[T] Don't leave me.

Ma cherie je te déteste mais bordel je t'aime je me rattrape poupée même si je bosse this weekend

Euh, je sais que tu me déteste XD.
T'inquiète pas, je t'en veux pas :p.

J'aime pas commenté Gustav là, c'est trop trop trop trop triste, alors c'est pire
j'aime pas quand tu déprésionnes tout là, comme ça c'est tout triste
donc je voulais dire dans le premier chapitre mdr, que gustav sourd pas grave, je parlerais plus :-)
TOOOMMM m'embrasse TOOOM m'embrasse !!!
trop bien trop trop bien xD
okay j'arrête une ligne de silence pour clem et son muet :
* *
reparti mon kiki donc je disais oui c'est quoi ce numéro un compte bancaire ?
téléphone ?
argent que tu me dois ?
*il en manque --"

je continue demain

Alors Clémence, petit commentaire ou pas, çà me fait toujours autant plaisir, de voir que tu te retiens comme une dingue pour ne pas pleurer

Julie, tu dédramatises toujours, et tu me fais mourir de rire xD.

Je vous aime les filles

Quelqu'un veut la suite :p?

Song: "There's No Solution"

Inspirer. Expirer. Inspirer. Expirer. Regarder droit devant soi. Laisser chacune des ondes négatives s'éloigner de son corps. Y croire. Faire face au danger sans jamais faillir. Se retourner, lentement, très lentement, pour montrer que l'on n'a jamais peur. Ne pas détourner son regard.
C'était tout ce que Julie se répétait, maintenant qu'elle se retrouvait à nouveau devant celui qui l'avait terrorisée durant toutes ces années. Elle se mit à sourire, déjà gagnante.

-Oh, bonsoir Charles. Comment vas-tu, aujourd'hui?
-Ta bonne humeur m'étonne, Julie. Aurais-tu trouvé "une solution", aurais-tu appelé la police, pour qu'elle vienne te sauver, toi et ton soupirant?
-Bien sûr que non, tu sais à quel point j'apprécie ta compagnie.

Le sourire satisfait de Charles s'effaça. Il s'approcha de Julie, mais elle ne cilla pas, son sourire à elle toujours figée sur ses lèvres.

-Tu l'as retrouvé.
-Oui.
-Il t'a dit.
-"577008981 Fight."? C'est de çà dont tu veux parler? Eh bien, disons qu'après toutes ces années à te voir faire du chantage, j'ai su en user.
-Tu ne sais même pas de quoi il s'agit.
-En effet, mais je sais que si jamais une autre personne que moi tombe sur ces chiffres et ce nom de code réellement débile, tu es foutu. Or, si tu es foutu, c'est la famille entière qui coule. Sans PDG, une entreprise ne peut pas rester sur ses jambes. Tu m'as toujours dis çà. Je ne fais que suivre tes conseils à la lettre tonton, et je neutralise l'entreprise ennemie. Ai-je tord?
-Tu nest qu'une sale garce.
-Ah çà, ce n'est pas à moi d'en juger.
-Je vais te tuer, maintenant, et ton frère va y passer.
-Tue-moi, je n'en ai rien à faire. Tu ne retrouveras jamais Tobias, et tu le sais, sans mon aide, tu ne peux pas. Alors écoute, tue-moi. Mais tue-moi, et Tobias te tuera. Tue-moi, et Tom t'égorgera. C'est assez clair?
-Tu ne retourneras pas le jeu comme çà, Julie.
-Ah oui? Très bien, je répète "577008981 Fight.". Ca te rafraîchit la mémoire tonton?

Charles avança un bras vers le cou de Julie mais elle fut plus rapide que lui. En un fraction de seconde, elle visa la pomme d'Adam de son oncle avec le flanc de sa main, à une vitesse ahurissante. Charles tomba à terre, se tenant le cou, tentant d'avaler de l'air.
Julie ne se contrôlait plus, elle se jeta sur son oncle, ne comprit pas d'où venait sa force nouvelle. Elle entoura de ses deux mains le cou de Charles, l'étranglant. Le vieil homme n'arrivait plus à se débattre, ses yeux roulaient dans leurs orbites tandis que Julie continuait à serrer de toute ses forces. Elle allait enfin en finir, enfin…

-Julie, bon sang, arrête-toi!

Quelqu'un l'attrapa par la taille et l'éloigna avec difficulté de Charles.
Tom secoua Julie, l'air vraiment en colère.

-Ce n'est pas une raison pour être comme lui! Tu te rabaisses à son niveau en faisant çà! Ce n'est pas partir gagnante que tu fais, c'est partir en étant comme lui! Alors tu reprends tes esprits et tu finis ta discussion calmement, avec dignité! On a pas fait tout ce chemin pour que tu ai du sang sur les mains enfin! Pense à Tobias, qu'est-ce qu'il dirait? Il ne serait pas fier de toi!

Julie regardait Tom, sans réellement comprendre, en fait, au départ. Tout ce qu'elle voyait, c'était sa vengeance. Elle avait enfin l'opportunité de faire souffrir Charles.
Mais quand elle vit le regard paniqué de Tom, cette inquiétude quant à sa santé mentale, elle comprit le sens de ses paroles. Elle se mordit les lèvres jusqu'au sang, honteuse, sale. Comment avait-elle pu se rabaisser autant? Elle relâcha la tension dans son corps. Tom comprit qu'il pouvait la lâcher.

Inspirer. Expirer. Inspirer. Expirer. Regarder droit devant soi. Laisser chacune des ondes négatives s'éloigner de son corps. Y croire. Faire face au danger sans jamais faillir. Se retourner, lentement, très lentement, pour montrer que l'on n'a jamais peur. Ne pas détourner son regard.
Ne pas renier ce qu'on est.

Charles tentait de se remettre debout, mais Julie l'arrêta d'un coup de pied violent dans le ventre. Elle se pencha ensuite vers lui, l'attrapa par le col de son tee-shirt, et l'approcha tout près de son visage.

-Toutes les tortures du monde ne peuvent pas suffire pour te faire ressentir à quel point je te hais. "577008981 Fight." Si tu crois que je n'ai pas compris que c'était cette chère bombe nucléaire que tu as réussie à dérober, et que la Russie cherche toujours car c'est la plus puissante au monde, tu te trompes. Alors écoute-moi bien, Tonton. D'une, jamais tu n'utiliseras cette bombe, dans n'importe quel moyen, que çà soit la pression, le chantage ou son utilisation directe. Sinon, j'te dénonce, et j'te coupe tes parties. De deux, si j'apprends que tu as essayé de retrouver Tobias, tu peux dire adieu à ta langue ainsi qu'à ta liberté. De trois, tu quittes le pays, toi et ta famille de fou, tu nous laisses tranquille, Tobias et moi, ainsi que tout notre entourage. Si j'apprends que dans la semaine qui suit tu n'es pas parti, je te promets que tu ne pourras même pas imaginer ce que je te réserve. Dans tous les cas, tu risques gros. Ta vie, et ta vie sexuelle au passage. Est-ce que j'ai été claire?

Charles regarda sa nièce, complètement apeuré, pour la première fois de sa vie. Il hoche difficilement la tête, ayant peur pour la première fois pour sa vie, pour sa réputation, pour son empire.
Julie le releva, satisfaite. Elle le poussa, il pouvait à peine marcher.

-Dégage.

Charles ne se fit pas prier. Il n'était pas du genre à fuir, mais cette petite était capable de faire pire que ce qu'il lui avait fait subir. Tout se retournait contre lui.
Charles disparut lentement au coin de la ruelle.
Julie resta immobile un instant, puis s'effondra par terre. Tom accompagna rapidement son geste. Elle leva vers lui son visage inondé de larmes, un sourire heureux et paisible sur ses lèvres.

-C'est fini, Tom, c'est fini.

Tom la serra contre lui, l'embrassant dans le cou, les larmes lui montant aux yeux. Elle s'agrippait à lui, à la seule chose qui la rendait heureuse. Elle enfouie son visage dans son cou, et releva les yeux.
La silhouette de Tobias lui souriait elle aussi.

Clémence avait enfin trouvé un moyen de s'allonger dans le même lit que Gustav sans débrancher les millions de fils qui transperçaient son corps. Il communiquait grâce à un ordinateur portable. ce n'était pas la meilleure des solutions, mais c'était dernière qu'ils pouvaient avoir.
Clémence s'était rendue compte que le temps lui échappait. Que ce n'était plus qu'une question de mois, mais de jours. Alors elle déposa les armes. Elle reprit son rôle.
Ce rôle qu'elle aimait tellement jouer pour Gustav.
Son rôle de femme aimante, souriante, heureuse, gaie. Pour que ces derniers jours ne soient pas un enfer, qu'il ne la voie plus pleurer. Et Gustav souriait de nouveau, il l'embrassait encore, la serrait du mieux qu'il pouvait contre lui.

Mais ce soir-là, Gustav se sentit bizarre. En tentant d'analyser ses ressentis, il comprit. La peur au ventre, il demanda d'un signe de tête l'ordinateur. Clémence comprit sans même avoir la certitude de ce qui se déroulait sous ses yeux.
Gustav posa difficilement un doigt sur le clavier, et commença à taper. Clémence souriait toujours. D'un sourire crispé, mais elle souriait pour lui, et elle sourirait jusqu'au bout.

-C'est la fin. Ça va finir. Ça va bientôt finir.

L'écrire terrorisa Gustav. Le lire tua Clémence sur place.
Il n'y avait rien à dire, rien à ajouter, tout était bel et bien présent. Gustav s'excusait du regard.
En une fraction de seconde, Clémence dut choisir entre ses deux personnalités. Celle qui voulait s'effondrer, et qui était plus présente que celle qui se voulait forte.
Elle regarda Gustav, et le fond d'écran de leur ordinateur.
C'était eux. Au tout début de leur relation. Clémence était sur les genoux de Gustav, riait, les bras autour du cou de son amour. Gustav la tenait dans ses bras, rondouillard qu'il était, la regardant intensément, un rire sur son visage. Clémence ferma l'ordinateur d'un coup sec. Se tourna vers Gustav. Lui prit le visage entre les mains. Lui adressa un sourire éclatant, alors que son corps implosait. Elle dit, des lèvres, et Gustav comprit.

-Je suis là. Je t'aime.

Elle se leva lentement, attrapa son téléphone.
Gustav ne devait pas mourir seul.
______________________________

Alors?

je te déteste !!!

Mais j'ai fait quoi encore XD?

Oh ! Je ne m'attendais absolument pas à çà!
Je suis agréablement surprise de te revoir ici!
Et de voir que tu as pris le temps de lire, et de commenter me touche énormément.
C'est une expérience que je n'ai jamais vécu, mais que j'essaye d'imaginer, même si c'est dur.
J'suis vraiment heureuse de voir à quel point j'ai réussi à faire ressentir des émotions (puisque tu as pleuré).
Sincèrement, se serait trop tiré par les cheveux que de le faire survivre, mais on ne sait jamais.
En tout cas, il me reste seulement deux suites.
Vraiment merci d'être passée, j'espère que tu auras le temps de revenir, et vraiment, encore merci

Merci à toi, je pouvais quand même pas lire ça sans commenter
2 suite ? Bon, je les apprécierais davantage alors.
L'histoire est superbe, ne touche rien à ce que tu as en tête

Oui, je reviendrais je suis désormais ton histoire

Et voilà. Vous allez me faire culpabiliser à la fin :/.
J'aime pas te voir toute triste, mais çà m'fait trop plaisir que tu pleures, c'est franchement trop paradoxal ><.
Effectivement, Clémence elle endure énormément. Mais franchement, je pense que quand on aime, on est capable, de faire çà. Je pense sincèrement que quand on est amoureux, on est capable de tout supporter pour l'autre.

Neyti, merci beaucoup, et ne t'inquiète pas, je ne touche à rien !

Suite demain, pour pas vous faire trop attendre

Oui je suis d'accord avec toi, quand on aime on peut.
Mais bon, une larme coule si facilement.

Merci pour la suite, demain ça va

Bon !
Alors comme je commence la fiction depuis le début et qu’il y a PLEIN de choses à dire, tu vas avoir le droit, je crois, à un gigantesque commentaire ( rédigé sur Word au fur et à mesure, je fais ça bien ^^)
Je te poste pour l’instant les commentaires du prologue jusqu’au chapitre 5 !

Alors :

Le prologue : Magnifiquement bien écrit, rien à dire ♥ On se représentait vraiment la scène, j’avais les images en tête ( Je viens de me rendre compte que j’imaginais pas les vraies Clémence et Julie en fait, mais bon, bref ^^). Et ça donne envie de savoir ce qui est arrivé à Gustav

Chapitre 1 : Tu m’as fait exploser de rire, jte jure xD Julie qui tient tête à Tom comme ça, et Tom fidèle à lui-même, non mais c’était vraiment trop bon ^^ Et on apprend que Gustav est en fauteuil roulant, alors… on veut une suite ! ( mais je la demande pas parce que je sais qu’elle y est déjà, et d’ailleurs je fonce la lire

Chapitre 2 : Plein d’émotions à la suite… J’ai ADORE comment Julie à craqué pour Tom avant de réaliser qui c’était ^^ Et une histoire qui commence comme ça, ça peut que finir dans un lit, menfinjediscajedisrien (a)
Et puis aussi quand Bill arrive et se jette sur Clémence pour lui dire bonjour, on comprend vraiment qu’il n’y a pas que à Gustav qu’elle es liée, elle est aussi proche des trois autres, et on a très très envie de savoir pourquoi…
Et puis Un Gustav maigre, là par contre… j’aime pas Ca mfait peur, ça me rend triste

Chapitre 3 :

Spoiler:

J’ai adoré ! On se représente super bien la scène
Ensuite pour l’histoire de Tom et Julie hum… d’un côté je trouve que Julie est vraiment trop sévère avec lui, qu’elle devrait s’en foutre plutôt que de le rembarrer comme ça… Mais de l’autre, comme apparemment elle a été mal traitée par un mec qu’elle retrouve en Tom, ça peut se comprendre. M’enfin là si j’étais Tom je lâcherais l’affaire ^^
Gusty a la Leucémie :O Oh nooooooon :-(
Je go à la suite !

Chapitre 4 : Ah, Bill qui console Clémence ♥
Stade terminal… non, pas possible…
J’aime TROP le mot de Gustav ! Je le vois bien en petit intello, t’sais ^^ Avec ses lunettes, là
Oooooh mon Tomi se révèle ! On sait qu’en fait il est tout plein d’amour et de sentiments, c’est juste qu’il l’exprime que avec son frère Mais avec Julie, ça va changer, haha !

Chapitre 5 :Georg réapparait !
Gustav qui veut plus se soigner… ça craint, ça. Enfin, ça peut se comprendre, c’est vrai que quand on voit tout ce qu’il faut faire pour finalement pas tant d’effets… on comprend qu’il puisse vouloir arrêter.. Mais d’un autre côté, il y a tellement de gens qui l’aiment autour de lui qu’il devrait pas faire ça !

Spoiler:

Wow. Cette phrase veut tout dire….
Ensuite, Tom et Julie… Le mec, là, évidemment que c’est le c*nnard qui l’a fait souffrir… m’enfin je pense qu’on peut toujours rêver pour qu’elle le raconte à Tom, hein ! Du coup… on fait comment pour savoir ? Parce que Clémence est légèrement pas dispo, jcrois….

Spoiler:

J’aime ♥

Euh...Ahem, ouaouh.
J'm'attendais vraiment pas à te voir ici ^^. Enfin, pas tout de suite.
Mais c'est super sympa, j'adore, surtout que tu fasses un aussi long commentaire et autant de chapitres à rattraper!
Ca me touche énormément que tu fasses çà, merci beaucoup .
Pour les autres (et pour toi bientôt ), le dernier chapitre, avant l'épilogue.
J'espère ne pas trop vous décevoir, et j'espère que...enfin voilà la suite.
_____________________________


Song:"Geisterfahrer "

Clémence les avait tous prévenu.
C'était avec le sourire et la bonne humeur, où ils pouvaient rester à l'appartement.
Comme elle, ils avaient tous prit leur courage à deux mains, ils avaient rangés cette horreur grandissante, cette tristesse incommensurable.
Ils étaient venus avec le sourire, avec leurs blagues, leur rire. Que Gustav imagina si bien tout au long de la soirée. Ils parlèrent tous, riaient. Georg lançait des tapes dans l'épaule de Gustav, Tom le taquinait par SMS, Clémence était allongée contre lui, flanc contre flanc, Julie se disputait avec Bill pour des idioties de vêtements, et Gustav dut trancher. Bill, qui ne se mettaient jamais au fourneau, fit un énorme plat de lasagne, la spécialité de Gustav. Gustav riait silencieusement, intérieurement, regardant son monde, son vrai monde, se démener pour lui. Il savait au fond de lui-même, qu'ils faisaient tous des efforts considérables pour ne pas sombrer, pour ne pas pleurer devant lui, Clémence la première. Et cela le touchait tellement, mais en cet instant, instant où ils lui laissaient un peu de répit, il n'eut que plus mal. Il savait l'effort, et cela montrait l'amour qu'ils avaient pour lui.
Comment accepter de quitter ceux qui vous aime. Comment accepter de quitter ceux qu'on aime. C'était comme si une ombre funeste planait au-dessus d'eux, attendant que la fête se termine, pour venir voir Gustav, et lui dire ''Aller, viens, c'est bon, tu as assez vécu."

Mais, demander à n'importe quel homme qui est heureux, lorsque sa mort arrive, s'il a vécu aussi longtemps qui le souhaitait.
Jamais. Gustav voudrait l'éternité avec eux, mais il se sentait déjà partir, et luttait comme un forcené pour ne pas avoir à s'éteindre tout de suite. Mais il savait que dans peu de temps, il devrait déposer les armes, et prier pour que son âme puisse encore effleurer le monde de ses amis.

Les photos étaient inutiles. Se rappeler la déchéance de son ami n'était jamais bon. Ils n'avaient pas prit de photos depuis la première hospitalisation de Gustav, il y a de çà trois ans. Ce n'était pas faire l'impasse sur ces trois dernières années, c'était ne pas renvoyer l'image d'un malade, mais le vrai souvenir, le bon, celui qui allait emplir de joie, l'image d'un homme fort qui riait et tapait sur sa batterie comme si sa vie en dépendait.
Un homme qui savait faire les lasagnes. Un homme qui aimait éperdument sa petite amie, qui était tendre et doux avec elle. Un homme qui était toujours là pour ses amis. Qui avait ses sautes d'humeur, sa susceptibilité.

Ils parlèrent tous très longtemps, très fort. Clémence, épuisée par les évènements, s'était endormie au creux de Gustav. Elle s'en voudrait le matin suivant, hurlerait sa honte et son désespoir. Mais elle s'était endormie, un semblant heureuse, un sourire satisfait sur le visage.
Bill avait aussi abandonné très vite, et ronflait à présent sur le canapé. Julie s'était assoupie sur Tom, dont la tête faisait des mouvements lents, montrant sa fatigue.

Il était trois heures du matin, et il ne restait que Georg et Gustav d'éveillés.
Gustav n'avait presque plus de force, et il put à peine demander à Georg une dernière faveur. D'un regard, Gustav fit comprendre que Georg pouvait tomber le masque du bonheur le temps de cette faveur. Il n'arrivait plus à taper sur l'ordinateur. Georg prit le PC sur ses genoux, s'installa à côté de Gustav pour qu'il voit ce qu'il écrivait, et ils firent marcher ce vieux truc, le clignement d'yeux pour une lettre. Cela dura très longtemps, presque deux heures.
Deux heures où Georg pleura longtemps, écrivant les derniers mots, les dernières volontés de son meilleur ami.
Deux heures, où Gustav lutta bravement pour rester éveillé.

"Mes amis,
Je sais que çà fait un peu pompeux, mais vous dormez tous (sauf Georg), et je ne me voie pas partir sans vous dire au revoir. C'est dur pour moi, de vous laisser là, seuls. J'ai très peur. Je ne sais pas ce qu'il y a après. J'ai beau prier, j'ai vraiment trop peur. Mais par cette soirée, vous m'avez donné l'un des meilleurs souvenirs de ma vie. Je ne partirais pas dans des larmes, mais dans des rires, des fous-rires, des regards complices, et çà, c'est magnifique. Vous m'avez donné le plus beau des cadeaux. Votre amitié, et votre amour m'ont comblé jusqu'à la fin. Merci de m'avoir accompagné, de m'avoir respecté, et enfin, merci de ne pas m'avoir traité comme un mourant jusqu'à la fin.
J'ai peur, mais je sais que vous penserez toujours à moi, et que jamais je ne serais oublié.
Je vous en ai déjà tellement demandé, mais si vous pouviez excuser mes voeux, vous seriez tellement gentils.
J'aimerais que Bill garde mes baguettes de batterie. Je sais que tu les adore, et je t'ai toujours interdit de les toucher.
Georg, dans mon étui à lunettes, il me reste la recette de lasagne que personne n'a jamais eu. Prends-en soin, et ne la donne à personne, même pas Tom.
Tom, tous mes objets électroniques t'appartiennent maintenant. Je sais, c'est très matériel, mais je vous ai déjà donné tout mon amour.
Julie, on ne se connaît pas beaucoup, mais tu as tellement aidé Clémence, et pour moi, Clémence compte énormément. Je sais que tu aimes coudre. Ainsi ma garde-robe te revient (je te préviens, y'a pas beaucoup d'originalité).
Clémence, mon argent te revient entièrement. Je sais que tu n'en as rien à faire, aussi, je l'ai déjà placé sur ton compte. Fais-en ce que tu veux, je sais que tu l'utiliseras bien. Ma batterie te revient aussi. Mon album photo, il est sous le lit, mais je veux que tu ne le regarde que lorsque tu te sentiras prête à tourner la page.
Je veux que vous soyez tous heureux. Vous vous êtes déjà trop attristés pour moi, je ne pourrais pas en accepter plus. Faites votre vie, Clémence, trouve toi un autre garçon.
Mais dites vous une chose, et Clémence comprendra mieux que quiconque: Les physiciens quantiques disent que des mondes parallèles nous entourent, et qu'ils correspondent à notre vie telle que nous l'aurions vécue si nous avions choisi un autre chemin, décidé une autre chose. Je ne suis pas physicien quantique. Mais je sais une chose: Mon double, dans l'autre monde, n'est pas malade. Il est en pleine forme, à une femme de rêve, un bel enfant, un groupe du tonnerre et des amis dont il ne peut qu'être fier.
Et dites vous une dernière chose: je suis toujours avec vous, je serais toujours avec vous, il suffit de regarder au fond de vous-même, au fond de votre coeur, et vous me verrez. Je ne cesserait de veiller sur vous.
Mes amis, Georg, Tom, Bill, Julie, je vous aime, et je vous souhaite le meilleur du monde.
Clémence, je t'aime tant. J'aimerais tellement te faire comprendre à quel point je t'aime, à quel point cela me tue de vous quitter, de te quitter.
J'avoue, j'ai peur, je suis terrifié, car je sais que quand je fermerais les yeux, ce sera fini.
Alors, ce n'est pas un adieu. Disons, à tout à l'heure, dans vos coeurs.
Gus. "

Gustav regarda Georg. Georg essuya ses larmes, et reprit son sourire.

-Dors, maintenant, mec.

Gustav regarda Georg, et sourit très faiblement. Il tendit la main, et son regard lançait une dernière blague "J'suis pas une tapette, mais putain, sers moi la main aussi fort que tu peux".

Georg prit la main de Gustav, le sourire toujours aussi présent, les larmes coincées au fond de sa gorge. Gustav était mort de peur, luttait encore. Il tourna son visage vers Clémence, qui dormait paisiblement. Il fit de ses lèvres un ''Je t'aime.''
Il se tourna vers Georg, luttant encore, sa peur grandissante. Il serra un peu plus fort la main de son meilleur ami.
Georg, au plus profond de son être, puisa une force inimaginable. Il posa sa main sur le front de son meilleur ami, et chuchota des mots que Gustav devina très bien.

--N'aie pas peur. Je suis là, je veille sur toi.

Gustav hocha la tête, et se détendit. Georg caressa son front. Son sourire toujours présent. Sa main toujours dans la sienne.
Gustav ferma doucement les yeux, un sourire apaisé gravé à jamais sur ses lèvres.
__________________________

Hum, ben, voilà...
J'viens de me faire pleurer ><.

J'comprends que tu ai du mal a voir ton nom, la.
Promis, la prochaine sera heureuse. Promis, tu seras heureuse.
Et puis, promis, je ne mets plus ton prénom dans de telles situations.
Mais au moins, tu ne peux que me rendre fière.
.
J'espère que l'epilogue te conviendra.

enfin en vacances
c'est qui qui aura un beau commentaire ?

C'est moiiiiiiii (a).
Dépêche toi de plus être fatiguée :p.

Margot, j'ai eu peur que tu lises XD.
Prends ton temps .

Et Clémence, ne t'en fais pas, l'épilogue te satisfera .

lol normale il vivra