[T] La vie de star Tome I et II

36) Les lendemains de cuite
Il doit être pas loin de 15h, on doit être dimanche et je suis dans une chambre qui n’est pas celle de l’hôtel, je me redresse d’un bond, je regarde encore autour de moi, mais où est ce que je suis ? Je sens qu’un à côté de moi, je lève les draps, ouf c’est Bill, c’est bon j’ai pas fait de connerie, mais on où est ce qu’on est, là ça m’intrigue, oh et j’ai mal à la tête, elle tourne, j’ai même presque envie de vomir, je me lève, me dirige vers la porte, je crois reconnaître l’endroit, mais oui que je suis bête je suis chez les parents des jumeaux, je me dirige donc en vitesse dans les toilettes et y arrive juste à temps …
Ah !! Qu’est que je me sens mal … et c’est reparti (désolé, c’est dégueulasse vous allez me dire mais après avoir bu je ne sais combien de coupe de champagne, on ne peut qu’être mal, surtout quand on a pas l’habitude) … et oui mais faut bien que ça sorte.

« - Laura ça va ? (Simone)
- Non »

Elle entre dans les toilettes et s’assoie à côté de moi

« - Ma pauvre »

Elle me passe la main dans mes cheveux, j’ai les larmes aux yeux, et j’ai super mal à la tête … Pfou j’en ai marre.

« - (snif) Pourquoi je suis malade comme ça ?
- Si tu avais pu voir tout ce que t’as bu avec Bill hier soir, tu comprendrais
- Il est pas malade lui (snif)
- Attend il dort encore, mais tu vas voir quand il va se lever
- (snif) Et les autres ils sont où ?
- Audrey, Linke, Maud et Guillaume sont dans le salon et Aurore et David dans la chambre d’amis, on a pas réussi à y mettre tout le monde, donc Susan c’est chargé d’en prendre aussi chez elle »

… oh ce que j’en ai marre, allé souffle un bon coup et … cette fois-ci c’est bon, j’ai encore mal à la tête mais elle tourne plus. Je me relève doucement, Simone me tient par le bras au cas où.

« - Aller viens je vais te préparé un petit remontant, tu verras ça ira mieux après »

J’espère parce que là c’est vive la gueule de bois.
Je m’installe dans la cuisine, Gordon était là, il me tira la chaise et s’installa à côté de moi, j’avais les cheveux dans tous les sens, et un goût de vomi dans la bouche, berk c’est dégueu.
Simone me donna une tasse avec dedans de l’eau chaude et du citron, c’est bon pour les crises de foie, oui mais le problème c’est que j’ai horreur du citron, c’est limite si ça me redonne pas envie de vomir.

« - Non ça ne peut te faire que du bien, Bill aussi déteste ça mais il l’a jamais rejeté »

Bon et bien tu sais ce qu’il te reste à faire Laura, tu te pince le nez et tu bois, allé 1, 2, 3 … berk !!!
Ah c’est la dernière fois que je picole.
5 bonnes minutes après on entendit la porte de chambre de Bill se rouvrir, ah c’est à son tour on dirait bien, sa mère partie voir, et oui visiblement lui aussi, bon aller je vais vous faire grâce je passe sur ce sujet.
Un quart d’heure après, Bill atterrit dans la cuisine, sa mère lui prépare la même chose qu’à moi, si vous pouviez voir nos têtes, deus vrais zombies, on n’était même pas démaquillé, alors on avait tout le contour des yeux noir, en plus qu’on avait des larmes, ça nous faisait les yeux rouges, des vrais zombis c’est bien ce que je dis.

10 minutes après, Tom et Guillaume arrivèrent à leur tour sauf qu’eux se portaient bien, mais en nous voyant ils se demandèrent ce qu’on avait

« - Ils ont trop bu hier soir (S)
- Ah bah oui valait voir comment ils ont sifflé les bouteilles (Go)
- Mais à quelle heure ? (T)
Oh c’était pas le soir mais plutôt dans la matinée vers les 3h du matin (Go)
- On était déjà parti ?
- Oui (S)
- Ah ils en ont profité pendant qu’on n’était pas là, bravo sœurette, je te félicite
- Eh parle moi fort, s’il te plaît, j’ai mal au crâne
- Ca t’apprendra à faire la java et à picoler sans ton frère et ton beau-frère »

Pfffff, comme si j’avais envie de rire.

« - Et bah puis que c’est comme ça je retourne me coucher
- C’est ça, vas-y parce que si tu voyais ta tête
- C’est bon, je t’ai dis, pas besoin de faire de commentaire en plus »

Et je partie agacé, montais avec difficulté les marches et réussi enfin à atteindre la chambre, puis le lit.
Ma tête me faisait moi mal, mais j’étais toujours dans le coltard.
Je m’allonge doucement sur le lit quand j’entendis quelqu’un entré, je me relève :

« - Non, non reste couchée c’est bon »

C’était Tom, il venait voir comment j’allais, vu que mon frère m’a à moitié engueulé.
Il vint s’asseoir à côté de moi et me mit la main sur le front

« - Ouh, t’es chaude, t’as de la fièvre ?
- Je sais pas
- Attends bouge pas je reviens »

Il sortit et re-rentra 5 minutes après

« - Mais qu’est ce que tu fais ?
- Comme mon frère est incapable de s’occuper de toi, parce qu’il est dans le même état, c’est moi qui vais le faire
- Faire quoi ?
- Tais-toi »

Bon, bon je me tais mais ça ne me rassure pas quand même, il mit sur mon front un gant de toilette froid, ça fait du bien. Il m’installa ensuite sous la couette pour pas que je prenne froid.

« - Pourquoi tu fais ça ?
- Pourquoi ? Hier soir t’as promis avec Laura que vous vous occuperez de nous, or nous on a promit la même chose à notre tante, et comme Bill est pas apte, et bah c’est moi que ça revient »

Ouai mais bon, je préfèrerais que ce soit Bill, j’aurais plus confiance.

« - Et pourquoi tu t’occupe de moi et pas de Laura ?
- Parce que Laura a pas bu énormément hier soir, et elle a pas fait d’acrobaties comme vous deux
- Hein ?????
- T’as très bien entendu et nous aussi d’ailleurs
- Comment ça ?
- Bill et toi quand vous êtes revenu, dieu seul c’est comment, vous êtes montés dans la chambre et vous avez … fait beaucoup de bruit »

Je me redressa d’un bond, qui réveilla mon mal de tête, aïe, j’arrive pas à croire ce qu’il me raconte là,

« - Je ne me souviens de rien
- Normal, mais t’inquiète je dirais rien à personne
- Parce qu’il y a que toi qu’a entendu
- Et encore heureux »

Ouai, comme il dit ‘’encore heureux’’, oh mon dieu j’ai honte, enfin s’il n’y a que lui ça va.

« - Et on a fait ça longtemps
- 1 heure, à peu près
- 1 heure ?
- A peu près, ouai
- Putain, on était en forme alors
- Pourquoi ça ?
- Pour rien, redescends c’est bon, je vais mieux, et si ça reviens je t’appelle
- Promis ?
- Ouai promis »

Il redescendit, et moi je mis les draps sur ma tête, cache toi t’as raison ça vaut mieux.
Une bonne heure après, Bill entra dans la chambre, je faisais semblant de dormir, je le sentis s’approché de moi, il s’assit, me caressa la joue et m’embrassa toujours sur la joue, j’ouvris mes yeux lentement pour faire croire que je venais juste de me réveiller, il me sourit.

« - Coucou, mon cœur, ça va mieux ? (B)
- Oui et toi ?
- Ca va, mais j’ai encore mal à la tête
- Non moi ça va »

Je me redressai, pris son visage enter mes mains et l’embrassa sur le front

« - Hum, ça va mieux
(rire)
- Il suffit que je t’embrasse pour que t’aille mieux
- Oui t’ai mon remède (rire) »

Et il m’embrassa sur la bouche cette fois, mais il puait l’alcool, remarque moi aussi.
Après nous être remit doucement, de notre cuite (rire) nous partîmes chercher nos affaires à l’hôtel et repartîmes pour la prochaine ville ‘’Wien’’.

New lectrice
jdr ta fic elle est génial
suite stp

suite

37) L’amour à distance n’est jamais très bon
1 mois avais passé, nous sommes en Octobre et nous allons nous installer jeudi 4 dans notre appartement à côté de Magdebourg, l’emménagement de nos affaire s’est fait le mercredi or nous le mercredi nous étions à Nancy pour notre dernier concert de la tournée.
Nous étions contents de finir car c’était vraiment crevant, mais le problème c’est qu’il fallait qu’on quitte nos hommes (snif).

Jeudi donc dans la matinée nous nous installâmes, l’appartement avait été aménagé comme nous l’avions demandé, c’est super chouette d’ailleurs, et la première chose que l’on a fait, tous, est d’aller direct dans nos chambres, la mienne était celle la plus au fond, les murs étaient blanc avec de joli motif noir, genre gothique, mais ça restait raisonnable, mon lit était super grand noir et blanc, je mis allongeai sans perdre de temps, j’étais trop crevée parce qu’après nos deux heures de concerts plus les adieux avec nos chéris qui ont pris plus de temps que prévus, plus le trajet on était tous mort de fatigue (c’est pour ça que tout le monde c’est diriger vers les chambres en arrivant). Je m’allongeai donc sur le lit, il était super confortable mais il manquait un petit quelque chose, je devrais même dire un grand quelque chose, ça me fais penser je vais être 1 mois sans le voir, ils viennent le 1er novembre, le bordel que ça va être dans l’appart je vous dis pas, mais techniquement ils n’y auraient que Bill, Tom, David et Linke donc ça devrait aller.

2h c’était passé, il était presque midi, j’allais dans la cuisine, seul mon frère était debout :

« - T’as dormi ?
- Oui pourquoi pas toi ?
- Non, t’es folle je suis pas crevé moi, j’ai dormi dans le bus donc je suis en super forme, j’ai déjà fait mes repères, et tout, et tout
- Et Maud, elle dort
- Ouai, vous êtes toutes parties dormir, alors je suis resté tout seul pendant 2h »

Oh le pauv’e chou, bah au moins il était tranquille

« - Et tu t’es pas fais trop chier ?
- Non, ils nous ont mis deux ordis dans le bureau avec Internet alors c’est cool
- Ah ouai, tu m’étonne »

Cool comme ça on pourra suivre les TH sur les sites officiels, enfin je sais bien que c’est que des conneries mais c’est juste pour le faite de les voir.
Je fouillais dans les placards pour voir où ils avaient rangé la vaisselle et la nourriture

« - Tu cherche quoi ?
- Rien, je regarde comment c’est rangé
- C’est déjà mieux rangé que dans le studio
- Ouai c’est clair »

Je continuais de fouiller et tomba sur le placard à gâteaux, hum miam, il est rempli en plus, mais vu qu’il est midi mieux vaut préparer quelque chose à manger, mon frère me proposa de faire un saladier de spaghetti, aller c’est parti. Nous mangeâmes tous les deux, les filles dormaient encore.

/

Quelques semaines après notre installation, nous regardions la télé, on était sur la chaîne musicale, il y passait tous les clips, et nous ne fessions pas exception à la règle, quelques clips après nous vîmes Nevada Tan et là Audrey fit une remarque qui nous surprit tous :

« - Oh non pas eux
- ???? »

Oui venant d’Audrey c’est bisard :

« - Pourquoi tu dis ça ?(M)
- Ouai qu’est ce qui t’arrive ?(L)
- Rien, vous pouvez pas comprendre »

Et elle partie du salon en pleurant, qu’est qu’elle a, je la suivis, elle était dans la cuisine vers l’évier

« - Audrey !! Qu’est-ce que tu as ?
- Mais rien, c’est juste que …
- Que quoi ?
- Linke est un salop
- Pourquoi tu dis ça
- Je l’ai appelé dans la semaine, et c’est une fille qui a répondu
- T’es sûre que c’été son numéro
- Bah oui, puisque … elle … »

Et elle se remit à pleurer, aïe, mais qu’est ce qu’il a fait ce con.

« - Elle quoi ? Elle te l’a passé ? »

Elle me fit un ‘’oui’’ de la tête

« - Et qu’est ce qu’il t’a dit ?
- Au départ il riait et dès qu’il a vu que c’était moi il c’est tout de suite arrêté, et on c’est engueulé, et je lui est dis que c’était fini »

Hein ?

« - Quoi, comme ça sans explication ?
- Y a rien à expliquer à part qu’il m’a trompé
- T’en es sûre ?
- Bah excuse mais en général, quand une pouf décroche à la place de ton mec et qu’ILS rigolent, c’est pas parce qu’il lui a raconté une blague
- Je peux pas te dire Bill m’a jamais fait ça »

Et il a pas intérêt ou je le tue. Je la prends dans mes bras, elle se calma que quelques minutes après.
Ces mecs, tous les mêmes, il suffit qu’on soit loin d’eux pour qu’il en profite, ah je vous jure !
D’ailleurs je pense qu’il va falloir que je parle à Bill (pour tout autre chose, je vous rassure), je prends sans plus tarder mon téléphone, Audrey repartie dans le salon et trouva le courage de l’annoncer aux filles. Pendant ce temps j’appelle Bill :

« - Halo !
Bonjour, monsieur Kaulitz, ici votre chérie qui s’ennuie de vous
- Bonjour mon cœur, tu me manque j’en ai marre
- Oui moi aussi, ça va ?
- Ouai à part qu’on a une ambiance de merde
- Ah bon pourquoi ?
- Bah je sais pas si t’es au courant, mais Linke est plus avec Audrey, elle l’a plaqué
- Ah bon je croyais que c’était l’inverse
- Bah lui nous à dit qu’elle l’avait engueulé au téléphone à cause d’une fille et qu’elle lui a dit ensuite qu’elle le quittait
- Ouai c’est ce qu’elle a dit, mais c’est qui cette fille ?
- Je sais pas il nous a pas dit, mais je pense pas que se soit juste une copine si tu vois ce que je veux dire
- Ouai je vois, donc Audrey a bien fait de l’engueuler
- Ouai, mais depuis ce temps là il est super vénère, du coup tout le monde est à cran, les concerts des NT sont à moitié loupés, bref c’est le bordel quoi
- Ouai, mais toi ça va, ton frère et le groupe ça va ?
- Nous on a pas de problème, mais les autres c’est limite la rupture, ils arrêtent pas d‘en parler
- De quoi, qu’est ce que tu me dis là ?
- Les Nevada Tan pensent se séparer
- Non tu déconnes !
- J’aimerais bien, mais non
- Mais comment ça va se passer après
- Bah ils savent pas encore, ils y réfléchissent et prennent leurs décisions dans la fin du mois
- Ok, tu me tiendras au courant
- T’inquiète pas, par contre ne dis rien à Aurore, on sait pas la réaction qu’elle pourrait avoir
- Ok pas de problème »

Nous parlâmes encore un peu, il me racontait quelques blagues et les conneries de son frère, et puis autre chose personnel, que je vous dévoilerais plus tard.
Nous restâmes ainsi au moins 1h30, je vous dis pas la note de téléphone, oh pis on s’en fout on est riche.

Je retournais dans le salon, Audrey se sentais déjà mieux, il riait aux conneries de mon frère, c’est sûre que pour remonter le moral y a pas mieux que lui et ses éternelles bêtises.

Dans la soirée Tom appela Laura et lui dit qu’ils viendront sûre le 1er novembre, ah j’ai trop hâte d’y être, mais je sais pas comment va réagir Audrey si Linke vient aussi, pour s’expliquer, on verra bien.

suite

1er novembre :
Ca y est on revoit nos chéris, enfin j’en avais trop marre, mais je crois que la plus impatiente était Aurore, d’ailleurs petit rappel : Aurore est enceinte de 7 mois et 3 semaines maintenant, son ventre est devenu bien rond et tout le monde pense qu’il s’agit d’une fille, sauf mon frère évidement à chaque fois qu’on dit quelque chose il dit le contraire, enfin c’est pas grave on verra bien à la naissance qu’on attend tous avec impatiente.
Il était 10h30 et j’étais la seule réveillée, je me préparais pour l’arriver des garçons, et par la même occasion je rangeais un peu l’appartement, j’ai même fais la vaisselle d’hier soir (en général c’est Audrey qui s’en charge), ensuite je partie dans la salle de bain me prendre une bonne douche et me maquiller, me coiffer, et tout, et tout. Je sortais de la salle de bain à 11h45, tout le monde était debout et déjeunait, quand j’arrivai dans le salon ils me regardèrent tous d’un air étonné :

« - Purée tu vas où comme ça ? (G)
- C’est clair qu’est ce que t’as fais ? (Audrey)
- Tu vas voir le pape ? (laura)
- Mais non, c’est son chéri qui va pas tarder, d’ailleurs moi aussi je vais me faire belle (aurore) »

Elle partie dans la salle de bain.

« - Attend juste parce que Bill arrive, tu te maquille et tu te coiffe, pfffff n’importe quoi (G)
- Et oh je t’en pose moi des questions, c’est mon chéri que j’ai pas vu depuis 1 mois alors je t’en … hein !!! et puis je te signal au passage que je me coiffe et me maquille tous les jours
- Ah parce que t’appelle ça te coiffer »

Je lui mis des claques derrière les oreilles, tiens ça t’apprendra, non mais oh, je sais bien que c’est pour rire mais quand même.

« - Eh ça va je déconne
- J’espère
- Aller viens p’tite sœur chérie »

Il me prit par la taille et m’entraina avec lui dans le fauteuil ce qui fait qu’on était affalé tous les deux comme des imbéciles à chahuter.
Nous passâmes à table vers les 13h et des poussières, on parlait de chose et d’autre et on avait tellement hâte que les garçons reviennent, on parlait toujours quand tout à coup, on sonna à la porte, mon frère alla ouvrir, et fit entrer quelqu’un mais comme nous étions à table dans la salle nous ne voyons rien et vu l’heure ça ne pouvait pas être eux, ils ont dit qu’ils arriveraient à 17h par là, donc nous ne nous affolions pas, Guillaume réapparu dans la salle suivit de …
Bill, Tom et David, aaaaaaaahhhhhhhhhh !!!!!! Trop fort, je courus et sautais dans les bras de Bill, ah ce que je suis contente, j’en ai presque les larmes aux yeux :

« - Mon cœur, comment tu m’as manqué
- Toi aussi, tu peux pas savoir à quel point »

Il me serra plus que fort contre lui, Laura et Aurore en avaient fait de même, après une bonne dizaine de minutes passées dans leur bras, nous nous installâmes dans le salon, laissant finir de manger Audrey, Maud et Guillaume :

« - Alors comment ça va ? (m)
- Bien, mais encore mieux depuis qu’on est là, hein Tom (B)
- Trop, j’en avais marre (T)
- Et puis c’est vrai que tout le monde s’est fait chié sans vous
- Oh c’est touchant
- Ouai, mais Tom se qui lui a manqué le plus c’est de pas pouvoir faire des nuits blanches avec toi (à Laura)
- Ah bah ça je n’en doute pas (rire) (L) »

Nous parlâmes longuement sur leur concert et nous commençâmes à entamer un sujet pointilleux pour Audrey qui nous avait rejoints

« - Et les Nevada Tan alors vous en êtes où (à David)
- On a décidé d’arrêter le groupe à la fin de la tournée, c'est-à-dire qu’après le 28 novembre chacun sera libre de faire ce qu’il veut, moi je pars m’installer avec Aurore dans un appart à Hambourg en attendant la naissance et puis je me lancerais dans l’apprentissage de guitare dans une école de musique à Hambourg
- D’accord, c’est con que vous soyez obligé de vous séparer (m)
- Bah de toute façon, ça devenait invivable, tout le monde se prenait la tête, moi j’étais tout seul dans mon coin, et ça les autres on pas supporté, donc on a dit qu’après la tournée c’est fini
- Et les autres tu sais pas ce qu’ils vont faire ?
- Ils veulent monter un autre groupe sans Linke et moi
- Ok, c’est vraiment con quand même (m)
- Ouai tu m’étonne (L)
- Pffff, de toute façon c’est tout ce qu’il méritait l’autre con
- Audrey s’il te plait
- Quoi ? C’est ma faute peut être s’il a fait le con, c’est tout ce qu’il méritait et c’est tout, désolé pour le reste du groupe
- Mouai (D) »

Audrey repartie dans sa chambre énervée, elle claqua la porte et n’en sortie pas avant le soir.
C’est vraiment con ce qui lui arrive, franchement je pensais pas ça de Linke, comme quoi faut se méfier de tout le monde de nos jours, même Bill je vais le surveiller (rire), non quand même pas mais bon on ne sait jamais.
Nous passâmes la soirée tous ensemble et Tom proposa d’aller en boîte histoire de s’amuser un peu, Bill et David n’étaient pas très chaud, alors Tom proposa à Laura et fit sortir Audrey de sa chambre, ils prirent sa belle voiture et partirent en boîte avec Guillaume et Maud. Aurore, David, Bill et moi restâmes dans l’appartement, louâmes une bonne pizza et regardèrent des films presque toute la soirée.
A minuit, Bill et moi dormions sur le canapé, quand tout à coup des hurlements se firent entendre dehors, ce qui nous réveilla, nous nous levâmes et vîmes Tom et Laura en train de s’engueuler dans la cour devant l’appartement :

« - Comment t’as pu ME faire ça ?(L)
- Mais je te le répète j’ai rien fais de mal
- Bah bien sûre, alors comment elle a atterrit dans tes bras cette conne
- …
- C’est tout ce que tu trouve à dire »

Mon frère essayait de les calmer mais en vain.

« - Eh aller, venez à l’intérieur vous allez ameuter tout le quartier (G)
- Quelle bonne idée, comme ça tout le monde saura que TOM KAULITZ ne peut pas s’empêcher de flirter avec d’autres filles sous mon nez
- Arrête de hurler, parce que je peux très bien crier aussi (T)
- Et bien vas-y t’en meurs d’envie
- Et bien non, je suis moins bête que toi, et j’aime pas me donner en spectacle »

Et PAF, Bill et moi étions sur le palier et nous venions de voir Laura giflé Tom, on était sur le cul :

« - Comment tu ose me dire que je suis bête ?
- T’as bu et tu sais plus ce que tu dis
- Et toi tu ne sais même pas ce que tu fais, je suis sûre que si j’étais pas, intervenue tu serais reparti avec elle
- Pffff, n’importe quoi, …
- N’IMPORTE QUOI ? TU TE FOUTS DE MA GUEULE ?
- ARRETE DE CRIER, JE T’ENTENDS »

Guillaume essayait toujours de les faire entrer dans l’appartement, mais c’est notre voisine qui réussi en les menaçants d’appeler la police s’ils ne se taisaient pas, Bill et moi ne sachions que faire nous prîmes chacun un et les entrainâmes à l’intérieur.
Maud nous expliqua rapidement la situation tandis que Guillaume mit Tom à la cuisine et Laura dans le salon :

« - En fait ils ont un peu trop forcé sur la bière, ils sont partis tous les deux sur la piste, puis Laura est partie aux chiottes, et quand elle est revenue Tom dansait avec une fille, mais sans plus et tu sais comment Laura est JALOUSE
- Oui je sais, et … ?
- Et bah du coup elle a fait un scandale dans la boîte, elle a prit Tom par le bras et nous on les a suivit
- Et Audrey ?
- Ah, Audrey, heu … bah comment dire, elle est partie … un peu avant … avec un gars, (hum hum)
- Un gars ?
- Bah elle a dit qu’elle voulait s’amuser et plus penser à Linke, donc je pense qu’elle a réussi
- Ouai mais elle part comme ça avec un gars qu’elle connaît pas
- Bah oui c’est ce qu’on lui a dit mais elle a pas voulu entendre, et elle est partie
- D’a…ccord »

Et bah elle perd pas de temps on dirait, enfin, je pense qu’elle sait ce qu’elle fait et qu’elle sera de retour demain matin, et y a même plus qu’intérêt sinon je lui botte les fesses moi.
Pour en revenir à Tom et Laura, je m’installais vers elle et la prit dans mes bras

« - Comment, putain, comment ?
- Aller, il a pas fait grand mal
- A tu trouve ? Il aurait pu au moins attendre que je revienne et me demander l’autorisation
- Parce que tu crois que s’il veut s’amuser il va te demander l’autorisation ?
- Bah quand je suis là, c’est la moindre des choses, moi ce soir j’ai refuser à plein de mec, mais lui la première blonde qui passe, aller, vas-y toto, putain, j’y crois pas »

Ouai c’est vrai que Tom a un peu abuser mais de là à en faire un scandale, quoi je ne dis rien parce que je sais pas comment je réagirais avec Bill, donc oubliez ce que j’ai dis.

« - TU veux boire quelque chose
- Un verre d’eau merci »

Je partis dans la cuisine où se trouvaient Tom, Guillaume et Bill

« - Alors Tom tu peux me dire ta version (m)
- Qu’est ce qu’elle t’as dis, elle ?
- Non je veux savoir d’abord la tienne, aller
- C’est bon tu t’occupe de tes affaires ok
- Eh, se sont mes affaires, c’est mon amie et je vais pas la laisser comme ça et si tu me le dis pas je le saurais tôt ou tard
- On veut juste que ça s’arrange, on a déjà perdu Linke et Audrey, on veut pas te perdre toi et Laura (B)
- Ouai mais Audrey elle reste avec nous (m)
- Oui mais bon c’est le principe, on va pas re-diviser le groupe (B)
- Je vous ai déjà dis ce qu’il c’est passer (T)
- Oui mais moi j’étais pas là
- Et bah dis lui toi (à Bill) »

Bill me prit par le bras et m’emmena dans le couloir, il me sortit la même chose que m’avait dit Maud, Tom voulait juste garder sa fierté devant moi, et ne pas avouer qu’il avait eu tord ce soir.
Bon et bien encore un gars qui se laisse aller avec les filles, je savais que c’était un Don Juan auparavant, mais j’ignorais que c’était toujours le cas.

« - Tu sais Tom a toujours été comme ça, c’est dure pour lui de ne pas draguer, mais ce qui m’a surpris c’est quand on était en tournée, il y avait des tonnes de fille il aurait très bien pu … enfin tu vois, et beh même pas
- Ah parce que même quand il a une copine il va voir ailleurs
- Ca lui est déjà arrivé, ouai
- Et souvent
- Pfou, je sais plus, il a tellement eu d’aventure d’un soir, il sortait avec une ou plusieurs filles en même temps, mais depuis qu’il est avec Laura, il ne regarde plus aucune fille, donc j’ai cru qu’il était guérit enfin, mais je vois que ça revient
- C’est peut être aussi parce qu’il avait bu ?
- Aussi »

Bon et bien on va limiter la bière et les soirées pendant quelque temps.
Il était pas loin de 2h du matin, nous partîmes tous nous coucher, bien qu’Aurore et David dormait profondément et n’ont pas entendu la dispute, ils vont tomber de haut demain en se levant.
Bien évidement, Laura fit la tête à Tom et se dernier dormi dans le canapé, super la nuit.

Le lendemain, Laura fit une annonce général comme quoi elle fera la tête à Tom jusqu’à le fin de leur tournée, c’est vache, mais elle est comme ça, têtue comme une mule, et je peux vus dire que c’est pas elle qui va céder en premier (j’en est fait réellement l’expérience), alors Tom j’ai qu’un truc à te dire accroche toi si tu tiens à elle.
Ils repartirent le dimanche soir, je vous dis pas l’ambiance des trois jours, c’était charmant, enfin bon Tom a tout le temps pour réfléchir à ce qu’il a fait, mais comme Laura ne lui adressera pas la parole avant, ils ne pourront pas s’expliquer avant la fin du mois de novembre

suite

Les deux chapitres qui vont suivrent sont mes préférés

38) Les problèmes s’accumulent
Le mois de novembre avait passé très vite, on arrivait à la dernière semaine et bien sûre à la fin de la tournée de TH et de Nevada Tan, ils terminent tous deux mercredi mais ne rentrent que le samedi dans la matinée que m’avait dit Bill.
Les nouvelles du mois, bah il ne c’est pas passé grand-chose à part qu’Aurore à de plus en plus mal au ventre, mais comme lui a dit le médecin : c’est normal et ce n’est pas pour maintenant, Tom avait essayé d’appeler Laura mais en vain, elle lui faisait toujours la gueule. Quand à Audrey elle accumulait les aventures d’un soir et elle aimait bien ça donc elle continuait, du moment qu’elle se protège ça ne pose pas de problème.

Mercredi soir alors que nous regardions tranquillement les infos à la télé, mon téléphone sonna, tient qui ça peut être, surtout à cette heure ci, je regarde l’écran … Tom
Tom ???? Comment ça se fait qu’il m’appelle alors qu’ils sont en plein concert, il n’est que 20h30 et normalement ils ne finissent qu’à 21h je décroche :

« - Hallo !!
- Laura, c’est Tom
- Tom !! Comment ça se fait que tu m’appelle à cette heure ?
- On a eu un problème … technique
- Comment ça ?
- Heu … t’es assise
- Ouai, pourquoi qu’est qu’il y a ? »

J’entendais des voix derrière lui, ils ne sont pas dans la salle de concert, on n’entend pas les fans hystériques crier :

« - Tom !!! Qu’est ce qu’il y a ?
- C’est Bill
- Bill, quoi Bill !!! Qu’est qu’il a ?
- …
- Tom décide toi avant que je perde patience
- On est à l’hôpital
- QUOI ??? Pourquoi ??
- Il a un problème de voix et …
- Et quoi ??? Bordel arrête de tourner autour du pot merde !!
- Il peut plus parler
- Mais … comment … comment ça lui ai arrivé ?
- On a démarré niquel et puis arrivé à ‘’In die Nacht’’ il est venu vers moi et il m’a dit qu’il avait mal à la gorge, il a quand même chanté, mais on entendait bien qu’il avait du mal, on a donc décider de finir plus vite en chantant directement ‘’Ich bin da’’ et là … en plein refrain et bah … ça voix c’est décrocher et il a pas pu la finir, du coup il est parti dans les coulisses et on a tout arrêté
- Mais pourquoi vous êtes à l’hôpital ?
- Heu … c’est compliqué … en fait Bill a voulu s’excuser auprès des fans mais comme il pouvait plus parler c’est moi qui l’ai fait … il était à mes côtés … et quand j’ai annoncé que … on devait arrêter … il y a une cinglée qui a lancé un truc sur lui … je sais pas ce que c’était mais il l’a prit en pleine figure et … il a perdu connaissance
- QUOI ??? Tu déconne »

Je sentis des larmes me monter aux yeux

« - Mais il était gros ce truc
- Ouai, quand même, gros comme une balle de tennis, je me demande d’ailleurs si s’en n’était pas une
- Putain, mais c’est qui cette conne
- Une fille qu’a pas supporté qu’on arrête avant, tu sais des folles il y en a partout
- Ouai mais là merde, bon vous êtes où là ?
- On est monté d’urgence à Berlin, on est à l’hôpital ‘’Le grand hôpital Berlinois’’
- Ok, j’arrive
- Non, attend ….. »

Pas d’attend qui tienne de toute façon je lui ai raccroché au nez, les filles et mon frère à table me demandaient ce qu’il se passait, je leur expliquai rapidement la situation, prit quelques affaires en vitesse appelai un taxi et partie, laissant tout le monde en plan, personne n’a pu me retenir, faut dire qu’on aurait dire une tornade dans l’appartement :

« - Et attend 2 secondes, tu compte monter à Berlin toute seule à 21h (G)
- Oui pourquoi ça te pose un problème ?
- Bah …
- Je t’appelle dès que je suis arrivée et dès que je suis à l’hôpital, ok
- Ok »

Je l’embrassai, ainsi que les filles et montai en vitesse dans le taxi.
Arrivée à la gare je trouvai un train pour Berlin qui partait dans les 15 minutes, super j’ai de la chance. Je montai dans le train et 45 minutes après j’étais arrivée.
Sortie de la gare, j’appelai un taxi, mais je me fis grugée plus d’une fois, merde qu’est ce qu’ils ont tous, j’attendais toujours, quand tout à coup je sentis une odeur bisard sous mon nez, et naïvement j’inspirai cette odeur et m’écroulai sur le parterre froid et humide…

... J’ouvris les yeux, mais où suis-je ?
Je vois tout flou, et j’ai la tête qui tourne, je me souviens tout à coup Bill

« - BIIIILLLLL !!!
- Eh oh, calme-toi »

Une voix venait de me parler, mais j’ai du mal à voir qui c’est, par contre cette voix je l’avais déjà entendu quelque part, j’ai trop mal à la tête pour réfléchir, je me frotta longuement les yeux et vis enfin plus net, j’étais dans une chambre, d’hôtel apparemment, les murs étaient bordeaux et le lit était contre le mur et bien centré, les draps étaient doux, et lit très confortable, cela ne me dis toujours pas où je suis et surtout pourquoi j’y suis ?
Je regardais autour de moi et entendis à nouveau cette voix, je regardai dans sa direction et vis …
Putain de merde, non c’est pas possible je rêve, comment (bref toutes les questions)
Johannes, et oui, Johannes, encore et toujours.

« - Toi ??? Comment ??
- Ah si tu savais tout ce que j’ai fais pour retrouver, tu m’as manqué tu sais mon cœur
- Dégage pauv’e con, t’approche pas de moi
- Eh du calme, ou je te déloge et t’emmène dans la cave, mais ça serait dommage »

Il caressa mon visage, ah berk je voulais le baffer mais je m’aperçus que mes mains étaient liées, donc aucun moyen de me défendre, SALOP.

« - Pourquoi je suis ici ?
- Parce que, je veux te montrer qu’est ce que ça fait d’être humilié, mais t’inquiète je ne te ferais aucun mal »

Il s’approcha de moi et essaya de m’embrasser mais je tournai la tête et essayai temps bien que mal de le repousser, mais impossible avec les mains liées.
Il ne m’embrassa que sur le côté de la lèvre, que j’essuyai droit derrière.

« - Pourquoi tu refuse de m’aimer
- Parce que, c’est pas toi que j’aime et tu n’y changera pas
- Pourquoi tu es ici à ton avis
- Jamais, jamais tu m’entends jamais je ne t’aimerais, et c’est en me kidnappant que tu y arriveras
- C’est ce qu’on verra ! »

Il parti de la chambre, je me mis à pleurer droit derrière, je pensais à Bill qui était sur un lit d’hôpital et qui devait surement m’attendre si Tom lui avait dit que j’arrivais, et s’il ne s’était toujours pas réveiller, et s’il ne se réveille plus jamais, non ne pas pensé à ça, faut que j’ai de la force pour affronté ce qu’il m’arrive, mais rien que de penser dans quel état doit être Bill, ça me fais encore plus mal.
Johannes revint à nouveau dans la chambre, il avait mon téléphone et main :

« - Tom t’as appelé toute la nuit, il a laissé je ne sais combien de messages, tu vas le rappelé et lui dire que tu n’as pas bougé de chez toi, si tu fais le contraire et que tu dis que je te retiens ici, tu ne les verras plus jamais, tu m’entends »

Je fis un ‘’oui’’ de la tête, je n’avais pas le choix, je pris le téléphone, il me délia les mains, je me fis le numéro de Tom au cas où j’appellerais quelqu’un autre :

« - Hallo !!
- Tom
- Laura enfin putain je t’ai appelé je ne sais combien de fois, qu’est ce que tu fous, t’es où ?
- A la maison j’ai pas bougé, mon frère m’en a dissuadé et j’ai laissé mon téléphone dans la poche de mon manteau
- Quoi ? Tu te fous de ma gueule, Bill est dans le coma et toi tu oubli ton téléphone dans ta poche !
- Arrête de crier s’il te plais »

Je me remis à pleurer, essayant de faire passer un message mais allait-il le comprendre

« - Et puis c’est bisard parce que j’ai appelé ton frère et il m’a dit que tu était partie »

Johannes avait mit le haut parleur et a donc entendu, il me le prit des mains et coupa, j’ai juste eu le temps de crier ‘’non’’ bien distinctement pour qu’il s’affole un peu. Et merde.

« - Trop tard ma belle, je sais pas s’il t’a pas entendu et j’espère pas pour toi, sinon s’en est fini d’eux
- T’es qu’un salop
- Oui mais je t’aime, aller, calme toi je reviens tout de suite »

Il m’envoya un baiser et sorti, mais quel conard purée, et j’ai beau le traiter de tous les noms il revient à la charge à chaque fois avec des ‘’je t’aime mon ange’’ ou encore ‘’ma belle’’, ah ça me dégoute à un point pas possible.
Comme prévu il revient un quart d’heure après, avec un plateau rempli de chose à manger, j’avais fin, mais je m’y refusais :

« - Si tu mange pas, je te fais ce que tu refuse le plus de faire avec moi
- Chantage
- Mais je suis près à le faire, tu veux que je commence »

Il m’en donna un avant goût en m’allongeant de force sur le lit, il se mit à califourchon sur moi et m’embrassa dans le coup, et s’arrêta.

« - Alors tu mange, ou je vais plus loin »

Pas le choix, mieux vaut manger que de faire des choses horrible avec lui, ah non alors, ça me donne la nausée rien que d’y penser.

« - T’as pas peur que Tom appelle la police et qu’il me cherche
- Ils ne savent pas où tu es, alors non je m’inquiète pas »

Rien ne réussi à le décourager, je finis temps bien que mal mon assiette, j’avais une boule dans la gorge, l’estomac noué et pourtant j’avais fin.

Il me laissa l’après midi sortir de ma chambre, j’avais vu faux je n’étais pas dans un hôtel mais dans une maison, dans un petit village, Johannes me la fit visiter, toujours aussi gentiment, mais moi à chaque fois qu’il argumentait sur quelque chose, je répliquais et désapprouvais, histoire de l’énerver un peu, mais en vain, il n’a pas changer son attitude, son bras était autour de mon épaule, mes mains étaient libre mais je ne pouvais pas bouger quand même, de peur qu’il me fasse je ne sais quoi.
C’est dommage la maison était belle, mais l’ambiance n’allais pas, ça gâchait tout, enfin il me ramena à ma chambre et me dit :

« - Si tu me promets de ne pas faire de bêtise je te laisse le champ libre dans la maison, ne cherche pas le téléphone il n’y en a pas, les fenêtres sont cloitrées, les portes fermées à double tour et les gardes sont devant chaque sorti
- Tu es ignoble
- Mais je suis bon prince dans le sens que tu peux faire ce que tu veux ici »

Il me colla doucement contre le mur et caressa mon visage encore :

« - Je veux que tu te sentes comme chez toi
- Mais je ne suis pas chez moi, et même si j’ai libre accès je suis emprisonnée et coupée du monde extérieur
- Parce que je veux que tu sois à moi
- Mais je ne le serai jamais
- Il ne faut jamais dire jamais »

Sa main se saisie de mon menton et il m’embrassa sur le coin de la bouche, berk !! Dégueux !!
Il me lâcha et j’entrai dans ma chambre, je me remis à pleurer, pourquoi ça m’arrive à moi, pourquoi ?
Qu’est ce que j’ai bien pu faire dans une vie antérieur pour mériter ça, c’est injuste.

La nuit ce passa très mal, c’est simple j’ai pas dormi, je n’arrêtais pas de penser à Bill, je sais même pas comment il va, mon pauvre chéri je me s’en trop mal, et je suis sûre que Tom ne m’a pas entendu quand j’ai crier, ce qui fait que toutes ces pensées me font pleuré encore et toujours et du coup je ne dors pas.

A force de pleurer je me suis épuisée et endormie, mais j’ai fais plein de cauchemars j’ai même dû hurler, vu que Johannes est venu dans ma chambre pour voir ce qu’il m’arrivait, mais comme toujours je m’éloignais le plus possible de lui :

« - Arrête de te reculer tu vas tomber
- Et bien que je tombe comme ça je me cogne la tête, je meurs et tu me foutras la paix une bonne fois pour toute
- Arrête de dire des conneries, comment réagirait Bill, hein ??
- Depuis quand tu te soucie de lui toi »

Ah qu’est ce que tu réponds à ça ? Rien bien entendu, j’ai marqué un point.

« - Aller viens là
- Pour que tu tentes quelque chose avec moi, non
- Arrête je ne vais pas te faire de mal
- Je ne viendrais jamais dans tes bras
- Si tu n’y viens pas, c’est moi qui viendrais à toi
- Et bah viens mais moi je ne bouge pas »

Il s’approcha doucement, comme un fauve vers sa proie attendant le bon moment pour lui sauter dessus, sauf que lui ne m’a pas sauté dessus, il maquerait plus que ça, il m’entoura de ses bras, j’eu encore cette boule dans la gorge et me sentis mal à l’aise, ces bras je ne les connaissaient pas et je ne les aimaient pas pourtant ils étaient là, me serrant de peur que je fuis, ce que j’aurais fais volontiers, mais j’avais peur, peur de sa réaction et peur de ce qu’il serait capable de me faire si je venais à fuir, je devais me soumettre même s’il m’avait dit que ce n’était pas ce qu’il cherchait à faire, c’était tout à fait ça.
Son odeur me rendais malade, mais je ne pouvais pas bouger, l’une de ses mains était dans mes cheveux et l’autre me caressait le dos fesant signe de me calmer et là il me dit :

« - Je sais que je t’ai fais du mal en t’enlevant, mais je voulais que tu sache que je serais prêt à n’importe quoi pour que tu sois heureuse avec moi
- Peut être mais je ne serais jamais heureuse avec toi, pourquoi tu veux pas le comprendre ? »

J’étais toujours dans ses bras, purée lâche moi j’étouffe avec ton odeur immonde, j’étais plus calme, mais au fond je voulais encore pleurer, j’en avais marre, trop marre, je voulais être dans les bras de Bill ou de mon frère mais pas de lui.

« - Tu pleurs ? Encore !!
- Je ne pourrais pas m’arrêter t’en que je serai ici »

Il me lâcha enfin, pris mon visage entre ses mains et essuya mes larmes

« - snif, laisse moi … laisse moi partir, je t’en prie snif
- Non je regrette, je t’ai alors je te garde »

Il m’embrassa sur le front cette fois et parti.
Ouf, mais je suis toujours aussi mal, et je ne céderais pas, je peux dire de Laura qu’elle est têtue mais là je suis bien pareil, c’est pas la même raison vous aller me dire, non mais certaines pourraient titiller un peu et dire ‘’bon aller pour lui faire plaisir, peut être qu’après il me laissera tranquille’’ non je ne suis pas ce genre de fille, facile, il faut du caractère dans la vie et là je pense que j’en est beaucoup besoin de ce caractère dur, je réussi quand même à lui tenir tête mais je ne sais pas pour combien de temps.

... à suivre ...

...

39) Komm und rette mich bitte
Ca va faire quatre jours que je suis ici, que je ne cesse de pleurer à chaude larmes, Johannes ne sais d’ailleurs plus quoi faire, peut être que si je continue encore un peu il me laissera rentrer chez moi, mais je rêve à mon avis.

« - Arrêtes pleurer, ça m’énerve
- Qu’est ce que tu vas faire ? Hein ?
- Je veux que tu rigole un peu
- Alors laisse-moi partir
- Non, tu reste ici
- Mais pourquoi tu n’arriveras à rien avec moi
- Je suis sûre que si
- Non, parce que je ne changerais pas d’attitude et tu le sais
- Je sais aussi que si tu change pas, je vais m’occuper de toi »

Il remonta ses manches et s’assis à côté de moi, on était dans la salle, je regardais la télé, histoire de me changer les idées, mais il me perturbait

« - Ca fait quatre jours, que t’es là tu pourrais au moins faire un effort et me faire un sourire, un simple sourire
- Pourquoi je sourirais à celui qui m’a enlevé ?
- Je voulais te faire ouvrir les yeux
- Tu me les a plutôt refermé, oui
- Arrête de me casser à chaque fois
- Non »

Il me prit par les épaules et m’orienta vers lui, il me secoua en disant :

« - Arrête et pour une fois regarde moi dans les yeux »

Je m’exécute, ça ne me fais pas peur de le regarder droit dans les yeux, ça prouve que je peux l’affronter et voir qu’il a peur de faire quelque chose qu’il pourrait regretter.

« - T’as peur ?
- De quoi de toi ? Non
- Alors tu n’aura pas peur de ça »

Il là il m’embrassa sur la bouche et avec la langue, aahhh berk, ah non pas ça, je le repoussais violement contre le canapé et couru dans ma chambre aussi vite que possible, je fermai la porte mais il n’y avait pas de verrou, alors je restais derrière pour ne pas qu’il entre, mais il est bien plus fort que moi, il força la porte et me fit mal au dos, je ne peux plus tenir, je m’enlève et doit l’affronter, il entra comme un fou dans la chambre et claque la porte, je me mis à genoux en boule et me remis à pleurer, et j’avais mal au dos.

« - Pourquoi tu veux pas faire d’effort, alors que je fais tout pour toi
- Laisse moi, je t’en pris laisse moi
- Non, je te laisserais que quand j’aurais entendu ce que je veux entendre et avec tous les sentiments derrières »

Il est vraiment cinglé, comment je peux dire quelque chose si je ne ressens aucun sentiment, il est vraiment bon à mettre à l’asile.

« - Je peux pas »

Il s’agenouilla et releva le visage et sécha mes larmes, je me relève avec lui

« - Si tu peux, regarde moi tu le peux, j’y vois dans tes yeux
- Non, non, NON »

Je lui criai dans les oreilles et le poussai, mais il m’attrapa et me jeta sur le lit, il se mit à califourchon sur moi et m’emprisonna les poignées :

« - Dis-le
- NON
- Dis-le
- LAISSE-MOI
- NON PAS CA DIS LE ou tu subiras ce que tu as toujours refusé »

Je pleurais deux fois plus, cette fois ci je suis cuite, je ne peux pas le dire c’est contre ma volonté, et je serais obligé de le subir, je l’ai dis il y a longtemps, plutôt mourir que de lui dire que je l’aime.

« - Qu’est ce que tu fais ? »

Il ne répondit pas, il sorti de sa poche un bandeau, il m’attacha les mains aux barreaux du lit, non pas ça par pitié, aller soit forte, tu as encore une solution, mais je ne peux pas dire quelque chose qui n’ai pas vrai :

« - Johannes, non s’il te plaît
- Non, cette fois je ne céderai pas
- Non, tu m’as promis de ne pas me faire du mal
- Tu m’as promis de ne pas faire de conneries, tu ne tiens pas tes promesses alors je ne tiendrais pas la mienne
- NOOOOOOOOOOOOOOON !! »

Raaaahhh, comment j’en suis arrivée là, merde, je voudrais mourir à cette instant pour ne pas vivre ça, mais voilà j’y suis résolus, je criai de toute mes forces mais rien n’y faisait, il fini de m’attacher les mains, il arracha sauvagement ma chemise, ne laissant apparaître que mon soutien gorge, il m’embrassa dans le cou, descendit sur ma poitrine encore couverte et alla jusqu’à mon ventre. Il se redressa et enleva son pull et son pantalon, il laissa son caleçon sur lui, dieu merci, mais de toute façon il ne l’aura plus dans quelques minutes, il m’enleva mon pantalon à mon tour, putain tiens le coup Laura, je t’en supplie tiens bon, il ne va pas le faire, mon dieu faites quelque chose, je vous en prie.
Je fermais les yeux essayant d’imaginer Bill au dessus de moi, mais ce n’était son odeur, pas ses mains, ses lèvres, son visage, je ne pouvais pas, et je continuai de pleurer, je sentais mes yeux gonfler.

« - Regarde moi, je te le demande encore une fois, après je serais obligé de passer à l’acte
- snif, je peux pas (fesant non de la tête)
- Tan pis je t’aurais prévenu »

Il partit chercher quelque chose dans sa poche de jeans, et revint avec un préservatif, cette fois ci c’est foutu, fini, je vais souffrir pour le restant de mes jours, tout ça parce que je ne lui ai pas dit ‘’je t’aime’’, mais comment peut on dire ‘’je t’aime’’ à une personne que l’on haïe.
Il m’embrassa encore une fois à pleine bouche, c’était répugnant, il me lécha le cou et continua jusqu'à mon bas-ventre, il retira son caleçon, je fermai les yeux je refuse de voir ça, je suppose qu’il enfila le préservatif, je sentis ses doigts se coller à mes hanches et à vouloir m’enlever mon shorty …
Je poussai un dernier cri, et là BOUM…
La porte de la chambre s’ouvrit et claqua contre le mur, j’ouvris les yeux en direction et vit Tom accompagné de Laura et Gustav … ouf merci mon dieu.
Tom en me voyant ainsi se jeta sur Johannes lui colla son point sur la figure, lui donna un bon coup de genou dans l’entre jambe, Laura se précipita sur moi et me détacha pendant que Tom et Gustav réglaient le compte à l’autre con, je me rhabillais en vitesse, un de nos garde du corps était là, il me porta et m’emmena dans le van, direction l’hôpital pour voir si j’avais pas de symptôme grave, mais comme il ne m’a pas touché, je pense que ce sera plus pour m’y reposer, j’en est grand besoin.

La suite please!

suite

40) L’hôpital
Ca y est j’étais dans le van, Gustav m’avais pris sur lui et il rassurait, ses bras étaient autour de moi mais je repensais à Johannes quand il me touchait, je fus mal à l’aise tout le long du trajet et je pleurais toujours, mais cette fois ci de bonheur, de délivrance même.
Tom m’expliqua comment ils ont fait pour me retrouver, il m’avait dit que Guillaume l’avait rappelé comme quoi je venais de partir et de me rejoindre à la gare, seulement, quand il est arrivé je n’étais plus là, il a donc rappelé sur mon portable que je n’avais bien évidemment plus sur moi, il me dit que bien plus tard une vielle femme qui était sur le quai et m’observait, avait vu toute la scène se passer, c’est elle d’ailleurs qui appelé la police et quand Johannes me vit appelé Tom et qui lui a raccroché au nez, Tom alla à la police et ils ont fait le rapprochement avec l’histoire de la vielle femme et ensuite ils ont mené l’enquête, mais entre temps, une personne avait réussir à joindre Gustav (je ne sais pas comment, et je ne sais pas pourquoi lui), cette personne vous allez me demander qui c’est bien sûre, ce n’est autre que l’un des gardes du corps de Johannes qui n’a pas approuvé qu’il fasse cela, et comme Johannes ne l’aimait pas vraiment ce garde et bien il lui fit payer le prix fort de m’avoir enlevé.
Bref, il m’expliqua tout et il m’annonça tristement que Bill n’était toujours pas réveiller et qu’il allait faire le nécessaire pour que l’on soit dans la même chambre, le problème est que je ne sais pas si je supporterais de le voir allonger sur un lit d’hôpital, immobile, Quoi que je serais proche de lui et peut être qu’il se réveillera, de toute façon je dois le voir, ça fait un mois maintenant que je ne l’ai pas vu, il me manque.

Nous arrivâmes à l’hôpital, je ne sais pas qu’elle heure il était et très franchement je m’en fiche un peu, c’est Gustav qui m’avait porté jusqu’à la porte des urgences, qu’est ce qu’il est fort ce Gugu, faut dire que j’avais très peu mangé ces quatre derniers jours donc j’ai du perdre un peu de poids, il m’installa sur un sofa le temps que Tom et Laura aillent cherché des infirmiers, Gustav resta vers moi, il n’osait pas me touché de peur de me faire mal, mais je n’avais aucune séquelle, vu qu’il ne m’avait pas frapper, encore heureux, des infirmiers arrivèrent et me prirent en charge.
Après m’avoir fait pleins d’examens (qui n’ont servit à rien), Tom insista pour me mettre dans la même chambre que Bill (et oui je suis dans le même hôpital, en même ils allaient pas s’amuser à faire des allers-retours entre deux hôpitaux), bref Tom fit des pieds et des mains, mais c’est Laura qui réussi à mieux les convaincre avec Gugu, je constate qu’elle lui fait toujours la gueule.

Ils me montèrent donc dans la chambre 483 (sans commentaire), eh bah c’est du hasard ou c’est fait exprès, à mon avis c’est fait exprès là c’est pas possible que ce soit du hasard, j’entrais et là Bill était là, branché il ne bougeait pas, il avait le teint blanc, et un énorme hématome à l’arcade gauche, les larmes me montèrent aux yeux, on m’enleva la perfusion, et l’infirmière fit sortir tout le petit monde afin que je me repose, mais à peine la porte était fermé que je me précipitai sur le lit de Bill, en douceur je m’assis à côté de lui, il dormait, il avait vraiment mauvaise mine, je lui pris la main, lui embrassa et la mis sur mon visage, il ne bougea toujours pas, je m’approchai ensuite doucement vers son visage, mes lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres, quand j’entendis quelqu’un arrivé je me remis en vitesse dans mon lit et fis mine de dormir.
Une infirmière entra, même les yeux fermé je savais que c’était une femme, elle portait des chaussures à petit talon, elle devait sûrement voir comme ce portait Bill, je voulu ouvrir les yeux, mais je ne voulais pas qu’elle m’annonce de tristes nouvelles, j’étais trop fragile encore pour supporter que l’on me dise quoi que ce soit.
A force que rester les yeux fermés je finis par m’endormir, je ne me réveillai que sur le soir quand une infirmière m’amena à manger :

« - Voilà mademoiselle, vous vous sentez mieux
- Oui, mais j’ai mal aux yeux
- Oui ils sont très rouge et bien gonflé, vous savez que quoi cela vient
- Je n’ai pas arrêté de pleurer pendant au moins quatre jours
- Et bien ne chercher pas, c’est ça, vous n’inquiétez pas après une bonne nuit de sommeil, il n’en paraîtra plus »

Je regardais en direction de Bill et voyais qu’il n’avait toujours pas bouger :

« - Et comment va-t-il ?(en montrant dans sa direction)
- Mieux, il ne fait que dormir, le médecin pense qu’il devrait bientôt se réveiller
- Bientôt, quand bientôt ?
- On ne peut pas vous dire désolé, ça ne dépendra que de lui, de son état, bon appétit et bonne nuit, et si vous avez quoi que ce soit vous appelez
- Merci, bon soir »

Elle parti avec le sourire… Bientôt, pffff, quel précision je vous jure. Enfin bon, je finis mon plateau et me dirigea vers la petite salle de bain voir un petit peu mon état, à mon avis ça soit être catastrophique … ah mon dieu, qu’est ce que j’avais dis, mes cheveux n’avait pas été lavé et moi avec, j’avais refusé catégoriquement de me lavé, car sa salle de bain n’avait pas de verrou, et qui sait ce qu’il lui aurait passé par la tête à l’autre con encore, enfin là je pense que je vais prendre une bonne douche et enlevé son odeur de sur moi qui me donnai mal à la tête.

Ah ça fait vraiment du bien, vous ne pouvez pas savoir à quel point, je sortie de la salle de bain en peignoir et m’approcha de Bill :

« - Mon pauvre, toi aussi t’aurais besoin d’une bonne douche »

Je lui caressai le visage et l’embrassa sur la bouche, pas de réaction, je mis ma tête sur son torse, je sentis sa respiration, j’essayai de m’introduire dans son lit, je réussi avec un peu de difficulté car il n’était pas large, j’ai remarqué qu’ils lui avaient enlevé des perfusions, mais il était toujours branché, je me calai contre lui et m’endormi, je sais normalement j’ai pas le droit, je dois le laisser tranquille, mais je veux être près de lui s’il vient à se réveiller.

Le lendemain, je sentais une main caressant mon visage, j’ouvris mes yeux et me redressa, elle main sur mon visage passa dans mes cheveux :

« - Bonjour mon cœur »

Bill !!! Ca y est il est réveillé, merci mon dieu, merci, je le pris par le cou et l’embrassa d’un baiser qui dura … une éternité pour nous deux, seulement il fallut s’arrêter quand le médecin entra dans la chambre.

Nous sortîmes enfin de l’hôpital le 4 décembre, Bill se sentait beaucoup et moi aussi, il avait une jolie balafre à l’arcade, mais s’en fichait, sa voix aussi allait mieux, mais il lui était toujours interdit de chanter, de toute façon la tournée est fini, on va tous prendre des vacances et en plus c’est bientôt Noël.

La sute please!

41) Je suis majeure enfin
Il nous restait deux semaines avant de partir du logement, car on l’avait loué juste pour 2 mois, et ça y est deux mois déjà se sont écroulés, il nous faut en trouver un autre mais le problème est qu’on a pas prit le temps de chercher, David et Aurore s’en fichaient eux car ils avaient leur maison toute neuve dans un petit village très sympa et très tranquille à côté d’Hambourg qui les attendait. Bill et moi avions cherché de notre côté un appartement pas loin de celui de David et Aurore, car ça serai plus pratique qu’on soit à bonne distance pour s’occuper d’elle surtout qu’elle va bientôt accoucher. Nous en avions trouvé un à 200 mètres de la leur et devions le visité le 8 décembre, et nous nous renseignerons pour Maud et Guillaume et pour Gus et Georg, afin qu’on soit tous dans le même quartier … pour Audrey, Aurore ne voulais pas qu’elle reste seule dans un appartement alors elle a décidé avec David de l’héberger un temps avant sa majorité, c'est-à-dire avant le 25 février 2008.
Quand à Tom et Laura, il fallait attendre sa majorité également, mais cela ne sera que l’année prochaine, donc la solution est qu’ils se prennent un appart non loin de nous tous et que quand les TH ne seront pas là qu’elle vienne chez moi, tout le monde se mit d’accord, il n’y a plus qu’à aller voir le maire du village et le notaire, et tout sera dans l’ordre.

Le 6 décembre nous fêtâmes les 17 ans de Laura, Tom lui offrit le plus beau des cadeaux : son pardon et tout son cœur (car je vous rappelle qu’elle lui faisait toujours la gueule) il venait de s’excuser devant nous tous et promis de ne jamais recommencer, elle lui pardonna et la soirée se finit dans la joie et la bonne humeur à en croire les cris s’échappant de la chambre de Tom.

Samedi nous allions voir Bill et moi notre appartement à côté d’Hambourg que nous prîmes bien entendu, l’installation se fera la semaine prochaine, une fois tous les papiers signés, nous aidâmes tous David et Aurore à s’installer dans leur maison, elle était grande, très éclairée, avec un petit jardin à l’arrière.
Cela nous prit toute la journée pour tout mettre en ordre, le soir nous étions épuisés, et nous rentions dans notre logement à Magdebourg sans David et Aurore qui eux dormaient dans leur maison.

Petit flash back :
Bill et moi étions allés à Hambourg avec sa porche noire ;
Tom avait prit sa Cadillac et avait emmené Laura, Maud, Guillaume et Audrey ;
Georg et Gustav avaient prit une de leur Cabriolet (ils en avaient acheté une chacun)
David et Aurore étaient partis en Mercedes break
Fin du flash back.

Petite info sur nos permis de conduire :
Les personnes dans le groupe le possédant : les frères Kaulitz, Georg, Gustav, Aurore et David
Pour nous autres, nous nous étions tous inscris en même temps il y a de ça déjà 7 mois, et allions au code le plus souvent sans se faire remarquer (ce qui est très dure), les dates du passage du code sont :
- Pour mon frère et moi le 19 décembre 2007
- Pour Audrey le 25 février 2008
- Pour Maud le 14 avril 2008
- et pour Laura, la dernière à être majeure, le 6 décembre prochain.
Fin de l’info.

/

Le 19 arriva très vite, le matin Guillaume et moi nous rendions à notre auto école et nous passâmes notre permis, résultat après 1h d’attente … On la eu, yes !! Trop bien, enfin depuis le temps qu’on l’attendant et en plus c’est notre anniversaire, alors nous partîmes tous fêter ça.
Nous étions tous chez moi et là Bill s’absenta un moment, il revint un quart d’heure après :

« - Eh bah t’étais passé où ?
- Dehors, j’ai quelque chose pour toi
- Pour moi ? Qu’est ce que c’est ?
- Ahah surprise !! »

Il me prit par la main et me ferma les yeux, il m’entraina à l’extérieur, tout le monde suivi, je sentis qu’il me fit tourné, j’étais face à la porte et face à Bill :

« - Tiens c’est pour toi, c’est ton cadeau »

Il sorti de sa poche une boîte à bijou noire avec deux rayures rouge sur le côté.

« - Oh mais c’est trop fallait pas
- Attends ouvre, c’est mieux à l’intérieur par contre c’est que la première partie »

Je m’exécutai et ouvris, et là … surprise, moi qui m’attendais à une bague ou un collier, non pas du tout … je n’y est pas eu droit, mais la chose que j’y trouvai sont des clés de voiture

« - Oh mon dieu, des clés trop bien, mais où elle est la deuxième partie »

Il me fit tourner sur moi et là je me retrouvais nez à nez avec une Mini Cooper sport noire avec deux rayures rouge (comme la boîte). Aahhh !!!! Je suis trop contente, c’est ma voiture préférée, je sautais sans plus attendre dans les bras de Bill et montais avec lui à l’intérieur, j’inspectais tout, elle était trop belle, et maintenant que j’ai mon permis c’est niquel, après avoir tout regardé, nous retournâmes à l’intérieur car il commençait à faire vraiment froid et on pouvait voir quelques flocon de neige tombés.
Tout le monde partit vers les 4h du matin, ils avaient tous leur maison et pouvaient donc dormir chez eux.
Je passais une nuit blanche avec Bill, j’étais trop contente, j’avais été gâtée toute la journée et toute la nuit.

suite

42) Noël
Nous étions à la veille de Noël, et nous préparions tous à le fêter chez Aurore comme elle arrivait à la fin de sa grossesse, il fallait qu’elle se déplace le moins possible, donc nous avions décidé de tous venir chez elle.
Avec les filles nous préparions le repas pour ce soir, les hommes pendant ce temps lambinaient devant la télé, seul David s’y intéressait, et en même temps il surveillait Aurore de peur qu’elle se coupe ou qu’elle se brûle ou autre, je vous dit pas le jour elle va accoucher comment il va être fou dans l’hôpital, à harceler chaque infirmier pour savoir ce qu’il faut faire, je voudrais bien être là pour voir ça.

Nous finîmes de préparer le repas et avec Aurore comme chef à la cuisine je peux vous que ça risque d’être plus que bon … déjà rien que l’odeur me donne l’eau à la bouche.

Avant de passer à table, nous bûmes l’apéro, car un bon repas doit toujours commencer par un apéritif qui en général dure un bon bout de temps, et vu que c’est notre premier réveillon ensemble il faut arroser ça, de toute façon avec nous tout es bon à arroser, non sérieux à chaque événement on fait quelque chose.
Nous passâmes à table vers les 11h du soir, David se proposa pour faire le service :

« - Non Aurore, tu reste assise, c’est moi qui m’occupe de tout ce soir
- Oui mais je peux t’aider
- Non tu risque de te faire mal en fesant je ne sais qui
- Oh bah ça c’est la meilleur »

Elle le laissa faire, mais craignait pour ses plats, nous commençâmes de manger à minuit.
On rigolait tous, on passait un bon moment quand tout à coup, la tête d’Aurore se transforma, elle avait l’air frustré, et tout à coup elle se mit à hurler, hurler de douleur, David se précipita vers elle :

« - Qu’est ce que t’as mon cœur ?
- J’ai … j’ai … AAAAAAAHHHH »

Elle se tenait le ventre, je crois qu’il va falloir laisser le repas de côté et de se diriger rapidement aux urgences.

« - Je crois, que j’ai perdu les eaux »

David se mit à paniquer à cette instant précis, il courait partout dans la maison (j’exagère), il cherchait ses clés de voiture qu’il ne trouva pas bien sûre, Tom proposa donc de l’emmener, en plus la Cadillac est grande et elle pourra s’allonger à l’arrière, finalement elle sert bien sa GROSSE voiture.
Tom, David et Aurore montèrent donc dans la Cadillac, Bill et moi dans la Porche, Gus, Georg, Laura et Audrey montèrent tous les quatre dans le Cabriolet de Gus, et Guillaume lui prit sa belle Mini Cooper que je lui ai offert avec Maud pour ses 18 ans, et oui j’ai oublier de vous le dire mais le lendemain de notre anniversaire j’ai décidé de lui offrir la même voiture que moi comme il le souhaitait (depuis toujours tout ce que j’ai il le veut aussi, et c’est réciproque), elle était identique à la mienne juste les couleurs qui étaient inversés, elle était rouge avec des rayures noires (bien sûre faut qu’on puisse nous différencier un minimum). Bref revenons en à Aurore, nous arrivâmes de justesse à l’hôpital, les infirmières la prirent tout de suite. Nous arrivâmes tous les uns derrière les autres, le personnel se demandait pourquoi il y avait tant de monde tout à coup, et quand ils virent les Tokio Hotel et nous, ils comprirent.

Ils emmenèrent Aurore dans la salle d’accouchement, cette fois ci c’est bon, David parti dans la salle avec elle, il était blanc comme un cachet d’aspirine, nous autre nus restâmes dans le couloir, on pouvait l’entendre crier de douleur, c’était horrible, à chaque fois qu’elle poussait un cri Bill sursautait, je vous dis pas quand ça sera mon tour, là il fait une attaque.

Plus de bruit, qu’est ce qu’il se passe, Tom essayait de regarder par le hublot mais il ne voyait rien, soudain une femme sortit avec un beau petit bébé dans les bras, elle partit avec sans rien nous dire, le médecin vint nous annoncer droit derrière qu’il s’agissait d’un petit garçon et qu’ils emmenaient la mère et le père dans une chambre, le père ?????? Pourquoi dont :

« - Il est tombé dans les pommes au moment où l’enfant est arrivé, rien de grave rassurez vous, juste l’émotion, ils seront dans la chambre 512, mais je vous conseille d’attendre avant d’entrer, de les laisser se reposer
- Merci Docteur »

Et la nous nous mîmes à rire tous, David, tombé dans les pommes, c’est franchement pas étonnant du tout.

Nous attendions quelques minutes avant d’entrer dans la chambre, mais quand nous y entrâmes nous vîmes une Aurore toute heureuse, un David rayonnant, et un beau petit garçon dans ses bras :

« - Wouahou, comme il est mignon (Audrey)
- Ouai trop (Maud)
- Il a le nez de son père (Tom)
- Et les yeux de sa mère (Bill)
- Comment tu fais pour y voir il ferme les yeux (moi)
- … ??
- En tout cas j’avais raison, hein qui c’est le meilleur, hein c’est qui ? (Guillaume)
- Oh c’est bon, ça va (Maud)
- Oui la prochaine je t’écouterai (Aurore)
- Mais oui il vaut toujours m’écouter (Guillaume)
- Pffff, tu parles (moi)
- Quoi, qu’est ce que t’as t’es jalouse PETITE sœur ?
- PETITE sœur !!
- Eh oh, moins fort vous deux, il s’est endormi alors si vous voulez débattre sur votre problème de vieillesse c’est dehors (David)
- Ca va, c’est bon (moi) »

Une infirmière arriva avec le médecin pour le prénom du bébé, Aurore et David se regardèrent un instant et là Aurore dit :

« - Il s’appellera Wilhelm (elle pouvait pas plus compliquer) »

Elle nous expliqua plus tard que c’est l’équivalent de Guillaume en allemand.

Nous rentrâmes tous chez nous vers les 4h du matin, laissant seul Aurore, David et le petit Wilhelm.
C’est un beau cadeau pour Noël, David a eu beaucoup de chance.

Comme nous n’avions pas fini notre repas Bill décida de me faire un petit repas vite fait à la maison, mon dieu Bill à la cuisine, je veux bien voir ça.



à suivre un PC

suite

han j'adore suite

j'ai pas eu le temps de tout rattraper!!
mais je vais y arriver!!!
lol
je vais lire tout ça pour demain.
Mais une autre suite à rajouter à ma grande lecture de 52 pages word????
^^
(oui je suis pas là jusqu'à demain alors je l'ai pris pour le mettre sur mon ordi portable...3615 racontage de life!!!!!!!!!)

enfin bref, suite???

suite

44) Bonne année
Nous avions tous passé un Noël inoubliable avec la naissance du petit Wilhelm, Aurore et David étaient plus qu'enchantée, et elle quitta la maternité le 30 décembre, afin que l'on puisse tous passer une nouvelle année en grande famille.
Mais voilà pour le nouvel an les Tokio Hotel étaient invités à la cérémonie de Berlin le 31 au soir. Cela fait que l'on ne sera pas ensemble en famille.
Nous décidâmes donc de passer le jour de l'an chez Aurore, et de regarder l'émission à la télé, après tout il n'y a que ça à faire, et j'ai pas envie d'être toute seule dans un hôtel berlinois à attendre qu'elle se termine, Bill parti avec son groupe déçu par ma réaction.

Le lundi, j'étais donc toute seule toute la matinée, mon frère n'arriva qu'en début d'après midi afin de me tenir compagnie et pour nous rendre chez Aurore le soir même. Vers les 16h quelqu'un frappa à la porte ... tiens c'est bisard je n'attends personne ... j'ouvre ... un homme d'une bonne quarantaine d'année se tenait là et fut assez surpris de me voir :

"- Bonjours mademoiselle, je suis bien chez Mr Bill Kaulitz
- Heu ... oui, mais comment vous avez eu ...
- Je peux entrer, je vous voudrais lui parler
- Attendez, pas si vite, qui êtes vous ?"

Il me regarda ne sachant quoi répondre :

"- S'il vous plait, c'est important
- Dites moi au moins qui vous êtes ?"

Mon frère surgit en demandant de qui il s'agissait, l'homme en le voyant me fronça les sourcils

"- Je suis Mr Jörg Kaulitz, le père de Bill et Tom, puis-je entré maintenant ?"

Je restais bouche bée, et le fit entré sans dire un mot.

"- Vous êtes sa petite amie ?
- (oui de la tête)
- Et lui qui est ce ? (en montrant Guillaume)
- Mon frère, Bill est absent, alors il est venu me tenir compagnie"

Il le regarda et lui sera la main en s'excusant d'avoir pensé que je trompais Bill, quelle idée, en même quand on sait pas, ça peut prêter à confusion.

"- Vous voulez boire quelque chose ?
- Non merci, mais je veux bien attendre le retour de mon fils, si cela ne vous dérange pas
- Ca me dérange, dans le sens qu'ils ne seront pas de retour avant mercredi
- Ah bon, pourquoi ?
- Ils ont été invité à l'émission pour le jour de l'an, et ce soir je dois me rendre chez une amie, je suis désolé vous ne pouvez rester
- Mais ... j'ai fais des kilomètres et des kilomètres pour venir les voir, j'ai même du aller voir leur mères pour avoir votre adresse
- Vous êtes allé voir Simone
- Oui, elle m'a demandé pourquoi, et maintenant que j'ai trouvé je ne partirais pas avant de leur avoir parlé
- Parlé de quoi
- C'est personnel jeune fille"

Bah tiens donc, s'il croit que je le s'aurais pas tôt ou tard il se fourre le doigt dans l'œil.
Nous parlâmes longuement, il voulait d’avoir qui j'étais et voulais connaître également la copine de Tom, je lui fis une description de Laura :

"- Bien et vous faites quoi dans la vie, parce que vous êtes jeune quand même
- Oui, et je vois que vous ne lisez ou regardez jamais les infos
- Non, je n'ai pas le temps pour ça
- Je suis chanteuse dans un groupe de rock, Français ...
- Français ??!!
- Oui, pourquoi, ça vous surprend ?
- Bah oui un peu, vous avez pas l'accent c'est impressionnant
- J'y travail, c'est pour ça ... et nous sommes d'origine allemande mon frère et moi donc on a pas eu trop de problème avec la langue
- D'accord, et votre frère il fait quoi ?
- Je suis le guitariste du groupe
- Oui, on est cinq en tout, et que des filles, sauf toi (à Guillaume)
- Bah oui jusqu'à preuve du contraire je ne suis pas une fille (rire)
- Et mes fils comment vous les avez rencontré ?"

Nous lui racontions tout ce qui c'est passé depuis le mois de février. Il posait plein de questions sur leur apparence et surtout sur celle de Bill qui lui posait un léger problème :

"- Vous savez comment il est devenu comme ça ?
- Je crois que c'est depuis qu'il est tout petit, ils ont voulu se démarquer l'un de l'autre et des autres aussi, donc Tom s'est fait des dreadlocks et Bill a opté pour un style plus féminin tout en restant un garçon, le style androgyne quoi !
- Et ça ne vous à pas choquer ?
- Au début, si c'est vrai que ça peut paraitre bisard, mais c'est ce qu'il voulait
- Quand j'ai quitter leur mère, ils étaient identique, même moi j'avait du mal à les reconnaitre, et je suis leur père
- Oui mais vous savez la seule personne qui peut vraiment savoir qui est qui c'est leur mère et ça c'est prouvé, nous quand nous sommes née la seule qui nous différenciait c'était notre sexe
- Parce que vous êtes jumeaux aussi ?
- Oui"

Il fut surprit par cette réponse, et oui c'est vrai que question taille Guillaume est un peu plus grand que moi, mais de visage on se ressemble pas mal, donc on ne comprend jamais pourquoi ça ne leur traverse pas l’esprit, peut être parce que c'est rare de voir des jumeaux garçon/fille.
On parlait, parlait, et on oubliait l'heure, il fallait qu'on soit chez Aurore à 18h30 et il était déjà 18h15, bon ça va qu’on n’habite pas loin l'une de l'autre.
Mais qu'est qu'on va faire de leur père, je sais pas si Aurore va accepter qu'un "étranger" débarque chez elle.
Je l'appelais et lui expliqua rapidement, après avoir hésiter elle accepta, nous partîmes donc chez elle.

Jörg fit la connaissance de Laura et on passa une très bonne soirée pour la plus part devant la télé à attendre le passage des TH.
A minuit nous nous souhaitâmes la bonne année et j'envoyais un message à Bill sans lui dire que son père était là, je lui laisse la surprise.
Le soir j’invitai Jörg à dormir chez moi, et comme nous l'avions convenu Laura aussi vu qu'elle refuse de dormir seule chez elle, et mon frère ne voulait pas que je reste seule aussi avec un homme que nous venons juste de connaitre, et c'est vrai il a raison.

La suite please!

suite

45) Surprise, surprise
Mercredi Bill et Tom rentrèrent comme prévu, j'annonçai à Bill qu'une surprise les attendait.
Arriver à la maison, je l'embrassai et restai quelques minutes avec lui, puis je l'emmenai dans le salon où attendait Jörg.

"- Bonjour monsieur
- Monsieur ?? Je veux bien qu'après tant d'année vous ne vous souvenez vaguement de moi mais ne pas me reconnaitre, remarque vous avez bien changez vous aussi"

Les jumeaux se regardèrent et restèrent bouche bée, et là Bill tomba en sanglot et Tom ne put plus bouger.

"- Comment ?? (T)
- Comment j'ai fais pour vous retrouvez ?
- Non, comment tu ose venir ici alors que tu nous as abandonné maman et nous (T)
- Je ..."

Bill se mit à pleurer et alla dans les bras de son frère

"- Qu'est ce que tu veux
- Vous parlez
- Tu crois pas que c'est un peu tard
- Je ne pouvais pas vous parlé avant vous êtes devenu des personnes trop importantes, à chaque fois que j'ai tenté une approche je me faisais rejeter
- T'étais notre père tu aurais pu agir sans cela, quand nous étions encore accessible, mais non, on n'a jamais eu de nouvel depuis ce jour où tu es parti
- Je sais et je le regrette, mais
- Tu es ignoble, tu n'es pas un père pour nous, notre père c'est Gordon maintenant et ça depuis qu'il est entré dans nos vie
- Comment tu peux me dire ça alors que tu ne sais pas pourquoi je suis parti
- Je m'en fous, on s'en fout, dégage, tu n'es plus rien pour nous
- Mais vous portez mon nom "Kaulitz"
- Et c'est tout ce qui reste de toi, et rien d'autre"

Comment Tom peut être aussi dure avec son père c'est impressionnant, seulement Jörg avait marqué un point avec son nom de famille, Bill s'était calmé et laissait son frère parler

"- Tu es injuste Tom, si je n'avais pas été là tu ne serais pas cette Rock Star que tu es devenu
- C'est pas grâce à toi si je le suis devenu, ni Bill non plus
- Tom arrête (B)
- C'est faux peut être ce que je dis ?
- Non mais arrête"

Tom s'exécuta, ils nous demandèrent d'aller ailleurs, de les laisser s'expliquer tous les trois, nous partîmes Laura et moi.
C'est chiant on ne pourra pas savoir ce qu'ils se disent, nous nous enfermâmes dans le bureau et écoutâmes de la musique, mais on tournait en rond, on s'imaginait ce qu'ils pouvaient bien se dire, et Tom comment il y répondrait.
Deux heures plus tard nous entâmes la porte d'entrée claquée ainsi que ma porte de chambre.

"BILL ATTEND FERME P..."

Nous sortîmes du bureau et fîmes Tom devant la porte de chambre suppliant Bill de lui ouvrir, Jörg était parti.

"- Tom qu'est ce qu'il y a ?(L)
- BILL OUVRE, S'IL TE PLAIT, OUVRE MOI
- Tom arrête de crier
- Laisse-moi"

Il poussa Laura, et continua de s'exciter sur la porte, mais qu'est ce qui a bien put se passer durant ces 2 heures. Laura était partie dans la cuisine en criant après Tom et moi j'essayais de le calmer, tout à coup il se colla dos à la porte et se laissa tomber en criant encore plus fort "BILL" et se mit à pleurer, eh merde je fais quoi moi maintenant, par peur j'appelais Laura qui rappliqua en vitesse énervé, mais qui changea d'attitude quand elle le vit pleurer. Et Bill, pourquoi il ouvre pas, j'espère qu'il ne fait pas de connerie, je pris la relève en frappant du poing sur la porte et en le suppliant de sortir mais en vain.
Laura fit relevé Tom et l'emmena dans le salon, elle appela ensuite Georg, Gustav, Guillaume et Audrey, afin de nous aider à faire sortir Bill de la chambre, mais ça m'étonnerait qu'il sorte avec autant de monde, donc je lui dis de ne garder que Guillaume et Maud, ils arrivèrent en vitesse 10 minutes après l'appel.

"- Bill, sort je t'en pris, sort ou laisse moi entré"

Il ne répond même pas, merde j'espère qu'il ne s'est rien fait, les larmes me montaient aux yeux rien qu'en y pensant.

"- Bill fait moi un signe je t'en pris, dis moi que tu es là, s'il te plaît mon chéri, répond moi"

Un bout de papier glissa sous la porte :
"Je ne veux que Tom, partez s'il vous plaît"

Je passai le mot à Tom et il le laissa entrer et referma droit derrière en disant :

"- PARTEZ"

Nous nous regardâmes, et nous exécutons en laissant un mot sur la table au cas où :
"Nous serons chez Maud si vous voulez nous joindre Laura et moi
Bisous nos amours
Laura et Laura"

Nous étions complètement désespérées et nous ne savions même pas pourquoi ils étaient comme ça, cela faisait encore plus mal de ne pas savoir le pourquoi du comment, qu'est ce que Jörg avait bien pu leur annoncer pour qu'ils réagissent ainsi tous les deux.
Vers le soir, le téléphone sonna, Guillaume répondit et nous dit :

"- C'était Tom, il dit de ne pas vous inquiétez et qu'il serait préférable que vous dormiez toutes les deux ici
- Quoi ??? Mais où elles vont dormir on a pas d'autre chambre (M)
- C'est pas le problème Maud on peut très bien dormir dans le canapé (L)
- Oui il est dépliant
- Non moi je refuse, je veux rentrer chez moi et parler à Bill
- Tom à dit qu'il va mal et qu'il ne veut rester qu'avec lui et qu'il en est désolé
- Désolé, mon c**, moi aussi j'ai besoin de lui, je ne sais même pas ce qu'il a !!
- T'énerve pas, il veut pas que tu t'inquiète en le voyant c'est pour ça
- En le voyant ??? Pourquoi qu'est ce qu'il a fait ??
- Rien mais rien, s'il te plais calme-toi"

Comment veut-il que je me calme après ce qu'il vient de dire, pour moi Bill a fait quelque chose de terrible et il veut pas que je m'inquiète.

Nous passâmes donc la nuit chez mon frère, et quelle nuit je vais vous dire, impossible de fermer l'œil, Laura me menaçait de m'envoyer dans la niche du chien, même s'il y a pas de chien, si je ne me calmais pas.
Le lendemain matin nous étions attabler et le téléphone sonna, c'était Tom qui réclamait notre présence Laura et moi. Je me précipitais chez moi en l'espace de 5 minutes, à pied.
J'entrais dans la maison suivi de Laura, nous nous dirigeâmes vers la chambre qui était ouverte. Tom tenait Bill dans ses bras qui pleurait toujours, les volets étaient restés fermés, juste la lampe de chevet était allumer, et l'on pouvait voir qu'ils avaient pleuré et peu dormi, comme nous.
Je m'avançais doucement du lit et m'assis à leur côté Laura ne bougeait pas, elle ne savait pas comment s'y prendre.
Bill en me voyant me tendit les bras, je mis logeais sans plus attendre, Tom le lâcha et prit Laura à son tour dans ses bras.
Tom nous informa qu'ils rentraient chez eux, qu'il avait besoin de se reposer et de prendre du recule.
Bill continuait de pleurer, étant donner que j'étais calmer, je tentais de savoir, sans le brusquer, ce qu'il c'était passer hier avec leur père :

"- Je peux pas le dire, c'est trop dur
- Mais je ne pourrais pas t'aider si tu ne me dis rien
- Je sais, mais j'peux pas"

Il s'endormit dans mes bras, je le recouvris, éteignis la lampe et sortis.
Comme je voulais en savoir plus j'essayai d'appeler sa mère, vu que Jörg avait été la voir, et d'après ce que j'ai entendu, il a du lui dire pourquoi il voulait les voir.

"- Hallo !
- Simone
- Oui
- Bonjour c'est Laura, la copine de Bill
- Oui je m'en doutais un peu
- Excusez-moi de vous déranger aussi tôt mais, j'ai besoin que vous éclaircissiez un problème
- Lequel ?
- Le père des jumeaux est venu hier et il est parti en laissant Bill et Tom dans une désagréable situation
- Comment ça ?
- Bill et Tom se sont enfermés dans notre chambre et n'en sont sortis que se matin et en pleure, alors je voulais savoir s'il vous avait dit quelque chose, parce que là moi je suis perdue, Bill ne peut rien me dire, et ne cesse de pleurer
- Et merde, je s'avais bien que je n'aurais pas du lui donner votre adresse, mais tu as raison il m'a dis quelque chose et j'ai été obligé de lui donner
- Mais qu'est ce qu'il vous a dit
- C'est compliqué ... je ne peux pas te l'expliquer au téléphone
- Vous voulez que je vienne, je peux maintenant que j'ai mon permis j'ai besoin de savoir, pour aider Bill
- Comme tu veux
- Alors j'arrive"

Je raccrochais et appelais Gustav, lui demandant de s'occuper de Bill le temps que j'aille à Magdebourg et que je revienne.

Arrivée chez ma belle-mère, elle m'expliqua tout du début à la fin :

"- Il y a vingt ans, j'ai rencontré Jörg, nous nous sommes mariés en 1988 et nous avons Bill et Tom en 1989, six ans après on a eu un problème, et il a du partir, il ne nous a pas abandonner comme dit Tom, il a simplement voulu nous protéger de lui, et il a décidé de partir loin, seulement Bill et Tom y ont vu comme un abandon, et ils leur en ont voulu, j'ai refais ma vie avec Gordon, qui c'est occupé des jumeaux comme ses fils, mais il me répétait sans cesse qu'il ne pourra jamais remplacer leur père, et d'ailleurs Bill et Tom n'ont jamais appelé Gordon "papa", mais on fait comme s'il l’était. Quand je me suis remariée j'ai gardé le nom de Kaulitz et y ai ajouté Trümper au mien et à s'eux des jumeaux.
- Mais je comprends pas la raison pour laquelle il est parti
- Il ne m'a jamais rien dit, juste que ça devenait dangereux pour nous de rester ensemble, et je ne sais pas pourquoi et je ne saurais jamais
- Pourquoi
- Parce que ... il est ... condamné
- Quoi ?? Comment ça condamné ?
- Il est malade, quand il nous a quitté, il s'est installé en Amérique du Sud, il a attrapé une maladie là-bas et il est condamné maintenant, s'il est revenu c'est pour voir une dernière fois ses fils et leur dire à quelle point il n'a pas cesser de penser à eux ces douze dernières années, je pense néanmoins qu'ils savent pourquoi il est parti, mais à moi il ne m'a rien dit
- Pourquoi ?
- Parce que moi je l'ai pardonné depuis bien longtemps, pas eux."

J'écoutais attentivement son histoire, j'en savais déjà un peu plus, je la remerciai, bu le thé avec elle et reparti à Hambourg.