[T] « Elle mentait très souvent. »

Suite !

Woa, je ne m'attendais vraiment pas à avoir autant de lectrice, ça me touche vraiment. Et merci pour vos compliments, bienvenue aux nouvelles lectrices et pour vous remerciés voilà la suite ! Et si j'ai le temps j'en mettrais une autre ce soir.

Chapitre 4 : Fille de papier. Il est vrai que j'ai souvent été l'architecte de ma propre prison.

« Céleste, tu m'aimes ? »

Un silence.
Et puis enfin un soupir d'exaspération s'échappa de mes lèvres.

« Bien sûr que je t'aime. Tu ne serais pas ici, si ce n'était pas le cas. »
« Non, je veux dire... tu m'aimes vraiment ? »

Elle me fixa, tandis que je baissais les yeux pour échapper à son intense regard. J'aimais Léna. En amitié. Ou peut-être que je l'aimais en amitié passionnel. Mais je détestais l'étrange curiosité que j'éprouvais envers elle.
J'étais aux frontières de mes pensées oscillant dangereusement vers la rêverie pur et simple quand elle se mit à rire aux éclats.

« Je plaisante, Céleste. Tu es mon amie. C'est juste que je te trouves bizarre en ce moment. Qu'est-ce qui se passe ? »

C'était énervant. Le fait qu'elle me connaisse si bien, qu'elle sache dès l'instant où nos regards se croisent si je vais bien ou non. C'était aussi un coup dur pour ma fierté personnelle, étais-je si facile à comprendre ? Etait-il vraiment aussi facile que ça de lire en moi ?

« Il ne veut pas me voir. » finis-je par lâcher.

A cette simple phrase, je savais qu'elle comprenait de qui je voulais parler. Pourtant je n'avais aborder ce sujet que quelques rares fois avec elle, car Léna ne comprenait pas comment je pouvais faire confiance à quelqu'un que je n'avais jamais vu. Elle ne comprenait pas que je puisse accorder autant d'importance à une personne « irréelle ». Et comme je l'avais pressentie, Léna se referma automatiquement avant de se lever de mon lit reposant lentement l'album photo.

« La tempête semble s'être calmée. Mais je ne pense pas pouvoir encore rentrer chez moi, je peux rester cette nuit ? »

Un changement de sujet qui signifiait qu'elle était en colère contre moi. Léna faisait souvent ça quand elle ne voulait pas me vexer, préférant changer de conversation. Au début, je pensais qu'elle le faisait exprès, par simple égoïsme. J'étais persuadé qu'elle ne s'intéressait qu'à elle. Et c'est au fil du temps que j'avais finis par comprendre que tout ce petit jeu était sa manière à elle d'éviter les conflits.

« Il ne veut pas me voir, Léna… J'ai besoin de t'entendre au moins une fois me rassurer. C'est trop te demander, Léna ? De t'intéresser pour une fois à ma vie ? »
« Qu'est-ce que tu veux que je te dises ? Tu ne le connais même pas. Si ça se trouve il se fiche complètement de toi. » répliqua-t-elle d'une voix sèche.

Léna me tourna le dos et se dirigea vers la fenêtre. Car elle avait aussi cette désagréable habitude de ne jamais me regarder dans les yeux lorsqu'une tension se faisait sentir.

« C'est vrai que je ne suis pas toi. Je ne suis pas la belle Léna, la merveilleuse Léna. Celle que tout le monde aime ! Je ne suis pas aussi intéressante que toi, pas vrai ? Pourquoi quelqu'un d'autre que toi voudrait bien être ami avec moi ? »
« Ce n'est pas ce que je voulais dire, Céleste. Tu es merveilleuse, les autres ne s'en rendent pas compte. »
« Non, je ne suis pas merveilleuse. Tu le sais très bien, tout le monde le sait.» répliquais-je à mon tour.

Sans dire un mot de plus, on s'est toutes les deux glisser dans mon lit. Cette nuit là, j'ai mis du temps à trouver le sommeil. Je réfléchissais à tout, à B. qui avait refusé catégoriquement notre rencontre. Que me cachait-il ? Et Léna que je connaissais depuis à peine un an. Notre amitié était si étrange, elle avait réussit à se faire une place dans ma vie si facilement que je me demandais comment j'avais fais sans elle jusque là. Elle était devenue ma meilleure amie sans que je m'en aperçoive réellement, j'avais toujours été fasciné par sa beauté et son charisme qui attirait indéniablement les gens. Alors que moi, je n'intéressais pas vraiment les autres. J'étais d'un banal affligeant, pour tout dire.


« Une simple petite phrase, écrite sur un bout de papier qui jonchait le sol :
Parce-que je ne suis rien... »

______

Gomenasai : Oui, Léna xD J'aime beaucoup ce prénom alors je te dédie ce personnage. x)
MadHatter : Ca me fait plaisir que tu sois là, puisque j'ai a-do-ré la ta fiction. xD

EDIT : La petite comptine que Léna et Céleste chantent ne vient pas de moi, elle a été écrite par Misuki, une fille qui a beaucoup de talent. Je peux te la passer en entière, si tu veux. : )

Voilà, donc. Le chapitre suivant sera du point de vue de Bill. ; )

Chapitre suivant : Le début du passé.

Woooow *.*
J'A-DO-RE !
La suite ce soir j'ten pris <3

Ah c'est trop gentil de me dédier ce personnage.
J'ai hâte de lire la suite !

Bon allez ! Je me décide à mettre la suite dans une heure - voir un peu plus, si je prends du temps pour manger =P - . Je suis dans un élan de bonté car je voulais attendre jusqu'à demain soir. x)

En faite, j'ai écris une douzaines de chapitres pour l'instant, mais je ne l'ai pas encore finis même si je sais déjà la fin. - /!\ secret défense /!\


EDIT : AH beh, c'est pour fêter la 3em page. 8D

AAAh, oui la suite ! : O
J'aime le personnage de Léna aussi x) ~

Chapitre 5 : Le début du passé. Je laisserai pleurer le Ciel autant qu'il le voudra. Après tout, pourquoi n'aurait-il pas le droit d'avoir des états d'âmes ?.

J’avais environs 16 ans quand je suis parti, le dernier endroit où je me suis rendu est la fenêtre de la salle donnant sur un champ de roses que ma mère affectionnait plus que tout. Leur parfum représentait un véritable enchantement et chaque fois que je cherchais mes parents j’étais sûr de les retrouver là…

A présent, le jardin était complètement désert et abandonné. Je savais qu’ils ne pouvaient plus revenir dans cette maison. Pour pouvoir continuer une vie tranquille ils avaient décidé d’abandonner une partie de leurs souvenirs.

« C’est de notre faute, Tom. »

De villes en villes, de rêves en cauchemars, je n’avais jamais pu effacer leurs regards confiants de ma mémoire. Plus je m’éloignais et plus ils me manquaient. Je me souviens qu’au début une voix s’était mise à me tenir compagnie dans ma tête. Aujourd’hui encore, je crois que je ne pourrais pas la nommer car elle était chaque jour différente, parfois elle riait de moi en s’écriant que j’avais échoué et que je ne pourrais plus jamais rentrer à la maison, d’autres fois elle prenait le rire éclatant de ma mère pour m’encourager à continuer mon rêve. J’ai crus devenir fou.

«  Ce n’est plus chez nous ici, Bill. Pourquoi nous sommes nous arrêtés ici ? »

Je me souviens du supplice que m’infligeait cette voix dans ma tête chaque fois que Noël approchait. C’était comme une grosse pression dans mon crâne, puis elle se mettait à rire. Elle me faisait mal, me brisait les tympans mais je ne pouvais la faire taire. Dans ces moments là, je prenais des somnifères pour m’endormir le plus vite possible et oublier cette voix.

« J’aimerais revenir en arrière, Tom. J’aimerais savoir comment serait notre vie, si le groupe n’avait pas tout changé. »

Je désignais le champs abandonné du doigt :

«  Maman aurait sans doute été en train de planter des roses, et nous aurait saluer lorsqu’elle nous aurait aperçus. Elle nous aurait prévenus que des cookies nous atten… »

Tom me coupa la parole sans que j’eus le temps de terminer ma phrase :

«  Bill, ça ne sert à rien. Viens, on y va. »


Le jour où cette voix disparut enfin de ma tête, je ne m’en étais même pas rendus compte. Ce fut au bout d’une semaine que je me sentais étrangement seul à l’intérieur de moi. Je ne sais pas pourquoi, ni comment. Mais c’était la semaine où j’avais parlé pour la première fois à Céleste.

« Je… allons à Berlin. »

A bien y réfléchir, je suis fatigué. Fatigué de devoir être le meilleur de toujours chercher à atteindre la perfection pour ne pas décevoir. J’ai envie de vacances, de très longues vacances. D’une escapade dans une région où personne ne saurait que j’existe où l'on ne me demandera plus rien, où je pourrais faire ce que je veux, me servir de mes mains et façonner le monde. Retrouver l’illusion de nos premiers débuts.

« Pourquoi Berlin ? Nous n’avons pas de concert prévu là-bas. » demanda Tom.
« Une amie … aimerait me voir. » répondis-je doucement.

Mon frère acquiesça doucement, et me fit signe de le suivre jusqu’à la voiture de Georg. Je savais très bien que derrière son air calme, il s’inquiétait à mon sujet. Georg démarra le moteur et demanda timidement où nous allions.

« Berlin. » répondit Tom en me lançant un profond regard.




Je ne suis pas très satisfaite de ce chapitre :/


Chapitre suivant : Un jour pour une vie.

Moi je suis satisfaite de ce chapitre.
Pour l'instant c'est difficile de cerner Bill mais on devrait bientôt y arriver ! Alors je demande une suite dès que possible . (:

Nouvelle lectrice.
J'aime beaucoup ♥
J'ai hâte de voir la suite

Nouvelle lectrice.

J'aime bien ce début. J'me demande comment va se passer la rencontre entre Bill & Céleste. (:

Suite?

nouvelle lectrice
j'aime beaucoup^^
et j'ai hâte de découvrir la suite

J'aime toujours, et même plus encore. ~

Suite, miss ^.^

Cette suite est très bien =)
Ca me donne encore plus envie d'en apprendre au sujet de Bill.
suiiiite ^^

Voilà la suite, désolée pour l'attente. : )

Chapitre 6 : Un jour pour une vie. Le silence restera donc le pire ennemie de ma souffrance.

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B. dit : Demain, 23h30. Devant l’hôtel Grand Hyatt à Berlin.


Léna regardait l’écran d’ordinateur en grimaçant mais son soupire d’agacement ne réussit pas à entacher ma joie et d’un mouvement vif je répondis à son message par un simple « ok ».
C’était cette absence de mot que j’aimais tant dans nos discussion. Entre nous, aucun n’utilisait de longues phrases aux sonorités plus que lassantes. J’étais pratiquement certaine qu’une fois que nous nous aurions vus nous n’aurions plus du tout besoin de mot pour nous comprendre. Il suffirait d’un simple regard observateur. D’une simple poignée de main un peu trop formel pour des amis - même virtuel -. D’un simple sourire gêné face au silence qui régnerait durant les premières minutes de notre rencontre…

« N’y vas pas, Céleste » s’exclama soudainement Léna d’une voix sèche.
«  Pourquoi ? Non… ne répond pas, je ne veux pas savoir. Tu es égoïste, Léna. La vérité c’est que tu aimerais m’avoir pour toi. » répliquais-je.
« N’importe quoi. Tu ne te demandes pas pourquoi il te donne rendez-vous à une heure aussi tardive ? Ça m’inquiète. Je… je veux que tu me promettes de m’appeler toutes les demi-heure , ok ? Si tu rate un seul coup de fil, j’appellerai la police, d’accord ? »
«  Très bien » répondis-je d’une voix calme.

Un sourire se forma à nouveau sur les lèvres de Léna. Et elle m’entraina alors devant un grand miroir accroché près de mon armoire. Elle se mit derrière moi, et posa ses mains sur mes hanches.

« Il faut que tu grossisse, Céleste. Tu ressemble à une enfant. Les hommes n’aiment pas ça » s’exclama-t-elle en rigolant.

C’est vrai que Léna pouvait rire. Elle était belle, elle. C’était pour cette raison qu’elle était aimée de tout le monde. Lentement, je fis courir mon regard sur sa silhouette commençant par ses fines jambes couverte à mi-cuisses d’une robe en satin blanc qui épousait la forme gracieuse de sa taille. Mon regard monta un peu plus, jusqu’à son visage encadré par ses cheveux blonds qui tombaient librement dans son dos. D’un geste fugace Léna remit alors une mèche en place dévoilant ses yeux verts et sa frimousse angélique. Inconcevable, oui. Sa beauté l’était.
Ses lèvres charnues coloré par un rouge à lèvre couleur sang qui attirait indéniablement le regard… mais je me rendis compte que regarder quelqu’un avec autant d’insistance était impoli. Et puis Léna avait remarqué que je ne faisais que la scruter, sans écouter ses paroles.

« Céleste ! Tu m’écoutes ? »  demanda-t-elle en croisant ses bras sur sa poitrine d’un geste agacée.
«  oui, oui » répondis-je doucement.

Elle reprit alors la parole d’un air enthousiaste effaçant d’un battement cils l’air agacé qu’elle arborait quelques secondes plutôt. -Léna avait toujours été du genre à passer d’un sentiment à un autre.- Beaucoup de personne avait d’ailleurs du mal à supporter ça, et semblaient déconcerté par son changement rapide d’humeurs. Moi, avec le temps je m’y étais habituée. Et puis il fallait dire que c’était grâce à cela que nous n’étions jamais resté en conflit plus de deux jours.

« Céleste… pourquoi tu ne fais pas d’effort ? » demanda-t-elle d’une voix hésitante.
«  Quoi ? » l’interrogeais-je.
« Regarde-toi, réellement. » insista Léna.

C’était douloureux. Elle me fit légèrement relever la tête et j’observais alors mon reflet morne. Des cheveux noirs lisses mais ternes coupés en carré saccadé accompagnés d’une frange droite un peu trop longue. J’étais petite, menue. Pas vraiment de hanche ni de seins et pour tout dire j’atteignais à peine les 1m60. Mes yeux s’ouvrirent en grand. Je ressemblais tellement à une enfant, la plupart du temps on me trouvait mignonne. Même si j’aurai voulus qu’on me trouve belle…

« Tu penses que… c‘est une bonne idée ce rendez-vous?… » murmurais-je d’une voix saccadée.


Chapitre suivant : Le hasard d'un regard.

La , j'attends vraiment la suite avec impatience.
J'ai hâte de savoir comment va se passer cette rencontre...

Gomenasai. a écrit:

La , j'attends vraiment la suite avec impatience.
J'ai hâte de savoir comment va se passer cette rencontre...

+1

Nouvelle lectrice
J'aime beaucoup ta fiction
Je suis impatiente d'avoir la suite
Bonne continuation.

Oh ! J'adooooooooooooooooooooooooore

Vite vite une suite

Suite !(:

Bienvenue à toi, Eng3ll. : )
Pour toutes les nouvelles lectrices et celles qui me lisent depuis le début voilà la suite. ^^

Chapitre 7 : Le hasard d'un regard C’est un don de pouvoir faire trembler le corps et bousculer les idées avec des mots.

Il faisait sombre ce soir là, les rues étaient désertes à cette heure si tardive. Une brume pesante s’était étendue sur la ville, comme une espèce de couverture pelucheuse et opaque. Mon cœur accentuait chaque battement au fil des minutes, il était environ 23h45, et personne ne semblait m’attendre. Céleste avait-elle renoncé ? Au fond de moi une sorte d’espoir s’était créée. Avait-elle comprit qu’il valait mieux ne pas se voir ? Je soupirais et jetais un coup d’œil vers l’entrée de l’hôtel. Cinq ou six fans armé de courage étaient restés camper devant l’entrée malgré les réticences du personnel à les laisser traîner sur le trottoir. J’aurais bien voulus leur dire que j’étais là, à quelques mètres d’eux, mais je n’en avais pas le temps. Alors j’essayais de mémoriser leurs visages… même si je savais que je les oublierai probablement d’ici peu.

Et puis soudain, mon regard se dirigea automatiquement vers une jeune fille qui venait tout juste de tourner dans la rue. Mon cœur rata un battement et aussitôt je me levais du banc sur lequel j’étais assis depuis une bonne dizaine de minutes. J’étais persuadé que c’était elle mais par sécurité j’attendis quelques minutes.
Elle s’était figée et attendait près de l’entrée de l’hôtel, ses jambes frêles tremblaient légèrement à cause du froid alors je décidais de mettre fin à son supplice et d’une démarche non-assuré je me dirigeais vers elle.

«  Heu… » hésitais-je.

J’aurais voulus me présenté, mais aucun mot ne vint. Il me fallut au moins une dizaine de seconde avant de trouver un mot cohérent.

«  Céleste ? » demandais-je.

Ses yeux s’ouvrirent alors en grand. Et malgré le fait qu’il faisait sombre la couleur bleue de ses yeux ressortait étonnamment fort.

« Oui.».

J’avais comme l’impression que sa voix laissait transparaitre un soupçon de méfiance et pendant une seconde je me demandais pourquoi.
Et puis finalement je me souvins que j’avais été bête de penser qu’elle allait tout de suite me suivre alors que j’étais cacher sous une casquette et des grosses lunettes qui me mangeaient la moitié du visage.

«  Je… viens suis-moi. J’ai une chambre dans l’hôtel. »

Céleste me suivit sans protesté même si elle hésita avant d'entamer sa marche vers l’entrée cachée derrière l’hôtel. Dans l’ascenseur elle ne parla pas. Elle se contentait de me fixer intensément du regard et je devinais qu’elle s’efforçait de voir à travers mes lunettes noires.

Arrivée dans ma chambre, je l’invitais à s’assoir sur le canapé avant de la rejoindre.

«  Après tout ce temps à converser… devant un écran. » murmurais-je en souriant.

C’était une tentative pour entamer la conversation mais elle ne me répondit pas. Je commençais alors à inquiété.
Etait-elle fâchée ? Déçue ? Ou peut-être avais-je mal imaginé sa personnalité.

«  Je peux te voir ? Je veux dire sans ton… déguisement. » demanda-t-elle enfin.

Idiot. Voilà ce que j’étais. Dans la précipitation j’avais oublier d’enlever mon accoutrement ridicule.

«  D’abord j’aimerais te dire que je suis toujours celui avec qui tu aimais discuter pendant des heures. Tu me promet de ne jamais changer d'avis à mon sujet comme tu me l'as dis ? » demandais-je anxieux.

J’attendis qu’elle acquiesce avant d’enfin enlever ma casquette, mon écharpe et enfin mes lunettes…

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Alors ? Vous imaginez comment sa réaction ? x')

Heu choquée. xD

Mais peut-etre qu'elle le connait à peine ...

Suite? (: