[T]33 Kilos d'Espoir (4ème Topic)

Ma Milie d'amour. Je viens enfin te mettre un message alors que j'ai lu ta suite depuis vendredi =).

J'pense que tu sais ce que j'en pense. Hein ?
C'est tout bonnement magnifique
Tu fais passer tellement d'émotion.
J'crois que j'pourrais passer mes jours à te lire. C'est clair.

Je t'aime ma Filante.

Fais moi rêver encore.

Justine, tu sais bien que la longueur du com, c'est pas important. C'est les émotions qui comptent pour moi. Contente que tu aies aimé ton TGV de retard. Et merci. Je ne sais pas si ce sont les meilleurs retrouvailles qu'on puisse jamais lire, mais j'ai mis tout mon coeur pour l'écrire.

@2line, je sais pas ce qui va se passer pendant le mariage en fait... mais si quelque chose promet, ça ne sera pas à cause de Bill et Maria-Eva ^^

laurene, bah merci. Et puis je vois que tu es soulagée, ça fait plaisir.

Mélanie, pourquoi ça t'énerve??? Il prend plus autant soin de toi qu'avant? Si c'est ça je vais lui taper les doigts, il va voir ^^. Sinon, dis-moi, est-ce que tu as zappé ma dernière suite? J'ai l'impression qu'elle était trop grande et que tu l'as pas vue ^^

Ma Radoteuz', bien sûr que je sais ce que tu en penses...Merci de me lire. <3

Milietrom a écrit:

Mélanie, pourquoi ça t'énerve??? Il prend plus autant soin de toi qu'avant? Si c'est ça je vais lui taper les doigts, il va voir ^^. Sinon, dis-moi, est-ce que tu as zappé ma dernière suite? J'ai l'impression qu'elle était trop grande et que tu l'as pas vue ^^

non non je l'ai vue
retrouvailles c'etait beau bon trop emotif pour moi
j'ai sortit le cleenex.
si il est adorable un peu trop a mon gout.
pas assez grande je crois pas vue que tu depasse la limite autoriser a chaque fois =)

Olala, t'es une nouille. xD
En gros, ta fic est super.
Mais comme c'était beaucoup trop classique de dire ça. Bin j'ai essayé de faire un peu plus original. xD
Notre langage doit varier quelques peu. =)
"se gaver" sa veut dire réussir, en gros.

Again, please.

J'en tremble, j'en souris, j'en pleure. Merci Milie. Merci pour toute cette émotion que tu me donne a chaque fois que je te lit. Merci de me faire vivre sa. Merci d'ecrire aussi bien ..
Pff je trouve même plus les mots pour t'écrire se que mon petite coeur ressent en lisant ces lignes. Voilais faire un roman mais je crois que cela ne servirait à rien.
Alors je vais juste faire comme tous le monde. Je vais te demander une suite, celle qu'on attend toute avec impatiente, parce que ta fic c'est une drogue, une sacré bonne drogue <3

Je ne peux malheureusement pas poster aujourd'hui. J'ai deux heures de conduite jusqu'à 16h, et ensuite je dois me préparer pour mon Bac blanc. Et oui, hier j'ai appris que le Bac blanc était remis à mercredi prochain ><. Donc il faut absolument que je finisse mes fiches de révision des textes pour les montrer à la prof avant mercredi, ce qui risque de prendre la fin de mon après-midi (il me reste deux textes). Il me restera peut-être du temps pour commencer à taper ce soir. Mais je ne crois pas que j'aurai fini ma suite aujourd'hui, sincèrement. Alors pour ne pas vous donner d'espoirs inutiles, je préfère reporter cette suite à vendredi.

Vous aurez donc la suite vendredi soir très tard, comme d'habitude. Et une samedi, promis.

Gros bisous.
Milie

On attendra avec impatiente. Et bon courage pour tes revision =)

Vivement vendredi 8D

& bonne chance pour ton bac blanc n_n

J'ai hate d'être à demain ma Filante.
Avec une de tes suites <3

C’est vrai que pour un homme qui s’est retrouvé quelques années plus tôt sur le carrelage de la cuisine avec moi et de la crème chantilly après qu’il ait piqué une crise de jalousie, tu n’as pas du tout le profil des hommes que j’ai décris plus haut…

Tu sais quoi ?
Nan vas-y.
J'ai faim.

Mais que de bonnes choses ma Docki !
J'aime ta façon d'écrire et comme Bill de Marie-Eva
et Marie-Eva de Bill
je ne sais pas comment j'ai pu m'en passer.

*vacances loiiiiin puis boulot, facile*

Ok je sors --'

Mais pas avant d'avoir dit que tu es ma reine de l'écriture <3
Jeux thèmes
Pardon encore pour la dernière fois sur MSN ><


PS : Par contre, moi j'aime aps les enfants
Chui space hein MDR !

J'suis coincée... ce soir je vais au resto ><. Et samedi aprem mon chéri vient me rendre visite. Bref, je m'arrangerai pour vous taper ça cette nuit et demain matin.

Bisous à toutes.
Milie

On l'attend avec impatiente cette suite ! Pff en manque de te lire, une vrai drogué xD

On peut esperer d'en avoir une ce soir ou c'est pas la peine ?

Prends le temps de nous faire rêver de tes mots.
Je te lirai, peu importe quand.
Pour le moment, tu dois penser au BAC toi aussi.
Alors je te comprends.

Je t'Aime fort.
<3

jeux thèmes fort <3

V'là la suite, avec beaucoup de retard (je m'en excuse).
Je ne posterai pas d'autre suite ce week end. Pas le temps. Et vu que j'ai mon oral de bac blanc mercredi, ben je ne pourrai pas poster là non plus. Prochaine suite donc vendredi. J'ai quand même pas été vache, votre suite est super longue (6 pages Works en caractère 10). J'espère que vous allez vous régaler.

Gros Bisous et à vendredi.
Milie

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Il est des jours qui sont prédisposés à être plus riches en émotions que les autres. Et les transports qui en découlent peuvent être aussi euphoriques que résignés.

Cette journée avait tout pour débuter normalement. Les garçons étaient partis à leur maison de disques tôt le matin afin de parler avec David du nouvel album qu’ils commençaient à préparer. Véronica potassait sur ses livres tout en gardant un œil sur Maé, qui jouait avec ses doudous sur le tapis du salon. Franziska préparait le déjeuner en tâtant de temps à autre son ventre rebondi. Quant à Maria-Eva, elle dessinait, appuyée contre le rebord de la fenêtre.

- Dis-moi Maria-Eva, lui fit Franziska depuis la cuisine, tu as parlé avec le monsieur que tu dessinais avant dans le parc pour savoir s’il était intéressé par tes nouveaux dessins?
- Je l’ai revu hier. Il était sur son banc, comme d’habitude.
- Et alors, qu‘est-ce qu‘il t‘a dit? continua Véronica, qui avait mis de côté ses schémas d’anatomie des canidés pour se concentrer sur la conversation.
- J’y viens, j’y viens. Il m’a proposé de faire un vernissage en juin, dans environ sept mois donc, le temps de finir mes dessins et de choisir ceux que je montrerai au public. Il espère en montrer une centaine et m’a donc demandé de lui présenter le double.
- Un vernissage dans sept mois? Oh Maria-Eva, c’est extra !
Franziska et Véro allèrent serrer la jeune fille dans leurs bras, tout sourire. Elle leur rendit franchement leur accolade.
- Mes félicitations ma puce, fit Franziska. Bill est au courant?
- Pas encore. Je comptais lui dire ce soir.
- J’en connais un qui va être ravi, répondit Véro, les yeux rieurs.
- Aouch !
Elles regardèrent Franziska.
- Elle m’a donné un sacré coup de pied la petite, se justifia-t-elle avec une petite mine.
Elle grimaça, puis laissa échapper un autre cri.
- Décidément, elle y va fort !
- Franziska, tu es sûre que ce ne sont pas des contractions? Ça fait bientôt neuf mois quand même…
- Comment tu veux que je le sache, je n’en ai jamais eu.
Elle se tordit de douleur. Son pantalon était à présent mouillé à l’entrejambe.
- Bon bah maintenant ma chérie, c’est sûr, tu perds les eaux, répliqua Franziska en lui tapotant l‘épaule d‘un geste plein de compassion.
- Quoi, déjà?
- Bah oui, tu t’attendais à quoi ? Que la petite reste bien au chaud dans ton ventre pendant encore deux ans ?
- Non mais je croyais avoir encore une semaine ou deux de répit.
- Et bien la petite en a décidé autrement, termina Maria-Eva. J’appelle une ambulance.

Dix minutes plus tard, le véhicule était là. Des ambulanciers emmenèrent Franziska. Maria-Eva était venue avec elle. Véro, elle, était restée, parce qu’elle ne pouvait pas laisser Maé toute seule ni l’emmener à l’hôpital. Elle en profiterait pour prévenir par la même occasion les garçons à leur retour, car ils étaient tous sans exception sur messagerie.

[…]

L’ambiance était plutôt joyeuse à l’appartement, malgré la pluie qui tombait à verse. Tom venait de partir à l’hôpital. Les autres rendraient visite à Franziska plus tard, quand elle se serait un peu remise (mieux valait les laisser seuls avec leur bébé pour le moment, le temps qu’ils se fassent à l’idée qu’ils sont parents).

Ils étaient tous dans le salon, exceptés Tom, Véro et Maria-Eva, lorsque quelqu’un sonna à la porte. Georg étant le plus près de la porte, c’est lui qui alla ouvrir. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il découvrit la belle Estelle sur le pas de la porte, une valise dans chaque main, littéralement trempée par la pluie torrentielle qu‘elle s‘était prise le long de son trajet.

Estelle lui fit un sourire, puis posa ses valises.
(Bonjour Georg. Est-ce que Maria-Eva est là?)
Il eut une mine dépitée.
- Excuse-moi, je ne parle pas le langage des signes. Attend deux petites secondes.
Il alla chercher Bill et lui demanda de venir rapidement. Ce dernier s’exécuta et paru étonné lui aussi de voir Estelle. Cependant, il lui fit un grand sourire.
- Hey, salut toi…
- On aura besoin de toi pour la traduction, reprit Georg.
- Pas de soucis.
- Bon, je vous laisse. Si vous avez un soucis vous m’appelez.
- Ok
(Bonjour Estelle.)
(Salut.)
(Pourquoi tu venir ici ?)
* Sa connaissance du langage des signes est vraiment limitée, comme me l’avait expliqué Maria-Eva* pensa la jeune femme en se retenant d’éclater de rire.
(Tu crois que t’arriveras à comprendre ce que je dis?)
(Je comprendre bien. Mais j’ai du mal pour donner les signes)
*Faire les signes…* songea Estelle en se mordant la joue. *Bon Estelle, arrête de vouloir le corriger, tu vas le vexer. Une autre fois*
(Tu me reconnais ?)
Bill abandonna le langage des signes. Il n’aurait pas assez de vocabulaire pour lui parler. Heureusement qu’Estelle avait pris des cours d’allemand, n’empêche.
- Oui, tu es l’amie de Jordan, celle qui a aidé Maria-Eva à faire le single. Celle qui a boycotté notre concert à nrj.
(C’est bien ça. Désolée pour le concert au fait. On n’avait pas vraiment le choix.)
- C’est oublié.
(Dis-moi, est-ce que Maria-Eva est là? )
- Non, elle est à l’hôpital. Sa belle-sœur est en train d’accoucher.
(Belle-sœur ?)
- Oui, la petite amie de mon frangin. Elle ne t’a pas dit que nous étions fiancés?
(Ah, si…j’avais oublié. Pardon)
- Ne t’en fais pas pour ça.
Il y eut un petit silence entre eux
(C’est dommage qu‘elle soit partie, j’avais besoin de lui parler.)
- Et bien écoute, tu peux rester chez nous en attendant qu’elle revienne. Je vais l’appeler, pour lui dire que tu es là.
(D’accord.)
Ils entrèrent tous les deux dans l’appartement. Estelle posa ses valises dans le vestibule et s’avança dans le salon.

[…]

Tom était dans la salle d’attente avec Maria-Eva. Ils parlaient, cherchant à diminuer leur sensation d’attente.
- Papa, ça doit te faire un choc.
- Ah non mais je ne comprend toujours pas comment c’est arrivé.
- Eh bien c’est une partie de jambes en l’air sans préservatifs qui s’est terminée par la fécondation d’un ovule, c’est tout, répliqua Maria-Eva en riant.
- Non, ça je crois que j’ai compris, la manière dont on l’a fait, répondit-il en lui faisant un clin d‘oeil. Ce n’est pas une cigogne qui est venue nous l’apporter, la gamine, c‘est clair. Ce que je voulais dire, c’est que je n’imaginais pas que ça arriverait si tôt. Maé a à peine sept mois, et un nouveau bébé arrive. Tout me paraît rapide en ce moment.
- Tu vas bientôt t’y faire, crois-moi.
- Bonjour Mlle Duponteuil, bonjour monsieur.
- Oh, Bonjour docteur, fit Maria-Eva en se levant et en serrant la main à son interlocuteur. Comment allez-vous?
- Bien, bien… Et vous?
- ça peut aller.
- Dites-moi docteur, vous avez des nouvelles à propos de Franziska Schäfer, ma petite amie, qui est en train d’accoucher? demanda Tom.
- Je suis désolé, je ne travaille pas dans ce service. Mais il ne doit pas y avoir de problèmes, car je n’ai pas entendu les infirmières en parler.
- Merci de me rassurer.
- De rien. Mlle Duponteuil, puis-je vous parler un instant dans mon bureau?
- Bien sûr docteur. J’arrive Tom.
- Pas de soucis. À tout de suite.
Elle suivit le docteur. Elle s’assit tandis que ce dernier cherchait son dossier.
- Je profite du fait que vous soyez dans les environs pour faire le point avec vous sur votre état de santé. La dernière fois, vous vous étiez plainte de ressentir des douleurs avant que les deux semaines entre chaque piqûre de morphine se soient écoulées.
- C’est vrai. A la dernière injection, par exemple, j’ai commencé à avoir mal une semaine seulement après. Ça s’empirait au fur et à mesure que la semaine avançait et comme je vous l’ai déjà dit, j’en suis arrivée au point où je ne pouvais plus rien avaler.
Il la regarda un instant, songeur.
- ça ne fait pas encore six mois que vous suivez ce nouveau traitement. Les autres patients soumis aux anti-douleurs mettent en général plus de temps avant de ressentir à nouveau des maux de ce genre. Je crois qu’il va falloir qu’on fasse des examens complémentaires.
- Pourquoi?
- Il semblerait que votre maladie évolue plus vite que ce que l’on pensait.
Elle ne répondit rien. Que pouvait-elle dire de toute façon? C’était prévisible.
- Mon collègue de France que vous avez vu la première fois a écrit dans votre dossier qu’il est possible d’augmenter la fréquence d’injections si vous vous sentez vraiment mal. Je vais suivre son avis. Seulement, il faut que vous sachiez que vous devrez bientôt changer d’anti-douleur…
- Car la morphine cessera un jour d’être efficace, continua Maria-Eva.
- Je vois qu’on vous a mise au courant. Tant mieux.
Un court silence s’installa.
- Quand est-ce que je devrais venir pour les examens?
- Le plus tôt sera le mieux.
- Je passerai avant la semaine prochaine alors.
- Très bien. Je n’ai plus de raisons de vous retenir à présent. Présentez toutes mes félicitations à l’heureuse maman de ma part.
- Je n’y manquerai pas. Au revoir docteur.
Elle sortit et retrouva Tom toujours à la même place, les yeux fixés sur le plafond.
- Tu dors?
- Nan. Je réfléchis.
Elle s’assit.
- Il te voulait quoi le docteur?
- Me dire que je dois faire de nouveaux examens.
Il se redressa.
- Encore?
- Ouais, encore.
- Pourquoi?
- Simple vérification, t’en fais pas.
Il s’enfonça à nouveau au fond du fauteuil.
- ça fait beaucoup quand même…
- Je ne te le fais pas dire.
- Mr Kaulitz? fit une infirmière en venant vers eux.
- Oui?
- Vous êtes papa d’une petite fille de 40 cm de long et de 2 kilos 800. L’accouchement s’est très bien déroulé. La maman s’en est sortie sans complications.
Il eut un sourire jusqu’aux oreilles.
- On peut aller les voir? demanda Maria-Eva.
- Bien sûr. C’est pour cela que je suis venue vous chercher.
Ils suivirent l’infirmière dans un dédale de couloirs, puis arrivèrent finalement devant une petite chambre, où l’infirmière les laissa. Ils entrèrent, et virent une Franziska épuisée mais heureuse, donnant le sein à une toute petite fille dans un pyjama rose.

Tom resta un moment devant la porte, interdit. Maria-Eva lui donna un coup de coude discret pour lui faire reprendre ses esprits. Il s’avança finalement vers Franziska, tremblant de bonheur. Il caressa doucement la joue de la petite, puis embrassa tendrement sa chère et tendre. Elle sourit à travers leur baiser, puis le repoussa fermement.
- Trois mois.
- Quoi?
- Tu dormiras trois mois sur le canapé, près de la petite.
- Mais pourquoi?
- J’ai souffert le martyre pendant TROIS heures pour faire venir notre fille au monde, alors j’estime que trois mois d’abstinence et de nuits où tu devras t’occuper d’elle quand elle se réveillera ne seront pas de trop pour te donner un ordre de comparaison.
- Mais Franziska …
- Mais Franziska rien du tout. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Ça t’apprendra à faire l’amour sans capote et à libérer tes petits soldats près de MES ovules, qui soit dit en passant n’avaient rien demandé.
- Ouais ben s’ils n’avaient rien demandé, ils n’auraient pas été fécondables… répondit-il, dépité. Et au passage, c’est toi qui a parlé de bébé la première. C’est toi aussi qui ne m’a pas repoussé quand on l’a créée notre fille. Je ne suis donc pas le seul coupable dans l’histoire.
Maria-Eva éclata de rire, n’en pouvant plus. Cette mini-scène de ménage était tout simplement hilarante.
- Bon les amoureux, ça suffit. Franziska, même si tu as tout à fait le droit de réagir comme tu le fais, trois mois c’est peut-être abusif comme punition… Tom, t’en fais pas, tu connais la femme de ta vie, elle est encore plus chaude lapine que toi. Elle ne tiendra pas trois mois. Je suis presque sûre d’ailleurs que dans deux semaines on sera obligés de ressortir des boule Quiès de la meilleure qualité pour protéger nos pauvres oreilles de vos gémissements intempestifs.
Il y eut un grand fou-rire général après ses paroles.
- T’es pas possible Maria-Eva, souffla Franziska.
- Je sais, je sais.
Elle se pencha sur le petite, qui avait fini de téter, et lui fit un bisou sur la joue.
- Comment vous allez l’appeler?
Ils se regardèrent, un grand sourire aux lèvres.
- Tanya, répondit finalement Franziska en tendant la petite fille à son père.
Ce dernier la prit de la même façon qu‘il aurait porté un objet d‘une valeur inestimable, et se mit à la bercer doucement. Maria-Eva sourit en le voyant avec la petite dans les bras, et se pencha vers le petit bout de chou.
- Tes parents t’ont vraiment choisi un joli prénom, ma petite Tanya, dit-elle en la regardant dans les yeux.
La petite fit un petit bruit et bougea son bras en direction de Maria-Eva. Vraiment touchant.
Le portable de Maria-Eva sonna. Elle décrocha rapidement.
- Allô?
- Chérie, c’est Bill. Franziska a accouché?
- Oui. La petite s’appelle Tanya.
- Super ! Mon frère doit être gaga.
- Totalement.
- Dis-moi, est-ce que tu pourrais rentrer rapidement à la maison? Estelle est venue pour te parler.
- Estelle?
- Oui, Estelle, ton amie muette.
- J’arrive tout de suite.
- Ok, à tout de suite ma belle. Je t’aime.
- Moi aussi.
Elle raccrocha.
- Je vous laisse les parents, je dois rentrer à l’appartement.
Elle fit la bise à Franziska.
- Repose-toi bien.
Elle en fit une autre à Tom.
- Et toi, ne la fais pas tourner en bourrique. Elle a besoin de repos.
- Ne t’en fais pas, je prendrai soin d’elle et de la petite comme si elles étaient ma vie.
Elle sortit de la chambre après leur avoir adressé un dernier signe de main.

[…]