[T] Terre de feu. + BONUS

NAO ESPECE DE OUF !
TU ÉCRIS COMME UNE DEESSE
C'EST HORRIBLEMENT BEAU, J'EN SUIS SUR LE CUL...

ET AMLOU... M'DIEU QU'J'AIME CE NOM.

JE T'AIME PETITE NAO (L), ET MON DIEU UNE SUITE!

Je me demande, ce qu'elles doivent se dire les étoiles...

Quand tu les voles au ciel, pour nous les montrer, pour nous les donner...

J'en veux encore!!! Donnes m'en encore!!!

Parce qu'y a qu'a toi qu'il veut bien les donner, le ciel, les étoiles...

Encore!!! Juste encore!!! Addiction? Surement... Addiction à l'espoir...

Donne m'en encore, mam'zelle aux étoiles...

Miou a écrit:

TU ÉCRIS COMME UNE DEESSE

Tu vois que j'suis pas la seule à le dire ^___^

Nan en fait, un de tes mots c'est pas qu'une étoile, c'est une explosion, genre un feu d'artifice doré tu vois?
ça s'enflamme, ça brûle et sa te fais cramer ton p'tit corps d'espoir pétillant parce que l'espoir ça fait vivre...le tien il nous tue. Y'aurais pas d'la beauté dans c'te laideur ???
J'arrive pas à mettre les mots que je voudrais, chuis vraiment pas douée faut croire...en tout cas quand j'te lis jm'enflamme...t'as entendu parler de la conbustion spontanée ??
J'crois que c'est de ta faute...mais c'qu'on sait pas c'est qu'on crève de plaisir...t'inquiète j'le dirais pas promis !

t'arrêtes pas Nao, t'arrêtes pas...

Voilà...

Spécial pour Camille =)

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Je commence à marcher sans un regard en arrière, sans penser à son corps qui va se raidir dans quelques heures. Il y a comme un chemin devant moi, les contours en sont troubles mais il me met en confiance.

Avancer la jambe gauche, poser le pied. Faire basculer son appui, avancer la jambe droite, poser le pied. Pas trop près, laisser un bon espace. Ne pas perdre l’équilibre. Eviter les racines fourbes qui se dressent sur la route. Recommencer le même geste un million de fois. Ne jamais s’en lasser. Si tu en as marre, tu n’as plus qu’à t’asseoir sur le trottoir de ta vie et regarder les autres continuer.

Mais le temps, c’est de l’argent. Et quand bien même tu te fous de l’argent souviens-toi que c’est ce qui te permet de rester dans la société. Le temps c’est ce qui me permet de rester sur la marelle.

Alors je continue. Jusqu’à ce que le Soleil se couche au loin, là-bas, de l’autre côté du monde, et me laisse dans l’obscurité totale, entourée de ces arbres fantômes. Je me cale contre un tronc puissant, me blottissant contre lui comme s’il pouvait me protéger.

« Dis… tu es d’accord, hein ? L’Allemagne c’est bien par là, pas vrai ? Toi qui es planté là depuis des centaines d’années, tu as dû en voir passer, des âmes perdues en quête d’un quelconque Graal. »

Evidemment, il ne me parle pas. Je le sens dans mon âme, c’est tout aussi compréhensible et profond. Je le sens qui me rassure, et tant pis si c’est juste mes pensées qui divaguent.

« En suivant ce sentier, je ressortirai dans la prochaine ville. Là-bas, je viderai mon compte épargne, j’ai une petite fortune, tu sais ? Avec ça je m’achèterai un billet de train. Un billet pour Bill. Et d’ailleurs quand on parle du loup, je vais voir la queue. »

Cette nuit ce n’est pas une tempête qui m’emmène sur Mars mais un tapis volant de grains de sable. Quand j’arrive je le vois allongé sur ma belle terre rouge, les yeux fermés et le sourire sur les lèvres.

Je me rapproche et me retrouve penchée sur lui, retenant ma respiration. Son sourire grandit, ses dents se dévoilent en un soubresaut de ses épaules. Un éclat de rire qui sonne juste naturel.

« Amlou… Je sais que tu es là. »

L’aurore boréale est dans ses yeux, quand ils s’ouvrent sur moi et que j’y vois mon reflet, qu’il rit et que j’ai envie de l’accompagner. Je voulais lui dire tout ce qu’il s’est passé aujourd’hui mais je n’en ai plus besoin, je crois. Il est là et puis c’est tout.

« Regarde, m’Amlou, j’ai bien travaillé. »

Sa main trouve la mienne, me relève et m’entraîne un peu plus loin.

« Ferme tes yeux. » Et j’obéis, impatiente.

Quelques pas et ses mains sur mes hanches, c’est doux. Son souffle dans mon coup, son corps contre le mien, son torse contre mon dos, lui et moi et un tout.

« Tu peux les rouvrir. »

Il me faut un temps pour réaliser. Au début je ne comprends pas, je regarde devant moi un peu trop haut puis enfin mon regard se baisse à mes pieds.

« Bill… C’est magnifique. »

Ses bras me serrent, j’ai envie de pleurer. Tu vois ça Magali ? La première merveille du monde que l’on s’était promis est là, dans ses bras, dans son royaume. Regarde, ma Ouistiti…

A nos pieds c’est un champ de fleurs multicolores et variées. A nos pieds c’est la vie qu’il a recréée pour moi. A nos pieds c’est l’espérance en un soupir.

« Bill, Magali est morte. »

Parce qu’il fallait que je le dise malgré tout. Un aveu qui passe mes lèvres et que je n’ai finalement pas la force de retenir. Sur ce rêve je pose mes briques de réalité. Pardon, Bill.

Ici c’est un cauchemar qu’on change en rêve mais dans le fond, ce que je recherche, c’est la réalité.

« Je sais… ‘Tchouboutchou’… »

---

Suite bientôt ! =)

ahhhhh mais c'est beau!!! ^^
J'veux un champs de fleurs moi, un champs de Oui'
steuplé Nao, s'teuplé

Oh putain de Bill.
Oh putain de suite.
Oh putain de prétresse.


(l)


J'ai rien à dire alors je fais des bulles.
Pas dans l'eau hein... ^^

Mais dans l'ciel, pour qu'elles caressent tes mots.

OoOoO ( <= c'est les bulles)

MON DIEU MON DIEU
CASSE TOI LA GUEULE DANS CETTE PRAIRIE NAO
LA BOUSE N'ATTEND PLUS QUE TOI.

MON DIEU MON DIEU
INUTILE DE TE REPETER COMBIEN J'AIME CA
N'EST-CE PAS ?

AAAAAAH MON DIEU MON DIEU
PETITE DEESSE

I LOVE YOUUUUUU

...ET ON COMPLOTE.

Tu m'fait du mal à écrire si bien.
J'vais m'tordre les pieds dans ton chemin.
Parce qu'Apo ne sait jamais ce qu'elle dit----> <33
Je ne vais pas me gêner pour le répéter ça. (l)

WOW. Putain Nao c'est fantastique.
Bill il est ... il est MAGNIFIQUE
Amlou, Mars Tout (L)
C'est merveilleux toujours et encore ....

Donne-moi une suite Nao.

Que je puisse rever quelques instants.

Donne-moi ton coeur Nao.

Que je puisse lui vouer un culte quelques instants.

Voilà, voilà.

Une assez longue suite, en plus de ça. =)

---

« Tu…
- Elle.
- Et ?
- Wow. »

Se comprendre sans parler véritablement. Tu vois très bien ce que je veux dire, et je te suis sans t’entendre. Sur la même longueur d’onde et dans le même songe, ça suffit bien. De toutes façons pour ce qui concerne Magali chaque mot est un microcosme.

« Je suis rassuré de voir que tu vas bien, m’Amlou.
- Je suis partie.
- Vers… ?
- Toi. »

Il me repousse, j’ai froid.

« Qu’est-ce que tu comptes faire ?
- Trouver l’ailleurs.
- C’est laid, tu sais.
- Je prends le risque. Plus rien ne me retient, Bill. »

Morceaux de silence éparpillés sur les jonquilles, les coquelicots, les tulipes et les pâquerettes.

« Allemand, hein ? Tu sais, je ne m’en étais pas rendu compte.
- Parce qu’ici ce n’est pas réel.
- Et qu’est-ce qui est réel, Bill ?
- La solitude de Tom qui me cherche depuis trois ans. La musique que j’ai abandonnée avec la vie. Magali et Johann à l’autre bout du Paradis. Le monde qui me rejette, je ne sais pas pourquoi ni comment. »

Bribes de douleur et de malaise écorchant mon cœur. Je ne le connais pas.

« Raconte-moi…
- Non. »

Certaines fleurs se fanent. L’air se charge.

« Tu me trouveras de toutes façons, rien ne saurait te retenir. C’est ça ? A travers la mousson, et on sera bientôt ensemble, et tout ira bien. »

C’est sur ces dernières paroles que je m’efface de son monde, me réveillant la tête posée contre l’écorce qui me râpe la joue. Copeaux de moi que je laisse ici. Je dois avoir une énorme marque, peut-être ensanglantée, mais c’est bien le cadet de mes soucis.

Je me relève et continue de marcher, toujours dans la même direction. Les minutes passent, une heure, peut-être deux, et je sors de la forêt, victorieuse. J’ai gagné la première partie.

Je déambule dans les rues de cette ville, ça faisait une éternité que je n’étais pas venue ici. Je ne me souvenais plus des pavés, des devantures, j’avais tout oublié. Je marche sans but, redécouvrant l’endroit, je sais juste qu’il y a une gare et plus loin, par delà les chemins de fer et leurs kilomètres, endormi quelque part, peut-être mort même si je ne veux pas y croire, Bill.

Les pas s’enchaînent et je remarque un disquaire sur le trottoir d’en face. Voilà ma deuxième escale. Je traverse aisément, il n’y a aucune voiture, le calme règne en ce début de matinée. Je pousse la porte vitrée et un tintement se fait entendre.

J’ai toujours eu un peu de retenue quand je devais créer un contact avec les gens, mais cette fois tout est différent. Le jeune homme au comptoir me regarde arriver et je fixe mes yeux dans les siens, vert eau brumeuse. Je dois faire peur, mais il ne me le laisse pas voir.

« Vous désirez quelque chose ?
- Un renseignement et si vous répondez à ma requête, quelques achats.
- Que voulez-vous savoir ?
- Je cherche un artiste allemand, qui marchait très bien il y a quelques années, et qui chantait « übers Ende der Welt », vous connaissez ?
- Des artistes allemands, il n’y en n’a pas des tonnes. Un, vous dites ?
- Oui, un. Quoiqu’il aurait très bien pu faire partie d’un groupe.
- Laissez-moi vérifier quelque chose »

Sans un mot de plus il me laisse ici et part dans l’arrière boutique. J’entends ses doits frapper les touches d’un clavier et une exclamation enjouée.

« C’est trouvé ! Je peux vous proposez les deux albums sortis à ce jour.
- Je les prends. »

Et c’est une veine que je ne me sois jamais mise aux lecteurs mp3 et sois restée au bon vieux walkman que m’avait offert ma Oui’. Peut-être qu’elle savait qu’un jour je serais bien contente de l’avoir.

« De quand date leur dernier album ?
- D’il y a trois ans, presque jour pour jour. »

Il revient les disques en main, le sourire au visage.

« Je crois qu’il leur est arrivé une sale affaire, mais je ne me suis jamais vraiment intéressé à ce groupe. Je peux savoir ce qui vous motive ?
- Je suis tombée amoureuse d’une illusion.
- Oh…
- C’est combien ?
- Trente euros. »

Le reste n’est qu’échange de monnaie. Il ne me pose pas de question, je lui en suis reconnaissante. Je n’aurais pas envie qu’il me prenne encore plus pour une folle qu’il doit déjà le faire. Je m’apprête à passer la porte quand une idée me vient à l’esprit.

« Y a-t-il un cybercafé dans le coin ?
- Dans cette rue même, juste un peu plus en amont.
- Au revoir.
- Adieu, sûrement, jeune demoiselle étrange. »

Il me fait un clin d’œil et je grave cette image dans mon cœur.

C’était mon deuxième complice. Et il le savait.

---

=) Alors ? :p

Rhalala Nao... Mais Nao quoi ...
J'aime bien ce monsieur qui vend des disques. ^^

Et puis tes mots...
Frissons Frissons Frissons.

Et Pom Pom t'applaudis.

=)


[ Oh t'as vu je poste mon 777eme message sur ta fic. Si c'est pas un signe ça ? xD ]

Tu noteras que cette apparition de ma part est la seconde dans la meme journée, tu le marqueras hein?

Et si je te redemande encore un bout de reve, tu me l'envoies?

Alors ?? bah alors c'est bien, nan c'est mieux, nan c'est trop !!! je veux la suitee !!! putain j'ai vraiment trop l'impression que plus ça va, plus t'écris bien...c'est p'être vrai. ou alors c'est moi qui rêve de plus en plus...mais j'crois pas.

suite ! =)

Un p'tit bonheur en boîte de conserve.
On voit tes mots, on commencent à les lire et on explose de sentiments inconnus.
Et on r'ferme la boîte. Pour la prochaine fois. En réserve...

han tu l'as tuée

et j'crois qu'on est toutes mortes

mais moi ça ne fera que la énième fois que tes mots me poignardent le coeur

après tout tes phrases me servent de bandages

et ton histoire d'alcool à 90°

alors j'veux bien crever des milliers d'fois

si en plus je retrouve ta Oui' tout là-haut

alors je s'rais vraiment au paradis

dis tu crois que l'paradis il est aussi rouge que mars?

tiens j'vais d'mander à st-pierre si j'peux avoir la suite

puis j'irais ressuciter pour la....10?15?100 ème fois?

ouarf

Wow. wow. wow
Quelqu'un m'a dit par le pure des azar que tu aimais ce mot =)
J'l'aime ce vendeur de disque.
J'l'aime cette histoire

Une suite s'il te plait ? Si gentillement demandée.

Je voudrais vous faire une suite par jour.
...
=/
Je vais essayer.

---

A peine dehors j’hésite à mettre un disque en route tout de suite. Je sens une impatience grandir dans mon ventre, l’envie d’écouter, ici, réveillée, la voix de Bill. J’y renonce à cause d’un sentiment trivial, réaliste, incontournable.

Je me sens sale. Je viens de dormir dehors, je ne me suis pas lavée, pas débarbouillée. J’ai besoin de me laver, au moins un peu.

J’écouterai sa voix quand je me sentirai digne, propre et quand je serai prête. Au dessus de ma tête se dresse l’insigne de la caisse d’épargne, apparemment c’est mon jour de chance. Je retire tout. Me voilà avec mille cinq cent euros amassés depuis dix ans, ma petite fortune. J’en mets une partie dans mon porte-monnaie et une autre dans une des poches de mon jean. Au cas où.

Je remonte la rue, passe devant le cybercafé, un endroit vif et plein de couleur, ambiance rétro. Je note son emplacement et continue. Intuition du moment, je tourne à droite, puis à gauche, la carte de l’espérance dans le cœur.

Et apparemment, ça marche. Saint Exupéry avait raison, l’essentiel est invisible pour les yeux, c’est avec mon maudit petit cœur que j’ai vu le chemin. Devant moi se tient un petit hôtel, rien de grand ni de très recherché, un hôtel arrivé là par hasard, en plein milieu de cette ville de banlieue.

J’entre et demande une chambre. Je sais qu’ils se poseront des questions mais je sais très bien aussi que j’ai l’air d’une adulte d’une vingtaine d’années. Personne ne trouvera rien à redire au fait que je sois seule en ce début de mois de mars. Personne.

La femme de la réception improvisée se contente de me donner les clefs de la chambre 14, premier étage, à gauche en sortant de l’ascenseur, vous repartez demain ? Ça fera cinquante euros, payés en avance, parfait, bon séjour au « Doux Repos » Mademoiselle.

Elle est blonde, la peau très pâle, de jolis yeux bleus et un petit sourire sur les lèvres. Ses cheveux sont attachés en une queue de cheval assez serrée, mettant en valeur son visage fin. Elle pourrait être belle à mes yeux, si seulement je ressentais quelque chose en elle. A part du froid. Une personne sans intérêt. Dans ma route, je ne prendrai pas le temps de me retourner pour la regarder vivre.

Je vais dans la chambre d’un pas décidé, referme la porte avec un soulagement étrange. Cet endroit est à moi pour l’espace d’une journée, c’est rassurant d’avoir un point d’ancrage. Je vais dans la salle de bains et file sous la douche. Bien sûr, je n’ai pas de vêtements de rechanges mais je suppose que ça peut attendre l’Allemagne.

Les aléas terre-à-terre qui me posent problème me font plutôt rire. Je cours après un rêve en prenant compte de choses qui au fond n’ont que peu d’importance. Notre société nous éduque, je suppose.

L’eau me fait du bien, je repense au silence de Bill cette nuit et aux mots du vendeur. « Une sale affaire ». Je me demande ce que je vais trouver tout à l’heure, au cybercafé, en cherchant des informations sur « Tokio Hotel ».

Ah ma Magali, avant de partir tu m’avais dit « une ville lointaine » pour Tokyo et « un lieu de perdition » pour l’hôtel. Ou comment tout me dire en me disant rien. Ma Oui’, tu ne me manques pas. Tu es toujours là avec tes savants sourires répandant ce bon sang de bonheur que tu ne prenais jamais pour toi.

Quand je ressors de l’hôtel c’est fraîche et dispose, prête à refaire chemin inverse.

Finalement, devant le cybercafé j’ai un instant d’hésitation, les couleurs sont criardes, les motifs font mal à la tête. Des spirales roses et blanches, de grands carrés verts, couleurs perroquet, mal assorties, explosion sous mes yeux.

J’expire un grand coup et rentre.

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Merci à celles qui restent avec moi. =)

Le temps avance et je commence à voir la fin s'approcher.

[ce n'est pas encore pour tout de suite, hein]