[T]33 Kilos d'Espoir (4ème Topic)

*a perdu ces mots, tellement elle est emu*
Pfiou. Tu sais que tu écrit tellement bien ? Tu me fait vibrer à chaque fois.
Merci. Et quel magnifique suite.
Love you <3

dsl mais je recevais pas les mail pour me dire que
t'avais mis une suite
donc une grande suite <3

cool une suite ^^
ca serai bien qu'ils aient un mini beul et une mini maria eva pourquoi pas des jumeaux c'est faisable ^^

laurene88 a écrit:

Alors déjà, contente pour Esthelle et Georg

Milietrom a écrit:

- Tu veux parier ?
Il lui fit un énorme sourire.
- Tu vas perdre ma chérie…

Olala!!!!!!!!!!
Quelle MAGNIFIQUE surprise!!!
Je me dois de te laisser un commentaire (en attendant de rattrapper mon GRAND retard sur les commentaires détaillés... >.< Bref.) car tu le mérites vraiment!!!
C'est SI gentil de nous avoir écris une suite!!!
Alala!!! Je suis aux anges grâce à toi (oui, je suis tout le contraire normalement... >.<) Enfin, je veux dire que tu j'ai fais mon premier sourire grâce à toi!!!
Je suis TRèS contente!!
Déjà la suite précédente était formidable mais ici c'est carrèment le MARIAGE!!!
J'adore les sous-entendus de la fin... =)
Alors, je te dis encore un GRAND merci!!!
Et vivement vendredi!!!
Gros bisous!

[j'en reviens toujours pas!^^]

Une équipe de foot de mini Bill
[ -_-' ]

Cette suite était plein d'émotion ma Filante.
Limite, j'ai eu la petite larme au moment du "je le veux". Je voyais vraiment de trop la scène.

Et puis, j'ai hate de savoir si mon hyppothèse est bonne

Gros bisous ma Filante.
<3

Bon, je vais commencer ma série de commentaires, maintenant… =)
***

Milietrom a écrit:

Bill répondit à la deuxième sonnerie, ne s’attendant pas du tout à cet appel.

Bon, soit je traite Bill de boulet car il ne regarde JAMAIS qui l’appelle et ça lui éviterais les surprises (à moins qu’il adore les surprises), soit je dispute Maria-Eva car elle n’arrête pas d’appeler son chéri en masqué (si ça se trouve elle adore faire des surprises)… A quel appel s’attendait Bill alors ?? Tout le monde est autour de lui !!
***

Milietrom a écrit:

Il soupira, puis prit un ton plus froid.

Aha !! Là, Bill veut sortir le grand jeu…^^ Une fois la surprise passée, il veut montrer qu’il n’est VRAIMENT PAS content qu’elle ne soit pas là ! Si ça continue, il va bouder… *quoique…NON !! Bill ne pas parler…je ne pense pas…^^*
***

Milietrom a écrit:

- Tiens, c’est marrant, finit-il par dire. Il y a de la pluie là où tu te trouves, je l’entends dans l’écouteur. Et chez nous, il pleut à verse. Comme quoi le temps est pourri partout.

Tiens… C’est bizarre… Je n’avais pas tout de suite remarqué cela, mais…Maria-Eva est à l’intérieur de l’immeuble, non ?? Donc, on ne peut pas vraiment entendre s’il pleut non (en plus c’est à l’étage, donc pas tout près de la porte d’entrée…) ?? (n’y fait pas trop attention…Je cherche la petite bête apparemment…^^)
***

Milietrom a écrit:

Tom le regarda un instant, sourcils froncés. Puis il fit un grand sourire. Il avait compris ce qui se passait. De son côté, Maria-Eva se mordait les lèvres.

Bill doit peut être trouvé agaçant que Tom comprenne toujours tout avant lui… A croire que Tom connaît plus de choses sur Maria-Eva que lui-même…^^ Eux qui, au début, ne pouvaient pas se voir en peinture…
***

Milietrom a écrit:

Bill lança un regard intrigué à son frère. Tom savait des choses, il en était sûr. Mais il ne comprenait pas la raison de ce subit changement de comportement.

[Héhé !! Et oui Bill !! Ton frère te cache des trucs !! Il ne te dit pas tout, contrairement à ce que tu penses… Mais Tom aime faire des surprises et faire plaisir… =)]
La connexion entre les jumeaux ne marche-t-elle pas ? Est-elle en panne ?^^ Tom a réussi à la bloquer ?
***

Milietrom a écrit:

- Dis-moi Bill, fit Maria-Eva, ça te ferait quoi si une personne que tu attendais depuis longtemps se mettait à sonner à ta porte?

Bon là, excuses-moi, mais je vais vraiment le traiter de boulet… -_- Premièrement, il dit lui-même qu’il y a de la pluie chez elle tout comme chez lui ; et ensuite, Maria-Eva lui pose cette question… Pour moi, ça aurait était presque évident !! En plus, avec son frère qui affiche un grand sourire quand il entend le coup de fil…Non franchement, je pense que mon adjectif est bien choisi !^^ Bill n’a pas que perdu le peu de poids qu’il a…^^
***

Milietrom a écrit:

Elle souffla un bon coup, puis appuya sur la sonnette d’une main hésitante. En l’entendant sonner, Bill lança un regard soupçonneux à Tom.
- Tom, qu’est-ce que tu as fait?
- Moi? Rien…

Je vois TROP bien la scène !! Avec Tom qui répond d’un air innocent (je me l’imagine !^^), on peut s’attendre à qu’il ait fait JUSTEMENT quelque chose !! En plus, si Bill écoutait bien au téléphone, il entendrait aussi la sonnette du côté de Maria-Eva… (bon, je vais l’excuser en prétendant qu’il était trop occupé à essayer de déchiffrer ce que son jumeau lui cache… )
***

Milietrom a écrit:

Son cœur rata un battement, puis se mit à battre la chamade.

Je l’avais dit !!! Les surprises de ce genre, ce n’est pas bon pour Bill !! Si ça continue, il va nous faire une crise cardiaque !!^^ (et on devra te placer en prison Emilie car tu auras tué une star à force de jouer avec ses nerfs… )
***

Milietrom a écrit:

Il avait changé. Tom n’avait pas exagéré pour une fois, il avait vraiment maigri.

J’aime bien le ″pour une fois″…^^ J’ai du mal à me l’imaginer ENCORE plus maigre qu’il ne l’ait déjà…
***

Milietrom a écrit:

Elle avait changé elle aussi. Bill voyait bien que ses cernes étaient moins grandes qu’avant, que son regard était plus serein, qu’elle avait pris quelques kilos et que ça la rendait encore plus belle, plus désirable.

J’aime bien cette sorte de contraste que tu as fait. Comment Bill a maigri tandis que sa partenaire a pris des kilos. Il a intérêt de reprendre ses kilos !! >.< On voit bien que Maria-Eva s’est libéré d’un poids qui la compressait un peu… Ce deuil la libéré et elle recommence à ″vivre″ petit à petit. On le voit grâce au poids et à la couleur qu’elle a ajouté.
***

Milietrom a écrit:

Finalement, Tom arriva sur le seuil et poussa Bill dehors, qui ne l‘avait pas vu venir.
- Désolé frérot, dit-il avec un sourire malicieux, mais tu nous mets des courants d’air dans tout l’appart en restant planté comme un piquet devant la porte. Je voudrais pas que Maé ou Franziska tombent malade par ton manque d’action, tu comprends... Bonne chance Maria-Eva !

Je dois te dire que ce passage m’a bien fait rire…^^ Quel accueil chaleureux !! Je vois bien la tête de Bill un peu paumé tandis que son frère le fout dehors… Tom casse tout ! On est en plein dans les retrouvailles et lui…il éjecte son frère de l’appartement ! Et les seuls mots qu’il trouve à dire à Maria-Eva c’est==> ″bonne chance″… Alala ! Tom est vraiment incorrigible !
***

Milietrom a écrit:

Bill leva les yeux au ciel puis lança un regard noir en direction de la-dite porte.
- Dès que je le revois, je l’assassine.

OOOOhhhhh !!!! Bill se réveille !! ATTENTION !! J’adore sa réplique !! Pourtant, après avoir passé plus de 18 ans avec lui, il devrait être habitué non ?^^ Ce passage est vraiment très bien ! =)
***

Milietrom a écrit:

Il devait lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur avant que le charme que son amante avait sur lui ne lui fasse oublier toute rancœur.

Oui… ça c’est vrai !! C’est difficile d’en vouloir à quelqu’un qu’on aime beaucoup, surtout si cette personne se tient juste devant, après une longue absence… Je comprends…
***

Milietrom a écrit:

- Désolée… C’est le seul mot que tu as réussi à trouver ? C’est ce mot qui doit venir à bout de toute la colère que j’ai envers toi? Tu penses sincèrement qu’il va me faire oublier un mois d’espoirs défaits, qu’il va faire s’envoler en un clin d’œil toutes ces nuits que j’ai passé seul dans mon lit à pleurer et à désespérer de te revoir un jour? Tu crois qu’il va faire disparaître ce manque de toi à en avoir envie de crever, ce désir de trouver quelque chose pour soulager sa douleur sans y parvenir, ce silence qui peu à peu nous referme sur les autres, ce dégoût pour la nourriture et pour sa propre image, cette envie de se faire mourir à petit feu pour oublier, oublier cette voix qui parle dans nos oreilles et nous susurre que notre source de lumière ne reviendra pas? Tu m’excuseras, mais je trouve ça un peu facile de revenir comme une fleur et de me sortir ton simple « désolée » comme s‘il pouvait tout faire revenir en ordre.

Ce monologue de Bill est vraiment beau… C’est vraiment bien dit. Ça cloue le bec ! Donc, je ne sais quoi dire…
***

Milietrom a écrit:

- Comment t’expliquer que j’ai retrouvé ma jumelle, et que je n’avais plus envie de la laisser… murmura-t-elle. Comment te dire que j’ai trouvé de nouvelles idées pour dessiner, qui m’ont rassurées quant à mon idée de gagner ma vie dans cette voie? Comment t’ avouer que même si j’en avais plus que marre d’être éloignée de toi à cause de ces stupides interviews, ce mois où je n’ai pas pu te rejoindre m’a été plus que bénéfique et m’a permis de faire le point, de trouver enfin une place à chaque pièce du puzzle incomplet qu’est ma vie? Comment te montrer à quel point tu m’as manqué, comment te prouver que je n’ai pas passé une seule seconde de ces vingt-trois jours sans penser à toi? Comment te dévoiler qu’à présent je n’imagine plus ma vie sans toi à mes côtés? Comment exprimer mon désir d’avoir un gosse de toi, un bébé qu’on aura fait tous les deux avec tout l’amour qu’on éprouvait l’un pour l’autre? Comment mon cœur pourrait-il te crier jusqu’à ne plus avoir de souffle qu’il ne bat que pour toi?

Et ensuite… Sa réponse… MAGNIFIQUE !! Tout sous forme de questions, avec les anaphores de ″Comment″ et tous les synonymes de ″avouer″ (″expliquer″, ″montrer″, ″dévoiler″, etc…)==> C’est vraiment super bien écris !! Et tu sais quoi ?? Le com que je t’avais fais sur cette suite, était justement sous forme de questions… >.< Je suis désolée mais je ne l’aie pas fait exprès, je ne l’avais vraiment pas remarqué !! *boulet !* On pourrait vraiment croire que j’ai triché… Mais ce que j’ai fais est vraiment d’une qualité médiocre par rapport à cette tirade…
***

Milietrom a écrit:

Ce n’est que lorsqu’elle eut descendu la dernière marche de l’escalier qu’il sembla se rendre compte de la situation.

Non mais il est c*n ou quoi ? >.< Il faut qu’il se réveille !! Il est long à la détente dans cette suite…^^ En plus, il n’est pas très bavard… Il est sûrement très malade !^^ (ou bien tout simplement sous le choc… ) En tout cas, Maria-Eva a fait un bon stratagème…^^
***

Milietrom a écrit:

Elle se retrouva face à lui, le fixant de ses prunelles actuellement aussi sombres qu’un océan par temps de tempête.

Alala… J’adore ta comparaison !! J’aime bien la manière dont tu as rapproché l’humeur de Maria-Eva, et la couleur de ses yeux, avec les différents tons de bleu… C’est beau…=)
***

Milietrom a écrit:

- Bordel Maria-Eva, je sais pas comment tu fais, mais t’arrives à me convaincre que c’est moi le gros con dans l’histoire alors que t’es la fautive. T’as des dons pour changer les sentiments, des dons qui dépassent tout ce que l’homme pourrait imaginer, et c’est bien pour ça que tu tiens mon âme et mon cœur entre tes petites mains.

Oui ! Là, je donne (pour une fois !^^) raison à Bill… Il a raison sur tous les points dans cette citation… En plus, il s’insulte ! *Non, non ! Je n’insulte PAS DU TOUT Bill !!^^ XD*
***

Milietrom a écrit:

- Pardonne-moi, fit-elle doucement.
- Tais-toi, lui souffla-t-il avant de s’emparer à nouveau de ses lèvres.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais ce passage m’a bien fait sourire… XD C’est vraiment des belles retrouvailles…
***

Milietrom a écrit:

Il baissa la tête.
- Je me suis fait avoir… mais alors là, comme un débutant.

C’est trop marrant !! Comment il rougit et puis tout… Trop mignon… Il me rappelle son frère quand il s’était fait piéger avec Franziska et qu’il devait se fiancer avec elle pour prouver qu’il l’aimait vraiment… Ils ne sont pas jumeaux pour rien !^^
***

Milietrom a écrit:

Bill toqua à la porte, que Tom avait fermé à clef pour être sûr que son jumeau ne se défilerait pas.

Alala !! Tu vas m’achever !! Tom qui ne fait pas les choses à moitié… Il est carrément complice !
***

Milietrom a écrit:

- Maria-Eva, je ne crois pas qu’il y ait marqué « débile » sur mon front. Je te connais, je connais Bill, et je sais ce que ça fait d’être éloignés très longtemps de sa moitié. Alors ne nous prenez pas pour des abrutis, on sait tous ce qui va se passer cette nuit. Et s’ils vous plait, prenez des capotes. Deux bébés, ça suffit largement pour le moment.

Tu m’as littéralement achevé là !! Trop fort !! Alala... Il me fait trop rire ! N’empêche, il avait vraiment raison !! On pourrait croire qu’il est obsédé (bon, ça je n’essaye même pas de le nier, en plus ce n’est pas le sujet !^^) mais il a juste bien pensé et s’est bien mis à la place de son frère qui, au fond, est tout simplement comme lui…
***

Milietrom a écrit:

- Maria-Eva je… j’ai envie de toi, finit par murmurer Bill tandis qu’il caressait ses lèvres du bout du doigt.

Eh voilààà !!! A peine arrivé, et hop !^^ Mais bon, on peut le comprendre… Il a déjà tellement attendu…
***

Milietrom a écrit:

- Maria-Eva, murmura Bill soudainement en relevant la tête pour la regarder dans les yeux, je sais que je vais dire quelque chose d‘illogique et pas au bon moment… Mais… est-ce que tu veux m’épouser?

Oui… Là aussi il a raison. Ça pourrait être son frère qui fait ça (du moins, sa réputation). Mais non. Là, c’est Bill. -_- Je pensais pas que ça ce ferait comme ça…du moins, avec Bill. Mais bon, comme la patience n’est pas trop son point fort…
***

Milietrom a écrit:

- Tu sais quoi?
- Non, vas-y.
- J’ai faim.

PAF !! BOULET !! Il casse tout !! >.< On est en plein dans le registre romantique avec son petit discours sur la demande de mariage, etc et lui…il ne trouve RIEN D’AUTRE à dire que "J’ai faim." !! Pff !! Dis-moi ? Tu es sûre que les jumeaux n’ont pas échangé d’âme ? ^^ Non mais au moins tu casses les clichés… C’est bien ! =)
***
Voilà ! Et de 1 ! J’ai encore beaucoup à rattraper… J’essayerai de tout faire avant samedi… Même si ça va être dur car tu nous as fait des très longues suites et qui sont riches en émotions… C’est vraiment dur ! J’ai passé au moins 2 fois plus de temps que d’habitude sur cette suite ! (regardes l’heure à laquelle j’ai fini…^^)

Désolé pour mon retard Milie.
Mes parents m'ont remis le controle parental, donc j'pouvais plus aller sur les forums , mais maintenant ils m'ont "validé" les forums.
Bref.
J'ai un probleme et des conseils seraient les bienvenus . xD
Enfait, j'ai rencontré un mec aux 50 ans d'une femme que je connais plutot bien. Mais j'lui ai pas parlé bien qu'on etait presque a coté a table et que j'ai un peu rigolé avec son pere qui était juste a coté de moi.
Et maintenant, j' sais pas quoi faire pour lui parler vu que j'ai ni son tel ni son adresse msn.
la seule solution que je pourrai avoir c'est de demander à la femme qui a feter son anniversaire de me passer le numero de chez lui. Bien que je pense pas que ce soit une tres bonne idée. Parcque je saurais pas quoi lui dire. --'
'fiin bon, voila. ça fait une semaine que je gamberge.
Si vous pouvez m'aider...
Désolé pour le HS .

Je lirais les suites dans la semaine.
BiiisOw. =)

Une nouvelle suite pour vous.

C'est sans doute la dernière que je posterai avant le 26 juin, car mes examens commencent à se rapprocher dangereusement alors que j'ai à peine révisé.

Cependant, cela ne m'étonnerait pas que je sois prise de la folie de l'écriture pendant une pause entre deux révisions. Ne perdez donc pas trop espoir.

Puisqu'on parle de suites... Au minimum, il ne m'en restera que 5 à poster avant la fin de l'histoire. J'ai bien dit au minimu, car vous me connaissez, j'aime bien m'éterniser et faire deux suites à l'endroit où on pourrait en faire une seule.

Bonne lecture en tout cas.
Bizzzzz
Milie
PS : je suis également en retard pour mes réponses aux coms... Elles viendront en même temps que la fin de mes exams, vous inquiétez pas.

__________________

Les jours qui s’étaient écoulés depuis le mariage n’étaient qu’une succession de petits bonheurs quotidiens. Ou plutôt, c’est ainsi que tout le monde voulait voir les choses.

Il ne restait que quelques petites retouches à effectuer pour que les garçons puissent boucler l’enregistrement de leur nouvel album. Un album qui serait vraiment entraînant, si les autres se basaient sur les extraits qu’ils avaient pu entendre.

Estelle et Jordan avaient commencé leur année à l’école d’Arts Corporels. La jeune muette s’était définitivement installée à l’appartement et vivait apparemment le grand amour avec Georg, même si ce dernier s’inquiétait trop au goût de celle-ci de l’état de fatigue extrême qu’elle arborait tous les soirs en rentrant de ses cours.

Maé commençait à articuler quelques mots mâchouillés par sa bouche non habituée à la parole, faisant la joie de ses parents. Tanya dormait tout le temps, ce qui soulageait tout le monde à vrai dire, car Maé leur avait causé bien des insomnies quand elle ne faisait pas encore ses nuits. Franziska avait repris ses études en droit, tandis que Véronica se préparait corps et âme pour passer en deuxième année d’école vétérinaire.

Le mois de mars était bien avancé, et avec lui revenait le printemps… L’atmosphère aurait pu être aussi joyeuse que les bourgeons qui naissaient sous le soleil étincelant, si Maria-Eva n’était pas si mal.

Elle tentait bien de cacher aux autres ces vertiges qui la prenaient à tout moment, ces nausées abominables et ces douleurs atroces qui la tiraillaient de tous les côtés. Mais on ne peut dire qu’elle réussissait tout le temps. Elle avait fait un test de grossesse, pour rassurer tout le monde et vérifier que ce n’était pas de la formation d’un bébé que venaient tous ses maux. Il s’était révélé négatif. Elle s’était donc trouvée obligée d’admettre qu’une fois encore, c’était sa maladie qui prenait le dessus. Ses cachets n’avaient plus d’effets sur elle. Pire encore, ils augmentaient sa douleur.

Les autres s’inquiétaient, elle le savait. Ils n’en laissaient rien paraître, mais ils restaient toujours attentifs à ses faits et gestes, prêts à intervenir dès qu’un nouveau malaise la prendrait. Bill lui demandait d’aller voir le médecin toutes les nuits depuis maintenant trois jours. Elle prétextait qu’elle pouvait bien attendre son prochain rendez-vous, qui aurait lieu dans deux jours.

Seulement, elle devait bien l’admettre, son corps ne supportait plus l’attente et lui criait son besoin d’obtenir des soins. Elle n’en fut que plus consciente au petit matin de cette journée lorsque, prise de nausées telles qu’elle ne pouvait plus rester allongée plus longtemps près de Bill qui dormait à poings fermés, elle vomit le peu de forces qu’il lui restait et tacha la cuvette des toilettes de sang.

Les autres dormaient encore, il n’était pas encore six heures. Après avoir essuyé tant bien que mal le sang qui s’était déposé, Maria-Eva alla dans le salon et prit le téléphone, en essayant de ne pas faire de bruit. Une voix masculine décrocha à la troisième sonnerie.
- Docteur Klein du service des analyses médicales, j’écoute ?
- Bonjour Docteur, c’est Mlle Duponteuil à l’appareil.
- Bonjour Maria-Eva. Que me vaut l’honneur de cet appel si matinal ?
- ça fait quelques jours déjà que je ne me sens pas bien du tout. Et j’ai vomi du sang il y a quelques instants. Je crois vraiment que quelque chose ne va pas, je ne me suis jamais sentie si mal. Qu’est-ce que je dois faire ?
Il y eut un silence de l’autre côté du combiné. Un silence qui inquiéta vraiment la jeune mariée.
- Passez me voir tout de suite, finit par dire le docteur. Et par pitié, ne faites pas un malaise sur le trajet entre l’hôpital et votre appartement.
- Je serai là d’ici quinze minutes.

Elle raccrocha. Bon, et bien elle n’avait plus trop le choix désormais. Elle retournerait dans ce lieu aseptisé qu’elle détestait plus que tout.

Elle prit son sac, et sortit silencieusement de l’appartement, prenant ses clefs au cas où elle rentrerait avant que les autres ne se réveillent, ce qui lui semblait bien improbable. Ce n’est que lorsqu’elle arriva à l’hôpital qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait pas laissé de mot pour prévenir les autres de son absence. Tant pis, ils essayeront certainement de l’appeler lorsqu‘ils remarqueront sa disparition.

[…]

Le docteur la fit asseoir.
- Je vais commencer par vous poser une série de questions afin de cerner la cause de vos malaises. Si malgré tout je ne vois rien de problématique, vous ferez des analyses.
- D’accord.
- Prenez-vous toujours vos médicaments?
- Oui, mais j’ai le sentiment que je vais d’aller encore plus mal quand je les prends que quand je ne les prends pas.
Le docteur fronça les sourcils.
- Cela vous fait-il la même chose avec vos injections de morphine ?
- La morphine n’a plus d’effets sur moi. Elle me soulage sur le moment, mais l’apaisement ne dure guère plus d’une journée.
Il hocha la tête.
- Je serai tenté de croire que cela est dû à une résistance aux médicaments, mais je n’ai encore jamais vu de cas où ces derniers vont jusqu’à faire empirer une maladie… D’autres facteurs pourraient intervenir et ne sont pas à négliger.
- Lesquels ?
- La prise d’autres médicaments contre-indiqués, des nuits blanches trop fréquentes qui entraînent un disfonctionnement de l’organisme, ou une mauvaise alimentation par exemple… Les grossesses aussi peuvent être considérées comme un facteur.
- Je ne prends que les médicaments que vous me prescrivez. Jusqu’à preuve du contraire je dors sept heures par nuit et j‘ai une alimentation normale. J’ai fait aussi un test de grossesse dernièrement. Il était négatif.
- Nous allons donc faire des analyses, et nous verrons bien ce que cela donnera.
Il ouvrit la porte et l’amena vers la salle des examens.

[…]

De longues et nombreuses heures plus tard, le docteur appela à nouveau Maria-Eva, qui avait patienté dans la salle d’attente pendant qu’il recevait de nouveaux patients Celui-ci lui tendit une grande bouteille d’eau ainsi qu’un petit récipient en verre.
- On ne voyait strictement rien dans vos analyses sanguines. Je suis d’avis de revenir aux vieilles méthodes d’examens.
- Mais docteur, je vous ai dit que…
- Je sais très bien ce que vous m’avez dit, la coupa le docteur d’un air amusé. Mais voyez-vous, votre sang est très opaque dans l’ensemble, ce qui fait qu’on a beaucoup de mal à faire des analyses précises. Il doit sûrement en être de même pour votre urine. Alors prenez-ça, et dites-vous qu’on est jamais trop prudents pour ce genre de choses.
Elle soupira, prit la bouteille et le récipient avant de se diriger aux toilettes.
- Au fait mademoiselle, je dois vous dire que si l’analyse se révèle positive, nous allons nous retrouver devant un problème de taille, reprit le docteur avant qu’elle ne disparaisse.
Elle préféra ne pas lui demander plus de précisions. Chaque chose en son temps.

[…]

Bill se résigna à retourner à l’appartement.
- Tu l’as retrouvée ? demanda Véronica, qui était assise tout près de la porte d’entrée.
- Non, et pourtant j’ai cherché partout où elle pourrait être… Bon sang, qu’est-ce qu’elle fabrique ? Il est bientôt dix-neuf heures !
- Elle ne répond toujours pas à nos appels, continua Georg d’un air abattu.
Ils restèrent silencieux un instant, maussades.
(Maria-Eva va toujours dans un endroit où elle peut se calmer et faire le point lorsqu’elle n’est pas bien. Peut-être qu’elle a fait la même chose aujourd’hui, et qu‘elle avait besoin d‘être seule) tenta Estelle.
- J’ai cherché dans chaque recoin du parc, objecta Tom. Elle n’y était pas.
- Elle n’était pas non plus dans le café où elle dessine d’habitude, fit Franziska.
- Ni sur les bancs près du centre-ville d’où elle peut voir tous les passants s’affairer.
Ils se turent, perdus dans leurs réflexions.
- On fait le tour de tous les endroits où elle pourrait être une dernière fois, puis on prévient la police si on ne l’a toujours pas retrouvée d’ici là, termina Bill.
Ils sortirent donc et se séparèrent afin d’être plus efficaces.

Gustav marchait depuis près de cinq minutes lorsqu’il se rappela d’une conversation qu’il avait eue avec Maria-Eva il y a longtemps, qui s’était déroulée avant même qu’elle ne sorte avec le chanteur aux cheveux hérissés. Une conversation où elle lui avait parlé d’une personne qui était nulle part et partout, à qui elle allait souvent rendre visite lorsqu‘elle en ressentait le besoin.

Ce n’était qu’une idée qui avait traversé l’esprit du jeune homme. Mais la nuit qui commençait à tomber lui fit admettre qu’il ne perdait rien à essayer d’aller là-bas, pour vérifier si elle s’y trouvait ou non. Il prit donc le chemin qui allait le faire sortir de la ville, en espérant qu’il n’allait pas marcher si longtemps pour rien.

C'est trop court
la suiite<3

C'est tellement beau ma Filante.

J'ai hate de savoir la suite.

Je t'aime & suite !

suite <3

Han magnifique suite.
J'ai peur, je craint le pire pour Marie-Eva.
Vite une suite, j'aime tellement <3

J'suis désolée Stern, j'ai pas pu arriver à l'endroit dont on parlait sur MSn, j'suis vraiment trop crevée maintenant pour continuer... et demain il sera trop tard pour que tu le lise. Je continuerai demain, mais en attendant j'espère que ce passage te remontera le moral avant ton départ.

Bonne lecture à tout le monde.

Bizzzzzz
Milie

__________________
Quand Gustav parvint au sommet de la colline, près de l’église en mauvais état, il fut soulagé de voir qu’il ne s’était pas trompé. La jeune femme était là, allongée sur l’herbe en train de regarder les étoiles qui scintillaient dans le ciel obscur.

Il s’avança doucement vers elle, en même temps qu’il regardait vers le précipice qui n’était pas loin d’eux. Les lumières de la ville s’y reflétaient à des centaines de mètres plus bas, et semblaient répondre aux lueurs étoilées présentes au-dessus de leur tête. Elle lui avait bien dit que le spectacle était magnifique.

De là où ils se trouvaient, ils avaient la sensations d’être entourés de milliers de petites taches lumineuses, qu’elles soient artificielles et célestes. Cela fit un drôle d’effet à Gustav. Il n’avait jamais rien vu de semblable.

Maria-Eva tourna finalement la tête vers lui, et le convia à s’asseoir par le biais de son regard, rendu sombre par l‘obscurité, et peut-être des éléments fâcheux qui lui seraient arrivés dans la journée. Il accéda à sa requête et s’allongea sur l’herbe à ses côtés, légèrement pensif.

Ils restèrent ainsi un long moment, jusqu’à ce que Gustav sente qu’elle était prête à lui parler sans se sentir forcée.
- Tu peux m’expliquer pourquoi tu es partie ce matin sans nous prévenir ? Tu nous as fait une belle frayeur.
- Je suis désolée. Il ne fallait pas vous inquiéter comme ça… J’étais à l’hôpital jusqu’à la fin de l’après-midi, pour passer des examens. Je n’étais vraiment pas bien ce matin, alors je me suis persuadée qu’il fallait vraiment que j’y aille, et qu’il en allait de ma santé. J’ai simplement oublié de vous laisser un mot, ce qui ne me rend pas très fière de moi. Vous avez dû vous faire un sang d’encre.
Gustav hocha légèrement la tête.
- Comme je te le disais, oui, on s’est vraiment inquiétés, encore plus en voyant que tu ne répondais pas sur ton portable. Mais tu m’as donné d’excellentes raisons à ce silence.
- Pas vraiment… Après les examens, je suis venue ici pour réfléchir à ce que le docteur m’a fait comprendre. Je ne me sentais pas le cœur à répondre à vos appels, j’étais trop déchirée entre deux voies. Je le suis toujours d’ailleurs.
Il se mit sur le côté, et la regarda dans les yeux, l‘air grave.
- Maria-Eva, qu’est-ce qui se passe ?
Elle baissa les yeux, puis fixa son regard sur la Grande Ourse, qui déployait ses sept étoiles à des milliers de kilomètres au-dessus d’eux.
- Je suis enceinte, finit-elle par dire.
- Tu as eu un test négatif pourtant il y a quelques jours !
- Le médecin m’a fait une analyse d’urine plus précise que les tests qu’on achète à la pharmacie, qui s’est révélée positive. Il en a même fait une deuxième, pour être certain de ce qu’il avançait. Je suis bel et bien enceinte, de trois semaines environ.
Gustav la regarda sans comprendre.
- C’est une excellente nouvelle ! Mais pourquoi fais-tu cette tête ? Ce n’est pas ce que tu avais toujours souhaité depuis ton avortement forcé ?
- Si bien sûr… Mais le docteur m’a dit qu’il était préférable que je fasse à nouveau une IVG.
Il resta un instant interdit.
- Qu’est-ce qui le motive à te demander ça ?
- Déjà, le fait que je sois obligée d’arrêter tout traitement. Les médicaments que je prend sont contre-indiqués pour les grossesses car ils sont responsables de malformations chez le bébé. Le docteur a peur que je ne puisse pas supporter la douleur si je suis obligée de cesser de prendre mes gélules. Il m’a dit aussi que cette grossesse m’affaiblirait plus qu’autre chose, et qu’il y avait de grands risques que je meure ainsi que le bébé si je n’ai plus de traitements adaptés à ma maladie, parce que ma maladie ne va pas arrêter de se développer, d’une part, et d’autre part parce que la croissance du fœtus me prendrait toutes mes forces, déjà tant amoindries ces derniers temps.
Elle inspira profondément, les larmes aux yeux.
- Il m’a dit de réfléchir à tout cela pour décider si je devais vraiment le garder ou pas, ce petit être qui grandit en moi. Mais je ne sais plus quoi penser. Tout était si simple avant, je n’avais même pas à me poser la question de savoir si j’avorterai ou pas… Je n’aurai pas moins souffert si on m’avait retiré des mains un trésor que j’ai eu un mal fou à trouver. Ça fait mal. Je n’ai pas l’envie ni la force de prendre une décision ou une autre, car de toute façon, le bébé, moi ou nous deux ensembles sommes condamnés quelque soit la voie choisie.
De grosses larmes coulaient sur ses joues à présent. Gustav la serra dans ses bras pour la réconforter, lui caressant les cheveux en lui disant des mots qui semblaient affreusement creux.

Elle sembla se calmer peu à peu, mais son regard exprimait toujours le doute et la détresse qu’elle ressentait de tout son être.
- Allons Maria-Eva, calme-toi, lui susurra Gustav. Où est passé tout l’espoir que contenaient tes prunelles ? Pourquoi ne pourrais-tu pas imaginer que le bébé et toi vous surviviez tous les deux à ta grossesse ? Tu m’as pourtant assuré que l’espoir faisait vivre…
Elle le regarda en tirant une tête de trois pieds de long.
- Les médecins ne m’ont même pas donné deux ans à vivre. Comment je pourrais être optimiste en sachant que, même si j’interrompais ma grossesse, je serai destinée à mourir jeune ?
- Les docteurs peuvent se tromper, tu en es la preuve vivante. Deux ans à vivre certes, s’ils ne trouvent pas de moyen de guérison avant. Moi je crois en leurs capacités. Ils découvriront des remèdes.
- J’ai eu de l’espoir pendant 18 ans, Gustav. Et aujourd’hui, je suis lasse, tellement lasse de tout cela… Le simple fait de respirer me demande un effort considérable. Qu’est-ce que ça m’apporte de vivre, si ce sont dans ces conditions ?
Il la regarda, perdant pied. C’était la première fois qu’elle lui semblait si abattue, si découragée. Il prit les mains pâles de la jeune fille dans les siennes et lui lança un regard presque rageur.
- Maria-Eva, tu n’as pas le droit de penser de cette manière ! Je croyais pourtant que tu avais compris à quel point tu comptais pour chacun d’entre nous, et que nous aurions échangé tout ce que nous possédons de plus précieux contre un prolongement de ta vie. Ce n’est pas le moment de te décourager comme cela bon sang, pense un peu à nous, qui t’avons soutenue depuis le début, pense un peu à Bill ! Quelle importance aurait sa vie si tu n’étais plus là ? Pourquoi son cœur battrait-il, s’il ne pourrait le faire à l’unisson avec le tien ? Il deviendrait le plus aveugle et le plus affligé de tous les fantômes, errant à travers le monde à la recherche de la moindre parcelle de matière qui lui permettrait de faire revivre ton souvenir. Ne le laisse pas seul avec sa douleur, garde espoir, pour nous, mais surtout pour lui.
- Est-ce que tu as une idée du degré d’égoïsme que tu as atteint en parlant de cette manière ? s’exclama Maria-Eva, complètement dépassée. Ça ne te dérangerait pas que je souffres à en avoir envie de me trucider, du moment que je reste avec vous ?
- Ce n’est pas ce que j’ai dit ! Tu crois vraiment que j’ai envie de te voir crever à petit feu sans pouvoir agir d’aucune sorte pour t’aider ? Ce que je voulais que tu comprennes par mes paroles, c’est que tu dois conserver espoir, car c’est ce qui t’a permit de tenir jusqu’à présent. Que garder cet enfant, c’est la meilleure manière de prouver au monde que tu peux survivre et donner la vie même si tu es une malade « incurable » comme aiment si bien le dire les docteurs. Que j’aimerais bien que tu fasses une fois de plus un sacré pied de nez à la nature et à la mort, qui espèrent tant avoir raison de toi depuis dix-huit ans. Mais si tu comptes conserver les quelques mois de plus à vivre que t’apporteront l’IVG, je ne m’y opposerais pas. Je trouverai simplement que tu passes à la trappe avec une rapidité incompréhensible tes désirs les plus chers pour les remplacer par quelques mois de souffrance supplémentaire, souffrance que tu veux pourtant tant éviter. Et je l’avoue, cela me ferait vraiment mal pour toi. Tu ne mérites pas de souffrir plus que tu ne le fais déjà.

Elle remarqua soudainement la larme qui perlait sur la joue du jeune homme, et toutes celles qui prenaient naissance dans ses prunelles noisettes, qu’il essayait vainement de refouler. Elle ne l’avait jamais vu pleurer, et elle se sentit extrêmement mal d’être la cause de ses larmes. Elle le prit dans ses bras en le serrant de toutes ses forces, les larmes aux yeux elle aussi.
- Pardon Gustav, pardon… Je ne voulais pas en arriver à là. Je te le promets, je vais garder espoir, je vais tout faire pour que ce bébé vienne au monde. Je le jure.
Il sourit légèrement, lui fit une accolade et se releva après s’être essuyé les yeux.
- Tu as fait le bon choix ma belle.
Il l’aida à se relever.
- On va rentrer, les autres doivent vraiment s’inquiéter.
- Oui, fit-elle en lançant un dernier regard aux étoiles et aux lumières de la ville.
Elle semblait légèrement tendue. Il lui pressa doucement la main pour la rassurer alors qu’ils commençaient leur descente.
- T’inquiète pour Bill. Il va comprendre.
Elle hocha la tête, mais ne paraissait pas trop convaincue. Elle hésitait encore à le garder, son enfant. La réaction de Bill à l’entente de la nouvelle appuierait son choix définitif.