[T] Terre de feu. + BONUS

Vendredi suis pas là moi.
Mais bon je comprends, je sais ce que c'est que les matières scientifiques et la facilité avec laquelle elles entrent dans le crâne! xD

Wow Nao.
Wow putain.
Wow la vie.
Wow wow...

Et wow j'arrive pas à dire autre chose nan...je...je

-nan dis rien, pas besoin de mots...

oh mon dieu mon dieu mon dieu mon dieu!!
mais qu'estce qui m'a pris d'oublier ta fic? hein?
je m'en veux JE M'EN VEUUUUUUUUUX!!!!!! raaaaaa je suis folle de tes mots!!!!
encore s'il te plait

:'(

Moi je sus pas là du week !!!

Même pas une mini mini suite ce soir ? =/

Je vais essayer.

Viiiiiiiiiiiiiiiii


=D

<3

Je m'aime. x'D
Vous aussi, hein ? <3

---

Ça fait un mois maintenant. Un mois qu’on joue à l’espoir. Un mois qu’on se tue à petit feu.

Vraiment, je n’aurais jamais pensé que ça serait comme ça. – Mensonges – Ou surtout encore une fois je l’avais espéré. J’ai préféré fermer les yeux parce que ça fait toujours moins mal. Sauf que non, ça s’appelle juste repousser l’échéance.

Je ne compte plus les fois où Tom a perdu la tête, de toutes façons on la perd tous. La dernière fois c’est l’infirmière qui a tout pris et qui s’en est sortie avec deux points de sutures sur la joue. Elle l’avait bien mérité, cette catin de soie blanche, à nous faire passer pour des imbéciles et Bill pour un mort.

Parce que Bill n’est pas mort. Toujours pas.

Et toujours pas vivant non plus.

« Amlou, Amlou, Amlou… Qu’est-ce qu’on va devenir ? »

Malheureusement, je n’ai pas de réponse. A vrai dire ces bestioles me manquent de plus en plus cruellement. Tous les jours on vient ici s’occuper de lui, je tiens la main de Bill et Tom joue de la guitare pour faire chanter son cœur, comme il dit.

Toutes les nuits de rêve de Bill et pourtant rien n’avance.

« Amlou, Amlou, Amlou… Qu’est-ce qu’on va devenir ? »

Je ne sais pas, bon sang !

On a planté des fleurs d’espoir, elles ont éclot. Et puis voilà. L’espoir ne mène à rien, l’abandon non plus. Nous c’est soit l’un soit l’autre, et le juste milieu il se trouve où ? Peut-être qu’il n’y en a pas, le seul que je vois c’est l’indifférence et ça ne sera pas non plus une solution.

« Amlou… Dis à Bill que je l’aime. Et qu’il me manque. »

« M’Amlou… Dis à Tom que je l’aime. Et qu’il me manque. »

Et merde.

Pour me guider, il n’y a plus personne. J’ai reçu un message de mon père qui me disait qu’il m’aimait, je l’ai supprimé avant la fin du mot. Sand’ reste un souvenir, Magali et Johann sont aussi beaux qu’inaccessibles. Aujourd’hui c’est moi le guide et je ne sais pas où aller.

Maudite ignorance.

---

merciii <3 <3 <3

C'est génial !!!

t'as un vrai don <3

<3 <3 <3 <3

P'tit bout d'toi Nao.
Tu écris des p'tits bouts d'plaisir divin.
Je t'ayme... C'est bon je me contiens, je ne mettrais pas de suite égocentrique à cette phrase, je mûris! =D
<3

ohhhhhh merci c'est trop gentil d'avoir mis une suite car ce wekkend je ne suis pa la...
merci merci merci pour ce petit moment de bonheur^^
vivement dimanche soir pour en avoir un autre de ces bons moments^^

-Dis Nao
-hum?
-tu vas pas baisser les bras hein?
-J'espère pas...
-Tu le reveilleras Bill, hein?
-J'essais kim, j'essai...

J'ai confiance en toi moi...

suiiitee

Oui je t'aime! Mais bon sang, tu le sais, pas la peine de me le faire dire encore! Et puis toi, tu m'aimes?
Je me pose la question parce que j'ai la vague impression que tes suites sont de plus en plus courtes mais qu'elles avancent dangereusement vite.
T'es sûre que tu m'aimes? (réponds dans ta tête stp sinon je vais avoir la honte xD)

Lucky... Je t'aime.

---

Trois mois, toujours rien.

« M’Amlou… Merci de rester. »

Mais où voudrais-tu que j’aille, Bill ? A des mots comme ça au final je ne peux rien répondre. Ma vie se trouve entre ses mains et se faufile entre les multiples perfusions, j’entends les pulsations de son cœur frémir dans ses veines et tout ça ne rime à rien.

Tom enchaîne les conneries pour oublier et rit beaucoup. Moi, j’oublie que s’il donne l’impression d’être heureux c’est parce qu’il y a toujours trop d’alcool dans son sang, quand ce n’est pas encore plus grave. Quand il va un peu mieux, je vois une fille entre ses jambes et le lendemain j’entends des pleurs. Parfois c’est tout en même temps et le matin venu je l’aide à vomir toute cette vie en dérive.

« Amlou… Pourquoi ?
- Je ne sais pas.
- Aide-moi…
- J’essaie. Je ne peux pas tout contrôler mais j’essaie, Tom, je te le jure. »

Et parce qu’il fallait bien que mon cœur finisse pas exploser…

Encore un de ces rêves qui se teignent en cauchemars dès que je me réveille. La terre rouge s’est figée une de ces nuits, il y a des arc-en-ciel un peu partout et une verdure éclatante sous un nouveau soleil bleu. Bill nous a même offert une cabane, parfois on y prend le thé et j’ai l’impression de m’être perdue au Pays des Merveilles. Qu’on nous coupe la tête.

« Bonsoir, m’Amlou.
- Bonsoir, Bill. »

C’est un chemin que l’on connaît si bien à présent, sa bouche se pose sur la mienne et on se touche, à en oublier qu’à un moment où à un autre la séparation aura lieu comme toujours. –Illusion de malheur –

« Je t’aime. »

Ce sont les mots les plus forts que j’ai entendus de toute ma vie. Les discours de Magali semblent lointains et ternes, les mots d’amour de Johann emportés de l’autre côté. Mon cœur entre ses lèvres se convulse et ma respiration irrégulière s’accélère.

Le monde tourne si vite qu’on se croirait sur une de ses grandes machines dans les parcs d’attraction. C’est tellement plus, tellement trop…

Et la frontière se brise quand Bill me fait l’amour. Je me sens partir moi aussi. C’est comme une mort et le pire c’est qu’en fait j’ai beau m’accrocher de toutes mes forces à cette sensation de bonheur et de normalité – car c’était ça, voilà, c’était ça que je cherchais, sûrement, savoir et appartenir – je me sens mal, profondément déchirée.

Comme l’éclair foudroie le ciel, quelque chose m’a tuée pour de bon. On dirait que mon cœur ne bat plus. La sentence tombe et j’entends les coups de marteau du grand juge. La séance est levée.

Pourtant c’est beau, si beau, si vrai et j’aimerais y croire. Demain, je serai toujours vierge à mon réveil et ça me rendra folle, j’aimerais que ce ne soit qu’un détail. Le monde s’est écroulé il y a quelques temps déjà, je suppose.

Vain, tout est vain, tout vaut la peine d’espérer, tout s’écroule, tout vit et tout meurt, tout est vain. Même tes sourires et les éclats de joie lancés dans notre absolu. Même l’amour entre nous. Même Tom et ses mains désormais incapables d’aligner les bons accords aux bons moments et à qui je n’ai encore jamais osé le dire. Même tous ces trompe-les-sens sublimes et tentateurs.

Parce que tu me le murmures, parce que tu me l’écris du bout de tes doigts sur mon corps, parce que sonne la fin.

« Amlou, je t’en prie maintenant. Tue-moi. »

---

...

Moi aussi je t'aime.

Si si, j'ai lu la suite. Quoique j'aurais peut-être pas dû. Ta fix est une illusion de bonheur que je veux pas voir mourir.

./

Et merde.
J'ai l'impression de pas comprendre tes mots tellement ils sont beaux et profonds. Ils sont si fins, les phrases s'enchaînent à toute allure, c'est barge, même pas le temps de comprendre. Pas un obstacle, pas une vague, pas de quoi trébucher, c'est lisse.
Lisse, lisse...


...


Tu pardonnes mes trois petits points?
J'les aime tell'ment...


<3 Nao <3

ça à été si rapide à lire...et si long à vouloir comprendre. Parce que c'est ça en fait, c'est qu'on veut pas comprendre, on veut pas regarder la vérité en face...parce que ça fait mal et qu'on veut pas non plus que la mort nous enlève Bill pour de bon...

Merde, j'crois bien que l'espace d'un instant j'ai confondu la réalité avec la fiction...

ça fait longtemps que j' suis pas venue....
désolé...

j' peux rien dire.
Absolument rien.
Y' a aucun mot assez fort pour décrire ta fic.
Pour décrire ta façon d' écrire...

Y' a qu' une chose à dire :
Continue !!!!
Merci.