[T] Terre de feu. + BONUS

oh putain
désolée
mais là
je suis entre ciel et terre bercée par tes mots
je veux y retourner vite
Fais une suite
juste pour l'espace d'un instant
...

O_O

Désolée mais j'arrive pas à en placer une. Enfin bon, je pense que tu comprendras mes billes.

Alors: O_O

Un fort sentiment de frustation se dessine en moiii

Toujours pas de suite ...

=] Merci.
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On a quitté la pièce trop blanche en nous tenant par la main, il serrait la mienne si fort qu’on aurait dit un petit garçon accroché à sa mère le premier jour d’école. Ou bien c’était moi qui la lui serrais comme ça, je ne sais plus.

Comme deux humains un peu perdus avec une nouvelle brindille d’espoir. On voulait y croire, il n’y avait qu’un pas à faire. Et puis j’ai pris conscience que je m’aveuglais à trop me retenir à tout ça sans aucune certitude.

J’ai pensé à Bill tout seul et je me suis finalement dit que peu importait parce que pour lui on n’avait tout simplement pas le droit d’abandonner.

Tom m’a emmenée chez lui et à présent je cherche le sommeil en lui racontant encore une fois la terre de feu. Je dors dans son lit et on s’est recroquevillé, encore comme des enfants. Voilà ce qu’on est tous, au bout du compte. De simples enfants, perdus sans leur innocence. De simples enfants qui ont déjà un peu vécu mais pas assez sans doute, ou alors, trop, peut-être. De simples enfants un peu oubliés sûrement, comme sur le bord de la route. A l’image de ces chiens abandonnés quand leurs maîtres partent en vacances, le monde passe à toute vitesse à côté de nous et on tente de courir, comme des demeurés, pour essayer de le rattraper et mon Dieu, quelle course poursuite.

Nos mains sont toujours liées, un peu moites mais c’est bien le cadet de nos soucis. On s’est roulé en boule, nos têtes reposent l’une contre l’autre et je le regarde, sûrement encore un peu trop intensément mais j’ai tellement la sensation que la vie ne tient qu’à un fil que je ne veux rien rater, ni la petite ride entre ses sourcils, ni sa fossette, juste là, au début de sa joue droite, ni son piercing, ni ses grains de beauté, ni ses cernes violettes.

Il a fermé ses yeux parce que ça le mettait mal à l’aise, il me fait juste de vagues sourires pour me signifier qu’il ne dort pas encore.

Puis c’est le noir et Morphée arrive, enfin je n’en sais rien dans le fond, parce que j’ignore à quoi il peut bien ressembler. Ce qui vient me chercher c’est un homme aux longs cheveux blonds qui tombent en cascade à ses pieds et qui traînent sur le sol qu’il foule. Je vois mal son visage mais il est impressionnant, les ongles longs, au moins un mètre je pense, le corps mince. Il se rapproche, encore un peu et puis voilà, mince, encore un de ces cauchemars plus vrais que nature. Morphée c’est juste Bill tel qu’il pourrait l’être si personne ne lui avait coupé ni les cheveux ni les ongles et si une bonne poignée d’années avait encore passé.

Mais tout fini par s’effacer, j’ai trop de terre rouille dans le cœur pour pouvoir rêver d’autre chose.

« Bill !
- M’Amlou… »

C’est lui ou moi qui a fait le pas en avant de trop ? Je ne sais plus mais c’est bon. Ses lèvres sont douces et j’aime cette illusion de réel, vraiment, demain pourrait ne plus exister je m’en foutrais bien.

Ses mains caressent mon dos et les miennes se nouent derrière son cou. Bill, c’est le paradis, ici ?

Il se recule et j’ai comme une envie de me gifler. Saleté de monde qui s’écroule à chacun de nos pas, bien sûr que non ce n’est pas le Paradis ici.

« J’ai vu Tom.
- Oh…
- Avec un peu de chance…
- Hm.
- Hey, Bill… Tu veux te réveiller, hein ?
- …
- … Bill ? »

Je n’ai pas réponse mais ses lèvres viennent s’excuser sur les miennes. Je le repousse légèrement.

« Bill ?
- J’ai essayé, Amlou. Je te jure. Tout ce temps, là, j’ai essayé. Mais qu’est-ce que je peux faire, moi ? Je n’sais pas où aller. C’pas si facile, je suppose. Le temps s’écoule et le fait est que je reste ici.
- On ne baisse pas les bras, hein ?
- Bien sûr que non. Plus jamais. »

Et on pourra bien dire ce qu’on voudra, en ce moment précis on y croit tous les deux, je le sais.

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Encore une fois ... Wahou ...

Tellement hate de savoir la suite =)

Continue! C'est très beau!!!

Nao?
J'crois que tu écris si bien que t'arrives à me décrocher la mâchoire. Comparaison étrange certes, mais réelle! xD
Et mon p'tit coeur qui tangue, en t'lisant, il vire à gauche, à droite, un peu partout. Mais ils sait où il va.
Là où tu lui diras d'aller.
Je t'aime Nao chérie. <3

OUAHOU !!!!!!!!! <3<3<3<3<3<3<3<3<3<3 de trOp, c'est magnifique!!!!!!!!!!


pauvre bill... les cheuveux blond... les ongles d'un metre de long... quoi que il s'rais capable le billou dans la vrai vie XD
alala... c'magique, continue !!! (t'es obliger >.<)

Merci ! =]
Dur, dur.
On verra bien.
Je n'sais pas ce qu'il restera d'eux à la fin...

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On marche. Je ne pourrais pas dire comment et encore moins vers quoi. Il a passé son bras autour de ma taille et j’agrippe son tee-shirt comme si j’avais peur qu’il disparaisse. Et puis on est arrivé je ne sais pas vraiment où.

En apparence, ça n’a rien de différent, rien de nouveau. Les mêmes roches, la même couleur et ses nuances, il faut juste s’intéresser à autre chose que le paraître. Quand on s’ouvre, il y a toujours des autres sensations qui viennent, qu’on appelle ça aura ou énergie, moi je m’en fous, mais c’est là et ça ne peut pas te laisser indifférent.

Bill tremble et j’ai l’estomac à l’envers. Le temps semble en suspens, l’air électrifié, on ne fait plus un seul pas, on ne bouge plus de peur de voir ce pressentiment disparaître. Et si ce n’était qu’un rêve ?

Paradoxe étrange. Un rêve dans un rêve ? J’ai perdu le sens de la raison. Mais ces dreads qu’on devine là-bas, ça ne peut pas n’être qu’un mensonge.

« Tom ! »

Il ne se retourne pas. Je me rapproche et j’essaie à mon tour.

« Tom ? »

Il sursaute et se tourne brusquement vers moi.

« Amlou…
- Alors tu y es, finalement.
- Et Bill, il est où, hein ?
- … Juste là, Tom…
- … TOM !
- Tom…
- Putain, Amlou, il est où ?
- TOM !
- Là, Tom… Bill est juste là.
- TOM !
- Bordel, je ne le vois pas, je ne l’entends pas, je ne le sens pas.
- … Tom…
- Bill…
- Mais il est vraiment là, hein, tu ne me mens pas ?
- Ce n’est pas un mensonge, regarde-moi, je suis là !
- …
- …
- TOM ! »

Des épines plantées partout sur ma peau, dans mes veines, du sang partout, une corde autour de mon cou, et qu’est-ce que j’ai mal, ce n’est pas possible. Des aiguilles plantées, des couteaux se retournent dans mes plaies invisibles, mais je manque d’air ou quoi, je n’arrive plus à respirer et ma gorge est en feu. Le tournis et le mal de mer, tout en même temps et cette maudite souffrance, ça ne devrait pas être possible. C’est comme la chaise électrique et le cyanure en même temps, sauf que ça me paraît long, si long…

Je ne peux plus rien dire ni rien faire, je ne suis plus que sensation et douleur. Je ne connais plus mon nom et Magali n’est plus rien pour moi.

Bill empoigne les épaules de son frère et passe à travers, Tom écarquille les yeux et comprend. Non, pas de contact entre eux, pas de mot, rien, rien, rien. Que du vide. Du vide lancinant qui arrache morceau par morceau ce qui leur reste de cœur. Et le mien, par la même occasion. Il paraît qu’il ne faut jamais faire les choses à moitié. Quitte à détruire deux âmes, autant en détruire trois, n’est-ce pas ?

Et soudainement il n’y a plus de lumière, si jamais il y en avait eu à un instant ou un autre. C’est un noir néant et je n’entends plus nos respirations, et puis violement, Bill résonne dans mes oreilles, enfin j’ose imaginer. Et je répète ses paroles à Tom qui sanglote dans son coin, si jamais il y a des coins sur Mars, si jamais c’est bien Mars.

Quoique je ne sais même plus si ce qui sort de ma bouche est vraiment un discours quelconque, ou même des mots.

Peut-être que ce n’est qu’un sentiment. Un manque étouffé derrière un amour sans borne, quelque chose comme ça. Une détresse aussi, sûrement.

Et moi je me demande ce qu’on pourra bien faire encore, maintenant. Redoubler d’efforts ? On ne supportera pas un nouvel échec, je le sens. Ces deux-là, ce sont la liberté incarnée et cette situation n’est pas faite pour eux, encore moins que pour les autres.

Je n’ai conscience de mon réveil que lorsque je me rends compte que je sens les mains de Tom autour des miennes.

Doucement, je caresse son front et lui souris d’un air sûrement désolé.

« Pardon. »

Et les « j’aurais voulu » ne servent à rien.

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J'ai pas envie de répéter inlassablement de sottes bêtises.
Je préfère me contenter de te dire que c'est aussi bon que ma pomme.
Na.
Silly me.

Wonderful you.

Ah gniah gniah gniah gniah!
Désolée, ça me reprend mais je t'ai déjà dit à quel point ça me suffisait pas, non?
J'ai envie de tenter l'overdose avec toi. Rien qu'une fois.
Tu me diras, pourrait pas vraiment y en avoir une seconde mais bon. Je veux essayer alors drogue-moi s'il te plaît. Et même si ça te plaît pas d'ailleurs.
(T'as remarqué que j'étais guérie avec la page orange? >.<)

je me repète surement mais wahou

J'ai hate de voir la suite !!!

Impatiente comme c'est pas permis là ^-^

Ben oui mais non. -_-"

J'suis désolée mais pas avant vendredi soir. :S

J'passe mon TPE vendredi, rien n'est prêt.

[sinon, j'ai eu 22 sur 40 au devoir commun de physique chimie =)]