[T]Se noyer dans ses Yeux

Salut à toutes! ^^
Bienvenue sur ma troisième fic.
En espérant qu'elle vous plaira autant, voire plus que les deux autres ^^

Je dédie cette introduction à Mirana (meine kleine Berliner

) d'une part parce qu'elle a donné son titre à cette fic, et parce qu'elle me l'a inspirée tout simplement

Gros bisous à toi, je t'adore! [T]Se noyer dans ses Yeux Pixel234

Je m’appelle Calypso. Mes parents m’ont baptisée ainsi car lorsque je suis née, mes yeux étaient d’un bleu si clair qu’il leur rappela ceux de cette divinité au si triste destin.
Triste destin… J’ignore si ce prénom à eu une quelconque influence sur le mien, mais « triste » est le mot qui le résume le mieux.

Mes parents étaient très pauvres. Si pauvre que lorsque mon père tomba gravement malade, nous n’avions plus du tout d’argent pour vivre, et pas d’amour qui nous liait pour survivre. C’est ainsi que ma mère prit cette décision qu’aujourd’hui encore je peine à comprendre. Elle m’a vendue à un couple d’allemands qui n’avaient pas réussi à adopter d’enfant par les voies légales. Ils m’avaient vue au marché du village et proposèrent un bon prix à ma mère à cause de mes yeux. Ils n’ont pas changé depuis ma naissance. Toujours aussi clairs… Peut être même plus encore à cause du vide qu’ils exprimaient.

Quoi qu’il en soit, après une rapide négociation, je vis ma mère leur tendre un sac avec mes affaires. L’homme me prit fermement par le bras et m’embarqua de force dans sa voiture. Je e débattais dans tous les sens, criait et pleurait toutes les larmes de mon corps. Mais ma mère resta passive sur le parvis, et referma la porte sans même un regard pour moi, sa fille, son seul enfant.

Le voyage devait durer assez longtemps jusqu’au domicile de mes parents-adoptifs-ravisseurs. Nous nous arrêtions alors sur une aire de repos presque déserte. L’homme sortit pour faire le plein d’essence tandis que la jeune femme me pris par la main et m’entraîna jusqu’à la boutique pour acheter de quoi manger. J’étais triste et terriblement en colère contre ma mère, contre ces gens, contre tout le monde. Pourtant cette femme était très douce avec moi. Elle me proposa un sandwich et un jus de fruit. Mais je refusais tout en bloc. Je ne la regardais même pas. Je détournais mon regard vers la baie vitrée et observait une balançoire non loin. Elle se mit alors à genoux devant moi et me proposa de faire un tour sur cette balançoire le temps qu’elle termine quelques achats.

Je me fichais bien de cette balançoire, mais je m’y dirigeais pour m’éloigner d’elle, m’éloigner de tout le monde. Je m’y asseyais sans me balancer. Ma tristesse et ma peur avaient repris le dessus sur ma colère, et je pleurais silencieusement, oubliant ce monde qui m’entourait. Quelqu’un vint alors vers moi et commença à me parler.

- Dis… pourquoi tu pleures ? T’arrives pas te balancer c’est pour ça ?

C’était un petit garçon qui semblait avoir le même âge que moi à cette époque. Je levais la tête vers lui, et le regardais avec mes yeux pleins de larmes. Il me regardait avec ses grands yeux chocolat, la tête penchée sur le côté comme un petit chien à qui on ne peut pas refuser une caresse. Je ne lui répondais pas. Il semblait avoir vu malgré son jeune âge que ces larmes ne venaient pas d’une déception de balançoire.

- …
- Moi quand je suis triste et que mon frère est pas là, je raconte tous mes malheurs à Teddy.

Il sortit de sa poche un petit ours en peluche blanc et me le tendit.

- …
- Tes yeux sont tout tristes. Moi j’ai jamais été aussi triste que toi, alors je te le donne. Dis lui tout et tu seras plus triste d’accord ?!
- …
- (Bill mon chéri viens vite on s’en va !!)
- Oui maman !! Je dois partir. Tu verra, tu peux tout lui dire il gardera tout tes secrets. Salut !

Je le regardais courir dans les bras de sa mère qui l’embrassa tendrement. Je me sentais plus seule que jamais. Il monta dans la voiture et me fit un petit signe de la main et un sourire qui devait contenir toute la gentillesse et la bonté du monde. Je lui rendis son signe de la main.

A cet instant je pris conscience que tout dans ce monde n’était pas négatif et que quelques paroles d’un petit garçon pouvaient effacer bien des méchancetés de beaucoup d’adultes. Depuis ce jour, j’avais enfin trouvé un but à ma vie. Le retrouver. Le revoir. Ne serais-ce qu’une fois.

Je suis ton inspiration ^^
Moi aussi je t'adoooooooooooooooooore bbb

Mici pour ton intro c'est trop touchant!!!
J'aime beaucoup ta fic je veut une sweet ( même si je sais déjà des trucs ç'est ça être V.I.P xD )
Bisousssssssss

PTDR arrête tu vas faire des jalouses là!

Mais bon c'est vrai que je valide mes suites en te les faisant lire en exclu lol!

trop bien ta fic !!! SUItE !!!!

waouh
le debut est touchant !
et je crois que cette fic sera aussi bien que l'autre
je l'aime deja
<33

je veux une suite pour savoir ce que la petite Calypso va devenir
meme si je suis pas une VIP
XDay'

allez stp mets nous une suite !

j'aime bien!!^^

suite...

suitE...

suiTE...

sUITE...

SUITE...

LA SUITE!!!!

c'est trop bien, j'adore!!

Merci merci! cheers

Allez parce que je suis d'humeur généreuse je vous met une petite suite pour vous mettre en appétit ^^

Les années ont passé, et après encore beaucoup de larmes et de cris, j’ai fini par me résigner à ma nouvelle vie. Beate, ma mère adoptive, était le plus souvent très douce avec moi. Mais Klaus, mon père adoptif, était extrêmement sévère et n’hésitait pas à me frapper dès qu’il était contrarié. Beate n’osait jamais s’interposer.

Depuis qu’ils m’ont achetée, Klaus n’avait qu’une chose en tête, gagner de l’argent en me traînant chez tous les agents artistiques du pays car mes yeux se vendaient à un bon prix pour certaines photos. Mes yeux. Tout le monde les trouve si beaux. Comment imaginer qu’ils puissent être une telle source de malheur et de tristesse pour moi.

En fait, c’est surtout Klaus qui voyait en moi un business lucratif. En 8 ans, je ne suis presque jamais allée à l’école, je n’ai fait qu’être trimbalée de castings en castings à travers toute l’Allemagne. Heureusement, Beate me donnait des cours en cachette pour ne pas que je me retrouve totalement inculte. Lire, écrire… j’adorais ça… surtout écrire. Mais je devais toujours me cacher, je n’étais pas née pour ça, il me l’a assez répété.

Klaus était très possessif et très froid avec moi. Son obsession était telle qu’en dehors des essais de photo et autres séances en agence, il m’obligeait à porter des lentilles marron pour cacher ma couleur naturelle, de peur qu’on lui vole son gagne-pain.

L’hiver de mes 17 ans, Klaus m’emmena à Berlin pour un casting photo « de la plus haute importance, alors tu n’as pas intérêt à me décevoir ! ». Il s’agissait de représenter une marque de cosmétiques mondialement connue, ce qui sous entendais un bon paquet d’argent pour lui en perspective.

Ce jour là j’eus donc le droit de ne pas mettre mes lentilles marron, et il choisit comme à son habitude les vêtements que j’allais porter. Comme d’habitude, j’avais presque l’air d’une prostituée : mini short en tweed, bottes montantes à talons aiguille (un supplice de marcher avec ça…), petit pull avec un décolleté plus que plongeant. Bref, je ressemblais à une traînée.

suite...

suitE...

suiTE...

sUITE...

SUITE...

LA SUITE!!!!

c'est trop bien, j'adore!!

Allez dernière suite pour ce soir sinon j'aurai plus d'avance!!

Savourez bien... Wink

Au fait, Les forces oranges, j'adore ta signature mdrrr

Nous arrivions au studio dans la matinée, et une maquilleuse ainsi que deux coiffeurs me prirent en charge pour un shooting d’essai. La maquilleuse ne cessait de s’extasier devant le bleu presque transparent de mes yeux et je désespérais qu’elle finisse par se taire un jour… Vous vous direz que je suis bien prétentieuse de m’insurger face à des compliments qu’on me fait. Mais ces yeux, ces si beaux yeux, étaient tout le malheur de ma vie. La préparation terminée, je me regardais dans le miroir. Elle avait combiné un camaïeu de roses, mauves, prunes…agrémentés de faux cils prune également et rehaussé par une touche de gloss pourpre. C’était magnifique, un véritable travail d’artiste que j’aurais beaucoup aimé continuer à regarder s’il ne se trouvait pas sur moi…

- Calypso c’est à toi ma chérie ! Me lanca le photographe de manière extrêmement effeminée.
- Oui…
- Viens par ici ma puce, dans cet angle… là, parfait… et maintenant joue avec l’objectif, transperce le de ton regard.
- …
- Oui… Oui très bien !!
- …
- Bien, continue…

Au bout d’un quart d’heure de torture à regarder son appareil dans tous les angles possibles et imaginables, il prit congé de moi. Klaus vint me rejoindre, la mine sombre. Il n’était pas satisfait de moi, pour changer un peu.

- Non mais c’est pas possible, on dirait que tu le fais exprès !!
- …
- Mais un cochon poserait mieux que toi !!
- …
- Vas !! File dans le petit salon pendant que j’essaie de rattraper ta misérable performance !!

Il ne fallait pas me le dire deux fois. Je me laissais tomber sur le canapé en savourant ce moment de solitude. Mais la tristesse et la frustration d’être à la merci de cette homme reprit le dessus de mes émotions. Alors pour ne pas pleurer, je sortis de mon sac mon seul ami, Teddy. Oui j’avais encore avec moi ce vieil ourson blanc que ce petit garçon m’avait donné il y a plusieurs années déjà. Je caressais doucement ses petites oreilles et le regardait tendrement. A cet instant, la porte s’ouvrit et j’entendais quelqu’un entrer, mais je m’en fichais totalement et ne relevais même pas la tête, préférant contempler mon tendre Teddy.

- Deux secondes je vais juste chercher ma veste, je reviens tout de suite Tom !
- …
- Oh euh désolé, j’ai pas vu qu’il y avait quelqu’un.
- …
- Hey… tu m’entends ?
- Mmhh… oui oui, c’est rien.

Il se pencha à coté de moi pour ramasser sa veste sur le canapé, puis il s’arrêta, comme touché par le regard de Méduse.

new lectrice tro bien ta fic suite §!

suite...

suitE...

suiTE...

sUITE...

SUITE...

LA SUITE!!!!

c'est trop bien, j'adore!!

merci^^(pour la signature)

new lectrice suite stp

LA suite stp pour ta nouvelle lectrice
Ta fic est très belle j'en ai les larmes aux yeux!!!
Continue comme sa!!!
Tu as toujors fait de très belle fic!!!!

han!
c'est trop ... beau!
Rahh j'aime trop ce que tu fais!

LA SUITEUHHHH !!!!!!!!

<2

Merci à toutes! ^^

Je suis contente que le début de ma fic vous plaise

J'espère que la suite vous plaira tout autant...

Je continue à l'écrire et je la poste un peu plus tard Wink

ouai mai prend pas tro ton tem !

ouai g ouvert une deuxieme page !

Un petit bout de suite pour vous faire patienter jusqu'à ce soir ^^

Il se pencha à coté de moi pour ramasser sa veste sur le canapé, puis il s’arrêta, comme touché par le regard de Méduse.

- Où est ce que tu as eu cette peluche ?
- Oh mon Teddy ? Euh… eh bien… quelqu’un me l’a offert il y a bien longtemps… un petit garçon…et j’y tiens beaucoup… je l’ai toujours avec moi depuis ce jour…
- Sur une aire d’autoroute…

Je décrochais alors mon regard de Teddy pour le poser sur ce jeune homme. C’était Bill Kaulitz. Le célèbre Bill qui fait fondre tant de cœurs. Comment pouvait-il savoir ça ? Mis à part bien sûr si…

- Ce petit garçon c’était moi, c’était ma peluche, me dit-il en s’asseyant à côté de moi
- C’est… toi ?... répétais-je incrédule en le dévisageant.
- Oui ! Je m’en souviens très bien ! Tu étais sur cette balançoire et tu pleurais. Je n’avais jamais vu quelqu’un d’aussi triste. Et je me souviens de tes yeux, cette couleur incroyable presque irréelle.
- … je baissais la tête, mes stupides yeux…
- J’étais heureux de t’avoir donné mon ourson, mais j’ai aussi beaucoup pleuré parce qu’il m’a manqué après ça, avoua-t-il en riant doucement.
- Je… je t’ai longtemps cherché tu sais… pour te remercier… je n’ai jamais pensé que ce puisse être toi… mais maintenant que je te regarde autrement que sur une page de papier glacé, je me souviens de ce regard… de ces étoiles dans tes yeux… c’est bien tu les a encore, je suis contente pour toi…
- Merci… dit-il timidement. Mais dis-moi qu’est ce que tu fais là ?
- Oh… c’est juste… encore un shooting d’essai pour des cosmétiques… c’est sans intérêt…
- Sans intérêt ! Tu plaisantes ?! Tu es splendide et avec tes yeux je ne comprends pas que tu ne sois pas une égérie mondiale des cosmétiques ! D’ailleurs heureusement que mon frère ne t’a pas vue sinon il t’aurait sauté dessus, dit-il en souriant.

Je baissais tristement la tête, et me re-concentrais sur les caresses à mon Teddy.

- Excuse-moi, j’ai dit quelque chose qui t’a blessée ?
- … Non, non… c’est rien, mentais-je
- Ecoute, avec les autres on est dans un hôtel en ville, je te laisse l’adresse et mon numéro de portable. J’aimerais vraiment qu’on se revoit et qu’on discute si tu es d’accord bien sûr.

Il me tendit un bout de papier sur lequel il avait écrit ses coordonnées avec un soin étonnant pour un garçon.

- Je peux pas te promettre, c’est… compliqué… mais je ferai de mon mieux, moi aussi j’ai très envie de te revoir, dans d’autres circonstances…
- (BILL !! Magne-toi le derche !!)
- Oui j’arrive ! Excuse-moi je dois y aller. A très bientôt j’espère.
- A très bientôt…

Il me fit une bise sur la joue et disparut derrière la porte. J’étais encore sous le choc. Ce petit garçon si adorable qui m’avait redonné un peu de confiance et d’espoir, ce garçon au regard si doux qui m’avait offert ce à quoi il tenait le plus au monde… C’était lui… Bill Kaulitz. Je fus soudainement sortie de mes pensées par l’arrivée brusque de Klaus. Son visage était toujours tendu.

LA suite stp!!!
J'adore ta fic!!

han c'est trop mignion leur retrouvaille!!
j'aime troppp !!!!

LA SUIIIITEEE!!!!!

suite SUITE SUITE !

suite...

suitE...

suiTE...

sUITE...

SUITE...

LA SUITE!!!!

c'est trop bien, j'adore!!

suite stp

Merci pour tous vos coms les filles, ça me fait super plaisir

Je fus soudainement sortie de mes pensées par l’arrivée brusque de Klaus. Son visage était toujours tendu.

- Bon, tu as eu de la chance pour aujourd’hui tu as été sélectionnée pour le shooting d’essai final qui aura lieu demain. Vous n’êtes plus que quatre en compétition, alors tu as intérêt à faire beaucoup mieux qu’aujourd’hui sinon ca va très mal se passer pour toi. Suis-je assez clair ?
- … très clair.

Il m’attrapa brusquement par le bras et m’amena jusqu’aux toilettes pour que je m’y démaquille et mette mes lentilles. Ces deux bouts de plastique devenaient un cauchemar. Elles me brulaient atrocement à force de trop les porter, mes yeux rougissaient et larmoyaient dès le premier contact.

De retour à notre hôtel, Klaus passa sa soirée au téléphone avec ses contacts pour planifier mes futurs contrats. Moi, je restais là, couchée sur mon lit avec Teddy. Je caresse doucement ses petites oreilles, les yeux fermés pour les soulager après avoir enfin pu retirer ces maudites lentilles. Mes larmes coulaient encore, mais plus pour les mêmes raisons. Je repensais à lui. Ce petit garçon. Bill. Bill Kaulitz… Je l’ai vu si souvent sur des couvertures de magazine et à la television… jamais je n’aurai pensé… Il a tant changé… et en même temps pas du tout… Toujours aussi doux et gentil… et ses yeux… Lui à des yeux que j’aimerais avoir. Des yeux dont la valeur se trouve dans ce qu’ils expriment, pas dans leur couleur…

J’écoutais à la porte pour vérifier que Klaus était toujours occupé. Il parlait placements avec je ne sais qui. Il va y passer la nuit… il adore parler argent… J’en profite alors pour sortir mon petit carnet ou j’écris tout ce qui me passe par la tête dès qu’il ne me voit pas. Des mots résonnent dans ma tête. Je les couche au hasard sur le papier. Ils s’entremêlent et révèlent mes pensées. Cette nuit, mes pensées vont vers Bill. J’aimerais tant qu’il soit là. Voir ses yeux qui me donnent tant d’espoir. Qu’il vienne me sauver, avant que je ne me consume totalement…

Et je m’endormi ainsi, mon Teddy dans mes bras et Bill dans ma tête. J’étais sereine, presque heureuse. Mais ces sentiments positifs disparurent très vite. Tôt le lendemain matin, Klaus me réveilla avec ses habituels cris et remarques désobligeantes. Nous devions partir rapidement pour que « les maquilleuses aient assez de temps pour que je ressemble à quelque chose ». Je m’habillais en vitesse et posait avec douleur mes lentilles marron.

Arrivés à l’agence, une autre jeune fille était déjà là et commençait à se faire coiffer. Klaus me laissa entre les mains de la maquilleuse, et partit discuter avec l’aguichante assistante du photographe. Dès qu’il quittait la pièce, l’atmosphère se détendait miraculeusement. Heike, la maquilleuse, observait mes yeux rougis par les lentilles avec peine.

- Ma chérie il faut vraiment que tu cesses de porter ces trucs. Tes yeux commencent vraiment à en pâtir, il y a un vrai risque tu sais.
- … oui je sais bien… mais… avec lui…
- A ta place je changerai vite d’agent, celui-ci n’est qu’une ordure de ce que j’ai pu constater.
- Ce n’est pas simplement mon agent, c’est… mon père…
- Quoi ?! Ton père ?! s’exclama la jeune fille à coté de moi. Mais il te traite comme un chien !
- …
- Excuse-moi je voulais pas te blesser… Mais quand même, c’est incroyable une telle attitude !
- Calypso tu dois trouver un moyen pour être pris en charge par quelqu’un d’autre. Je peux t’aider si tu veux, me dit Heike en me prenant la main. Tu ne survivras plus longtemps dans ces conditions, et tu ne perceras pas tant qu’il gérera ta carrière comme ça tu sais…
- … ma carrière… dis-je les larmes aux yeux. Je ne veux pas de carrière dans ce milieu, je n’ai jamais voulu faire tout ça, c’est lui…
- Tu es sérieuse ? me demanda Heike, incrédule. Pourtant, tu pourrais réussir si facilement…
- Je déteste ce monde. Cette compétition, cette hypocrisie, ces gens si hautains… tout ça me répugne au plus haut point.
- Ouais… je te comprends tu sais… me dit la jeune fille près de moi. Ca fait des années que je suis mannequin, au prix de beaucoup d’efforts et de sacrifices. Pourtant je n’arrive pas à percer, et j’en suis sûre, c’est parce que je n’arrive pas à m’intégrer à ce monde… Je commence à en avoir marre…
- Bon les filles, je comprends vos états d’âme mais en attendant, il va quand même falloir se mettre au travail ce matin. Détendez-vous et réfléchissez bien avant de prendre une décision que vous pourriez regretter.

Regretter… Comment regretter le cauchemar que je vis. Si elles savaient… Heike ne comprendra jamais. Elle est très gentille, mais trop encrée dans ce milieu pour être objective. Je meurs à petit feu. Il n’y a pas grand-chose qui me retienne sur cette Terre. Hier encore, je l’aurais quittée sans regret. Mais il est réapparu. Il arrive toujours quand je suis au seuil du désespoir. Ce n’est peut être pas un hasard cette rencontre. Un signe du destin ?

suite...

suitE...

suiTE...

sUITE...

SUITE...

LA SUITE!!!!

vite vite vite

c'est trop bien, j'adore!!

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