[T] Terre de feu. + BONUS

J'veux pas qu'il meurt
C'est tellement frustant
Mais tellement bien écrit !!!

<3
<3

Wow. =]
Merci d'être toujours là.

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Je voudrais pouvoir enterrer ces mots, qu’ils ne deviennent plus qu’un simple souvenir à demi effacé. A l’image de ces mots d’amour qu’on écrit sur le sable et que la mer efface. Avec le temps qui s’en va, on oublie. Je voudrais que ces mots crèvent dans l’œuf. Oh pardon, Bill, tu disais quelque chose ? Je n’ai pas bien compris.

Je ne réponds rien. Je ne sais pas si c’est dans mes capacités, de toutes façons. Je fixe un point vague dans l’air soudainement brumeux de contrefaçon de paradis. Je m’invente un soutien quelconque, un tronc solide où appuyer ma conscience pour ne pas m’écrouler.

« …
- Pardon, m’Amlou.
- …
- Mais c’est fini. »

Fini. Fini. Fini.
…
De quel droit oses-tu me dire ça ?

« Pourquoi ?
- Parce que.
- C’est tout ce que tu trouves ?
- Je n’en peux plus. Tom non plus, hein ? Et toi tu fais semblant.
- …
- Ne le nie pas.
- Je voudrais pourtant.
- Mais ce serait mentir.
- Bill…
- Arrêtons là, d’accord ?
- … »

Je ne veux pas y croire. Pourtant, l’étau se resserre autour de moi. Le cercueil né de ses paroles m’enferme six pieds sous terre. Non… Ne te soumet pas à ton fourbe destin. Personne n’y croit ici-bas.

«Et si je refuse ?
- Tu ne le feras pas.
- Comment peux-tu en être si sûr ?
- Tu m’aimes. »

Et qui t’as dit que je n’étais pas égoïste ? Je veux que tu restes en vie, même sans l’être vraiment. Au moins tu restes là, quelque part. Tu ne me claques pas la porte au nez.

Je ne veux pas d’un point final, d’un seau qui clôt la parenthèse d’une vie. Je ne veux pas des regrets que je sens arriver. Je refuse, mais je n’en ai pas les moyens.

Bill me regarde et m’embrasse le visage. Ses baisers ont un goût d’excuse qui me donne envie de vomir. Les mots sont devenus pauvres pour exprimer ce que je ressens. - Abandon et Indignation. – Je rejette tout en bloc et pourtant, je sens déjà poindre la résignation. Celle qui viendra quand tout aura été dit, qui m’enverra une bonne rasade de larmes dans la figure et quelques coups sur mon cœur.

« Je t’aime. Et ?
- Tu ne veux pas que je souffre plus longtemps.
- Pardon ?
- … Je l’ai mal exprimé. Ce que je veux dire, c’est…
- … Vas-y, je t’écoute. »

C’est notre première discussion houleuse. Et la dernière, apparemment… Non. Résignation, je ne t’ai pas encore ouvert ma porte. Venins et poisons s’enlacent dans les mots qui sortent de ma bouche, poignards imperceptibles qui tranchent l’air jusqu’à lui. J’ai envie de le faire souffrir, autant qu’il tord mon âme entre ses doigts trop fins.

« …
- Alors ? Te n’es qu’un lâche. »

Même si je sais que c’est faux, faible et condamnable. Même si ce sont peut-être nos derniers instants ensemble et que je suis en train de les gâcher.

« Amlou…
- Je te hais. »

Minable mensonge.

« Hey…
- …
- Je t’aime. »

Pourquoi tu brises tout l’échafaudage que je me saigne à essayer de construire ? Laisse-moi t’en vouloir, s’il te plaît. Laisse-moi croire que je te déteste tellement tu m’as blessée. Laisse-moi…

Ne pars pas.

Ne m’oblige pas à faire ça.

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J'espère que vous aimerez jusqu'au bout.

Nonnnnn j'aime pas mwa !!! j'veux foutre un coup d'poing dans la gueule d'amour à Bill !!!

J'peux ?

suiite je suis dépendante ^^

et désolé pour ce commentaire trop moche mais...ça me démengeait ! :p

waaaaa mon dieu c'est trop triste j'ai les larmes aux yeux.
suiiiiiiite s'il te plait mais pas fin surtout...

wha j'ai les larmes aux yeux

Faut pas que ca se finisse comme ca ..

ah mais ah

J'ai tellement hésité à venir lire...
Et dire que ce sera pire la prochaine fois.
Le truc, c'est que j'peux pas m'en empêcher, il faut que je vienne.
Alors, que ça se termine bien ou pas, de toute façon, tu peux être sûre que j'aimerai.
Suite?

Je veux une happy end ...

ILS le méritent tellement :'(

Tu nous tiendras jusqu'au bout, ça c'est sûr.
Et on t'suivra, même sans les yeux, l'cerveau explosé en miettes de pensées et l'coeur cassé en deux.
Parce que c'est toi Nao. =)
<3

la suite s'il te plait !

Je m'y mets !

En théorie, suite ce soir. =]

chouette merci!!^^

Nao a écrit:

Je m'y mets !

En théorie, suite ce soir. =]

T'mets toujours des suites trop tard pour moi.
C'est dommage, j'aimerais bien t'lire avant d'dormir.

Suite un peu courte, désolée.
Dernière ligne droite...

---

« Je t’aime.
- Bill… »

J’aurais voulu que ma voix semble moins suppliante, dure comme un roc, avec une pointe d’ennui sur les deux L de son nom. Dommage. Mes cordes vocales ont décidé de proclamer leur indépendance, comme le reste de mon corps qui n’en finit plus de frissonner.

« M’Amlou… On ne peut pas effacer la vérité. L’absolue.
- Elle te dit quoi, au juste, cette vérité implacable ?
- Elle me dit que tout l’amour du monde ne saura me retenir.
- Je croyais que tu voulais la vie.
- Bien sûr je la veux.
- Alors…
- C’est trop tard. J’ai déjà coupé les ponts, ce jour-là.
- …
- Je ne te remercierai jamais assez, Amour. D’avoir éclairé la fin de mon souffle. Je m’asphyxiais, tu sais. L’air boudait mon cœur, tu m’as guéri.
- Je voulais te faire vivre.
- Toujours cette notion de vie. C’était ce que je voulais, Amlou, Amour. Tu me l’as offert en même temps que mon rire.
- …
- Je suis tombé amoureux de toi. »

… Neurones déconnectés. Mort clinique. Battements de cœur échappés de l’autre côté du ciel. Ne partez pas sans moi ! La Terre les appelle et je m’accroche au rêve.

« A quoi ça sert, l’amour ? Si c’est pour nous traîner plus bas que terre. J’ai enduré la mort de Johann, celle de ma Oui’ et de sa palette de couleur infinie, celle de mes liens avec mon ancien monde, mon père, le « y » de l’agonie de ma mère, le lycée et les bulles de bonheur de Sand’. J’ai souffert en silence, parce qu’au bout du tunnel, je te voyais de plus en plus distinctement. Si tu t’enlèves à moi, que me restera-t-il ?
- Tom ?
- On se détruira.
- Comment ça ?
- On se détruira en s’écorchant la peau, en nous mordant les entrailles de nos crocs de haine envers nous-même. On se tuera de peine, en nous abreuvant de larmes, acide sulfurique en flacon, trop forte concentration, on s’explosera la drogue dans nos veines à trop crever d’horreur.
- … »

Excuse-moi de ces menaces à peine déguisées. Je t’aime trop, tu vois ?

Bill s’approche encore et m’empoigne la nuque avec force, tremblant de tous ses membres, son corps devenu l’instrument du vent redevenu limpide. Il m’embrasse, sans retenue, violant ma bouche et combattant ma langue. – Violence. –

L’éternité passée il se recule enfin et pleure le tombé de rideau.

« Pardonne-moi de t’avoir tant aimée…
- Pardonne-moi de t’avoir tant espéré.
- Ne dis pas ça…
- On s’est pris le mur en pleine figure parce que j’en ai trop fait. J’ai trop joué la carte d’un avenir qui n’existait pas.
- Je l’ai voulu aussi.
- Comme Tom.
- Fais-le vivre à ma place, m’Amlou. Raccroche-toi à lui.
- Je ne sais pas…
- Je sais pour toi. »

Bonsoir, Résignation émeraude. C’est la première fois que nous nous rencontrons, je crois. Pourquoi avoir choisi la couleur de l’espérance ? Pour mieux te prendre par derrière. Nous sommes désabusés à trop vous rencontrer. J’ai perdu la raison derrière un joli pot aux roses.

« Débranche-moi. »

---

nooooooooooooooooooon :'( :'(
pas çaaaaaaa

Nao le débranche pas surtout jt'en supplie !
Nao si tu le débranche c'est la fin de Bill, la fin d'Amlou, la fin de Tom, la fin de la vie, la fin de ta fic, la fin des rêves...

Wow, incoryable comme on peut prendre l'iréalité au sérieux...

Nooon

Le débranche pas

J'ai les larmes aux yeux

Laisse les vivre

Laisse les ...

Ca a pas le droit de se finir comme ca

:p
[pardon]
- je suis une sadique. -

Je me mets sur la suite, donc à tout à l'heure =]

=] J'dis rien mais j'en pense pas moins.

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« Offre-moi la mort.
- Quel magnifique cadeau, en effet.
- Ne sois pas cynique.
- … Tu me demandes de devenir une criminelle ?
- Oui. Tu pourras toujours fuir. Tu te débrouilleras.
- …
- Je t’en prie…
- Oh non, Bill. Pas de supplications.
- Que pourrais-je faire d’autre ?
- Me convaincre.
- Tu sais très bien que c’est ce dont nous avons tous besoin pour continuer.
- Mais continuer quoi ?
- A tourner sur la grande roue du cycle de la vie. »

Je me cale dans ses bras et respire son odeur, pas celle que je côtoie tous les jours, cette senteur âcre d’hôpital et de souffrance, d’analgésique, de morphine, d’anesthésiant et autres douceurs.

« C’est la dernière fois que je suis ici, alors.
- Ça l’est, en effet.
- Aïe. Arrête tes coups.
- Pardon.
- Quoique tu as raison, ne m’épargne pas. Un peu plus, un peu moins…
- Je ne veux pas te faire du mal, mais c’est inévitable.
- Inévitable.
- Je te sens repartir.
- Je ne veux pas repartir.
- Le rêve est fini, Amlou. Réveille-toi.
- Je t’aime, Bill. Je ne te promets rien.
- Ne promets pas, et fais-le. Les mots sont des attaches bien trop puissantes, les gestes les retirent. Tu y arriveras.
- Bill.
- Adieu.
- Adieu, Bill. Adieu, mon amour. »

C’est presque comme quand tu es dans l’avion et que tu passes dans un trou d’air, tu sens tous tes organes remonter dans ta gorge, comme si tu allais vomir ton corps l’espace d’une seconde. Comme si l’engin allait s’écraser sur le sol et que tout serait terminé.

L’adieu de Bill qui se réalise, c’est pareil en plus long et en plus dévastateur.

J’avale la terre de feu dans mes yeux, dans mes pores, je me la grave bien profondément, je sais que je n’y poserai plus jamais le pied. Nos roches dorées, le sable fin, notre bric-à-brac mad tea party, l’arche arc-en-ciel à l’entrée du champ de fleurs, le saule pleureur planté à l’ouest… C’est la dernière fois.

« Adieu, m’Amlou »

Ce sont les derniers mots que j’entends de lui.

Le jour vient me repêcher et je sanglote dans les bras d’un Tom aux yeux bouffis qui ne comprend rien. Il passe sa main dans mon dos pour me soulager mais rien n’y fait. Il ne me demande pas ce qu’il est arrivé, je crois qu’il sait qu’il ne s’en remettrait pas. Que ça l’achèverait une bonne fois pour toute.

Je pleure la décision affreuse que j’ai dû prendre, celle d’exaucer son vœu. Pardon d’avance, Tom. Dis-toi que je détruirai ta vie en même temps que la mienne, parce qu’il le veut.

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[/i]

Je suis une véritable madelaine devant mon écran

putain de putain

désolée d'etre vulgaire mais wha

c'est triste

mais tellement beau

mais trop triste

non non non ca peut pas se passer comme ca je refuse ...

-_-"