[T] Don't leave me.

Le passage avec clemence et Gustav est super émouvant ♥
Il faut qu'elle se batte pour lui redonner envie de vivre ! Elle peut pas abandonner comme ça! Et lui non plus! (Jsais pas pourquoi, jsens que ça va me faire pleurer à la fin)

Et le passage avec Tom et Julie ... Que dire =p
Elle l'accepte enfin ! Elle prend enfin conscience qu'elle est attirée par lui !
(à sa place jsais pas comment j'aurai fait pour résister à Tom comme ça ^^")
Ce passage, un pur délice ♥

Contente que cette suite vous plaise autant !
Bon, comme je pars à Cuba demain, j'ai décidé de vous faire gentiment plaisir, et de vous poster la suite 8D.
En espérant qu'elle vous plaise, et à dimanche prochain <3
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Song:"Best Of Me"

Lorsque Julie était petite, elle détestait Noël. Elle haïssait cette journée par-dessus tout. Elle ne saura jamais dire pourquoi. Mais c'était cette odeur, cette puanteur de richesse, de mensonges, de scandales, de vices qui emplissait sa maison durant une semaine entière. Cette période la terrifiait. Elle craignait pour tout le monde, elle craignait pour sa propre vie, elle craignait surtout pour la vie de son petit frère, de deux ans de moins qu'elle.
Durant des années et des années, ils s'enfermaient tout deux dans sa chambre à elle, resserrant encore plus les liens fraternels qui les liaient. Elle se devait de le rassurer, d'être forte pour lui. Et les années passèrent.
A ses 16 ans, elle avait toujours aussi peur de cette fête, mais elle avait décidé enfin d'épargner son frère. Elle espérait qu'il allait comprendre, qu'il allait lui pardonner pour ce qu'elle avait fait. Elle espérait aussi qu'elle le retrouverait un jour.
Voilà pourquoi au Noël de ses 16 ans, 14 ans pour son frère, elle avait décidé de l'emmener faire les boutiques. Ça allait lui faire du bien. Mais ce n'était qu'un prétexte. Elle avait profité de cette journée, du rire de son petit frère, de la complicité qu'elle avait avec lui avec une boule au ventre, une envie de vomir.
Puis ils avaient prit le train, pour s'enfoncer dans les campagnes d'Allemagne. Plus ils approchaient de leur destination, plus Julie se sentait coupable. Son frère ne comprenait pas il suivait sa soeur, plein de confiance.
Les trois heures étaient passées trop vite. Ils avaient prit un taxi, et 20 minutes plus tard, une jeune femme les accueillait devant une belle maison rustique, toute souriante, et avenante.
Julie avait prit la main de son frère, la serrant très fort. Il n'avait pas comprit, il n'avait pas comprit pourquoi elle lui disait qu'elle était désolée, il n'avait pas compris qu'elle ne pouvait pas revenir le chercher. Il n'avait pas compris que c'était pour son bien, il n'avait rien compris, mais elle lui pardonnait. Il était jeune, il n'avait pas à comprendre.
Elle l'avait embrassé, longtemps, sur le front, évitant de pleurer. Avait même sourit pour lui, lui disant que çà valait mieux comme çà. Et il pleurait, le pauvre, il pleurait. Un homme avait rejoint la femme, et avait pris le petit frère de Julie par l'épaule. Mais quand Julie s'éloigna, sans accorder un seul regard au seul amour de sa vie, il tenta de se dégager. Il hurla, pria, pleura, se débattit, appela sa soeur, lui criant de revenir, de ne pas le laisser seul.
Julie était rentrée dans le taxi, et avait fait le chemin pour rentrer chez elle.
Seule, pour la première fois de sa vie.
Sa famille avait bien comprit ce qu'il s'était passé. Ils n'avaient simplement pas la force de chercher un mioche de 14 ans tellement apeuré qu'il ne dirait jamais rien.
En revanche, il restait Julie pour qu'ils se défoulent.

Julie ferma les yeux, le bout de papier dans sa main. Elle avait le coeur qui battait à tout rompre. Tom posa une main sur son épaule, pour montrer qu'il était, et qu'il l'encourageait.
Ils avaient longuement discutés, tous les deux. De sa famille. Chose qu'elle n'avait jamais fait, avec personne. Et il avait réussi à la convaincre.
Il fallait coincer Charles.
Et pour cela, il fallait quelqu'un.
Tom lui donna le téléphone, s'asseyant à cote d'elle. Julie inspira profondément, et composa le numéro qui se trouvait sur le bout de papier froissé.
Clémence lisait le journal, devant le lit de Gustav, qui zappait nonchalamment la télé. Clémence jetait de temps à autre des regards vers Gustav. Puis elle posa son journal, et se racla la gorge. Gustav tourna la tête vers elle, surpris.

-Oui?
-Tu peux pas me demander de te laisser mourir. C'est inconcevable. Alors je me mets à ta place, mais maintenant mets-toi à la mienne. Tu me laisserais mourir?
-Non.
-Bien, donc à présent, je peux très bien te saouler avec les médicaments, opération jusqu'à ce que tu acceptes, et tu accepteras.
-Non plus. Je suis en phase terminale, quelques semaines et pfiout, à quoi sert un nouveau traitement?

Clémence ne put se retenir. Sa main claqua sur la joue creuse de Gustav. Gustav la regarda, se massant la joue, ahuri par le geste qu'elle venait d'avoir.

-Comment oses-tu? Que tu veuilles te laisser mourir très bien, mais ne me renvoie pas çà à la face, tu n'as pas à me faire subir çà plus que d'ordinaire! Je veux bien te comprendre, mais çà me dépasse! Tu n'as pas à me renvoyer ton choix en pleine face! Tu n'as pas le droit de perdre espoir!

Gustav soupira. Encore une fois. Il passa une main moite sur son visage. Regarda Clémence, sa belle Clémence, sa douce Clémence, qui retenait ses larmes, les lèvres pincées, les poings sur les hanches.

-Une seule fois.
-Que…quoi?
-Une seule fois, un seul traitement. Pour toi, je ferais un seul et dernier traitement. Mais un seul traitement. Si il ne marche pas, tu devras te conformer à mon avis et apprendre à vivre avec le fait que je vais te quitter.


Clémence se jeta sur Gustav, pleurant de joie, le remerciant. Et il la serrait faiblement dans ses bras, souriant tendrement devant sa bouille de petite enfant heureuse. Il lui caressait les cheveux, et elle jouait avec ses lèvres, riant de bon coeur. Gustav sentit un souffle chaud et calme dans l'air. Il ferma les yeux, sentant la joue de Clémence contre la sienne, et espérant pour la première fois depuis des années, d'être éternellement allongé contre le flanc de Clémence, joue contre joue, amour contre amour. Elle, jouant avec ses doigts, ses mains. Lui, la laissant s'épanouir à ses côtés.
Il commençait à comprendre ce que signifiait espérer.
Et bordel, c'était le plus doux et le plus douloureux des sentiments.

Bip. Bip. Bip.

La sueur coulait sur le front de Julie, elle soufflait, se sentait vraiment mal, et la présence de tomme n'y changeait rien.

-Allô, Tobias à l'appareil.

Julie eut un haut-le-coeur quand elle entendit la voix de cet homme. Cette voix suave, grave, qui ne ressemblait tellement pas à celle enfantine dont elle avait gardé le souvenir. Tom l'encouragea du regard, lui chuchota de dire quelque chose.

-Il y a quelqu'un?, s'impatienta Tobias, hésitant.
-To…Tobi?

Il y eut un silence glaçant, de quelques secondes éternisées dans l'esprit de Julie.

-Ju…Julie??
-Oh Tobi!
-Non. C'est pas possible. Oh non, non, non, pas maintenant. J't'en supplies pas maintenant, pas tout de suite. Je…je peux pas…être. C'est au-dessus de mes forces. Non, je peux pas.
-Tobias, s'il te plaît…
-Non Julie. Je peux pas, répéta Tobias, la voix tremblante, blanche. Pas maintenant.

Le son du bip ramena Julie sur terre. Elle regarda le téléphone, ahurie, dans un autre monde finalement. Le téléphone glissa de sa main inerte. Elle avait le regard fixé sur ce téléphone, ce premier contact avec son frère depuis qu'elle l'avait laissée, depuis sept ans.
Puis elle partit vomir ses tripes dans les toilettes, suivie de Tom.
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Alooooors ?

Nouvelle lectrice.

J'aime beaucoup ton style d'écriture.
Et l'intrigue de ton histoire m'interpelle,
Ta fan fiction est "prenante" , tu défini très bien les sentiments, c'est beau.

A quand la suite ? =)

Oh une nouvelle lectrice ! Ca fait plaisir!
Merci beaucoup, çà me touche ce que tu me dis !

La suite serait normalement dimanche prochain, vu que je pars à l'étranger, sans internet ^^.

Gustav va prendre le traitement!! YOUPIE un peu de bonheur du côté de Clémence!!
Par contre pour Julie c'est pas trop ça, mais je suis contente pour sa relation "secrète" avec Tom... je suppose que Tobbias est son frère??!!

Une suite?? avec un peu de bonheur pour Julie!!

Je suis morte mais je te l'ai pas dit cette fois mdr
Moi craindre ?
Jamais j'ai un superman en moi mdr
Bon mon commentaire sera court parce que là j'ai trop de retard, puis je me rattraperais
tu le sais
Mon petite frère le pauvre je l'abandonne dans une ferme, les vaches vont l'élever le pauvre sérieux
je suis pas gentille j'aurais pu l'amener dans un endroit où il a accés à internet
il va se bourrer la gueule avec quoi cette ados du lait entier ???
abusé mdr
Je suis un monstre --"
vas y clem défonce le malade mdr !!
on t'a jamais dis de ne pas frapper plus faible ?
vilaiiiineee voleeeuse d'homme mdr
de toute façon on l'aurait forcer à les prendre les médocs alors il a de la chance mdr
comme une oie on l'aurait gaver
j'aime la ferme xD
Tobias, c'est quoi ce prénom ?
il a vraiment pas de chance celui là avec un prénom pareil et vivre à la ferme --"
je suis trop classe vomir devant Tom mdr --"
xD
il va tenir mes cheveux ????
xD
zuiiite mon ile j'adore

Hellloooooooooo !
Merci pour vos commentaires, mais malheureusement çà risque d'être triste pour un moment les filles !
Clem, mdr, petit gros de Tokio Hotel
Julie, ton commentaire m'a une fois de plus ton commentaire m'a fait mourir de rire! Et moi je le trouve drôle hein et puis pas si court que çà :p!

Ouais t'as vu çà t'es un monstre, tss amener son frère dans une ferme! Je pense qu'il aura de grandes conversations avec les vaches ahah XD, et puis se bourrer la gueule au lait entier? Ca l'empêchera d'être punis parce qu'il a bu 5 cm de champagne hein XD!

Clem a le droit de taper, vu dans quel état Gustav la met, nan mais on a pas idée de faire subir des choses pareilles à sa petite amie!
Je sens que les jeux de mots sur la ferme vont être plus que comique après!
AH ben t'aurais préféré Bertrand peut-être comme prénom???
Mais Tom te tiendra tout tellement il est gentil!

Suite demain ou après-demain

Ouais voilà tu veux être ma soeur avoue ?
tu as envie de vivre avec les meuh meuh toi aussi ?
lol il me tiendra les cheveux, perso ça casse le glamour le vomit quoi mdr

AH Léa! ca me fait vraiment plaisir de te revoir ici, c'est fou !
je suis vraiment contente que tu sois revenue !
Et pour Back, si tu ne veux pas complètement abandonner, il te reste des chroniques à lire dans la catégorie OS .
Bref, voilà la suite .
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Song:"Warlord"

Clémence ne savait peut-être pas ce qu'il se déroulait sous ses yeux, sous son propre appartement, mais elle sentait dans l'air comme une sorte de rébellion mélangée à la sueur d'un combat qui ne prendrait jamais fin. Elle était rentrée de l'hôpital, laissant à Gustav le soin de trouver un traitement, le dernier et celui qui marcherait, elle en était sûre. Mais quelque chose clochait, dans cet appartement pourtant si familier. Georg traînait, l'âme en peine, s'excusant du regard à chaque fois qu'il croisait le regard rancunier de Clémence. Bill restait affalé sur le canapé, avec Clémence, main sur son genou, pour prouver qu'il était encore là. Mais ce n'était pas çà qui l'inquiétait le plus ah çà non. C'était le visage blafard de Julie, ses continuels vomissements, et la manière dont Tom la suivait partout, une main légèrement posée sur son épaule, comme si à eux deux ils portaient un fardeau qu'ils n'osaient révéler à la face du monde. Clémence comprenait bien qu'il y avait quelque chose, mais quoi? Qu'est-ce qui pouvait bien unir Tom et Julie, alors qu'ils se vouaient une amertume commune, qu'est-ce qui pouvait bien les rapprocher, sinistrement, certes?
Clémence ne voulait pas trop poser de questions, simplement essayer de comprendre pourquoi.
Elle savait qu'elle n'aurait jamais de réponse à ses pourquoi. Pourquoi était devenu comme une insulte, un cri de désespoir dans cet appartement trop vide sans Gustav. Pourquoi est-ce qu'il avait décidé de mourir? Pourquoi devait-elle subir çà? Pourquoi Georg avait menti, pourquoi Bill ne riait presque plus, pourquoi Tom restait auprès de Julie, pourquoi Julie ne l'avait pas rejeté, pourquoi elle ne lui avait jamais rien confié sur son passé, ses expériences, pourquoi…
Pourquoi était interdit.

Elle était dans la cuisine, préparant à manger pour tout le monde, s'essuyant déjà le front de l'ambiance pesante qui allait régner lors du repas, quand Georg arriva à ses côtés. Il prit un couteau, et s'appliqua à éplucher les pommes de terre, de manière soigneuse et appliquée, la langue sortie, comme les petits enfants qui dessinent. Clémence comprit ce qui se passait sous ses yeux. Georg n'avait plus les mots pour s'excuser, alors il essayait une manière étrange. Ne pas parler, rester près de la personne, et penser de toutes ses forces ''Pardon, pardon, pardon". Clémence connaissait Georg presque par coeur, elle savait, et entendait la petite voix intérieure de Georg la supplier. Sa gorge se serra. Elle posa son persil, et regarda profondément Georg, qui sentit le regard de Clémence se poser sur lui. Il laissa à son tour les pommes de terre, se tournant lentement vers la fiancée de son meilleur ami, la fixant intensément, ses suppliques hurlant dans l'air, frappant par vague le corps de Clémence. Clémence posa sa main, doucement sur l'épaule de Georg. Georg laissa son regard un instant sur la main de Clémence. Puis il ferma brutalement les yeux, son visage se fissurant, ses lèvres tremblant, ses genoux vacillant, un torrent de larmes ravageant ses joues. Sa bouche laissa échapper un hoquet de désespoir, d'horreur, et de torture. Clémence eut envie de se laisser aller elle aussi, mais Georg n'avait pas besoin de çà. Elle serra les dents, posa son autre main sur son visage, et l'attira contre elle, sans parler, sans rien évoquer. Juste sa main qui caressait ses cheveux et l'autre qui essuyait les larmes qui ne cessaient de couler. Il n'y avait pas besoin de parler, de dire quoi que ce soit. Parler n'aurait servi à rien, ce n'était que du superflu, du gros superflu. Alors Clémence est restée là, contre Georg, jusqu'à ce qu'il se calme, essuie ses larmes d'un geste tremblant, qu'il la regarde, une lueur de gratitude dans ses yeux verts. Clémence se mit à sourire, gentiment, gardant la main de Georg dans la sienne jusqu'à ce qu'il se calme totalement.

Tom avait emmené Julie de force dans ce train. De force oui, il avait dû la traîner pratiquement à terre devant tout le monde pour qu'elle daigne lui asséner une énorme baffe, puis, blessée dans son estime d'elle, monter la tête haute dans un wagon. Tom avait haussé les épaules, et était monté à la suite, mais avait reçu l'ordre de s'éloigner de Julie, et donc d'être à l'autre bout du wagon. Julie tordait ses mains, avait encore des nausées immondes qui lui remontaient dans la bouche, mais voilà, elle y était, grâce ou à cause de Tom, mais une chose était sûre, c'est qu'elle ne pouvait absolument plus faire marche arrière. Elle était morte de peur, effarée à l'idée de revoir, ne serait-ce qu'une seule seconde. Tout cela se mélangeait au fond de ses entrailles, et en moins de temps qu'elle ne l'aurait souhaité, elle se retrouvait sept ans en arrière, devant cette même ferme. Elle ne put retenir un hoquet de stupeur, et vacilla. Tom dû la rattraper avant qu'elle ne trébuche. Il l'attrapa par la taille, et ensemble, ils marchèrent jusque sous le porche.

Julie avança fébrilement la main, et toqua trois fois d'un coup sec. Un. Deux. Trois.
Il fallut quatre secondes pour qu'elle entende la clé dans la serrure. Pour qu'une femme aux cheveux longs et blonds, les cils immenses et des yeux verts à tomber par terre lui ouvre. Pour qu'elle arque un sourcil, et demande ce qu'ils désiraient. Julie ne put parler, ce fut Tom qui parla de manière courtoise à sa place, serrant de plus en plus fort la main de sa bien-aimée. La femme était restée méfiante, mais les avaient quand même invité à entrer. Julie avait suivi Tom dans cette maison plus que rustique, mais qui transpirait l'amour et la bonne humeur. Julie s'y sentit bien, mais, réceptive comme elle était, elle notait cependant une pointe de désespoir et de tristesse qui perçait faiblement les murs. Elle et Tom prirent place dans un salon en bois, regardant autour d'eux.

La femme les laissa seuls un instant, et Julie mit la tête entre ses mains, tentant de gérer ses angoisses qui prenaient possession de toute sa réflexion.

Des pas se firent entendre. Tom tourna la tête. Julie la détourna. Il y eut un hoquet de stupeur, puis une exclamation étouffée de rage, de bonheur, et de frustration. La jeune femme tenait un homme aux cheveux bouclés, presque autant que ceux de Julie, avec les mêmes yeux, la même bouche…son portrait craché, c'était çà. Julie se leva d'un bond, et planta son regard droit dans celui de son frère, Tobias. Tobias fit de même, comme une sorte de défi entre deux frères et soeurs qui se haïssent mais n'ont jamais cessé de s'aimer, tout au long de leur séparation.

-Je t'avais dit de ne pas venir, siffla Tobias entre ses dents.
-Je t'avais dit de m'écouter et de me pardonner.
-Te pardonner? Tu m'as laissé tombé, tu as fui, tu m'a laissé seul! J'aurais préféré vivre avec toi dans cet enfer plutôt que de vivre en dehors et sans toi.
-Crois-moi, jamais tu n'aurais survécu là-bas, jamais.
-Sors de chez moi.
-Non, Tobias, je ne partirais pas.
-SORS DE CHEZ MOI!

roooh la lala je merus d'attends là moi !!
mon frère est méchant, tom est parfait comme moi,
et mon prochain commentaire tu le kifferas à mort promis
désolé de faire court,
gros bizoo
jet'aimeeee

Bonsoir, bonsoir.
Je m'excuse d'avance et pour ce retard atroce, et pour cette suite, qui reste-oh oui- vraiment merdique. J'suis ABSOLUMENT pas fière de moi, mais j'e n'arrive pas à créer quelque chose de ce passage, c'est trop dur...
Bref, voilà, j'vous l'mets quand même, vous avez attendu suffisament longtemps .
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Song:"Again".

Julie pleurait encore et encore, sur le perron de cette vieille ferme qui lui déchirait le coeur. Elle avait mal au coeur, encore une fois, et elle se demandait pourquoi diable elle avait écoutée Tom et n'était pas retournée à l'appartement vomir pour le reste de sa vie.Tom essayait de la réconforter, mais cela ne servait à rien. Elle ne s'arrêtait jamais, ne voulait pas partir, ne voulait pas rester, ne voulait rien. Tom se sentait horriblement coupable, il aurait dû prévoir cette rage qui allait ronger le frère de Julie, mais non. Il avait entrainé Julie dans un tourbillon infernal, sans penser aux conséquences.
Brusquement, il se leva, laissa Julie seule qui ne se rendit même pas compte du départ de son ami. Impétueux, téméraire, il ouvrit la porte sans toquer, se précipita dans le salon où il vit Tobias, la tête entre les mains, et sa femme qui semblait tant bien que mal le réconforter. La jeune femme leva la tête, surprise, et se leva brutalement.

-Qui vous a permit d'entrer ici?
-Je suis sincèrement désolé madame…
-Mademoiselle.
-Mademoiselle, je vous présente toutes mes excuses. C'est moi qui ai forcé Julie a venir ici, pour qu'elle puisse enfin vivre une vie plus que tranquille. Je ne la connais pas depuis très longtemps, et j'avoue que je tiens énormément à elle, et la voir souffrir, la voir avoir peur, çà me tue. Je sais que çà doit être dur pour vous, je le comprends parfaitement, vraiment. Non, en fait je ne peux pas vous comprendre, je n'ai jamais été dans cette situation. Mais le fait est là: Elle s'en veut horriblement, et je sais, je sais au fond de moi qu'elle a seulement voulu vous protéger. Je sais le calvaire qu'elle a dû subir, et je sais aussi que çà a dû être extrêmement dur pour vous, je vous l'accorde grandement. Mais elle vous aime énormément, même plus que n'importe qui d'autres. Elle est revenue vers vous par ma faute, parce que je veux la voir heureuse et tranquille. Je veux qu'elle puisse vivre comme tout le monde. Alors, je vous en supplies, je vous en conjure, je me mets à genoux si vous voulez, aidez-là, et pardonnez-lui.
-Allez-vous en, maintenant.

Tom ne bougea absolument pas. Il lança un regard profond vers Tobias.
Tobias soupira, se leva.

-Non, chéri, n'y va pas!
-Fallait bien que çà arrive un jour.


La jeune femme se rembrunit, lançant un regard noir vers Tom. Tom détourna le regard, espérant de tout coeur que çà allait marcher.

Tobias s'avança vers l'entrée, le coeur tambourinant contre son coeur, comme une batterie frénétique qui résonne dans une salle de concert. Il ouvrit la porte, et vit le dos de sa soeur, secouée de larmes. Il déglutit, s'avança encore un peu. Julie ne se retourna absolument pas. Elle continuait de pleurer, sans jamais s'arrêter. Tobias s'assit à ses côtés. Julie tourna lentement, très lentement la tête. Un hoquet de stupeur la prit, avant que les larmes ne retombent de plus belle. Tobias plongea son regard dans celui de sa soeur. Il ne parla pas, mais à travers ses yeux se trouvaient tout ce qu'il voulait dire, tout ce qu'il cachait, tout ce qu'il le rendait malheureux: l'abandon, l'absence de sa soeur, l'amour de sa soeur, et cette putain d'envie pressante d'en finir. Ce vide énorme, que personne n'avait jamais réussi à combler était d'autant plus fort depuis que Julie avait refait surface dans sa vie. Paradoxalement.

Tobias se rapprochait lentement, lentement mais sûrement du corps de sa soeur. Julie s'arrêta brutalement pleurer, ouvrit la bouche de stupeur. Son coeur s'accéléra, elle sentit ses jambes se vider de toute énergie. Tobias avait posé délicatement sa main sur celle de Julie.
C'était tout. Il n'y avait rien à dire, rien à affirmer. Ce simple contact, ce simple toucher prouvait tout.
C'était ce seul geste. Ce seul geste qui fit toute la différence.

Clémence tenait la main de Gustav fermement. Georg était de l'autre côté du lit, faisant de même. Ils avançaient. Des infirmiers poussaient le lit vers la salle d'opération N° 3. Pour la dernière chance. Ils s'arrêtèrent devant l'ascenseur, et les infirmiers les laissèrent seuls un instant.
Clémence se pencha vers Gustav, et l'embrassa sur la joue.

-J'te demande seulement d'y croire.
-Clémence…
-La vie, c'est 50% mental, 50% la manière dont tu réagis. Tu as toutes les cartes en main, Gus', alors s'il te plaît.

Gustav soupira, mais sourit à Clémence en acquiesçant. Georg, déglutissant, tapa l'épaule de son meilleur ami.

-J'suis d'accord avec elle, mec. Fais c'que tu peux, s'il te plaît.
-Ne t'inquiète pas Georg, je sors guéri de cette opération.

Clémence eut les larmes aux yeux.

-J'te préfère comme çà, Gus'.
-Et moi je ne veux pas que tu pleures, c'est compris?
-Promis, chéri.

Les infirmiers revinrent, et attrapèrent le lit de Gustav.

-A tout à l'heure, fit Georg. Bats le rythme!
-Je t'aime, lança Clémence.
-Je vous aime.

Gustav s'éloigna, et les portes de l'ascenseur se refermèrent sur son sourire.

Clémence se tourna vers Georg, inquiète. Georg lui prit la main.

-On espère, Clémence. On espère.

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Alors?

je déteste que l'on me fasse du mal,

et oui je ne suis pas morte mdr

non mais sérieux tu devrais le bruler mon frère ?
tu as vu comment il me fait pleurer ?
il a pas le droit !!
du tout
au bucherrrrr
j'adore parcontre la déclaration d'amour de tom même si ce n'est pas à moi mdr
non mais c'est trop beau ce qu'il dit sérieux, je veux la même
ah ça va mon frère n'est pas autant blond que moi il est sauvé

gustav c'est trop quoi i will survive
transplantation de moelle
contente qu'il est trouvé un donneur ?
c'était ça l'idée ?
Clémence est trop chou,
j'adore ma chérie
continuuee
suiiiteee
bizoo

Ah, j'avais peur d'avoir perdu mes lectrices :').
J'suis heureuse que çà vous ai plu, à vrai dire, le chapitre qui suit, j'en suis fière, mais vous allez me tuer, je le sais 8D. (Bon, peut-être pas autant que quand Lily a fait une fausse couche dans Back II mais quand même XD).
Voilà voilà .
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Song: "Cancer"

Gustav était sorti du bloc opératoire après huit heures de lourde chirurgie. Il s'était réveillé quelques heures plus tard. Il n'avait pas très bien comprit pourquoi, en se réveillant, c'était le voyage ravagé de larmes de Clémence qu'il voyait, et non son sourire qui le faisait fondre de l'intérieur. Il n'avait pas très bien compris pourquoi Georg pleurait lui aussi. Pourquoi il n'avait pas reçu la tape bourrue mais bourrée d'amour de son meilleur ami. Il n'avait pas compris pourquoi son médecin soupirait, alors qu'il s'attendait à un sourire discret mais satisfait.
Gustav n'avait pas compris pourquoi rien n'avait marché ce jour-là. Ce n'était pas faute d'avoir prié, ce n'était pas faute d'y avoir cru.
Les mots que le médecin prononçait rentraient dans sa tête, se mélangeait, formait une brume étrange et cotonneuse avant de s'évaporer. "Plus le choix…séquelles…commencent maintenant…quatre semaines maximum…". mais qu'était-ce donc une semaine? Qu'était-ce donc une semaine dans la vie de quelqu'un? Rien. Un ramassis d'évènements, dont on ne se souvient même pas la semaine suivante. Qu'était-ce un mois? Quatre semaines dont on ne se souvenait pas. Où était-donc les choses importantes. Gustav regarda à nouveau Clémence, sans trop comprendre ce qu'elle lui disait. "Désolée…pas due…ma faute…".

Gustav posa son regard sur son meilleur ami, qui détournait les yeux.
Décidemment, aujourd'hui, il ne comprenait rien. Ou peut-être parlaient-ils trop vite pour qu'il comprenne. Il ouvrit la bouche. Tous se stoppèrent. Gustav tenta de sortir un son. Rien en vint.
Il ne désespéra pas pour autant, et força à nouveau. Encore et encore.
Encore et encore.
Il entendit clairement les sanglots de Clémence repartir de plus belle. Il regarda le médecin. Et tout d'un coup son cerveau, jusque là dans les profondeurs de l'opération, commença à fonctionner de manière très rapide. Soudain, il comprit chaque mot que le docteur osait lui lancer. Ce n'était plus de doux nuages qui l'atteignaient. C'étaient des poignards. Aiguisés, qui parcouraientt son coeur, lacéraient ses chairs.

-Plus de voix.

Plus de voix, plus de voix, plus de voix…

C'était donc ainsi, la déchéance corporelle? D'abord il ne pouvait plus marcher, il ne pouvait plus rien faire seul, et maintenant on lui enlevait la parole.
Il aurait tellement voulu ne plus entendre les sanglots de Clémence, il aurait tellement voulu ne plus entendre le souffle rapide de Georg. Il aurait tellement voulu ne plus entendre les excuses du médecin. Il ferma les yeux. Crispa ses lèvres, et tout le mondées tût. Il resta ainsi, faisant comprendre au monde qu'il voulait être seul. Seul avec sa propre déchéance. Seul avec son propre mal. Seul avec sa propre mort, cette même mort qui, au lieu de balayer son corps de toute vie, s'amusait, se régalait même à le voir mourir petit à petit. A le voir souffrir. Et surtout, à les voir souffrir.

Julie était retournée à l'appartement. Le geste de son frère lui avait suffit. Elle souriait de nouveau. Elle reprenait confiance en elle. Elle le sentait, sa vie allait changer. Enfin, toutes ces années de torture, de souffrance, tout ceci, allait partir, enfouie sous l'aide de son frère. Son frère. Elle ne cessait de chuchoter ce mot, comme une promesse à garder, comme un secret à cacher, comme une vie que l'on protège.
Mon frère.
Elle se revoyait, petite, avec Tobias. Ces photos qu'elle avait sciemment garder. Ces souvenirs d'un bonheur au sein de la destruction qu'elle avait caché. Elle n'était pas parfaite, mais le fait d'avoir un frère, ce frère là, et pas un autre non, c'était lui et uniquement lui, qui la rendait meilleur.

Tom rentrait de sa salle de sport. Il n'y avait personne dans l'appartement, excepté Julie. Julie entendit la porte, se redressa, puis la voix de Tom parvint à ses oreilles. Un sourire fendit son visage. Elle accourut vers son amoureux, et se jeta dans ses bras. Tom eut un hoquet de surprise, et la rattrapa dans ses bras, les yeux pétillants. Il embrassa ses cheveux, embrassa son cou, embrassa sa bouche. Julie riait. Elle riait d'un bonheur si grand.
Si pour certains une main posée sur l'autre ne veut rien dire, pour Julie, c'était une renaissance. Une main posée sur l'autre veut dire tellement de chose. Je suis là. N'aie pas peur. Je te comprends. Je t'aime. Je te pardonne. Tu es mon monde. Voilà ce qu'une main sur l'autre peut exprimer. Tous ces sentiments, Julie les avait ressentie, et c'était ce qui comptait. c'était dérisoire, et elle n'était pas au bout de ses peines, mais c'était cette main. Cette main tendue qui allait tout changer.

Tom chercha dans ses poches, avec un sourire malicieux, et tendit à Julie un petit papier froissé. Elle prit le papier dans ses mains, intriguée. Tom l'encouragea à l'ouvrir. Elle le déplia soigneusement, le souffle de Tom dans son cou.

"577008981 Fight."

Julie fronça les sourcils. Elle se tourna vers Tom, inquisitrice.

-Je fais moi aussi ma petite enquête ma chère. Et figure-toi, que je sais convaincre les gens. En l'occurrence, ce petit mot vient de ton frère. En l'occurrence, tu n'aurais qu'à montrer ce papier à Charles pour qu'il te-vous, nous- laisse tranquille.

Julie regarda à nouveau le papier, mais ne comprenait toujours pas qu'est-ce que ces chiffres et ce mot pouvait bien anéantir.
Puis elle se rendit compte de la portée du papier qu'elle tenait dans la main. la fin de ses galères, de sa peur, de ses vomissements. La fin de son cauchemar.
La fin de tout.

Elle sauta encore au cou de Tom, hurlant qu'elle l'aimait.
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Alors?

Merde Lyl, c'est pas bon :/?

Je suis contente de t'avoir fait pleurer (enfin, c'est assez paradoxal XD). Enfin, vous comprenez bien que, malheureusement, cela ne va pas changer, cela va même empirer...
Mais rassurez-vous, j'ai encore de quoi vous faire lire .
Suite dans la semaine .

A cause du ait qu'il ne puisse plus parler :/?

Song:"Hurricane"

-Aller, mange Gustav…s'il te plaît, mange.

Les lèvres serrées, Clémence tendait une cuiller de purée immonde vers le visage de Gustav. Les larmes aux yeux, elle tentait de lui faire avaler n'importe quoi. Elle se serait même arracher la peau entière s'il voulait manger de la viande. mais Gustav restait obstiné, ne desserrait pas les lèvres, regardait dans le vide. Il ne voulait pas. Il ne pouvait pas.
Il voulait juste fermer les yeux, et se laisser mourir. Tout cela ne l'intéressait plus, ce qu'il voulait, c'était mourir.
Mourir, mourir, mourir.
D'abord on lui enlevait sa force. Puis ses jambes. Puis sa capacité à tenir les objets. Plus de batterie. Dépendant de l'autre. Et maintenant on lui enlève son seul moyen de communiquer. Sa voix.
Comment devait-il s'exprimer à présent? Comment pouvait-il dire ''Je t'aime'' à Clémence?
Si on voulait le torturer, c'en était fait. Voir ce visage meurtri chaque jour, en face de lui, la voir essayer de lui redonner la vie.
Il attendit que Clémence pose son regard sur lui, pour lui esquisser le plus beau des sourire maladif qu'il pouvait lui donner. Elle se mit à sourire elle aussi, et approcha la cuiller. Docilement, il avala son repas, comme on allume la lumière. Machinalement, sans l'apprécier. Clémence le remarqua mai ne le fit pas paraître.
Une fois l'assiette finie,elle se pencha vers lui, l'embrassa sur la joue.
Il la vit bouger ses lèvres. Il devina le ''Je t'aime'' explosant.
Mais il n'entendit pas le son chantonnant de cette déclaration.
Il lança à Clémence un regard paniqué. Elle paniqua elle aussi, répéta ''Quoi, quoi, quoi???" qu'il arrivait à lire. Il leva avec une lourdeur morbide sa main, pour la coller sur son oreille une fraction de seconde, et la reposer.

-Tu n'entends plus? Gustav? Gustav????

Clémence eut un hoquet de stupeur. Il ne pouvait plus marcher. Il ne pouvait plus bouger. Il ne pouvait plus parler. Il ne pouvait plus entendre.
A quand la vue?

Prise d'une frénésie qu'elle ne reconnut pas, elle balança l'assiette à travers la pièce. Elle seule entendit les fracas de l'assiette contre le mur, comme le fracas de son coeur contre sa poitrine. Elle tomba à terre, se mit en boule, et ne bougea plus. Gustav voyait la scène. Il ressentait chaque émotion de Clémence. Il n'avait ni entendu le fracas de l'assiette ni celui de son coeur, mais il les avait imaginé. Il resta fixé sur la forme du corps de Clémence par terre.
Cette chambre le rendait fou. Cette chambre la rendait folle.
Ce n'était plus un combat contre la maladie, c'était un combat contre la folie, la folie de l'abandon qui s'installe, la folie de l'ouragan qui emporte tout sur son passage.
La folie amoureuse, qui détruit deux êtres aimants et aimés. La folie de rester quand l'autre n'a de choix que de partir. La maladie était simplement leur camisole, et leur reflet n'était plus présent dans les miroirs de la joie. Plus que deux semaines, se dit Gustav.
Plus que deux semaines.

Julie s'était baladée toute la journée, main dans la main avec Tom, comme jamais elle ne l'avait fait, avec aucun autre. Elle s'émerveillait devant tout et n'importe quoi, et lui riait, de son rire si communicatif, si bien qu'ils riaient ensemble jusqu'au fou-rire, pour des broutilles. Comme des enfants, ils avaient fait une bataille d'eau, ils avaient dévalisés les boutiques (pour la première fois de sa vie, Julie avait acheté une robe). Ils étaient ensuite allés mangés au restaurant le plus cher du coin, avaient fait leurs aristocrates.
Puis il étaient allés rendre rendre visite à Gustav. Tom était ressorti de la chambre les larmes aux yeux, et Julie seule avait réussie à calmer Clémence, comme toujours. Ils les avaient laissés tous les deux à la demande de Clémence, et Gustav semblait approuver tout ce qu'elle disait. Soit pour lui faire plaisir, soit parce qu'il n'en avait plus rien à faire, soit parce qu'il l'aimait et qu'enfin ils arrivaient à se mettre d'accord.
Tom ne parlait pas tellement, après avoir vu l'état de son ami. Il était blanchâtre, les yeux mouillés. Il commençait à comprendre enfin, trop tard, que son ami ne serait bientôt plus parmi eux. Qu'il ne pourra plus se moquer de lui, puis lui dire que sa petite amie est magnifique. Il ne pourra plus faire tout çà.
Julie lui prit la main, dans le train qui les ramenait à l'appartement. Elle lui avait sourit, compatissante, elle aussi triste, mais sûrement pas autant que lui.
Lui commençait à pleurer. Il se blottit contre le cou de Julie, et lâcha toute sa tristesse.
Jamais devant Gustav, jamais devant son frère. Telle était sa devise.
Et il pleurait, il ne s'arrêta qu'après un long, qu'après s'être endormi sur l'épaule de Julie.

Ils étaient rentrés à l'appartement, sans un mot. Le bonheur de leur début de la journée évaporé.
Julie redescendit prendre le courrier.
Elle était en train de trier les pub des lettres, quand une voix lui lança.

-Bonsoir.
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Me massacrer pas...