[T] Trop jeune pour mourir, trop malade pour vivre.

Bon on se reprend, voilà la suite =)
J'ai essayé de pas la faire trop longue, vu que ça vous énerve
Sérieux sosiette arrêtes de flooder ici, s'il te plaît ...

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V: Et de deux.


Je jette un rapide coup d'oeil au calendrier accroché au frigo. Cela fait maintenant deux jours. Et j'ai pourtant l'impression étrange que ça fait une éternité. Longue éternité qui tarde à s'écouler, peut être pour laisser le temps à la douleur de s'imprégner dans ma chair de façon indélébile, pour que jamais je n'ai l'impression qu'elle ai disparu, ce serait trop dommage. Je me sers un verre de lait, moi qui n'aime pas ça d'habitude, mais c'est comme pour oublier le goût amer qui trône dans bouche, goût dû a une trop longue absence féminine, je pense. Je me retourne et dois faire face au visage grave de ma mère. Ah, elle doit vouloir parler. Bah moi j'ai pas envie. Je la contourne comme si de rien n'était, mais elle ouvre enfin la bouche pour m'adresser la parole. Tiens, ça faisait longtemps.

_ Tom, quand est-ce-que tu vas te décider à me reparler?

Je me stoppe net, serrant mon verre de lait à m'en broyer les doigts. Pardon? Je plante mes yeux dans les siens.

_ Tu te fous de moi là?

Son visage se décompose et elle semble se recroqueviller sur son corps devenu maigre et frêle. Ses yeux du même marron que les miens fixent le carrelage sale et elle se triture nerveusement les doigts, comme elle fait à chaque fois que ça va pas fort. J'ai beau ressentir un grand énervement pour cette femme qui m'a donné la vie, elle n'en reste pas moins ma mère, et surtout celle de mon jumeau.

_ Tu n'as rien fais.

Le ton de dégoût que j'ai employé n'était pas aussi prononcé que je l'aurais voulu. Ses yeux se relèvent doucement, et elle pose sur moi un regard baigné de larmes, mais je ne cille pas, aucune émotion ne passe dans mon regard froid.

_ Tu n'allais même pas le voir. Tu n'as pas parlé une seule fois à ses médecins. A partir du moment où on a été majeurs, tu nous as délaissés, tu n'as plus pris de nouvelles. On est revenu "sur la fin" à la maison, parce que Bill voulait te voir, revoir notre enfance à travers les images ternes qui représentent notre passé, et toi, tout ce que tu as trouvé a dire quand tu nous as vu sur le pas de la porte, c'est "Ah... C'est vous... Qu'est-ce-que vous voulez" Bill a immédiatement voulu repartir, et tu ne l'as pas empêché le moins du monde, tu es restée devant ta pauvre porte, à me regarder le retenir. Et t'attendais quoi là au juste? Que je te saute au cou? Que je te remercie? Mais te remercier de quoi? D'avoir été là jusqu'au bout pour lui? D'avoir été là pour calmer ses sanglots? D'avoir été là quand il fallait l'emmener aux urgences? Quand il a fallu se battre pour qu'il puisse sortir de l'hôpital avant de mourir? D'avoir été là pour m'aider à supporter la douleur?

_ Tom tu n'es pas le seul à souffrir!

Elle éclate en sanglot et se rappuit au plan de travail pour ne pas s'écrouler sur le sol froid.

_ Tu nous as laissés tomber, maman, je pourrais jamais te pardonner. Tu m'entends? Jamais. Je ne suis pas le seul à souffrir, c'est certain, mais moi je n'ai pas fais preuve d'un égoïsme sans pareil en délaissant mon fils malade.

_ Je ne l'ai pas abandonné!

Sa voix a résonné comme un cri de detresse, se répercutant douloureusement entre les murs de l'étroite cuisine. Je la toise d'un regard méprisant, mes tympans vibrant encore sous le bruit de son cri perçant.

_ Alors tu appelles ça comment?

_ Ton frère n'était pas le seul à aller mal,
Tom.

Oui, moi aussi j'allais mal. Le soudain radoucissement de sa voix semble avoir apaiser mon coeur qui battait la chamade. La regarder me fait me sentir mal. Une espèce de boule dans le ventre, étrangère à celle que j'ai quand je suis triste. Autrement dire tout le temps. Oui, je sais, j'ai pitié d'elle. J'ai pitié de ma pauvre mère. Je grimace à cette idée, ça me répugne de ressentir ça pour cette femme qui a tant fais pour nous, bien qu'elle nous ai complètement lâché sur la fin. Pris de remords, je m'approche tout près d'elle et enroule mes bras autour de son cou, plaçant sa tête dans le creux de mon cou. Sentir ses larmes dans mon cou ne firent que me rendre encore plus mal. Au bout de quelques secondes, je m'écarte d'elle, et lui offre un sourire sincère, bien que je ne sois pas sur qu'elle le mérite vraiment. Elle me rend mon sourire et attrape le verre de lait que je tenais toujours, avant de le vider dans l'évier.

_ Depuis quand tu bois du lait...

_ Maman...

_ Caillé.

_ Hein?

_ Ce lait, ça fait au moins trois moi qu'il est dans le frigo.

Je lève un sourcil et jette un coup d'oeil au reste du lait dans l'évier, d'énormes grumeaux ayant un aspect, vraiment dégueulasse. Je souris de ma connerie la remercie.

_ Ton amie est passée tout à l'heure, elle voulait te voir, mais tu dormais, je lui ai dis de repasser. On a parlé, elle était vraiment étrange... Elle m'a dit que je n'avais pas à m'en faire, que tout serrait bientôt finit... Elle m'a fait un peu peur, je dois l'avouer.

Oh oui, Stern a toujours été un peu étrange, et puis en ce moment, elle disjoncte. Mon portable retentit à l'étage et je me précipite pour répondre. je me jette sur mon lit et attrape mon portable, c'est justement Stern. Mon doigt se fige sur la touche "décrocher". Elle a bien dit "ton amie"? Mais elle connaît Stern... Pourquoi elle n'a pas prononcer son prénom tout simplement? Je décroche fébrilement.

_ Dis moi que t'es passée chez moi ce matin Stern!

_ Qu... Quoi?

_ Dis moi que t'es venu me voir ce matin!

_ N... Non Tom!!

Mes yeux s'écarquillent, j'imagine déjà le pire. J'entends la voix de mon étoile s'affoler à l'autre bout du fil.

_ Tom qu'est ce qu'il se passe? Tom réponds!!

Je ne l'entends plus, j'ai déjà dévalé les escaliers. Je cherche ma mère des yeux, aucune trace d'elle. Mon coeur se serre et je jette un coup d'oeil par dessus le comptoir de la cuisine. Ce que je redoutais est arrivé.

_ Maman!!

Son corps immobile est étendu sur le sol. Je me précipite sur elle et pose mes doigts sur son cou. Pas de pouls. Pris de panique, j'attrape fébrilement le téléphone posé au dessus de moi, avant de composer le numéro des urgences.

_ Allô? Jeremy? Viens vite, je crois que ma mère viens de faire une crise cardiaque.

Il me dit qu'ils arrivent, qu'il faut que j'essaie de lui faire un massage cardiaque, comme il me l'a apprit pour Bill, avec beaucoup de précaution. Je réponds au bord des larmes et il raccroche. Je pose les mains sur la cage thoracique de ma mère et presse un coup, puis deux, puis trois. Je m'acharne sur son corps froid, un goût salé sur le coin de mes lèvres. Je sens une présence. Je tourne la tête sans arrêter la régulière pression sur le torse de ma mère. Elle est assise sur le comptoir, souriante, observant comment je vais me débattre pour l'empêcher de me voler quelqu'un d'autre, sachant d'avance que la femme étendue sous moi lui appartient déjà.

Tom! On ne parle pas sur son ton à sa mère!
Non mais tu mérites des féssées!
Aiiaaa, il faut que je fasse un commentaire fictionniste sur cette scène pleine de rebondissement!
C'est toujours aussi bien, trop bien écrit, waou, c'est pas une fic d'amateur!!
Meurs paaas, naaan, après Bill ,pas maman des twins!! Non non et non!
Sniff! Et enfiiin SUITE!

J'ai pas floodé au moins!?

moi aussi

parce que tu m'oublies ...

Et moi avec ^^ Parce que je rentre que maintenant ><


chtayyyyme
désolée encore pour hier soir

Je perds tellement mes mots que je suis pas capable de laisser un com

moi aussi je veux la suite !!


spooky ==> c'est qui ton ange ?