[T]BaD G!r{ : Le Dawua Chez les Sœurs

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Chapitre 8 : Dis moi quel cocktail tu prends, je te dirais ce que tu ressens

Le métro, c’était bien sure la seule boite potable de la ville. Les trois quarts de nos mecs, on les trouvait là bas. Christ, Lus et moi on avait l’habitude d’y aller toutes les trois. Le videur nous laissait entrer, en échange de quelques services de Lus’ sur qui il avait craqué. On allait direct s’assoire à notre table, presque réservé. Tout le monde savait que c’était notre table. C’était la meilleurs. Celle où il y avait une assez grande banquettes pour s’allonger à deux, celle d’où on voyait la piste principale et donc d’où on pouvait repérer nos « proies » facilement. C’était aussi la meilleure place pour se faire remarquer. On ne payait jamais nos conso. Il y avait toujours des mecs pour nous les offrires. Christ, c’était toujours un "Cosmopolitan" qu’elle prenait, Lus’ une bière, elle ne supportait pas l’alcool. Moi ça dépendait de mon humeur, de mes envies. Si je voulais me taper un mec, je marchait aux "Sex on the Beach", si je voulais m’éclater, "Margarita ", dans mes soirs détendu et rare "Tequila Sunrise", quand j’était énervé un "Bloody Mary", et si j’était déprimé, voir suicidaire, j’enchaînait les "cocaïne liquide". Si les mecs n’avaient pas été trop occupé à mater mon cul, ils auraient pu comprendre rien qu’en regardant quel cocktail je buvais, si ils avaient une chance de me serrer le soir même.
Mais pour une fois, c’était les mecs avec qui on était venu qui allait nous offrire notre cocktail.

Christ : Tu prends quoi Lola ? Vu ta tête dans le van, un « Bloody Mary » c’est ça ?
Moi : Non absinthe.

Après les réflexions de Christ’ et les miennes, je n’avais plus qu’une envie : que l’alcool me fasse au plus vite oublier. Assissent à notre table avec les mecs, on parlais, encore et encore. Je voyait Christ essayer désespérément d’attirer l’attention de Tom, dés qu’il daignait lui accorder son attention, elle ne cessait de rire aux éclats. Ca ce voyait qu’elle le voulait, et Georg semblait l’avoir compris lui aussi, mais ça n’avait pas l’air de le traumatiser. Au bout d’un moment, Christ’ et lui partirent dehors. Quand ils revinrent, Christ arborait un grand sourire, et avait détaché un bouton de plus sur son chemisier. N’importe qui aurait pu penser qu’ils venaient de se taper une partie de jambe en l’air dans les toilettes pourries de la boite. Moi je savais que son sourire signifiait que elle et Georg venaient de rompre, et que ce bouton en moins et sa façon de coller Tom, signifiait qu’elle allait amorcer les hostilités. Je la regardait faire, me demandant comment elle pouvait passer aussi vite d’un mec à l’autre, surtout avec l’ancien d’une minute juste à côté. Tout le monde parlait, pendant que moi j’enfilais les verres d’absinthe. Au final je ne sais pas combien j’en ai pris, assez pour avoir mal à la tête le lendemain, pas assez pour tout oublier, ou du moins, pas plus que le temps d’une soirée. Au bout de 4 ou 5 verres, je me levais sans rien dire à personne, et allait sur la piste de danse. Je me mis à danser sensuellement. Mes hanches se balançaient, ma tête oscillait envoûté. J’avais l’impression de ressentire chaque vibrations, les basses s’alignaient sur les battements de mon cœur, et mes pieds sautaient l’un sur l’autre au rythme de la musique. A peine quelques secondes, et deux mecs étaient venu danser autour de moi. Je m’amusait à enchaîner les mouvement les plus provocateurs possible, je les laissait me toucher, juste assez pour qu’ils en redemandent, mais pas assez pour qu’il soit rassasié. Je sentait d’autre regards posés sur moi. Je tournait ma tête vers notre table. Tom était en grande conversation avec Lus’, et Christ semblait avoir changé de proie. Elle susurrait maintenant dans l’oreille de Bill. Lorsqu’elle explosait de rire, il se contentait d’esquisser un sourire, à se demander si il savait ne serais qu’elle était en train de lui parler. Tout ce que je pouvais voir, c’est qu’il me regardait, et que cela m’intriguait. J’avais l’habitude de lire en la plus part des mecs le désir, ou le dégoût. Lui, il semblait être interloqué, et l’espace d’un instant je crus distinguer une once de pitié. Je ne sais pourquoi, mais ce regard me déstabilisa. C’est comme si il avait fait retomber tout l’effet de l’alcool d’un seul coup.

Christ’ regarda les yeux de Bill, se rendant sûrement compte qu’il manquait de concentration. Puis elle suivit son regard, et tomba sur moi. Elle sourit puis glissa quelques mots dans l’oreille de Bill qui, je ne sais par quel miracle, captivèrent son attention. Après quelques mots échangé, je vit que Bill baissait les yeux, il paraissait dépité. Lus’ s’était soudain arrêté dans ses gestes, et semblait les avoir écouter parler. Elle me regarda avec insistance, fit un sourire aux autres et pris son sac, ce qui voulait dire pour moi
« rejoins moi au QG ».



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Chapitre 9 : Le QG, les WC, là où tout ce passe

Où que vous soyez, au lycée, dans un bar, dans une maison, il y a un endroit où tout ce passe. Certains pense que c’est au bar, sur la piste de danse, dans le salon. Mais non, cet endroit, c’est les toilettes ou salle de bain, et plus précisément, dans les toilettes pour femme devant les lavabo. Quel que soit l’heure, l’année, les plus grands scandales, les plus grandes crises de larmes, les engueulade, tout fini et commence dans les toilettes, et surtout les histoires d’amour. Pas une toilette n’a pas était souillé par des larmes. C’est toujours l’endroit où les filles se retrouvent pour faire un récapitulatif des événement, ou tout simplement pour pouvoir chialer tranquillement. Dans ce cas là, Lus’ voulait me dire quelque chose que Christ ne devait pas entendre.

Moi : Qu’es qui ce passe ?
Lus’ : Bon alors j’ai pas tout entendu, mais en gros, Christ’ en a remis une couche sur ton compte à Bill.
Moi : Quoi ? Comment ça ? Pourquoi es qu’ils auraient parlé de moi ?
Lus’ : Bah, Christ’ a du capter que Tom s’en foutait d’elle, et elle a jeté son dévolu sur Bill. Mais il arrêtait pas de te mater quand tu dansais. Et quand t’était pas là, Tom charriait Bill parce que lui il ne voulait que des histoires posées. Donc Christ’ a dû vouloir montrer que t’était pas une fille à ça.
Moi : A ouais parce que elle c’est une meuf sérieuse ?
Lus’ : Bah, en tout cas, Bill avait l’air de la croire…
On se dirigea vers la salle.
Lus’ : et au fait ? Bill ?
Moi : Rien


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Chapitre 11 : Balançoire



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Les pieds croisés, je balançais mes jambes légèrement d’avant en arrière. La balancelle oscillait faiblement, et j’apportais par instant ma clope près de mes lèvres, la tête baissé, regardant mes pieds. Je l’embrasserais, et emplissais mes poumons de la substance. Une lueur argenté éclaira mon visage, je levais les yeux vers le ciel, et vit que la lune avait décidé de se montrer entre deux nuages noir. J’envoyais la fumé vers elle, dans les airs, comme pour la cacher de nouveau. J’avais toujours aimé la regarder, elle me paraissait si pure. Avec ses reflets argenté, j’aimais quand elle emplissait la nuit de se lumière, quand elle se reflétait sur l’eau. Mais depuis quelque temps je ne supportait plus de la voir m’éclairé, de poser mes yeux sur elle. J’avais l’impression de la salir, me sentant moi même tellement sale, tellement vulgaire, tellement répugnante. Les dernières parcelle de mon âme, je les jetais sur le papier. J’écrivais, ce que je ressentait, ce que j’espérais, ce que je pensais, ce dont j’avais peur, ce que j’aimerais être, ce que je suis, ce que je ne suis plus. Comme pour garder un souvenir de moi, pour me rappeler de ce que j’ai été, de ce que je suis maintenant. Pour ne pas oublier, pour ne pas perdre l’once d’humanité qu’il me reste. J’ai noirci des centaines de pages, des mes maux. Et chaque feuille représente quelque chose de différent. Une pensé, un souvenir, un sentiment, une peur, un espoir, quelque chose ou quelqu’un. Je pose tout sur le papier, je préfère ça que de me confier. Car il n’y a que dans mes écritures que je suis moi, et personne de doit me connaître. Ainsi, jamais personne ne pourra jamais m’aimer, si personne ne lit ce que j’écrit, personne ne me connaîtra jamais. Et la vie est tellement plus facile sans amour. J’ai pour habitude de toujours avoir du papier et un crayon sur moi, alors je glisse ma main dans ma poche et en sort une vielle page d’agenda, ainsi qu’un petit stylo. Tout en essayant de ne pas transpercer la page, je commence à balader ma plume sur le papier. Je jette dessus tout ce qui me passe par la tête.

Il ne lui reste de chaque soir
Que des souvenirs et des images
Elle prend son sac et repart,
Comme si de rien n’était
Chaque jour elle se dit que c’est la dernières fois
Chaque soir elle se dit que demain elle arrêtera
Chaque fois elle met son sac à son bras
Et repart vers la prochaine fois
Elle sait que c’ n’est pas une bonne idée
Que c’ n’est pas comme ça qu’ les choses vont changer
Mais elle aime bien oublier
Même si c’ n’est qu’ le temps d’une soirée
Alors elle remet son sac à son bras
Et elle repart pour une prochaine fois

Car c’est plus facile de changer chaque soir de draps
Que d’admettre que sa vie, ne lui appartiens pas
Elle aimerais vous dire : « s’il vous-plait, ne me jugé pas »
Elle aimerais changer
Que quelqu’un vienne la sauvé
Chaque soir elle remet son sac à son bras
Et repart vers la prochaine fois
Attiré un peu plus vers le bas
Jusqu’au jour ou tout s’arrêtera
Parce que ce sera là fois qu’il ne fallait pas



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Qui n'en veut de la suite ???

Et pour celles qui veullent voilà le lien pour ma nouvelle fic, ça serais me ferait super plaisir si vous pouviez y allez jeter un petit coud noeil

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https://tokiohotel-4-love.jeun.fr/Papotages-c15/Fanfictions-c3/Fanfics-en-cours-f43/3N-cours-Derniere-chance-Zu-machen-bevor-zu-sterben-t24604-0.htm