[T] Terre de feu. + BONUS

Je reviens à l'attaque mais bon =p

Non mais sérieux ta fic elle est bourrée d'espoir

Si ca se finit mal

J'aurais trop de désillusions

Bouhou ='(

Je travaille à la suite.
Peut-être ce soir.

Oh putain je me sens bizarre, là...

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Je me suis faite belle. Ça parait stupide mais je l’ai fait. Mes converses en cuir noir, mes mitaines, un beau haut rouge, un pantalon slim, joli maquillage, cheveux lissés. Le miroir me renvoie l’image d’une jeune femme désirable. Ça semble si dérisoire.

Tom me regarde d’un air interloqué, cachant le tremblement de ses mains dans les plis de son pantalon. Je le sens qui se prépare au pire, avec raison. Je lui choisis une de ses innombrables caquettes et la lui mets avec soin sur sa tête. C’est devenu une habitude, cette tendresse entre nous.

Nous quittons l’hôtel sans un regard en arrière. La clef trouve sa place sur le tableau du réceptionniste que nous tutoyons maintenant. A l’air libre, le vent guide nos pas naturellement vers l’hôpital. Notre rituel, notre pèlerinage. Aujourd’hui tout est différent.

Je perds la notion du temps et je continue à avancer. J’ai pris la main droite de Tom de force et je la serre si fort qu’il ne doit plus la sentir. J’ai décidé de me montrer froide et implacable. Je ne fuirai pas, même quand les infirmières débouleront dans la salle ivoire et pousseront de grands cris en tentant de le faire vivre encore. Elles ne se seront douté de rien. Qui aurait cru ? se demanderont-elles, affligées. Je prendrais pour quelques années, mais la prison ne m’effraie pas.

Les couloirs se resserrent mais je sais bien que ce n’est que mon imagination. J’ouvre la porte de la chambre renommé 483 en un soupir, je m’assoie sur une chaise comme à l’accoutumée, Tom à mes côtés.

Faisons comme si de rien n’était, nous avons toute l’après-midi.

Les minutes s’égrènent sur le linoléum alors que Tom gratte ses accords cacophoniques langoureusement. S’il a oublié l’exactitude, il n’a pas perdu l’essentiel, l’amour de sa guitare, la plus belle de ses amantes. La plus irrésistiblement indéracinable.

Je m’endors.

Ici ce n’est pas la terre de feu, ça y ressemble un peu, peut-être, si je plisse les yeux. L’espoir irradie de faux semblants.

« L’escalier, là-bas, c’est celui du bonheur, regarde, Tchouboutchou, en haut, là-bas, c’est l’éternité d’un soupir. Et si on y allait ? »

Ma Oui, ma Magali Ouistiti, où es-tu ?

« Les fenêtres te montreront comment apprendre la vie, Tchou. »

Ah, c’est vrai, j’avais oublié. Où es-tu ?

« Relève la tête, Amlou. Et marche. Marche, marche, marche. »

Mon cœur va exploser. Je cours un peu partout, rien que pour la rejoindre. Mes pieds se posent sur les marches et je grimpe, encore et encore, jusqu’au sommet.

Une vive lumière me frappe et quand je rouvre les yeux, je me retrouve dans la chambre d’hôpital, sauf que cette fois c’est ma Oui qui se tient à ma place, qui se rapproche de la machine et qui tire brutalement sur un fil. L’alarme stridente sonne et elle sourit béatement.

« Tchouboutchou… N’aies pas peur. Dan wird alles gut. »

Seize heures sonnent à la cloche des illuminés et me réveillent. Ce sera mon heure fatidique.

Je me lève et m’approche de l’imposante machine directement reliée à son corps. Je ne comprends rien à sa mécanique mais je me souviens des gestes de ma Oui. Calmement, mes doigts viennent effleurer le fil, j’hésite quelques instants…

Et soudain. Un cri déchirant.

« Noooooon ! »

Tom. Excuse-moi, je t’en prie. Je caresse ses cheveux et le serre contre moi, je ne sais plus qui console, qui pleure, qui se noie, qui sauve.

« C’est ce qu’il veut, Tom. C’est ce qu’il veut.
- Non, Amlou, ne fais pas ça.
- Hey, Tom… C’est fini.
- Non, je t’en prie, je t’en empêcherai.
- Il a dit Adieu, Tom. Il a dit Adieu.
- Non, non, non…
- La porte va se fermer. »

Ce ne sont pas ses bras faiblard qui vont m’en empêcher.

Je me détache de ses bras – qui serrait l’un, qui serrait l’autre ? –.

Et je tire.

Bruit strident de l’alarme dans nos oreilles.

« NOOOOOOOOOOON !! »

Qu’il crève donc, je l’aime. Il paraît qu’adieu est un mot d’amour.

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J'ose préciser que ce n'est pas encore le point final.

J'aurais jamais autant pleurer pour une fic [ pas encore terminée !!!!!!!!!!!!! ]

Je me sens un peu coupable, je crois.
Mais fière en même temps... =]

Nao a écrit:

Je me sens un peu coupable, je crois.
Mais fière en même temps... =]

Je te rendrais plus coupable si y'a pas encore une suite

Pis fière tu peux ... parce que faire pleurer aevc des mots c'est pas si facile ..

Pourquoi rêve tu le fait rimer avec Crève, Nao, hein pourquoi ?
Parce que c'est plus beau sans doute, et que de toutes façons toi, tu sais ce qui est le mieux pour Bill et Amlou. J'espère que Tom s'en sortira hein...Fais le pour moi

:'(

me revoilà.
C' est vrai, je ne viens pas régulièrement voir ta fic, mais elle est tellement belle, que , quand j' y vais, ça me fait tout drôle après. C' est pour çà que j' viens pas régulièrement. Je suis pas patiente. J' sais pas si tu comprends quelque chose . J' supporterais pas de venir et de voir qu' il n' y a eu qu' une suite. Là, j' suis venue, j' a lue plusieurs suite toute magnifique et j' attend avec impatience la suite !...

Pourquoi tu m'a fait pleurer ?


...

Depuis que t'es montée là-haut, les anges n'ont jamais été aussi beaux.


Nao, j'sais pas si tu t'rends compte de ce que tu nous fais subir là. C'est comme une torture douce et amère en même temps, un arrache coeur, un arrache tripes, un fumoir qui nous crève le corps, le coeur et tout se baise. Ca n'a peut-être pas de sens ce que je dis, mais c'est juste là les seuls mots que je trouve. Et plus je lis plus ma respiration se bloque, j'ai peur de ce qui va arriver et j'hésite à chaque fois de lire le mot suivant. J'ai peur de la fin, de ce qui va arriver, peur de tes mots qui sont tellement puissants, tellement poignants, tellement parfaits. Et personne ne raconterait mieux une histoire comme celle là que toi.

Bordel j'aime, bordel je t'aime, merci de ces coups au coeur qui font un putain de bien.

Dis Nao, t'es un ange ?

Pouha a chaque fois que j'ouvre ma boite mail et que je vois
" Terre de feu"
J'ose pas ouvrir
J'ai peur de voir la fin pointer le bout de son nez
J'ai peur de voir mourir Bill
Mais la curiosité prend le dessus
Et c'est à la fois avec soulagement et frustration que je vois pas de suite ...

Huhu =]

J'm'y mets que maintenant [j'étaos avec une copine].

Suite, et peut-être fin, sûrement, ce soir, donc.

A tout' !

En une semaine j'ai regardé trois fois le film " Million Dollar Baby ".
Trois fois j'ai pleuré.
Ta fin c'est comme dans ce film de malade, cette fin qui t'prend tell'ment fort que tu oublies de retenir tes larmes.
T'u l'as vu ce film?
Tu te rend compte que ta fic est autant bonne qu'un film qui a reçu 4 oscars?
Amlou ou Francky? Bill ou Maggie? Qui sait...

vivement la suite!
elle me fais peur aussi...

'scusez, j'suis allée manger...

J'm'y mets !

[j'crois qu'j'en ai un peu peur aussi]

Rhaa

Je dois allée au lit :'(

Je veux pas

Je voulais lire la suite et ... [ j'aime pas ce mot ] Fin

Tant pis ca sera pour demain

Mais tu me tortures !!!!!

pa grave mais vite steuplé