gustav.


Tom râla, Bill, lui, était resté muet. Il faisait tout pour que Tom ne croise pas son regard, tout pour qu'il ne sache pas. Qu'il ne sache pas à quel point ça lui faisait mal de le voir comme ça, à quel point il les épuisait tous. Et pour cause, malgré sa bonne volonté, Tom ne pouvait s'empêcher de parler de Lola toute la journée. L'album était certes, presque fini, mais Tom n'y pensait même pas. Son sujet de conversation préféré était sa chère-et-tendre. Il ne pensait pas au groupe, mais à son couple, pas à son double, mais à son âme-sœur.


- Est-ce qu'on peut en parler correctement, s'il-vous-plaît, pour une fois, ajouta le batteur, à l'attention des jumeaux. Non parce que là, je vais pas tarder à craquer.
- Parler de quoi ? s'étonna Tom.


Le bassiste frappa son front avec la paume de sa main avant de se diriger en direction de son meilleur ami, et de le saisir par les épaules.


- Assieds-toi, Tom, ça vaut mieux.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? J'ai fait quelque chose de pas bien ? Je joue mal, c'est ça ? dit-il d'une voix perdue.
- Comment dire ça en douceur...
- Oh, merde, on s'en fout de la douceur ! éclata Gustav. TU NOUS FAIS CHIER AVEC LOLA, MEC ! TU NOUS FAIS CHIIIIIIER !!! COMPRIS ? ON N'EN PEUT PLUUUUS !!!!


Tom, sonné, ne comprenait rien à la situation. Il ne parlait pas tellement d'elle, si ? Vu la colère de Gustav, apparemment, si. Mais il ne s'en rendait même pas compte. Pour lui, ça paraissait normal de parler de sa fiancée, comme Gustav parlait de temps en temps d'Ileana...


- Calmez-vous, les garçons, tenta Bill de sa voix la plus douce.
- Arrête de le protéger, toi aussi ! continua le blond, à présent hors de lui. On sait tous que ça te fait encore plus chier que nous, puisqu'il n'écoute plus rien de ce que tu lui raconte – coups de cœur sur différentes personnes compris – ! C'est bon quoi !!!


Sans rien ajouter de plus, le batteur sortit du studio, en prenant soin de claquer la porte. Il en avait marre des jumeaux. Il en avait marre d'être toujours celui qui devait tout dire, dans ce genre de situation, puisque Georg ne voulait jamais heurter son meilleur ami. Malgré tout l'amour fraternel que le blondinet portait aux membres du groupe, dans ce genre de moment, il ne souhaitait qu'une chose : être seul. Enfin, c'est ce qu'il avait souhaité jusqu'à peu de temps en arrière. Maintenant, il avait sa bulle d'air à lui : Ileana.
Il l'avait rencontré par le biais de sa sœur – sa grande sœur chérie – Francesca. C'était une amie de fac de Fran', qu'elle n'avait pas vu depuis qu'elle avait quitté l'université. La sœur du batteur, très nostalgique de ses années campus, avait décidé d'aller à cette fête – très débile, songeait-il – qui chaque année réunissait une certaine promotion. Et elle, persuadée qu'elle devait impressionner tous ces anciens camarades, avait supplié son frère de l'accompagner. « C'est pour prouver à tous ceux qui se foutaient de ma gueule quand je leur parlais de toi, et du succès de Tokio Hotel, qu'ils avaient tort. », avait-elle argumenté. Lui guimauve comme il était quand il s'agissait du bonheur de sa sœur, il avait dit oui. « Dieu merci », songeait-il maintenant, il avait dit oui. Il n'aurait jamais rencontré son amour, son Ile. Ça faisait 3 ans. 3 ans qu'il l'aimait passionnément. Qu'ils s'aimaient passionnément. Dès le premier regard.
« Il faut absolument que je te présente quelqu'un !!! » s'était écrié Francesca, en le rejoignant au buffet, auquel il était resté collé depuis le début de la soirée. Il s'était arrêté de manger ces petits fours, qu'il appréciait vraiment, et s'était retourné. Et là, il avait failli tout recracher. Elle était là, belle comme une déesse, dans une robe de soirée, simple, mais qui la mettait pleinement en valeur. Elle riait avec sa soeur, avant d'enfin poser ses yeux sur lui, qui n'avait toujours pas décroché son regard d'elle. Là, son sourire s'est éteint quelques secondes, avant de s'allumer de plus belle pour irradier le coeur de Gustav. Le monde s'est arrêté, et ils ne se sont plus quitté. Francesca, depuis, ne cessait de vanter son côté entremetteuse. « Je sais que je suis géniale, Gusti, tu peux me le dire », plaisantait-elle.


- Allô ? Gustav, ça va ?
- Non, j'en ai marre, soupira-t-il. Tu me manques, et les deux gosses m'emmerdent.
- Les deux goss...ah ! Les jumeaux ! J'arrive pas à me faire à ce surnom...
- Bah, pourquoi ?
- Parce qu'ils ont 25 ans, chéri ! Et parce que Tom est fiancé. Ce ne sont plus des enfants.
- Si ! Et c'est justement Tom qui m'agace. Il n'arrive pas à se mettre dans la tête qu'il n'est pas le seul à avoir quelqu'un dans sa vie, quelqu'un qui lui manque, quelqu'un avec qui il aimerait partagé tous les soirs ce qu'il se passe la journée !
- Gusti, respire.
- Mais il me gave quoi ! Et puis Bill, qui comme d'hab', fait tout pour le protéger, l'autre abruti.
- Gustav...
- Bill qui ne dort presque plus, qui se ronge les sangs pour l'album, qui ne peut plus compter sur son double parce qu'il est trop obnubilé par sa copine, qui, soit dit en passant, nous fait royalement chier en s'engueulant sans arrêt avec lui au téléphone, le rendant encore plus énervant qu'il ne l'est déjà...
- Gustaaaaav...
- Non mais c'est vrai quoi ! Et puis Georg qui fait le gentil tout mielleux avec Tom alors qu'en vrai, il a juste envie de lui tirer une paire de claques pour qu'il se réveille, parce qu'il en est au même stade que moi, il est juste trop poli pour l'admettre !
- GUSTAV !!!
- Quoi ?
- C'est bon ?
- Oui, c'est bon, j'ai fini.
- Bien. Maintenant, je veux que tu fermes les yeux, et que tu imagines être à la maison, avec moi, en train de te reposer avec moi sur le canapé...c'est bon ?
- Avec toi, sur le canapé, murmura-t-il, concentré. Ok, c'est bon.
- Bien. Imagine que ton disque préféré tourne en boucle...
- Guns'n'Roses...oui...ok.
- Et comment tu te sens là...
- Hmmm...bien. Merci Ile.
- De rien Gustav. Je t'aime.
- Moi aussi ma puce. Merci encore...


Il faillit raccrocher.


- Oh ! J'ai failli oublier...
- Quoi ? s'inquiéta sa belle.
- Bah j'ai failli oublier de te demander comment s'est passé ta journée...
- Ah, bah...euh...bah elle s'est bien passée, merci. Pas de problème au travail, ta sœur me chouchoute, comme toujours. D'ailleurs, tu lui diras quand même, que c'est tes lasagnes, les meilleurs, et que j'en peux plus de bouffer les siennes, s'esclaffa-t-elle.
- Je lui en toucherai un mot, promis, lui répondit-il. Bon ma chérie, je vais te laisser, je vais aller voir ce qu'ils foutent, si l'autre s'est pas encore pendu avec une de ses cordes de guitare, rit-il.
- T'es dur...
- Franchement...non.
- Pffff...t'es con.
- C'est comme ça que tu m'aimes. Héhé. Bisous ma Ile. Je t'appelle demain.
- Bisous, je t'aime.



Pendant ce temps, dans le studio...les langues se délièrent.


- Je suis fatigué, Tom, commença son jumeau.
- De quoi ? Tu dors pas assez la nuit ? sourit gentiment Tom.
- Bah non Tom, non ! Je dors plus !
- Euh...je crois que je vais vous laisser..., glissa Georg, confus et conscient de l'imminence du clash.


Il sortit en douce, et croisa Gustav qui attendait devant la porte, un peu hésitant.


- Euh...mauvaise idée, mec.
- Crise ?
- Crise.
- Genre ?
- Genre grosse, grosse, grosse crise.
- Ok. On va s'boire une bière ?
- Yep. On revient dans quoi...
- Oh...une demi-heure. Avec la trousse de secours.
- Aaaavec la trousse de secours, bien entendu, conclut le bassiste, tout sourire.

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Voilà voilà. =)
Grosse prise de tête des jumeaux dans la prochaine suite.

Citation :

- Oh...une demi-heure. Avec la trousse de secours.

Vivement le clash, suiteee !

J'adore les clahs, je dois être un peu sadique lol

La suite








Ma soeur m'avait parlé d'une Clem' sur Kp et je lui ai dit que je suivais aussi une Clem sur la PO, si ça se trouve c'était la même !!! Et j'avais raison.... C'est fou le hazarre, le monde est petit lol

Ileana ne s'en remet toujours pas 8D.
J'pensais pas arriver si vite dans ton histoire tiens!
Nan mais j'adoooooooore notre rencontre XD!
A part que tu me fais dix milliards de fois plus belle que j'le suis ahah!
Mais c'est tout moi. Genre arrêter de sourire deux secondes en mode chocked, puis resourire encore plus, çà c'est moi.
Et le coup du téléphone, j'ai explosé de rire XD! J'fais çà tous les jours, çà m'fait trop délirer!
Mais j'adore comment Gustav s'énerve, et IL A BIEN RAISON. Georg est bien trop passif, faut faire quelque chose!
Enfin, apparement, un clash va arriver, et il y a intérêt à ce qu'il soit sanglant! Parce que j'ai hâte de voir ce que Bill a à dire, et comment Tom va réagir :p!

Suite ma chérie!

J'adore vraiment! Suite

Moi je suis plus belle que tom ileeeeeee
mdr
je te mp clem <3

Et voilà une petite suite.

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- Je comprends pas, murmura Tom.
- MAIS Y'A RIEN A COMPRENDRE TOM ! RIEN ! TU NOUS FAIS TOUS CHIER, C'EST TOUUUUUT ! s'emporta Bill.
- Mais Bill, qu'est-ce que j'ai fait ? Explique-moi, je comprends pas...j'ai fait attention de pas trop y penser, pourtant...


Le tressé regardait son frère, à la recherche d'un peu de compassion. Il était perdu sans elle, c'était clair. Bill le savait depuis longtemps – il n'aurait jamais dû accepter qu'il fasse cet album avec elle. Cela les avait lié d'une façon tellement intense...de la même façon que lui-même était lié à son jumeau.
Au fond, c'était ce qui faisait le plus de mal au chanteur. Qu'il l'aime, passe encore, qu'il décrète qu'elle était la femme de sa vie, passe encore, tant que tout ça rendait Tom heureux. Mais il comprenait pas comment il avait pu laisser passer ça. ÇA. Ce lien si fort qui les liait, ce lien qui faisait que l'un ne compose que très rarement sans l'autre, ce lien musical...il n'était plus seulement le leur. Il n'était plus le seul à compter musicalement. Et ça, ça le bouffait de l'intérieur. Ça le bouffait parce que, maintenant, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, elle ne sortirait plus de ses pensées. Elle les empêcherait d'avancer correctement. Et tant que Tom ne verrait pas le mal qu'il fait au groupe, rien ne changerait.


- Je me sens nul Bill, j'te jure...je sais que je te fais du mal, et le pire, c'est que je voudrais tout sauf ça, tu vois, soupira le guitariste.
- Oui mais c'est quand même ce que tu fais, siffla son double. J'en ai marre de faire semblant, Tom.
- Faire semblant de ?
- FAIRE SEMBLANT D'ALLER BIEN TOM !!! FAIRE SEMBLANT D'ÊTRE HEUREUX DE TE VOIR HEUREUX, FAIRE SEMBLANT DE COMPRENDRE TON BONHEUR, DE COMPRENDRE TA TRISTESSE, DE COMPRENDRE TOUT CE QUI TE PASSE PAR LA TÊTE EN CE MOMENT !!!! éclata l'androgyne, envoyant valser sa chaise contre un mur, contre lequel elle alla s'écraser.
- Mais Bill...je...enfin...je pensais que...
- TU PENSAIS QUE QUOI ??? QUE J'ETAIS CONTENT, C'EST ÇA ???? MAIS COMMENT, COMMENT JE POURRAIS L'ÊTRE ??? JE ME RETROUVE REFOULÉ AU SECOND PLAN, ON COMMUNIQUE PLUS, T'ES SANS ARRÊT PENDU À TON PUTAIN DE TÉLÉPHONE, TOUJOURS EN TRAIN DE TOUT LUI CONFIER !!! ET MOI DANS TOUT ÇA, HEIN ? MOI JE SUIS QUOI ? TU TE SOUCIES DE CE QUE RESSENS ? TU TE SOUCIES DE CE QUE J'AIMERAIS TE CONFIER, DE CE QUI SE PASSE DANS MA VIE ??? s'époumona-t-il, totalement habité par une rage qu'il contenait depuis trop longtemps.
- Je croyais que...je pensais que...ce que tu me disais...tes coups d'une nuit, fille ou garçon...je croyais...tu m'avais dit que ça te suffisait..., gémit Tom, complètement sonné par la violence de son frère.


À l'entente de ces mots, la rage en Bill le consuma totalement. Elle augmentait tellement vite, avec une telle envie de tout détruire, cette flamme de colère...ça lui faisait sacrément peur. Mais il ne pouvait pas s'arrêter comme ça. Son regard se durcit, et il alla le planter dans celui de son frère, vide et quelque peu apeuré.


- Ne me parle pas de ça. Ne me dis pas que tu as sincèrement cru que...que ça pouvait me combler ? lança-t-il, désabusé. Je suis donc devenu un tel étranger à tes yeux pour que tu ne cherches même plus à savoir si l'une de ses personnes m'a faite du mal ?
- Mais comment je...comment je pouvais savoir ? Je me suis dit que tu rattrapais ma période « One night stand »...que ça te plaisait...que...enfin comme moi avant quoi...


Le chanteur rit, d'un rire dégoûté.


- Mais Tom, je ne suis pas un accro de la baise, pas comme toi. Je ne suis pas, et je ne serais jamais cette bête sauvage qui saute tout ce qui bouge...ça, c'est toi. Toi et toi seul.
- C'était moi.
- Non. C'est toujours toi. Tu crois que je vois pas comment, même inconsciemment, tes yeux ont pris l'habitude d'examiner le corps d'une femme que tu viens juste de rencontrer...


Tom se tut, incrédule. Il n'avait jamais...jamais remarqué qu'il faisait ça. Non...non. Il aimait Lola, et il regardait plus aucune femme de cette façon depuis qu'il la connaissait.


- Bill, arrête tes conneries.
- C'est pas des conneries.
- Bill...
- C'EST PAS DES CONNERIES !!! hurla-t-il, complètement incontrôlable à présent.


Il cherchait de quoi balancer à la tronche de son frère, et sa main se posa sur les baguettes de Gustav. Il les envoya à la figure de Tom, qui esquiva sans réelle difficulté. Il savait ce qui allait se passer, bien qu'il ne comprenait pas vraiment pourquoi son frère se sentait tellement vulnérable. Il criait, hurlait, et lui jetait tout ce qu'il trouvait : vases, bouteilles, cendriers, chaises...lui, ne disait, rien, ne pensait rien, attendait que ça passe.


- MAIS MERDE ! BOUGE ! PARLE ! FAIS QUELQUE CHOSE !!! désespéra Bill, essoufflé, et abattu.
- MAIS TU VEUX QUE JE TE DISE QUOI, PUTAIN ??? QUE VOUS ME SOÛLEZ TOUS, VOUS AUSSI ??? QUE JE COMPRENDS PAS POURQUOI VOUS M'EN VOULEZ ? QUE GUSTAV NOUS GAVE AUSSI AVEC ILEANA, QUE GEORG ME PREND LA TÊTE À ESSAYER DE TOUT PRENDRE AVEC DES PINCETTES, ET QUE TOI, TOI, TU ES LE PIRE DES TROIS ???


Bill se prit cette affirmation en pleine face. Pire que si Tom lui avait lancé une table sur la tête. Il ne savait pas vraiment ce que son double sous-entendait par ça. Mais vu l'expression de son visage, ça n'allait pas s'améliorer.


- TOI, TU NE PENSES QU'À BOSSER, ET BAISER ! T'AS RIEN, BILL, RIEN. TU COMPRENDS ÇA ??? TA VIE EST TELLEMENT VIDE DE SENTIMENTS AMOUREUX QUE TU TE SENS OBLIGÉ DE RUINER CEUX DES AUTRES !!! TU ME POMPES L'AIR, TU VOIS ! JE SUIS MÊME PRÈS À PARIER QUE C'EST TOI QUI A DIT NON POUR LA TOURNÉE AVEC LOLA...


Un gros bruit retentit dans la salle. Bill se tenait devant son frère, la main toujours en l'air. Tom, lui, tenait sa joue. Oui, il avait un peu abusé. En même temps, il fallait ce qu'il fallait. Tom voulait juste sortir de cette salle et appeler Lola. Il voulait prendre le premier avion direction Paris. Il voulait la serrer dans ses bras, lui dire qu'il abandonnait l'album et le groupe pour l'instant, qu'il se consacrait à Eux. Rien qu'à ça. Il renverrait Benjamin de là où il venait.
Mais il ne pouvait pas. Non, il était là, à L.A., et tout s'effondrait autour de lui. Bill ne le reconnaissait plus, et il se sentait coupable de l'avoir poussé aussi loin dans ses retranchements. Il s'en voulait d'être un si mauvais frère, de ne pas, ou plutôt de ne plus saisir son jumeau comme il l'aurait fait auparavant. De plus savoir, en un regard, ce qu'il pense, de ne plus savoir comment l'aider, comment le rendre heureux.


- Je suis désolé, souffla-t-il. Je vais faire des efforts, je ne veux plus qu'on soit comme ça.
- Promis ? lui répondit Bill, plantant son regard embué de larmes dans celui de son frère.
- Promis, lui glissa Tom, dans un faible sourire.


Ça y est, leur dispute était finie. Comme toujours, ça avait été cinq minutes intensément violente. Pour mieux se retrouver.

[…]

- Lola, je peux te parler ?
- Non, tu peux pas non.


Benjamin savait ce qu'il avait à faire. Il se fichait bien de ce qui lui arriverait par la suite. Il voulait à nouveau faire parti de la vie de sa petite Lola, peu importe le prix. Même si ça lui coûtait sa carrière, même si ça signifiait se faire virer de cette tournée. Là, dans ce couloir, alors qu'elle marchait devant lui, ils étaient seuls. Et il allait essayer de lui ouvrir les yeux.


- Si, Lo', si tu vas me parler. Je sais que t'en meures d'envie. Je sais que je t'ai manqué. Je sais que malgré les apparences, Tom n'atteindra jamais la place que j'avais. Je suis le meilleur ami que t'ait jamais eu, Lola, et je le resterais toujours.


Lola se mordit la lèvre inférieure si fort qu'elle se fit saigner. Elle commençait à douter. Deux semaines qu'il était de retour dans sa vie, et elle doutait déjà. Elle ne voulait en aucun cas en arriver là. Elle l'avait cerné dès le début : elle savait ce qu'il voulait. Elle en avait eu confirmation lorsqu'elle avait retrouvé le lit de sa chambre, dans l'hôtel qu'ils occupaient tous, recouvert de photos d'eux. Souriants, heureux, grimaçant, tout autant de bons moments qu'elle avait soigneusement choisi d'effacer de sa mémoire. Elle ne voulait pas retourner en arrière, elle voulait avancer. Mais avec ce fantôme à ses côté, ravivant chacun des pans de leur passé, elle se sentait piégé.


- Benjamin, laisse-moi tranquille.


Il sourit. Non, il n'allait pas abandonner. Il accéléra le pas, la rattrapa, la plaqua brusquement contre le mur. Elle n'était ni effrayé, ni franchement rassurée. Elle le regardait, indifférente, et attendait qu'il ait fini.


- Je sais Lo', je sais ce que tu te dis. Je sais que tu penses que t'as pas besoin de moi, je sais que tu te dis que je suis qu'un connard fini. J'suis désolé, Lo', je suis désolé de t'avoir laissé tomber. Mais tu comprends...je...je pouvais pas accepter que...
- Que ce que tu ressentais ne sois pas réciproque ? Écoute bien ce que je vais te dire : j'aime Tom, je l'aime de tout mon être, on est fiancé, et heureux. Et c'est dans des moments comme celui-ci que je me dis qu'au final, j'ai rien perdu. Parce que oui, oui je trouve que t'es un connard fini, Ben.


Sur ces derniers mots, elle le repoussa aussi violemment que son petit gabarit lui permettait, et courut rejoindre les autres dans la salle de répétitions. « C'est un début », pensa Benjamin, en souriant doucement. Oui, parce qu'il ne se sentait pas du tout découragé. Elle venait de l'appeler Ben. Et ça, c'était une petite victoire pour le jeune homme.

[…]

- Hey mon amour !
- Hey !


Lola rayonnait derrière son PC. Skype, quelle invention magnifique. Il lui faisait signe de la main, auquel elle répondit.


- Tu me manques.
- Toi aussi.
- Comment ça se passe, de ton côté ? demanda-t-elle.
- Plutôt pas mal. On a eu du mal la première semaine. Je me suis engueulé avec les garçons, et depuis, tout va bien. On avance à grands pas vers la sortie de l'album, on va se disputer pour le choix de la tracklist, mais sinon, tout roule. Et toi ?


Il souriait, et cela rendait Lola un peu amère. Qu'allait-elle lui répondre ? Qu'elle se sentait menacée par son guitariste, qu'elle se sentait mal, seule, et plus démunie que jamais ?


- Ça va...
- Oula... ça n'a pas l'air...
- Si si...c'est juste que...j'arrive pas à y mettre tout mon cœur. Je me fais engueuler, parce qu'il faudrait que je sois plus proche de Benjamin...j'y arrive pas, et j'ai aucune envie de l'être.


Le jeune homme sourit. « Ouf », songea-t-il.


- T'inquiète ma puce. Je sais que tu as du mal, mais tu te dois de le faire. Il faut que ces chansons, elles veuillent dire quelque chose. Il faut que tu dépasses tout ça, et que tu fasses ça, pour nous.


« Ok, autant tout de suite aller me pendre » se dit-il, complètement ahuri par sa propre connerie. Autant qu'il la jette directement dans la gueule du loup.


- Tu crois ? lui dit sa belle, complètement perdue.
- Je...euh...oui, je pense que c'est...euh...ce serait bien.


Il ne pouvait tout de même pas lui dire qu'il ne songeait pas un mot de sa tirade précédente. Il ne pouvait pas, mais il en mourrait d'envie. « Non, en fait, dégage-le, je t'en supplie, vire-le, et prends-en un déjà marié, ou même gay. Quelqu'un à propos duquel je n'aurais aucun doute sur ses intentions. Quelqu'un qui puisse faire que je n'ai pas autant peur de te perdre. »

- Tom, ça va ? T'as l'air...soucieux, lui dit Lola, le sortant de ses pensées.
- Oui oui, je...je me sens juste trop loin de toi, là.
- À qui le dis-tu, lui dit-elle, mélancolique.


Elle posa sa main contre le bord de sa webcam, il fit de même, pour se donner l'illusion, juste pour quelques secondes, qu'ils pouvaient sentir la peau de l'autre contre la leur. Ils ne savaient pas de quoi demain serait fait, ils ne savaient pas si ils pourraient encore continuer longtemps comme ça, alors ils appréciaient ces moments d'osmose comme si c'était le dernier.


- Bon...je dois y aller, on doit finir quelques arrangements avant la fin de la journée.
- Ok. Je t'aime, Tom.
- Je t'aime aussi.


Ils n'osaient pas raccrocher, mettre un terme à cette conversation...ils voulaient rester là, des heures et des heures, à se regarder les yeux dans les yeux, sans rien dire, juste être tous les deux. Seulement, il était déjà presque minuit chez Tom, et pire, il était 8 heures à Paris. Lola venait de se réveiller, et elle redoutait le moment où elle allait raccrocher pour rejoindre son équipe pour petit-déjeuner.


- Aller, il faut vraiment que j'y aille, bâilla Tom. Les mecs sont complètement crevés, et on aimerait aller dormir au plus vite.
- Je vois ça. Bonne nuit, fais de beaux rêves.
- En t'aillant eu en direct, je ne peux que faire de beaux rêves..., dit-il en lui sortant son regard de braise et son sourire charmeur.
- T'es con quand tu t'y mets, rit-elle. Je suis déjà fiancée à toi Tom, je crois que le numéro du Don Juan est complètement inutile sur moi !


Il rit lui aussi. Il avait éclairé son début de journée, et il était plus qu'heureux de cela. Il allait pouvoir dormir à peu près normalement. À peu près, parce qu'une partie de lui ne cessera de penser à Benjamin.

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So ?

ahhhh j'aime Suite !

So love

So amazing
Suite?