[T.] Une lettre à un Ange. C'est une lettre à un Ange.

POV TOM

Le soleil tape sur mon torse nu, et je n'ai qu'une envie c'est qu'on ferme ces putains de rideau. Mais finalement je me rend compte que la chose qui me gêne le plus n'est pas le fait que mon torse soit nu et que le soleil y tape. Non ce qui me gêne véritablement c'est que mon torse soit nu, complètement nu. Je tatte le lit à coté de moi et je me rend compte qu'il est vide.

Oh putain non.

Je vous en supplie, grand Dieu créateur du soleil, de la bière et du sexe, faite que ça ne soit pas un rêve.

Non c'est définitevement impossible. La nuit que je venais de passer ne pouvait pas être un rêve. C'est que j'avais réellement une sacré imagination alors. Imaginer toute ses scènes, toutes ces positions et...

Oh putain il faut que je trouve Mily

J'ouvre enfin les yeux et me rend compte que je suis bel et bien dans sa chambre. Une autre preuve qui calme mon cœur battant. Je me redresse lentement de son lit et cherche mes vetements... Que je ne trouve pas...

Dans le studio, Kaulitz. Dans le studio

Soudain, les images de nos premiers ébats dans cette pièce devenu tellement spécial, me revient en tête. Et je ne peux m'empêcher de sourire en enroulant le draps autour de moi.
Je ne m'étais pas attendu à ça, quand elle m'avait proposé de « poser pour elle ». Je ne dis pas que je n'y avais jamais pensé. Ça faisait 7 ans que j'y pensais. Mais je n'avais jamais voulu la brusquer... Après tout c'était moi qui l'avait rejeté il y a 7 ans de cela. Ce détail pris en compte, les choses restaient compliquées. Mais ce cap était passé et je croit, que les choses ne pouvaient allée que mieux maintenant.

Il y avait bien sur cette histoire de voyages. Mais j'étais persuadé que nous allons trouver une solution. Je lui avais promis d'en trouver une...

Je pousse doucement la porte du studio et ce que je vois, ne peut que me donner des frissons. Mily est là, enroulé dans un drap tout comme moi. Je peux quand même voir certaines partie de son corps, comme sa hanche droite ou le coté de sa poitrine. Ses cheveux noirs et courts, sont accroché par une pince blanche sur le dessus de sa tête mais certaines mèches folles tombent sur son visage ornée d'une grosse lunettes noirs.
Je l'observe longtemps, et n'arrive toujours pas à croire que notre relation est évoluée à ce point.
Très vite, elle se rend compte de ma présence et son visage autrefois si concentrée, se fend en à large sourire.

_Hey, dit elle.
_Hey.

Elle tend une main vers moi et je me depêche de la rejoindre. Non sans tribucher, plusieurs fois dans les plis de mon draps, déclanchant son rire éclatant. Finalement, j'arrive à me poster à coté d'elle sans mettre casser un membre. On reste à se regarder pendant un moment. Et je me rend compte que je ne sais pas quoi faire. C'est certainement ridicule après la nuit que nous venons de passer mais j'hésite à poser mes lèvres sur les siennes.

Doucement, Mily caresse ma joue du bout des doigts et approche son visage vers le mien. Je comprend vite que mes craintes sont infondées. Oh oui tellement infondées. Nos lèvres se rencontrent et c'est tellement doux que j'en ai des frissons. Encore une fois. Je la rapproche de moi, et la colle contre moi. Notre baiser reste chaste et je croit qu'elle a compris, autant que moi, qu'après une nuit comme cela, c'est beaucoup mieux pour nous.

Elle sourit en détachant ses lèvres des miennes.
_Tu vas rire si je te dis que ça me fait encore bizarre ?
_Pourquoi je rigolerais ?
_Je sais pas, me dit elle. Tu sais quand je me reveillé ce matin, sur toi, je me suis pincée pour savoir si je revais pas. Regarde j'ai encore la marque.

Elle me tend son bras et je découvre en effet, une grosse marque rouge toute fraiche.
_Je sais je suis folle.
_Oui en effet.

Elle me frappe à l'épaule.
_Quoi ?
_T'es pas censé me prouver le contraire !

J'éclate de rire et colle mon torse à son dos. Je caresse ses bras et pose mon menton sur mon épaule.
_En me reveillant ce matin, j'ai cru que c'était un rêve, moi aussi, dis je dans un murmure.

Elle me sourit et embrasse ma tempe tendrement. Mon regard se pose sur la bassine devant nous.
_Tu fais quoi ?
_Oh, dit elle en repportant son attention sur son travail. Je developpe les photos de hier soir.

A ces mots, elle s'empare d'une pince et sors de la bassine d'eau, une feuille qu'elle accroche sur un fil avec un pince. Et sous mes yeux, je vois peu à peu la photo appraitre.

_Mais attend,dis je en détaillant la photo. C'est...
_Oui c'est bien ça, continue t'elle en rougissant. Apparemment, la télécommande de l'appareil était coincé quelque part, et il a rien raté de ce qui s'est passé.
_Oh la vache, mais c'est...
_Explicite, je sais.

Elle éclate de rire, alors que je me déplace pour découvrir les nombreuses photo qu'elle a déjà devellopé. Je découvre ainsi pour la plupart du temps, nos deux corps liée lien à l'autre. Ma machoire se decroche sur certaine photo alors que Mily s'evertue à ne pas croiser mon regard.

_Je peux les...détruire si tu veux. Je veux pas que...
_Non mais t'es folle. Tu les gardes. J'en veux même un double.

Elle éclate de rire face à ma réactions. Et je me sens comme un gros pervers tout à coup. Je la rejoins et reprend ma position derrière elle, le drap toujours fermement entouré autour de moi.

_Mily tu sais qu'il existe des imprimantes pour developper des photos ? Je veux pas remettre en compte ta formation de photographe, mais là..

Elle me donne un coup de coude, comprenant très bien que j'étais en train de moquer d'elleL ;

_Je sais, espèce d'idiot ! C'est juste que... j'aime bien les developper comme ça. Elles sont différentes... plus intense.
_Pour être intense, elles sont intenses, là.
_Pervers.

Je souris dans son cou alors qu'elle developpe encore quelque photo. Sans m'en rendre vraiment compte, mes mains se sont posée sur son ventre, au dessous du drap tandis que mes lèvres tracent un chemin invisible de son cou à ses omoplates.
Soudain, elle se retourne vers moi, les joues rouges et les yeux noirs de désirs.

_Vous savez, Monsieur Kaulitz, que ce n'est pas du jeu de me deconcentrer comme ça, murmure t'elle.

Mes sourcils se lèvent, subjectifs et je lui répond :
_Moi ? Vous deconcentrez ? Jamais.

Mes mains passent sous le draps et je m'evertue à empoigner ses fesses tellement délicates pour la serrer contre moi. Déjà ma langue retrace le contour de ses lèvres, la faisant gémir.
Puis brusquement, elle me repousse et je ne comprend pas.
Elle prend une mine outrée et je saisis qu'elle se joue de moi.

_Oh Monsieur Kaulitz. Pour qui est ce que vous me prenez. Je ne couche jamais avec le même homme, deux fois.

Un sourire carnassiers se trace sur mes lèvres alors que je détache le drap noué autour de sa poitrine. Le drap tombe à nos pieds, pendant que je mors le lobe de son oreille.

_C'est pas ce que vous me disiez cette nuit, Mademoiselle, quand vous me demandiez de vous faire l'amour. Encore. Encore. Encore. Encore. Et encore.

Je signe notre perte, elle le sait autan que moi. Mais à ce moment précis, c'est tellement le dernier de nos soucis. Mily se jète sur moi et en ultime fois, nous faison l'amour à même le sol...

POV EXTERNE

_Si c'est un rêve, alors c'est un très beau rêve.

Et ils n'ont aucune envie de se reveiller de ce rêve, là. Si ils le pouvaient, ils donneraient certainement tout ce qu'ils avaient pour pouvoir y rester encore un peu plus longtemps,
Ils ont fini par se laver et s'habiller, avec un sourire entendu. Tom aurait voulu l'accompagner sous l'eau mais il s'est retenu. A un point que quand elle est sortie de la pièce, il s'est senti obligé de la plaquer contre le mur et de toucher chaque partie de son corps.
Mais elle l'a repousé gentiment en disant que c'était son idée à lui de s'habiller. Il a grogné à quel point il pouvait être con parfois
Mily l'a attendu assise en indienne dans le canapé en pensant à ces dernières heures passés en compagnie de Tom. C'est presque difficile pour elle d'y croire. Mais elle refuse de se pincer une nouvelle fois. Son bras en a déjà trop souffert.
Alors elle se contente de vivre ses instants pleinement. Sans penser au conversation qu'ils vont forcément avoir... Pour l'instant, non , elle veut simplement l'atendre en repensant au goût de ses lèvres.

Tom sort enfin de la salle de bain et Mily s'accroche violemment au coussin de son canapé. Il a passé son pantalon mais a gardé son torse nu laissant ainsi des centaines de gouttes provenant de ses tresses s'échouer sur son torse. Mily déglutit.

_Je trouve pas ma chemise, dit il en souriant.
_Je...je.. dormais avec, non ?
_Ouais je croit, répond t'il en s'avançant.

Il a bien dicerner le trouble chez elle et compte bien en jouer. Il passe ses mains dans ses tresses et essuie de ses mains l'eau sur son torse.Mily est rouge mais se lève brusquement.
_Oh putain, faut que je sorte d'ici.

Et elle va chercher la chemise de Tom sous son rire tonitruant. Elle revient calmer et avec sa chemise qu'elle lui balance à la figure.
Il est assit sur le canapé et elle le rejoint vivement, callant son dos contre son torse. Il l'encercle immédiatement de ses bras et pose son menton sur son épaule. Pendant un long moment, ils ne disent rien, se contentant de la simple présence de l'autre et de quelque caresses tendre par-ci, par là.
Elle finit par rejeter sa tête sur son épaule et de souffler doucement. Ça fait bien longtemps qu'elle ne s'est pas senti aussi bien et aussi en paix avec elle-même. Tom n'a pas besoin de parler pour qu'elle sache qu'il ressent la même chose.

Lentement, il passe ses lèvres sur sa tempe et soupire dans un souffle :
_Tu m'aurais parlé de ton départ si Nick n'avait pas appelé ?

Elle ne s'y attendais pas à celle là

Mily ouvre brusquement ses yeux et tourne son visage vers lui. Il sonde ses yeux, en quête de réponse. Peu à peu ses sourcils se froncent comme si il arrivait à comprendre ce qu'elle avait au fond d'elle...

_Je ne veux plus apprendre de telle nouvelle par téléphone, Mily, chuchote t'il. D'abord ton accident et maintenant ça. J'en supporterai pas une autre.

Son ton n'est pas inquisiteur. Bien au contraire, il prononce ces mots telle une supplique. Mily ferme ses yeux de toute ses forces et enfoui son visage dans son cou.
_Plus de mensonges , mon Ange.
_Plus de mensonge, marmonne t'elle.

Il caresse doucement son dos et sans qu'elle comprenne vraiment elle se retrouve à califourchon sur ses jambes. Elle s'est beaucoup retrouvé dans cette position ces dernières heures, mais cette fois c'est différent. Vraiment différent. Il n'y a que des caresses entre eux. Et des regards. Comme pour celer leur promesses éternelle.

_Tout ça n'a plus d'importance, maintenant murmure t'elle en caressant ces tresses. On reste ensemble. On se quitte plus.

Il caresse ses cheveux courts à son tour et les serre fort entre sa main en soufflant.
Et Mily ne comprend pas ce qui est en train de se passer. Elle ne comprend pas le visage, soudain, fermé de Tom.Elle ne comprend pas pourquoi il ne répond pas.

Jamais il ne se quitterait.

C'est ce qu'elle venait de lui dire. Explicitement. Est ce bête d'attendre une autre réaction que celle qu'il vient de lui donner ?
Tom évite son regard. Ses sourcils sont froncés, comme si il pesait le pour et le contre en lui. Mais il n'y avait pas de pour et de contre à peser maintenant.

_Thomas ?

Il passe ses mains sur son visage et elle s'écarte de lui lentement. Puis il pose ses mains sur ses cuisses. Et son toucher est comme glacé pour elle.

_Il faut qu'on parle, mon Ange ?
_Parler de quoi ? Dit elle de sa voix enroué par l'angoisse.

Il prend son visage entre ses mains et amène ses lèvres sur les siennes. Mily ne veut pas. Elle proteste d'abord, mais il se fait autoritaire et plaque violemment sa bouche conte la sienne.

_Pourquoi j'ai l'impression que quand tu me dis « il faut qu'on parle », ça n'annonce rien de bon ?
_Mon Ange, écoute,J'ai parlé à Nick, hier et...
_QUOI ? Tu as fait quoi ?
_Ecoute moi, mon Ange. Tu avais oublié ton portable à l'appart et quand je suis parti pour te rejoindre, il a sonné et j'ai répondu comme ça. C'était pas pour me mêler de tes affaires ou quoi que ce soit..
_Thomas...

_Ecoute, je le voulais pas spécialement, mais on a discuté et..
_Et quoi, Thomas ? Dit elle en se levant .Qu'est ce que ça a changé ?

Elle croise ses bras sur sa poitrine et Tom se rend compte à quel point ça peut être intimidant de lui parler de ça. Surtout comme ça.

_Mon Ange, il faut que tu partes...

Le visage de la jeune femme s'allonge sous l'effet de la surprise, alors que lentement, la phrase de Tom s'insinue en elle.
_Je..je ne comprend pas, murmure t'elle. Tu veux pas de moi ? Tu ne m'aimes pas.. Tu..Tu... QUOI ?


L'incompréhension laisse place à la colère en elle. Et au lieu d'essayer de comprendre et de discuter, Mily se braque et explose.

_TU NE PEUX PAS ME DIRE UNE CHOSE PAREILLE, THOMAS ? TU COMPREND T'AS PAS LE DROIT !

Tom voudrait dire quelque chose, pour peut être se justifier, pour qu'elle comprenne. Mais elle semble avoir tellement mal, avoir été si blessé par ses paroles, qu'il ne peut que la regarder, le regard triste.

_Arrête de me regarder comme ça, Thomas. Arrête de me regarder, ET DIS QUELQUE CHOSE !

Et sans qu'elle le veuille de nombreuses larmes coulent sur son visage alors que tout son corps se met à trembler comme une feuille. Alors sans plus attendre, Tom se lève et lui ouvre ses bras. Mais elle le repousse violemment en criant. Il tombe sur le canapé , un peu sonné.

_Ne.Me.Touche.Pas.
_Dis pas ça, Mon Ange.
_J'ai pas le droit de te dire ça, mais toi tu peux me dire de m'en aller...

Un sanglot sert sa gorge et sans qu'elle n'ait le temps de protester, elle se retrouve déjà encerclé dans les bras de Tom. Elle essaye de protester, de le frapper, de le griffer même en pleurant. Elle essaye de faire passer toute sa peine dans les coups violent qu'elle lui assène.
Une bataille de coups et de griffes commence. Mily se bat surtout contre elle alors que Tom lui encaisse les coups en essuyant ses larmes.

_Tu...ne...peux pas me quitter.

Tom la plaque contre le mur, pressant son corps contre le sien alors qu'elle se met à crier, et à pleurer en même temps. Il prend soudain son visage entre ses mains et pose son front durement contre le sien. Elle n'a le temps de rien dire même Tom lui fait mal tellement ses mains sont serrés contre elle.

_Et toi tu n'as pas le droit de te sacrifier pour moi, crie t'il.

Mily se fige. Son sang se glace dans ses veines.

_Tu comprend ça, Mily ? Tu dois arrêter de faire en fonction de moi. Tu dois arrêter de vivre pour moi. Je t'ai volé ton enfance...et puis je t'ai volé 7 ans de ta vie. Je n'ai pas le droit de t'enlever ton avenir.
_C'est ça que Nick t'a dit ? Chuchote t'elle.

_Mais on s'en fout de ce que Nick m'a dit. C'est Toi et Moi, Mon Ange. C'est moi et mon Putain d'égoisme de merde. C'est moi et tout ce que je t'ai fait subir. Et c'est toi et ton avenir et celle que tu dois être. Pas pour moi. Pas pour Nick ou pour quelqu'un d'autre. Mais Pour toi. Et si Je t'aime vraiment, je dois te laisser partir.

Il s'est écarté, la laissant pantelante contre le mur, vidée de toute ses forces. Ils se jaugent un bon moment sans rien dire. Le plus dure pour Mily, ce n'est pas de le voir dans cette situation, ni d'entendre ses paroles, mais c'est de comprendre qu'au bout du compte, Tom a raison.

_Pourquoi tu fais ça ?
_Parce que c'est ce que je dois faire. Parfois, on saute et on croit qu'on peut voler. C'est ce que je fais Mon Ange, je me jette dans le vide et j'espère que tu vas me rattraper.

Et elle se jète dans ses bras, en pleurant qu'elle ne veut pas le quitter. Et il la sert dans ses bras en lui disant qu'ils ne se quittaient que pour un moment et que bientôt, ils seraient de nouveau ensemble.
Elle lui a fait promettre que c'était la vérité. Elle lui a fait promettre que la distance et le temps ne les sépareraient pas et que quoi qu'il arrive, ils resteraient toujours ensemble.
Il a sourit, la embrasser, et lui a chuchoté en un souffle :
_Je te le promet, Mon Ange.

Et comme pour sceller cette sorte de promesse entre eux, ce qu'ils venaient ensemble de faire, cette chose qui les liraint à tout jamais, il lui a fait l'amour, là sur le canapé.