[T] Terre de feu. + BONUS

Suddenly I see.
Suddenly I see your fic.
Suddenly I love your story.
Suddenly I love you. <3

Okay c'est nul, mais ça m'éclate!xD
T'écris d'la petite bombe sexy en porte-jartelles!
(l)

Je vois pas quel mot je pourrais utiliser a part Wow.

Je sais, c'est a toi, parce que Twinset ca rime pas avec Wow.

Nao, si.

Mais tant pis, j'aimerais tant, juste un tout petit instant....

Je te l'ai déjà dit. J'adore. Non, en fait j'adore pas.

Est-ce qu'on peut aimer une drogue?

La réponse est oui... Alors je l'aime, cette histoire, je l'adore...

Donne m'en encore, mon ptit dealer d'étoiles...

Mon dieu, ce morecau de fic doit être un de mes préféré parce que t'as fais une allusion à ma Bible ^^ (Le petit Prince...)
J'imae j'aime j'aime et j'en veux encore....

Tu crois qu'il existe des patch contre la dépendence des fics ???

Tu m'a dit de croire....alors je crois que tu va me mettre une suite ^^

WOOOOOOOOOOOOOW

Tu as vu j'ai fait plusieurs O XD

Suiiiite mon sourire s'en va pas il reste toujours. Tes mots. Tes mots aaaaaaah (L)

Quand tu parles de Magali j'ai toujours plein de frisson.
Et t'en parles telement bien faut dire aussi.
J'ai envie de prendre cette Mélody dans mes bras, qu'elle ne s'arrête jamais de chanter.

Le topic est re ouvert et toi t'as plus d'internet! xD
Merde Nao tu m'manques!
Tes mots aussi d'ailleurs...
(l) Au plaisir de te revoir!

Mon bug informatique est résolu. J'ai vaincu ^__^
Quel bon timing quand même :p

M'avez manqué... =)

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« All you need is love ! All you need is love ! All you need is love, love... Love is all you need ! »

Une femme cri à tue tête avec son CD des Beatles qui tourne au fond de la pièce sur la platine. Elle est brune, grande, des jolies courbes dessinent son corps. Elle est dos à moi, ne m’a probablement pas entendue rentrer, toute à sa chanson.

Mes yeux se baladent dans le café. Des tables orange et bleues, des chaises rouges et violettes, c’est tape à l’œil, ça me tape au cœur. Là-bas des tables et de beaux Macintoshs posés dessus comme des œuvres d’art. La vie croquée à pleines dents, côté hippie. Peace and love, hein ?

La femme se tourne et s’arrête, m’observe un instant sans paraître gênée.

« Vous désirez ?
- Un ordinateur et une connexion à internet.
- Installez-vous, je vous en prie. Quelque chose à boire ?
- Oh euh… Oui, mais quoi par contre…
- Si vous me faites confiance, je vous prépare une spécialité.
- Avec plaisir. »

Échange humain. Cette femme respire la sincérité, c’est chaleureux. Finalement le design de l’endroit ne me fait plus peur. On s’habitue. Ça a son charme, tout compte fait. Un attrait indéniable.

Je m’installe et je lance la machine. Ça faisait longtemps que je n’avais pas touché un clavier. Etrange comme cet amas de fils de puces peut nous lier avec le monde. Je m’apprête à chercher Tokio Hotel mais la femme arrive avec un grand verre.

« Goûtez-moi ça, vous m’en direz des nouvelles. »

Elle se penche et fait tinter ses boucles d’oreilles, de grands cercles qui s’emmêlent devant l’arc de son long coup. Je prends le verre et goûte.

C’est comme une potion magique d’envie de vivre, un truc fou qui pétille dans ma bouche et dans ma gorge, qui frétille dans mon estomac, un concentré de vitamines, un goût fruité, comme un bonbon acidulé qui fond sur ma langue. Et elle me regarde en souriant de toutes ses dents et je trouve ça beau, simplement beau.

« Qu’est-ce que c’est ?
- Ahah, je ne te le dirai pas, sinon ça ne serait plus ma spécialité ! »

Elle tire la langue et je réalise qu’elle m’a tutoyée. Elle ressemble à Magali, en un peu plus humaine.

« Dites… Tu t’appelles comment ?
- Cassandra, et toi ? »

J’hésite un peu et puis ça sort tout seul.

« Amlou. »

Car après tout je n’ai plus à m’en faire. Je laisse le souvenir de Mélody à mon père et à Johann que je n’irai plus jamais voir. Cassandra sourit, doucement. Cette femme prend mon cœur entre ses lèvres et le réchauffe étrangement.

« Et alors, Amlou, que fais-tu ici, maintenant ?
- Je…
- Tu cherches quelque chose, n’est-ce pas ?
- Oui. Je cherche à attraper un rêve dans les filets de la réalité.
- Hm. Tu es sûre de ce que tu fais ? ‘faut pas jouer avec ces règles-là.
- Je veux le faire vivre, vous savez. Juste vivre. Et apparemment, il l’a déjà fait. »

Je sors les CD et les pose sur la table, elle jette un coup d’œil.

« Tokio Hotel ? C’était un bon groupe prometteur. Attends, je vais le mettre dans la bête ! »

Elle prend celui où il y a écrit « 483 » et part en courant le mettre dans sa grosse chaîne. Je lui demande si elle connait « Übers Ende der Welt » elle dit pour toute réponse qu’elle la met.

Le son n’est pas fort mais ça me démange les tympans. Mon dieu, c’est ça, c’est ça. J’ai envie de pleurer.

« Dis, Amlou, c’est quoi ce rêve ?
- Bill.
- Le chanteur ? Tu veux le rencontrer ?
- On peut dire ça comme ça.
- Je crois que… Enfin, je crois qu’il ne va pas bien. S’il n’est pas mort.
- … »

Je ferme les yeux et reprends une gorgée de son truc qui pétille. Non, je ne pleurerais pas, un point c’est tout.

« Pardon. Je ne voulais pas te faire de peine.
- C’est rien.
- C’est tout, tu veux dire. Bon, Amlou, tu me racontes ? »

Ma langue se délie et peut-être que je lui en dis trop, après tout elle seule prendra la décision de me croire ou pas. Je lui avoue avoir rencontré Bill sur sa Mars, mais je ne lui raconte ni Magali, ni le champ de fleurs, ni l’arc-en-ciel de couleurs, ni son rire guéri, mais ses sourires, son silence, ses conseils tremblants, mon père et Mélody.

Et comme le tocsin dans la prairie, me rendant soudainement muette, mon portable sonne.

---

Voilààààà ^_^

J'suis sûre qu'un Mac t'irait très bien!
Quoique ça changerait pas grand chose parce que tu écris pourtant très bien avec un PC de merde!

Continue Nao chérie... Tu fais de si belles choses!

Mon dieu, j'aime cette femme
Nao, I love you <3

Oh Nao...

Nao, Nao, Nao, Nao...

Nao et encore Nao...

Toi... Cette merveille...

Nao...

J'perds mes mots, tu vois, je sais pas quoi dire, de peur que ça soit dérisoire par rapport à ce que Tu écris...

Parce que ça serait dérisoire...

Nao... Je t'aimeuh fort, mon p'tit dealer d'étoiles...

J'suis en manque, Nao...

Encore!!! <333

=)
Allez, deuxième suite !

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Mes doigts font des castagnettes quand je vois sur l’écran « P. ». Mon père. Géniteur, paternel, ennemi de mépris. Mais pourquoi m’appelle-t-il ?

Je m’excuse à Cassandra et je contemple encore l’écran, si fixement qu’au bout du compte tout devient trouble, je veux appuyer sur le téléphone rouge et finalement…

« Allo ?
- Mélody…
- …
- Tu es où ?
- Partie.
- Tu me fais marcher ?
- … »

Les mots sont coincés dans ma gorge, rassemblés en un amas qui me bloque la respiration, en une grosse boule d’angoisse.

« Mélody, tu rentres à la maison tout de suite.
- J’ai jamais considéré cet endroit comme ma maison. J’ai presque dix-huit ans maintenant. Et je m’en vais. P’têt’ qu’un jour tu me pardonneras. En attendant moi j’n’ai plus la force.
- Mais t’as pas compris que je m’inquiète pour toi, petite imbécile ?
- … Non.
- Oui, j’ai du mal, j’aurais toujours du mal. J’aimais ta mère comme un fou, tu me l’as prise. Je sais que je ne devrais pas penser ça mais le fait est que j’ai besoin de me raccrocher à quelque chose, et que le ressentiment est sacrément efficace. Mais, Mélody… Je t’ai-
- Non ! J’ne veux pas entendre ça. J’y crois pas d’t’façons.
- Mais…
- J’pars. J’pars ! J’vais être heureuse, tu vas voir. Et un jour, j’reviendrai t’voir avec lui, peut-être.
- Lui ? Tu pars avec un mec ?!
- N’me cherche pas. Fais-moi confiance. J’crois pas en tes mots, tu sais.
- Mélody !
- Et puis c’est plus mon nom, ça. Je fais un trait sur tout ça.
- Mélody… !
- Au revoir, peut-être adieu, j’sais pas.
- Mé-
- Et pardon. »

Je raccroche, j’enlève la puce électronique de mon portable et je la brise entre mes doigts.

« Wow.
- Hm ?
- Quelle détermination !
- Bah, j’ai rien à perdre. »

Elle me fixe un instant, me jaugeant bienveillamment. Puis elle pose ses mains sur mes épaules et les détend. Sourire encore, mais bon sang que ça pétille.

« Dites… Tu m’enseigneras les secrets de ces feux d’artifices ?
- Tu n’en as pas besoin.
- Pourquoi ?
- Tu es comme le Petit Prince.
- Hein ?
- Petite Princesse. C’est tout vu. »

D’accord. Je ne creuserai pas plus pour comprendre. Je me tourne et cherche enfin ces informations sur Bill, sous le regard de Cassandra qui ne me quitte pas, même quand d’autres clients arrivent et lui commande cette spécialité que je bois gorgée par gorgée, pour savourer.

Ce que je trouve me fait mal, mais… Mais…

Il n’est pas mort.

Et en soi c’est déjà une overdose de soulagement – bonheur -.

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C'est tout pour ce soir.
[j'avoue, le reste faut que je l'écrive XD]

Han....
J'aime ton dialogue.
J'aime Cassandra.
Et j'aime les sandwichs. xD
Wonderful. Wonderful world.
Wonderful feeling.
Wonderful Nao!

...

...

Et encore ...

Petite fille ridicule demande la suite a une grande fille dans l'âme...

A une mam'zelle aux étoiles...

A une dealeuse...

M'en veux pas, Nao, si c'est pathétique comme dialogue, mais c'est tout ce que j'ai...

J'ai les mots qui s'envolent comme des p'tits papillons, devant la beauté pure...

Encore?? <333

Haan Naoooo
J'comprendrais jamais comment tu fais pour écrire des trucks pareils.
Humpf, aller, c'est quoi ton secret ? =).

Je t'

Wow.

Bah maintenant ça suffit juste ce mot.

Elle est chouuette c'te femme.

Ouah, merci Coryse !

Pao, 'te fais des gros câlins ^__^

Camille, voilà ta dose :p

Emma, je t'aime mon épluchure (L)

Et Margaux =) contente de te voir tjrs fidèle au poste ! XD

Merci.

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Je ne sais pas vraiment que faire, que penser. Je referme l’ordinateur, m’installe sur une chaise fuchsia, dans un coin de la salle. J’observe, un peu à part, comme si j’étais là non pas pour vivre, non pas pour ressentir, mais pour regarder, de loin. Condamnée volontaire à l’isolement.

Les gens arrivent ici la mine avachie, les traits tombant, les cernes violettes creusant leurs visages. Leurs dos sont courbés, on sent le poids de la vie sur leurs épaules. Pourtant moi je n’aurais pas envie de les aider. Après tout, on a tous un fardeau à porter.

Cassandra, elle, offre. Pas tout ce qu’elle a, non, un simple réconfort en quelques bulles de gentillesse. Elle refuse de servir de l’alcool aux ivrognes, soigne le mal par le bien, illumine leur journée.

Elle règne sur ce petit monde comme une monarque affable et bonne, caressant les cheveux de ses fidèles sujets un peu trop égarés par la réalité du monde qui les emporte sans leur laisser aucune explication.

Au bout du sixième verre qu’elle me sert je me décide à partir. Il est six heures, le soir commence. Je lui fais signe et elle arrive en vitesse, perchée sur ses talons hauts qui tapotent le sol.

« Je vais y aller, Sand’.
- Oh, reste jusqu’à la fermeture, je te ramènerai si tu veux.
- Mais…
- S’il te plaît. Je ne sais que trop bien que demain tu auras disparu à jamais.
- J’aime pas les jamais.
- C’est pourtant un des plus beaux mots de la Terre.
- Mais le plus beau c’est encore.
- Lui, il est différent. Encore, il vit tout seul dans le cœur de chacun. Encore c’est un hymne à l’espoir, une chanson d’amour à toujours qu’il essaie de charmer. »

Elle aussi elle a compris le trésor de la vie ? Je ne réponds rien et elle s’éloigne avec un clin d’œil. Evidemment, je reste. Ça n’aurait plus de sens de m’évader maintenant.

Les minutes passent, sa jupe bleue et mauve volette toujours dans tous les sens, un vent invisible dans ses cheveux fait s’évader quelques mèches de sa queue de cheval. Je perds un peu la notion du temps jusqu’à ce que je me rende compte que la nuit est bel et bien tombée et qu’il n’y a plus personne dans la salle, à par elle.

« Dites, tu connais le secret qui dort au fond de l’eau ?
- Non, mais je sais que le monde est plein de mystères et j’ai soif de merveilles.
- Pourquoi tu es comme ça ? »

Ses yeux se teignent bizarrement et je sais qu’elle a compris ce que je voulais lui demander vraiment.

« J’ai aimé et je m’accroche à ces ailes-là.
- Hm ?
- Quelqu’un m’a appris certaines de ces merveilles. Aujourd’hui c’est fini mais je ne perds pas espoir. ‘faut jamais perdre espoir, Amlou. On perd tellement de choses dans son parcours qu’avec ça, jamais au grand jamais il ne faut jouer. C’est ce qui te permet de te relever quand tu te casses le nez par terre, ce qui arrive malheureusement souvent.
- Tu ne t’effondres pas toi, alors ?
- Non.
- Tant mieux. Le monde n’est pas si mal lotis, tout compte fait. »

Je ne sais pas si elle me suit mais en tout cas elle me sourit et c’est toujours aussi efficace pour me donner confiance.

« C’est lui qui te rend comme ça ?
- Oui. Mais attention, Amlou. Si je suis ce que je suis, c’est juste parce que c’est moi. Comprends bien, tu n’es que toi. Bill, ou n’importe qui, ton père, moi, nous t’influençons, mais tu restes la seule maîtresse de ta conscience.
- J’ai ma propre responsabilité. Oui, je sais.
- Tant mieux. »

Je me suis levé, pendant qu’elle allait éteindre les lumières et récupérer mon disque. Maintenant l’obscurité a pris la pièce, les ombres dansent, les objets s’amusent à se déguiser. Le vase posé sur le comptoir ne contient plus des fleurs mais des épées de bois, les écharpes accrochées là-bas deviennent les têtes des femmes tuées par Barbe Bleue. Je n’ai pas résisté, non, j’ai voulu voir ce qui se cachait derrière cette porte. La curiosité causera ma perte, à trop gratter le sable on débouche sur le pétrole, odeur putride et momification des cœurs.

Je crois qu’en moi quelque chose est en train de m’empoisonner.

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A demain ! [en théorie :p]

Ma dose...

C'était de la bonne, celle-là...

J'en veux encore....

<3

=D

J'aime bien cette suite

Et surtout ne me demande pas pourquoi

Je t'aime ma Banane (l)