[T]33 Kilos d'Espoir (4ème Topic)

encore et toujours trop bonne suite ^^ ca va finir par etre lassant mdr
non en fait je crois que tu pourrais continuer jusqu'a 10 topic ca serait pas lassant ^^
bon bah que dire a par suite ^^

haut de page lol

Cette suite était vraiment géniale ma Filante.
Plein de bonheur entre la venue d'Estelle & puis la naissance de la petite Tanya [ ]
Mais il y a ces fameux examens pour notre Maria-Eva. =S

Vraiment, merci pour cette poussière d'étoile.
Et tu sais comme j'en ai besoin.
Merci ma Filante.

Suite !

Magnifique!!!!!
La suiite<3

c'est mignifique !!
( je dit pas plus parce que ca gacherais la bauté de la chose lol et que j'ai pas le temps XD )
I lOove U <3

J'en est des frissons dans le dos.
Sacré Tom. J'adore cette scène, avec leur dispute juste àprès la naissance, trop drole xD
Vite une suite et bonne chance pour tes exam =)

Elle sourit à travers leur baiser, puis le repoussa fermement.
- Trois mois.
- Quoi?
- Tu dormiras trois mois sur le canapé, près de la petite.
- Mais pourquoi?
- J’ai souffert le martyre pendant TROIS heures pour faire venir notre fille au monde, alors j’estime que trois mois d’abstinence et de nuits où tu devras t’occuper d’elle quand elle se réveillera ne seront pas de trop pour te donner un ordre de comparaison.
- Mais Franziska …
- Mais Franziska rien du tout. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Ça t’apprendra à faire l’amour sans capote et à libérer tes petits soldats près de MES ovules, qui soit dit en passant n’avaient rien demandé.

- Elle peut aussi écrire Véro, t’en fais pas, expliqua Maria-Eva. Elle a sûrement dû poser son bloc-notes quelque part dans une de ses valises, dans un endroit où elle ne peut pas le prendre sans vider tout par terre, pour ne pas changer de d‘habitude.

Bjr tout le monde.

18/20 au bac blanc. Je sais pas comment j'ai fait pour avoir cette note, parce que je bégayais comme une malade et que j'paniquais limite parce que j'avais pas trouvé un plan détaillé... Mais bon voilà. j'espère qu'au vrai bac j'aurai la même note ^^ (sans bégaiements si possible)

Sinon, j'ai l'honneur de vous apprendre que j'suis fiévreuse depuis hier parce qu'on a fait du kayack sous une pluie torrentielle mardi matin pendant deux heures. ça plus la fatigue dûe aux révisions et à mes 2h de conduite, plus la montée de stress d'il y a quelques heures, ben ça me donne l'impression d'être une vraie shootée... Mal de crâne pas possible, et les yeux qui se ferment tout seul. j'espère juste que je tiendrais jusqu'à vendredi, parce que j'ai encore trois contrôles dans les 2jours à venir, et que je ne peux donc pas me permettre de me coucher à 20h comme je le souhaiterais (quoique, si je pouvais j'me serai couchée tout de suite ^^)


Bref... racontage de life tout ça.
Vous aurez une suite...arf, c'est dur à dire. On verra si j'suis en état de taper vendredi soir. Sinon, et bien ça sera samedi.
Bonne nuit à tous et à toutes.
Milie

ps : J'espère que celle qui se sentira concernée par ce post-scriptum ne va pas me dire (encore une fois) que je me donne trop de mal pour vous et pour ma fic, sinon ça va chauffer pour ses fesses ^^

Bravo ma Filante.
WIINEEERRRR

[ -_-' ]

Suite !

ouaaa 18 !! la classe ^^ j'espère que tu vas autant cartonner pour le vrai bac ^^

bon sinon j'adore toujours autant ta fic' ... le passage où tom voit sa fille je l'ai trouvé trop trop touchante !! c'était beau !

Pas de suite ce soir, comme je l'avais prédit. Je vais voir la représentation d'un clown de théatre avec mes parents (j'ai été à la générale de la pièce, c'était génial. Trop hâte de le revoir ^^)

Suite demain, promis. J'ai déjà les idées qui germent.

Bizzzzz
Milie

J'aime cette suite. (je vous préviens d'avance, ce n'est pas souvent que c'est le cas ^^)
Bonne lecture à toutes !
Bizzzzzz
Milie

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Maria-Eva, Georg et Véro s’étaient assis dans les gradins du gymnase de l’école où se déroulait le concours. Ils venaient encourager par leur présence Estelle et Jordan, qui se préparaient actuellement aux vestiaires. Les autres étaient en train de s’occuper de Maé et de Tanya en attendant leur retour.

Il y avait une bonne trentaine de couples venant de tous pays qui participaient à ce concours. Sept seulement seraient acceptés. La concurrence était rude. La moindre petite erreur dans une chorégraphie pourrait faire recaler les danseurs, brisant ainsi tous leurs espoirs de rentrer à l’école d’Arts corporels.

Maria-Eva avait pris avec elle son bloc de dessins ainsi que son petit appareil photo. Elle comptait garder des souvenirs de cette journée, et pourquoi pas destiner quelques uns de ses dessins à son exposition. De temps à autre, elle jouait inconsciemment avec sa bague de fiançailles, très fine et sertie d’un tout petit diamant. Bill avait choisi la simplicité et la concision pour ce présent, et cela convenait très bien à la jeune fille.

Véro, de son côté, taquinait Georg à propos d’Estelle. Ce dernier se sentait si gêné qu’il finit par lui dire qu’elle dépasserait bientôt Tom au niveau des vannes, ce qui les fit bien rire.

Les lumières s’éteignirent, mettant en valeur la piste de danse fortement éclairée. Ils se turent pour se concentrer sur les danseurs. Les couples étaient tous sur la piste en même temps. Cette dernière était entourée des membres du jury, qui regardaient les danseurs avec une attention particulière. On avait l’impression qu’aucun faux pas ne pouvait leur échapper. Georg, Véro et Maria-Eva avaient quant à eux les yeux rivés sur Estelle et Jordan.

Estelle était tout simplement magnifique dans son justaucorps bleu métallique et or agrémenté d’une jupette effilochée de même couleur. Un maquillage plein de paillettes sublimait son beau visage et mettait en valeur ses yeux bleus, ce qui ne rendait pas Georg indifférent. Jordan n’était pas mal non plus quant à lui. A la différence qu’il avait un pantalon ample et léger par-dessus le justaucorps et qu’il ne s’était pas maquillé.

Le concours se déroulait en trois étapes. Une salsa dans laquelle le jury commençait à procéder à l’élimination des couples. Une samba et un flamenco, ensuite. Et un tango pour choisir les heureux gagnants parmi les quinze couples finalistes. Maria-Eva croisait les doigts pour que Jordan ait parfaitement comblé les lacunes dues à son interdiction de danser après qu’il se soit brisé les côtes.

Elle n’avait pas de soucis à se faire. Ils se débrouillaient très bien pour la salsa. Il faut dire que Jordan était très à l’aise dans ce genre de danse, et qu’Estelle n’avait aucun mal à le suivre. C’est sans doute pour cette raison qu’ils furent sélectionnés pour la deuxième partie sans problèmes.

Pour la samba et surtout le flamenco, cela se compliquait. Estelle avait failli s’emmêler les pinceaux lors d’une combinaison de pas assez complexe. Heureusement, elle parvint à faire en sorte que le jury prenne cela pour une variante assez originale des pas présentés. Ils soupirèrent de soulagement lorsque leurs noms furent annoncés pour la finale.

Une petite pause fut accordée aux danseurs avant la finale, le temps de reprendre quelque peu leurs esprits. Georg avait disparu des tribunes, prétextant une envie pressante. Maria-Eva continua ses dessins en l’attendant, tout en discutant avec Véro, qui était apparemment très heureuse d’être venue ici. Elle avait toujours aimé regarder des danseurs jouer avec leur corps sur des rythmes entraînants.

Georg revint, un grand sourire aux lèvres.
- J’ai vu Estelle et Jordan. Je leur ai souhaité bonne chance de notre part.
Elles acquiescèrent en silence. Maria-Eva remarqua que Georg avait des paillettes sur son visage, mais préféra ne pas le lui faire remarquer. Elle avait l’impression que ça avançait bien entre Estelle et lui.

Cette dernière revint sur la piste accompagnée de Jordan. Son regard quelque peu fiévreux et son sourire éclatant renforçaient l’impression de Maria-Eva. Quelque chose lui disait que Georg ne s’était pas contenté de lui serrer la main pour l‘encourager.

Jordan et Estelle se lancèrent un dernier regard avant que la musique ne recommence. Ils allaient tout donner pour ce tango. C’était leur destin qui se jouait sur ces quelques pas de danse.
Ils s’élancèrent sur la piste de danse dès que les premières notes de la mélodie se firent entendre. C’était lui et elle, elle et lui. Plus rien ne comptait, hormis leurs pas qui se succédaient. Les filles et Georg les regardaient, touchés au plus profond d’eux mêmes. Maria-Eva avait déjà vu les deux amis faire un tango. Mais jamais cela n’avait été aussi fort, rempli d’émotion et sulfureux que celui-là.

Ils se donnaient à fond et ne craignaient pas le regard des autres. Ils osaient, improvisaient et tentaient les figures les plus compliquées, les réussissant comme si elles n’avaient été destinées que pour de jeunes débutants. Le public était fasciné. Le jury impressionné. Les autres danseurs semblaient quant à eux perdre leur pied alors que la fin approchait.

Vint le moment du porté final. Estelle surpris alors Jordan en montant un de ses genoux et en calant sa jambe sur la hanche de son partenaire. Elle guida la main du jeune homme vers sa taille fine et se laissa tomber en arrière, sachant qu’il la retiendrait. Jordan eut un sourire.

Ce porté, il ne l’attendait pas, tout simplement parce qu’il ne le lui avait montré qu’une seule fois. Trop sulfureux et évocateur de sexe pour être utilisé lors d’une danse, d’après ce que leur avait expliqué leur chorégraphe. Mais ils s’en moquaient royalement à ce moment. Ils avaient senti qu’il fallait le faire, alors ils l’avaient fait. Et les acclamations du public montraient bien qu’ils n’avaient pas eu tort.

Ils sautèrent de joie en voyant qu’ils avaient été les premiers parmi les sept sélectionnés. C’était la récompense tant de mois d’efforts et d’angoisses… Estelle en avait les larmes aux yeux. Et lorsque Maria-Eva, Georg et Véronica vinrent féliciter les grands vainqueurs, elle se jeta dans leurs bras. Jordan manifesta sa joie avec moins d’émotion, mais les lueurs qui pétillaient dans ses yeux montraient bien à quel point il était heureux.

- Tu te maries quand ? murmura-t-il à Maria-Eva en touchant du bout des doigts sa bague.
- A Noël. Le jour de mes dix-huit ans. Tu es invité ainsi que la belle brune qui t’as pris ton cœur, et que j’aimerai beaucoup rencontrer.
- Tu veux rencontrer Aaricia ?
Il eut un grand sourire.
- Elle va peut-être prendre de la place avec son ventre qui commence à devenir imposant…
- Quoi, elle est enceinte ta belle ? Et tu ne me l’as même pas dit ? s’écria Maria-Eva en riant.
- Je ne l’ai su qu’après ton départ. Elle est enceinte depuis fin juin.
- Quelle superbe nouvelle... Notre Jordan papa, qui l’aurait cru?
- Pas moi en tout cas, répondit-il, un petit sourire aux lèvres.

[…]

Ils étaient tous retourné à l’appartement des garçons pour fêter la victoire des deux danseurs. L’ambiance avait été gaie durant toute la soirée. Puis, vers deux heures du matin, Jordan quitta tout ce petit monde pour rentrer chez les amis qui l’hébergeaient. Les autres partirent progressivement se coucher.

Aux alentours de deux heures et demi du matin, Maria-Eva sortir de sa chambre pour soulager une envie pressante. Elle remarqua alors que la lumière du salon était toujours allumée et se dirigea dans la pièce dans le but de l’éteindre. Elle vit alors deux ombres enlacées, ce qui la fit progressivement revenir sur ses pas, un sourire enjoué aux lèvres.

Elle rentra dans sa chambre. Bill était allongé, presque endormi sous la couette.
- Chéri ?
- Hum?
- Tu sais quoi?
- Non, mais je sens que je ne vais pas tarder à la savoir, dit-il avec un sourire en lui donnant un baiser et en lui faisant une petite place sous la couette.
- J’ai vu Georg et Estelle s’embrasser langoureusement dans le salon.
- Ah ben c’est pas trop tôt, souffla Bill en riant. Je commençais à penser que Georg était vraiment coincé. Tu as pris une photo au moins, pour immortaliser le moment?
- Non, je suis retournée sur mes pas discrètement et je les ai laissés tranquilles. Ils ne m’ont pas vu si tu veux mon avis.
- Dommage. Je n’aurai pas de moyen de pression sur mon cher bassiste. Tom lui aurait lancé des vannes de bon cœur s’il avait été au courant.
Elle lui tapa doucement le torse en souriant.
- Laisse Georg un peu ! Le pauvre, ça fait presque sept ans qu’il subit vos vannes… Je me demande comment il a fait pour vous supporter toutes ces années.
- Il est fort, répondit Bill en baillant.
Maria-Eva lui caressa la joue tendrement, puis posa sa tête contre le torse de son compagnon.
- Bonne nuit mon amour. Demain, tu seras crevé.
- Jamais quand je dors à tes côtés. Bonne nuit…
Ils s’endormirent paisiblement l’un contre l’autre.

Merci pour cette suite ma Filante. =]

Je l'ai trouvé vraiment super.

Que de bonheur. La danse gagnée. Un bébé pour Jordan [ J't'avais dit que tu faisais des gosses à tout le monde xD ]. Le mariage de notre Maria-Eva prévu pour ses 18 ans. Et enfin Georg & Estelle.

Quelle jolie suite.

Bisous ma Filante.
Je t'aime x3

Magnifique!!!
Waaaa
La suiite<3

encore une superbe suite comme d'habitude ^^
georg et estelle trop cool je me demandé quand il allait etre casé ^^
et la danse tout simplement magnifique
vivement la prochaine suite

Ah c'est tellement beau.
Georg a enfin sauter le pas.
Merci pour cette suiite. J'attend avec impatiente la prochaine.

Niiiiiiiiiia xD
En plus c'est vrai mon académique pour juin est bleu.
Mais la jupe est noire.
Tu sais quoiiiiiiii ?
J'ai essayé le tutu (court) SANS COMMENTAIRE !
Les cons du judo qui attendaient m'ont siflée --'
Enfin bref 3615 ma life on commence à connaître.
Pis je me tais les comz servent à rien je te parle sur msn xD

Je t'ayyyyme <3

Magnifique !
on l'a attendu lontemps !
mais je suis pas decu !
de tfacon je suis jamais décu lol !
vivement la suite !
jt'aiime <3

Je n'étais pas sensée poster aujourd'hui. Mais voilà j'ai été inspirée alors autant en profiter. Surtout que je voulais vous remercier pour toutce que vous avez fait pour moi depuis le début.

Vous aurez la prochaine suite vendredi.
Gros bisous.
Milie

__________________

La neige tombait drue ce jour-là. Maria-Eva contemplait en silence le manteau blanc qui recouvrait petit à petit les rues, un sourire nostalgique au bout des lèvres. Fusain en main, elle s’appliquait à reproduire les flocons qui virevoltaient, légers comme l’air. Ses mains tremblaient, contrairement à d’habitude. L’émotion sans doute.

Une main délicate vint toquer à la porte. La mère de Bill et Tom passa la tête à travers l’ouverture.
- Tu es prête ? On ne va pas tarder à y aller, les autres sont déjà partis à la mairie.
La jeune fille posa son bloc-notes.
- J’arrive.
Elle descendit du bureau où elle s’était assise pour regarder à la fenêtre et alla vers celle qui serait sa belle-mère d’ici quelques heures. Cette dernière lui fit un sourire ravi.
- J’ai une belle-fille vraiment magnifique aujourd’hui.
Elle chassa une mèche de cheveux noirs qui barraient le front de la belle.
- Cela change vraiment des habits sombres que tu portes habituellement. Bill va fondre sur place.

Maria-Eva la remercia, les joues légèrement rosées. Il est vrai qu’elle était resplendissante dans sa robe de mariée. Un robe bustier toute simple agrémentée de quelques broderies au niveau de la poitrine. Elle était écrue, parce que le blanc pur rappelait trop à la jeune fille les blouses de malade qu’elle avait dû porter à chacun de ses séjours à l’hôpital.

Cela ne la rendait néanmoins pas moins belle, avec ses cheveux bouclés qui tombaient élégamment sur ses épaules nues, retenus par quelques barrettes, ainsi que ses yeux bleus pétillants d’une lueur mystérieuse révélatrice du bonheur intense qu’elle ressentait. C’était aujourd’hui qu’elle concrétisait son envie de passer le reste de sa vie avec le jeune chanteur qu’elle aimait de tout son cœur. Comment être plus heureuse?

- Au fait Maria-Eva, avant que nous rejoignions les autres, je voudrais te montrer quelque chose.
Elle ouvrit sous ses yeux un petit écrin. A l’intérieur se trouvaient un collier et une paire de boucles d’oreilles, sertis de pierres précieuses bleues.
- Des aigues-marines, expliqua la mère des jumeaux. Je portais cette parure lors de mon mariage avec le père de Bill et Tom. J’aimerais beaucoup que tu la porte à ton propre mariage, car tes yeux ont exactement la même nuance bleutée que ces petite pierres.
Maria-Eva prit doucement en main la petite chaînette en argent, où glissait un pendentif d’un bleu pénétrant. Les larmes aux yeux, elle serra dans ses bras Simone.
- Merci. C’est tellement beau…
- Ah non ! Ne commence pas à verser des larmes, le maquillage que t’as fait Véro va couler ! T‘es encore plus émotive qu‘une femme enceinte. C’en est presque suspect !
Maria-Eva rit doucement.
- Ne t’inquiète pas, Bill et moi nous attendrons au moins la nuit de noces avant de concrétiser notre union par un bébé.
- Tu ris, mais c’est pendant cette fameuse nuit de noces que les jumeaux ont été créés. A croire que l’émotion fait jouer les hormones… Allez, viens, je vais t’aider à mettre ce bazar.
Elle la fit se retourner et lui attacha le collier, ainsi que les boucles d’oreilles. Un sourire satisfait aux lèvres, elle affirma à la jeune fille que son futur mari ne pourrait la quitter du regard.

Après cela, elles sortirent de la maison , direction le centre de Loistche.

[…]

Ils avaient cherché à faire simple. Pas de mariage pompeux à l’église suivi d’une grande fête qui durerait jusqu’à l’aube. Ils se diraient oui dans la petite mairie du village, devant une vingtaine de personnes tout au plus, et termineraient tranquillement la soirée chez les Kaulitz, en famille et entre amis.

Maria-Eva arriva bien trop vite à son goût devant l’autel. Mais le regard admirateur et passionné de Bill lui fit oublier toute angoisse.

Il était aussi superbe qu’elle, habillé en noir de la tête aux pieds, ses indémodables chaînes autour du cou et ses yeux charbonneux si envoûtants détaillant chaque courbe du corps frêle de sa fiancée. Il avait mis de côté sa tignasse de fauve pour l’occasion, préférant laisser ses cheveux lisses et méchés tomber négligemment sur sa chemise boutonnée jusqu’au cou, ce qui rendait son visage encore plus fin et délicat.

Tom, Georg et Gustav étaient à ses côtés, de beaux garçons d’honneur. Ils avaient encore sur le visage quelques traces de la nuit très arrosée qu’ils avaient passé la veille avec Bill pour enterrer sa vie de garçon. Cela ne les empêchait quand même pas d’être rayonnants et tous sourires. Quant aux demoiselles qui suivaient la mariée, Véronica, Franziska et Estelle, elles étaient tout simplement sublimes.

Le maire s’approcha des deux amants, souriant.
- C’est une bien jolie fille que tu nous ramènes ici Bill, murmura-t-il à ce dernier. J’espère bien que ta célébrité ne détruira pas votre tout jeune hymen.
- Pas de soucis, continua Bill en souriant et en regardant Maria-Eva. C’est la femme de mes rêves. Je ne me risquerais pas à la perdre.
Maria-Eva lui fit un sourire radieux. Le maire se racla la gorge et commença son petit discours.
- Nous sommes ici pour réunir deux êtres aimants…
- Je ne vais pas tenir jusqu’à la fin de sa tirade sans te sauter dessus, souffla doucement Bill à sa dulcinée. Tu rendrais jalouse les étoiles tellement tu es lumineuse ce soir.
- Bill, continue comme ça et c’est moi qui te saute dessus.
Il sourit et ne rajouta rien.
- Mr William Brian Kaulitz…
L’interpellé grimaça en entendant son prénom complet, ce qui fit sourire tout le monde, particulièrement son jumeau.
- … voulez-vous prendre pour épouse Mlle Duponteuil ici présente, et jurez-vous de la protéger, de la guider et de la chérir dans toutes les épreuves de votre vie de couple, jusqu’à ce que la mort vous sépare?
Il y eut un silence.
- Oui, je le veux, affirma Bill en regardant Maria-Eva dans les yeux.
- Mlle Maria-Eva Duponteuil, voulez-vous prendre pour époux Mr Kaulitz ici présent, jurez-vous de le soutenir, de le guider et de le chérir dans chaque épreuve de votre vie, et ce jusqu’à ce que la mort vous sépare?

Maria-Eva se perdit dans le regard chocolat de Bill. Il savait qu’elle pensait à cette mort, qui risquait de l’enlever à lui plus vite qu’ils ne le souhaitaient, et que ça la tourmentait plus que tout. Elle se sentait coupable de ne pouvoir lui offrir qu’une union chancelante par le doute qui émanait sur sa longévité. Seulement, elle lisait tout l’amour qu’il avait pour elle dans ses prunelles aux couleurs si particulières, percevant également des lueurs d’espoir et de courage qu’il tentait de lui insuffler. Quelques soient les épreuves qui se présenteraient à eux, il la soutiendrait. Elle en était certaine.

- Mlle Duponteuil ? hésita le maire.
- Pardon, fit Maria-Eva en lui souriant. Oui, bien sûr que oui. Je le veux.
- Je vous déclare donc mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.
Bill ne se fit pas prier. Il s’empara tendrement des lèvres de sa toute nouvelle épouse, sous les applaudissements de la salle. Ça y est, ils étaient enfin mariés. Quel mot agréable à entendre…Ils voyaient la vie autrement à présent.
- Hum hum ! Je ne voudrais surtout pas gâcher ce premier baiser entre époux, mais il me faudrait une petite signature en bas du formulaire de mariage, sinon cette cérémonie n’aurait été qu’une grande mascarade, s’exclama le maire.
Tout le monde éclata de rire. Bill relâcha alors son étreinte et prit le stylo que lui tendait le maire. Maria-Eva signa tout de suite après lui. Voilà, c’était officiel. Au nom de la loi, ils étaient bel et bien de jeunes époux.

[…]

Aucun journaliste n’attendait devant la mairie pour les bombarder de flashs. Normal, seuls Arnaud et Nicolas de One avaient été invités et prévenus de la date officielle du mariage. Les TH avaient décidé de leur réserver l’exclusivité des photos, pour le soutien qu’ils leur avaient apporté au moment de la publication de l’article sur Maria-Eva dans PlayBoy. Inutile de dire qu’ils étaient ravis de se trouver là.

La cérémonie continua chez les Kaulitz, comme prévu. Une ambiance festive ponctua toute la soirée. Il y avait les TH, Franziska, Véro, Alex et les deux petites, Tanya et Maé. Il y avait aussi les parents du groupe, Estelle, Jordan et sa petite-amie au ventre rond assez voyant, ainsi que Danaé, l’infirmière de l’orphelinat, le père de Maria-Eva, venu en compagnie de sa femme, Arnaud et Nicolas, le vieil homme avec qui la jeune femme avait signé son contrat, Andréas, David, Saki, Tobias, le père biologique des jumeaux que Bill avait tenu à inviter et d’autres proches de la famille et du groupe. Tout le monde festoyait dans la joie et la bonne humeur.

Ce ne fut qu’aux alentours de minuit que les deux tourtereaux partirent en direction de l’hôtel où ils passeraient leur nuit de noces. Allongés sur un lit au matelas bien épais et confortable, ils se couvraient de baisers et de caresses, lorsque Bill leva soudainement la tête, l’air pensif.
- Tu crois que ça sera différent des autres fois ? lui demanda-t-il en jouant avec une mèche de ses cheveux bouclés.
Elle lui fit un sourire enjoué.
- Je crois que ça sera plus fort au niveau des émotions, car ce n’est pas tous les jours qu’on se marrie. Mais l’acte en lui-même aura sans doute la même signification qu’avant.
- Sauf que maintenant c’est légitime qu‘on se fasse l‘amour...
- Oui, c’est ça. Tu as peur ?
Il baissa la tête puis la regarda dans les yeux.
- Un peu. Mais ça passera. Tu sais que tu es extrêmement belle en blanc ? Je regrette presque de devoir t’enlever ta robe. Elle s’accorde si bien avec ton corps…
Elle rit doucement, puis l’embrassa tendrement. Ils restèrent un instant enlacés, profitant de leurs douces caresses.
- Bill ?
- Oui ma belle ?
- Tu as des préservatifs sur toi ?
Il fut un peu surpris par la question.
- Bien sûr… J’en garde toujours un dans mes poches, au cas où.
- N’en mets pas ce soir.
Il la regarda, ce coup-ci franchement étonné
- Tu t’es fait prescrire la pilule finalement?
- Non.
- Mais alors…
Elle lui fit un sourire.
- Tu l’as dit toi-même, notre union est légitime. Notre désir de fonder une famille aussi, par la même occasion.
Il resta un moment interdit.
- Tu veux un Bill ou une Maria-Eva miniature?
- J’aimerais surtout oublier le fait qu’on a failli devenir parents un jour et que ça ne s’est pas concrétisé à cause de moi.
Elle baissa la tête. Il la lui fit relever en douceur.
- De tous les cadeaux de mariage que tu pourrais m’offrir, celui-ci est le plus beau et le plus précieux à mes yeux, fit-il en l’embrassant tendrement. Ne t’en veux plus pour ta fausse couche. Si tu veux, on en fera suffisamment pour former une équipe de foot, des bébés… Quoique, je doute que tu réussisses à tenir la cadence, termina-t-il, un petit sourire espiègle au coin des lèvres.
Elle se releva, une lueur de défi dans le regard.
- Tu veux parier ?
Il lui fit un énorme sourire.
- Tu vas perdre ma chérie…
- Très bien, puisque tu t’obstines, les paris sont lancés, fit-elle en l’embrassant et en commençant à ôter délicatement un à un les boutons de sa chemise noire.
Il frissonna sous la caresse et se laissa aller à leur étreinte. Leur nuit serait mouvementée. Mais aussi pleine de promesses faites à mi-mots sous la chaleur étouffante de leurs draps, entre deux allers-retours vers le septième ciel.

Waaaaaaaa
magnifique comme toujours..
La suiite