[T] Kein Zurück - I

Je pense pas que c'est une suite inutile, j'aime beaucoup !

HAAAAN MEIN GOTT J'ADORE CE CHAPITRE ME DEMANDE PAS POURQUOI !! *O*

Bon Pour Commencer (Même Si Jte L'ai Déjà Dis xD) Sont Dégueux Les Jumeaux Là, Eurk X_X

Et Gustav A De La Force Pour Soulever Bill A 20 Centimètres Du Sol xD
Billou N'est Pas Gros, Certes, Mais Il Est Très Grand XD
Me Font Rire Ces Crétins N'empêche x')
Le Pire C'est Que J'imagine Trop La Scène En Même Temps xD
Bref x)

Tom Est... Fin Tu M'auras Comprise x)
M'énerve Celui Là xD

J'aime Particulièrement Le Dernier Paragraphe =)
Jsais Pas Comment Expliquer x)
Surtout Les Deux Dernières Phrases *o*
Mdr x)

Bon Ba Vivement La Suite, J'ai Encore Plus Envie De Savoir Ce Qu'il Va Se Passer Dans Cette Nouvelle Année Moi Maintenant oo

Suite :gd-sourir:

Oh Gott.
Il est super beau ce chapitre.
La description de Bill...la fin du chapitre surtout.
Comme Trash, je trouve que les deux dernières lignes quoi.... *.*
C'est beau, ils sont heureux, ils sont bien tous ensemble...ça fait plaisir. Smile

J'aime! C'est court bien, franchement j'adore!

J'suis toute émue en fait, mais quelque chose m'a traversé l'esprit...

Spoiler:

Suite!

J'avoue Ile, ça m'a effleuré l'esprit aussi.

Han wahou!!
Quelle suite... Magnifique!!
Décidément je me lasserai jamais de ton écriture. C'est fou de voir à quel point la description est parfaite. On dirait vraiment que nous sommes en face d'eux, du moins avec eux lol
MDR Bill et ses bouteilles.
Par contre, je me demande aussi pour Gustav. On dirait qu'il aime bien Bill^^ XD

Suite please!!!!!!!!!!!!

Suite ce soir, ça vous dit?

Oui, oui, oui !!

KAPITEL FÜNFUNDZWANZIG　: DAS LICHT KOMMT AUS DER MINIBAR

- Bon, on sort où?

Il est près de deux heures, il était évident que cette question allait bientôt arriver, comme tous les ans. J’ai beau être moins fêtard que les autres, je fais toujours exception pour le nouvel an. Enfin en tous cas, je suis aussi partant qu’eux… et pourtant, chaque année, le même problème se pose : où et comment ?
Tom, ne recevant pas de réponse, nous regarde un à un. Bill est affalé dans son fauteuil préféré, les deux jambes repliées contre lui, entre ses bras maigrelets, le menton posé sur ses genoux osseux. Il n’a pas réagi lors de l’invitation de Tom, pas plus que Andreas ou Georg, assis dans le canapé d’en face, ni que Julian qui se ressert un peu de gâteau. Je me racle la gorge et tente.

- Le Bodri ?
- Oh Gustav, pitié, lâche Bill d’un air dégoûté, pas le Bodri.
- T’as quoi de mieux, Bill ? demande Georg.
- Ben… je sais pas, le Grand Chazzy par exemple.
- Non mais t’as fumé quoi ? le coupe Tom. Tu nous vois tous les –un, deux, tr…- six au Grand Chazzi pour le nouvel an　? C’est quoi ta résolution de l’année, être le premier à mourir en Allemagne　?
- Sinon y a le Arthuro, propose Andreas.
- Ouais, pas mal, acquiescé-je. C’est plutôt calme en général.
- Ca me va aussi, dit Tom. Bill ?
- Ouais, ça peut aller.
- Georg ?
- Ouais, ça me va. Julian?
- Heu… ouais, moi c’est bon, je vous suis.
- Okay super ! Bon, je vais me préparer, dit Bill en détendant ses jambes.

Il se lève et disparaît dans le couloir. Je reprends uns coupe de champagne, machinalement, et Julian fait mine de se lever.

- Oh laisse, Julian, dit aussitôt Tom. On a le temps avec Bill.
- J’ai entendu, Tom ! crie le chanteur depuis sa chambre.
- Ouais, et? Fais pas genre, tu sais très bien que c’est vrai. Dans une demi-heure, on sera encore là à t’attendre.

Bill revient, torse nu et l’air hautain, un sourcil levé.

- Combien tu paries ?
- Ok, dit Tom, présentant sa paume à son jumeau. Si tu gagnes, c’est moi qui nous ramène à la maison. Si tu perds, c’est toi.
- Ca me va.

Il tape dans la main de Tom et repart au pas de course dans sa chambre. Sur sa montre hors de prix, son frère regarde l’heure et sourit.

- Il n’a aucune chance. Je l’ai vu hier, il a tout mis à laver. Il va bien galérer.

***

- Les mecs, j’ai le grand plaisir de vous présenter notre chauffeur pour ce soir, Bill Kaulitz, mon petit frère.
- Franchement c’est pas juste, à un petit quart d’heure p…
- Nan nan Bill, cherche pas. T’as perdu, c’est tout. Alors, comment tu te sens ? Pas trop dur de ne pas pouvoir boire ce soir, tu vas t’en remettre?

Bill décoche un coup de poing vexé dans l’épaule de Tom qui ne relève pas, tant il est fier de lui. Il fouille sa veste et sort les clés de sa voiture.

- Tiens, si ça peut te consoler, je te prête mon Audi.
- C’est trop aimable, grince Bill en attrapant le trousseau. Bon, vous venez ou quoi?

***

Le Arthuro est magnifique. Toute la boîte est recouverte de fausse neige et de feuilles de sapin. Les lumières sont plus pâles que d’habitude, plus dans les tons froids. Une fontaine géante a été installée en plein milieu de la pièce, et à en juger par l’odeur et la couleur, c’est une boisson à la noix de coco qui y coule. Des coussins blancs sont répartis un peu partout au sol, de grands vasques contiennent du champagne, et des coupes en cristal sont mises à disposition sur des blocs de glace.

- Wow… murmure Julian derrière moi.

Je me tourne vers lui et lui souris chaleureusement. C’est toujours un plaisir de passer du temps avec lui, à tel point que j’oublie parfois que mon quotidien est à des millénaires du sien. Tout le luxe et les privilèges auxquels j’ai droit, il n’oserait même pas en rêver. Mais ce soir, grâce aux jumeaux qui l’ont invité, il peut vivre une soirée magique. Parce que oui, je dois avouer que même pour moi, ce décor est magnifique. Irréel.

- Venez, y a un box de libre.

Tom nous fait un signe de tête et nous le suivons dans un coin de la salle. L’endroit est tamisé, il y a peu de monde. En tous cas, personne ne nous regarde. Dans cet environnement festif et luxueux, l’accoutrement de Bill n’est pas si décalé. Même son maquillage satiné se mêle au décor.
Tom s’étale sur la banquette, bras et jambes écartés, les yeux déjà rivés sur la piste de danse. Je sais ce qu’il fait. Il cherche une fille sur laquelle jeter son dévolu, fantasmer toute la soirée, et puis la laisser partir, comme les autres, parce qu’il ne peut pas faire autrement. Parce qu’il est Tom Kaulitz, parce qu’il n’a pas le choix. Parce que, les filles de boîte, il doit les laisser partir. Bill s’assoit à côté de lui, croise le jambes et se tient droit, les yeux dans le vide. Ses yeux sont baignés de la lumière du bar, ils brûlent d’une lumière froide et alcoolisée. Quelque chose me choque. Je tourne la tête, mal à l'aise. Julian regarde tout autour de lui, avec le visage d’un petit enfant dans l’atelier du père Noël. Georg et Andreas nous rejoignent, des verres de cocktail dans les mains. Nous nous asseyons tous et reprenons notre discussion, avec quelques décibels de plus que dans la voiture.

- Bill, tu veux un coca ? le nargue Tom.
- Haha, très drôle. Passe-moi une coupe de champagne.
- Non, je ne crois pas.
- Tom !
- Biiiill ! l’imite son frère de la même voix aiguë.

Bill lui jette un regard noir puis croise les bras et tourne à nouveau la tête. Tom veut le chatouiller, mais Bill se dérobe. Notre guitariste soupire, lève les yeux aux ciels et vide une demi coupe de champagne avant de la tendre à Bill.

- Tiens. Mais c’est tout. Et c’est bien parce que je ne compte pas partir d’ici avant au moins deux heures.

Un sourire en coin attrape la bouche de Bill. Le chanteur pose un regard rieur sur son frère et prend la coupe de ses doigts interminables. Tom sourit à son tour et regarde à nouveau en direction de la piste. Je suis le seul qui ne soit pas pris dans une discussion; je me contente d’écouter celles des autres, et de les regarder. Et de me dire que j’ai tout pour être heureux.
La soirée avance, personne ne bouge. C’est triste de danser entre mecs, en boîte, mais personne ne peut se risquer à approcher une fille, à part Andreas et Julian qui n’en n’ont apparemment pas envie. Bill a fini depuis longtemps sa demi-coupe de champagne et un ou deux verres de soda. Il fume largement, agite sa jambe. Et regarde dans le vide, toujours. Tom lui jette des regards inquiets mais ne dit rien. Je crois que Georg aussi a remarqué son comportement. Tout le monde semble nerveux tout à coup.

- Merci, me glisse Julian dans l’oreille, m’arrachant à mon observation détaillée des membres du groupe.
- Merci pour quoi ? demandé-je un peu surpris.
- Ben… pour cette soirée, tout ça…
- Remercie-les eux, dis-je avec un signe de tête vers les jumeaux. C’est eux qui t’ont invité. Ils ont bien fait.
- Ouais… ben merci pour être mon cousin, alors, dit-il en riant.
- Pardon, excusez-moi.

Deux jambes qui empestent la cigarette me frôlent et passent devant Julian. Bill s’est levé avec son sac Chanel et cherche à s’extirper du box. Nous nous décalons et regardons sa silhouette s’éloigner vers le fond de la salle. Et nous voyons distinctement, cette fois-ci, les regards se tourner vers lui. Et flancher devant son allure si certaine que rien n’arrête. Nous reprenons notre conversation – Où on en était, déjà　? – sans même réaliser que nous d’avoir tous les deux, en même temps, la même fascination, pour la même personne. Mais après tout, c’est normal. C’est comme ça, avec Bill.

-Pardon, ‘scuzez-moi.

Sans nous laisser le temps de nous pousser, Tom se glisse entre nous et la table basse et prend la même direction que son frère, la démarche beaucoup plus saccadée et pressée. Et là, du plomb tombe dans ma poitrine. Mon pouls s’accélère, et je tourne immédiatement la tête vers Georg qui a, lui aussi, une expression de panique sur le visage. Il se lève, moi aussi.

-Excuse-moi, Julian, je reviens.

Je m’extirpe péniblement et suis Georg qui s’élance déjà vers la porte des toilettes. Je ne vois plus rien. Plus rien que cette porte. Et je flippe à mort.

0_o Qu'est-ce qu'il est parti faire Bill là?!
Je la sens pas la suite.

Suite!!!!!!

La vidéo des Jumeaux à Tokyo t'aurai pas inspiré par hasard...?

Mais Que va-t-il se passer??? =O SUSPENSE.

SIIIIIIIIII !
Non mais c'est toujours comme ça, ils m'inspirent au quotidien

Oh j'aime.
La relation entre les jumeaux est touchante, l'histoire du pari est trop mignonne. ^^
Bill était en grave manque, non ?
Ca se sent à son attitude, je trouve.
Ils ont peur qu'il soit parti se shooter dans les chiottes et ait fait une overdose ou un truc du genre ?

Vite une suiiiiiiite ! =)

Haaaaaaaaaaaaaan O_O
Si C'est Ce Que Clem A Dit, Je La Sens Mal La Fin De La Soirée oo

Pareil, J'ai Bien Aimé Le Truc Avec Le Paris xD
Et Bill Qui Rale Parce Que A Un Quart D'heure Près Il Aurait Gagné xD
J'adore x)

Suite Very Happy

J'ai super peur que Bill reprenne la drogue. C'est pas ça qui va se passer , hein ?

Les dernières suite m'ont beaucoup plus. J'aime cette ambiance festive et chaude.
Bon ça sent le roussis vers la fin mais bon...

J'aime

Suite

Parce que c'est bientôt Noël, je vous propose une suite, ce soir aussi.
Ca vous tente?

Non (A)

Quelle Question xD
Poste Voyons What a Face

x-Trashiiix a écrit:: Non (A)

Quelle Question xD
Poste Voyons

Tout est dit. What a Face

KAPITEL SECHSUNDZWANZIG　: ER IST SCHON DA WO ALLE STÖREN

Je suis Georg à l’intérieur de la pièce et fonce en plein contre lui, ne m’attendant pas à ce qu’il s’arrête aussi net. La pièce est assez luxueuse et très grande. Des miroirs couvrent entièrement l’un des murs, celui où une bonne dizaine de lavabos en porcelaine luisent de propreté. Bill est penché au-dessus de l’un d’entre eux, les bras écartés et tremblant, ses doigts crispés sur le rebord du meuble. Tom se tient contre lui, une main pressant doucement le poignet androgyne, son autre bras enroulé autour de son épaule frêle, lui chuchotant quelque chose à l’oreille. Ni Georg ni moi ne prononçons un mot ; et même si nous le faisions, je doute franchement que les jumeaux nous entendraient. Tom continue de débiter un flot de paroles apaisantes dans l’oreille de son frère que je vois se détendre petit à petit. Il se tasse un peu et tourne légèrement la tête vers Tom, regardant cependant toujours vers le bas. Ses tremblements ne cessent pas pour autant, et je suis totalement terrorisé. Lorsque je me tourne vers Georg pour chercher dans ses yeux un peu de réconfort, je me prends un deuxième coup de poing dans le ventre.
Il est totalement perdu, torturé, halluciné. Il a les yeux écarquillés et ses lèvres tremblent autant que le reste de son corps. Sa respiration est haletante, saccadée, sa mâchoire crispée l’empêche de dire quoi que ce soit ; et pourtant, je suis sûr qu’au fond de lui, quelque part, une voix hurle de terreur. Je ne l’ai jamais vu comme ça ; et tout à coup, moi aussi je flanche. Je suis incapable de réfléchir, de me raisonner. Je m’arrache à cette vision angoissante et pose de nouveaux mon regard sur le logo circulaire, imprimé profondément dans le cou de Bill. Ce logo sous le poids duquel sa tête se courbe chaque jour un peu plus.

- Viens, dis Tom d’une voix un peu plus forte.

Bill se redresse et plonge dans les bras de son frère dont les genoux fléchissent légèrement. Tom serre fermement son jumeau contre lui, et laisse lentement sa main droite glisser le long de son bras, jusque dans sa main. Tom glisse deux doigts dans le poing de son frère et en sort quelque chose qu’il m’envoie sans même me regarder. J’attrape au vol le petit sachet de poudre blanche, encore intact. Je le regarde dans le creux de ma paume, comme un con. Je ne sais pas quoi en faire. Je glisse le sachet dans ma poche et lève les yeux vers Georg qui m’a regardé faire. Il a l’air un peu plus détendu. Il sait que l’on a échappé au pire… pour le moment. On entend un frémissement et nous nous tournons tous les deux vers les jumeaux qui se sont détachés l’un de l’autre et se fixent maintenant intensément. Après quelque seconde, Tom prends son frère par le bras et l’entraîne avec lui dehors. Il ne nous regarde pas, me dit simplement d’appeler un taxi, et pousse la porte des toilettes, son frère le suivant sans rien dire. Je vais récupérer le sac de Bill et cherche dedans mon téléphone qu’il a eu l’amabilité de me garder. J’appelle un taxi qui assure être là dans une dizaine de minutes, raccroche, range mon téléphone et ferme le sac.

- Attends, dit Georg en me le prenant des mains.

Il le rouvre et commence à fouiller tous les recoins de ce sac immense. Quand il a fini, il le ferme et me montre dans sa main trois sachets identiques à celui que Tom vient de m’envoyer. Sans un mot, je le sors de ma poche et le donne à Georg, puis le regarde se diriger vers la cabine des toilettes. Quelques instants après, il actionne la chasse d’eau et sort les mains vides. Il me reprend le sac et ouvre la porte. Je le suis, incapable de faire quoi que ce soit d’autre, incapable de penser à tout ce qui vient de se produire sous mes yeux. Je me laisse simplement guider de nouveau dans la salle, beaucoup trop bruyante tout à coup, beaucoup trop peu éclairée. Tout est trop festif, trop joyeux.
Dans le box VIP, je regarde Tom. Il tient son frère serré contre lui et jette des regards hagards autour de nous. Bill a la tête baissée et passe de temps en temps le revers de sa main sur ses joues. Ses jambes interminables ne tiennent pas en place. Il frissonne. Julian et Andreas n’ont pas l’air de comprendre grand chose, mais ils savent instinctivement que personne ne leur expliquera quoi que ce soit pour le moment. Alors ils se taisent et nous regardent un à un.
Dans le box VIP, l’alcool se réchauffe sur la table, servi dans des coupes que plus personne n’a envie de boire. Dans le Box VIP, à trois heures et demi du matin le premier janvier, six mecs attendent juste le taxi, assis en silence sur les canapés de luxe.
Parce que leur chauffeur pour la soirée n’est pas en état de conduire.
Parce qu’il est en manque.
Parce qu’il n’en peut plus.

***

- Je crois qu’ils dorment, dit Andreas en refermant la porte de la chambre de Bill.

Lorsque nous sommes rentrés, les jumeaux se sont enfermés ensemble dans la chambre et n’en sont pas ressortis, à l’exception des rares fois où Tom a été chercher à boire où a été mouiller un gant de toilette. Julian, Georg et moi regardons Andreas nous rejoindre sur le canapé, sans rien dire. Après un moment, il reprend la parole.

- On devrait y aller nous aussi. Ca ne sert à rien d’attendre comme ça, ils dorment. Autant dormir pour voir comment il va demain.
- Oui, tu as raison, réponds-je. Georg et toi, prenez la chambre de Tom. Julian et moi on va dormir sur le canapé.

Andreas acquiesce et fouille ses poches. Il en sort une cigarette et un briquet et se dirige vers la terrasse pour fumer une dernière clope avant de se coucher. Georg se lève à son tour et emprunte le couloir, passe devant la chambre de Bill et allume la lumière dans celle de Tom. A côté de moi, Julian est mal à l’aise.

- Je suis désolé que ça se soit passé comme ça, lui dis-je tristement.
- T’inquiète pas pour moi, répond-il aussitôt. Mais lui… tu crois que ça va aller　?
- Oui oui, dis-je alors d’un ton un peu trop brusque. Il n’a rien pris. C’est juste qu’il a… l’habitude de prendre ça, en soirée. Il va se calmer, ça va aller.
- J’espère…
- Mais oui. Bouge pas, je vais aller chercher des couvertures.

Je rejoins Georg dans la chambre de Tom.

- T’aurais pas une idée de là où ils mettent leurs couvertures ?
- Mmh… n-non, désolé.
- Ca va pas ?

Il lâche son sac d’affaires de rechange et s’immobilise, dos à moi. Comme Bill quelques heures auparavant, il incline légèrement la tête mais n’ose pas me regarder dans les yeux. Ni même me faire face. Je fais quelques pas vers lui, sans oser le toucher.

- Ca aurait pu m’arriver, murmure-t-il. J’aurais pu être à la place de Bill. Ou a celle de Tom.

Je fronce les sourcils d’incompréhension, mais ne dis rien.

- Il était tellement en manque, Gustav. Ca se voyait dans ses gestes. Je n’ai jamais vécu ça parce que je n’en ai pas pris assez. Je n’étais pas accro. Et je croyais que lui non plus… mais tu as vu comme il tremblait ? Tu l’as vu comme moi, hein ? On passait un bon moment ensemble, et tout ce à quoi il devait penser, c’était ses quatre sachets de merde dans son sac. Je l’avais déjà vu en prendre en soirée, c’est vrai. Mais je pensais que ce n’était que pour pimenter un peu le truc – et ça devait être le cas. Mais là, c’était différent. Il en avait juste… besoin. J’aurais pu être à sa place. Et j’aurais pu être à la place de Tom, aussi. J’aurais paniqué. J’ai paniqué, rien qu’à les voir. Je n’aurais jamais su le gérer . Je… je l’aurais peut-être regardé s’enfiler trois sachets de suite, sans rien pouvoir faire. Je… il serait sûrement mort si ça s’ét…

- Hey, Georg, pense pas à ça, le coupé-je alors qu’un frisson me parcourt l’échine. " Ce qui doit arriver arrive toujours. Il faut profiter de chaque instant." Tu te souviens? On a toujours vécu comme ça, parce qu’on peut pas faire autrement. Bill a craqué, mais on est tous là pour lui. On est là pour lui, Georg, d’accord ? Ne pense pas au reste.

Il se tourne un peu plus vers moi, et je vois quelques mèches collées contre sa joue humide.

- Tom est là pour lui. C’est le seul qui sache quoi faire.

Il lève la tête franchement et fronce les sourcils pour retenir la larme qui se forme dans ses yeux.

- On a eu de la chance que ce soit Bill. Parce que si c’était toi, ou moi…
- Je suis sûr que tu saurais comment réagir pour moi, Georg.
- Non ! Bien sûr que non, Gustav. Et toi non plus. Tu peux être aussi fort que tu le veux, il faut bien plus que ça dans ces cas là.
- Hum… excusez-moi…

Julian vient d’entrer dans la pièce, à en en juger par l’expression de son visage, il a eu le temps d’entendre la fin de notre conversation. Georg se passe rapidement la main sur les yeux, ouvre une armoire au hasard et attrape quelque chose.

- Tiens, tes couvertures, dit-il en me les envoyant sans prévenir.
- Ah… merci.
- Bonne nuit.
- Heu… ouais, bonne nuit.

Il me tourne le dos et je comprends qu’il nous invite à partir.

- Attends, je vais t’aider, dit Julian en me soulageant de quelques épaisseur de tissu.

Nous arrivons dans la salle à manger et disposons les coussins et couvertures sur le canapé. Le résultat a l’air plutôt confortable. J’enlève mes lunettes et les pose sur la table basse, puis m’allonge, les bras derrière la tête. Et je sens le regard de mon cousin posé sur moi.

- J’ai entendu votre conversation. En partie.

Je ne réponds pas.

- Il est chamboulé, il ne pense pas ce qu’il dit.
- Tu crois vraiment ? demandé-je, légèrement sarcastique.
- Bien sûr.

Devant son ton aussi sûr de lui, je tourne la tête pour le regarder. Ses grands yeux bleus me fixent avec détermination.

- C’est pour toi qu’il a arrêté.

OMG.
Quelle suite !
J'ai eu vraiment peur pour Bill. Vraiment.
Le pauvre Gustav totalement perdu...et Georg m'a vraiment touché...
Ils devaient se sentir vraiment impuissants...
Comme d'hab', j'adore ta façon d'écrire. What a Face

Suiiiite ! =)

AH!!

J'adore ces deux suites haha!
Je savais que bill allait vouloir prendre de la drogue, et j'ai eu des frissons quand tu as écris à quel point il souffrait, çà fait peur.

Et Georg, qui voit ce qu'il aurait pu devenir, çà l'a fait bien réfléchir je pense.
Tom qui doit supporter çà... mon dieu.

Et ta dernière phrase! J'ai de plus en plus l'impression que y'a autre chose que de l'amitié entre les deux...
Suite!

Eh beh. Heureusement que Tom était là pour empêcher Bill de prendre cette m*rde.
Moi je suis comme Georg. Je n'aurai pas su quoi faire.

Suite please!!!!!!!!!!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHH !! O_O
*Oui Je Suis De Retour xD

*

C'est Quoi Ta Dernière Phrase Là ? O_O
Est-ce Que J'attends Depuis Le Début ? Very Happy

Mouahaha x)

La Scène Avec Bill Et Tom M'a Touchée...
Je Sais Vraiment Pas Comment J'aurais Réagis A Sa Place...
Ca A Dût Être Dur...

Bref x)
Suite Very Happy

Sujet: Re: [T] Kein Zurück - I Mar 4 Jan 2011 - 16:52

Coucou !
Zuerst, merci pour tous vos commentaires I love you

C'est vous qui faites vivre cette histoire, qui me donnez souvent des petites idées sans le savoir... Sans vous, elle serait toute autre, ou ne serait pas

Jrai des nouvelles à priori plutôt bonnes :

Dimanche soir, me retournant dans mon lit (parce que oui, j'avais perdu l'habitude de ne pas me coucher à 3 heures du mat...), j'ai trouvé sans chercher une idée de suite pour celle-ci & l'autre
C'est plutôt bon, comme nouvelle, sauf que... maintenant il faut que je trouve le temps de l'écrire :/ Ne vous en faites pas, j'ai une solution au problème ^^ Dès que j'ai quelques minutes, j'en écris un bout sur mon téléphone.

Cependant, je dois vous avouer que ... j'avais dit bientôt finir l'histoire, yep. Que il n'y aurait plus de suites inutiles.
Je ne sais pas si celle-ci sera inutile ou pas - probablement que non. Elle va lier celle d'avant & le début du dénouement. A chaque fois, je vous annonce des chiffres pour le nombre de suites restantes... Je devrais arrêter, puisque j'en fais toujours plus que prévu ^^ Mais bon, pour celles qui ont encore envie de me croire je dirais...
- Celle qui arrive
- 1 ou 2 autres
- L'épilogue

Et ensuite...

En avant pour la seconde partie

J'vous aime ♥

Sujet: Re: [T] Kein Zurück - I Mar 4 Jan 2011 - 18:25

Yeaaaaah !! What a Face

*Mode Hystérique Off x)*

Moi Aussi Je T'aime x')

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