[T] Terre de feu. + BONUS

Gniah y'a pas la suite, y'a pas la suite, y'a pas la suiiiiiiite!
Argh, bon, tant pis, je vais rester patiente. Ca mérite.

Hey, dis, Nao: ton contrôle alors? S'tu veux j't'aide à réviser la prochain fois hein puisque j'ai eu la bonne idée de faire S. :/

'Fin bref. Arrêtons de nous contenir: je VEUX la suite!!

Hey Nao ! coucou c'est moi ...
Tu désespérais de me voir ici hein?
Enfin.
Enfin j'ai réussi faire ce pas en avant, et pourtant. Parce que, tu sais, je savais très bien que j'allais me casser la gueule en venant ici.
Parce que c'est tes mots Nao. Putain. 17 pages Nao. 17 pages qui ont fait battre un coeur comme jamais. 17 pages qui m'ont envoyé valdinguer ailleurs. Où? Je sais pas trop mais c'est beau. Beau parce que t'es juste là, à côté d'moi et que, finalement c'est tout c'qui compte. Et que bordel Nao tu me manques. Tu sais pas à quel point. A quel point tes mots me manquent déjà, à me lacérer le coeur d'feux d'artifices. Et dire que tu avais dit que je ressemblais à Magali, ce soir là. Et que c'est wow. Mais vraiment. Parce que wow. Ah ah comment tu veux que je le dise autrement xD. Tu vois c'est un peu comme Amlou qui pensait qu'elle prenait l'envie d'vivre de ceux qui l'aimaient, nous c'est un peu nos mots qu'tu nous prends. Mais on t'en veux pas tu sais, loin de là, c'est juste qu'on aura toujours l'air un peu bête à côté de ce que tu nous écrit. Parce que tu fais danser les mots entre la frontière du réel et de l'imaginaire quand tout se mélange c'est beau mais ça tangue hein? Oui je tangue. Un peu par là, un peu ici, mais elle est si entrainante cette danse que même si je sais plus trop où je suis, n'enlèves pas tes mains de mes hanches. Parce que tes ailes me chatouillent les mains et que ça envoit des papillons en cotons dans mon ventre. Comme ça directement. Comme une décharge électrique mais en plus doux. Un peu comme quand on te lis. Magie d'un instant.
Redonne moi un peu d'ça. Un peu comme une dose, je sais qu'il y en a beaucoup qui pense la même chose. Tu nous drogue Nao. Oui maitenant c'est moi qui réclame et j'continuerai encore et encore parce que c'est bon ma Nao, j'te lâche plus.
Tellement je t'aime.
Mais vraiment quoi <3

oh un batt'ment de coeur quelque part.




*

Me revoilà =]
Je vous aime. Trop trop trop.

Prune j'suis trop contente de t'revoir =]
Evi... niah. Je t'aime et puis c'est tout.

---

Sous mes paupières, la nuit s’étend, quelques petites lucioles volent, touches de lumière vive dorée. Coups de pinceaux mouvants de vagues d’orange et de bleu, peinture impressionniste qui change au gré d’une brise légère imaginaire. Le noir et ses amours.

« Hey, Bill… »

Je voudrais qu’il voie ça. Je voudrais qu’il se réveille, maintenant, juste maintenant. Je l’appelle doucement, et ça pourrait bien durer des heures.

« Hey, Bill… »

Comme « Hey, regarde-moi », comme « Hey, embrasse-moi », comme « Hey, réveille-toi », comme « Hey, la nuit est belle quand on pose les yeux sur elle », comme « Hey, viens avec moi ». La vie nous portera, il faut juste le lui demander.

« Hey, Bill… »

Et les appels passent sans trouver de réponse. Ils se perdent dans l’infini alors que leur cible est juste sous leur nez. Allez, ouvre les yeux.

« Hey, Bill… »

J’entends la porte s’ouvrir et des pas s’approcher de moi. C’est un homme, je le sens. Son aura est tristement violente, ses griffes acérées prêtes à me déchiqueter. Vomir sa haine contre quelqu’un, contre moi, assise là à côté de Lui. Installée là comme si j’y avais toujours été, la force de l’habitude planant sur mes gestes et mes paroles.

« Hey, Bill… »

Et non tu ne me feras pas de mal, Tom. Je sais qu’on désire juste la même chose. Ta colère noire et tes piques ne m’atteindront pas, elles glisseront sur moi comme de l’eau. Tom, calme-toi donc.

« Sors d’ici.
- Hors de question.
- J’ai dit : Sors d’ici !
- Et moi : Hors de question. »

Dialogue de sourds. Muets, peut-être, les mots semblent trop insaisissables pour exprimer quoi que ce soit. Comprends mon âme, Tom, parce qu’au final la tienne et la mienne doivent se ressembler. Et que ma bouche ne saura sûrement rien t’expliquer.

« Fan ?
- Non. Guerrière d’espoir.
- Hein ?
- Les rêves qui s’amusent à chatouiller la réalité, tu connais ?
- Et si tu parlais normalement ?
- Et si tu acceptais de comprendre ? »

Ça paraît si facile…

« J’sais pas c’que tu fous ici mais j’veux plus te voir.
- J’sais pourquoi j’suis ici et crois-moi j’suis pas prête de partir.
- Sale gamine.
- Je m’en fous, d’tes attaques. J’ne partirai pas. J’attends qu’il ouvre les yeux et même quand il l’aura fait, Tom, tu n’pourras jamais t’débarrasser de moi.
- T’es une hystérique ?
- Non, Tom. J’suis Amlou. Juste Amlou. Et pour lui j’suis m’Amlou. Parce que sur sa terre de feu je suis à lui. Et bientôt, ça s’ra pareil partout, dans c’monde blanc ou en plein milieu des couleurs du dehors.
- Parce que tu crois pouvoir le réveiller ?
- Non. Je crois qu’Il peut se réveiller.
- …
- Hey, Tom… »

Et toi, dis… Si tu te réveillais aussi ?

---

J'sais pas c'que vous en penserez mais j'aime assez cette partie [ce qui est rare xD]
Ou plutôt... J'sens que j'vais aimer Tom, encore une fois. =]

Mais Nao.
Cette partie elle est tellement vivante, c'est barge.
Ces cris, ces sons, c'est han.
Hey Nao. =)

Gniah xD

ouaip rien que ça j'ai trop parlé tout à l'heure xD
mais disons que je pense la même chose donc c'est pas dur. Et puis argh Naooo t'as raison d'l'aimer cette partie.
Et puis Tom.
Et puis Bill.
Et puis Amlou.
(L)
Parce que je suis un peu trop parti avec eux, avec toi et qu'c'est dur de revenir. Surtout quand on a pas l'envie.


Hey Nao ?
Tu m'réveillerai toi aussi ? =) je t'aime.

Moi je sens surtout que plus qu'Amlou, plus que Tom et plus que Bill, je t'aime toi.

wuaaaaaah !!!!!! c' est beau ce que t' écris c' est dingue ! ué j' ai que ça a dire, y a pas d' mot pour décrire ta fic, c'est.......ué voila quoi, c'est...dingue, renversant, magnifique, magique......et beaucoup d' autres mots encore tous plus beau les uns que les autres.
bref, met la suite !

puré !!!! quesce que j'aime c'te fic !!!!!!! la ssssssssuite !!!!

ps: j'écrit pas tous c'que j'pense, paske apres sa te fera oublier la suite a cause de nos com. ben... j'me comprend et c'est deja ca XD

Hey Nao...
J'aime ton Tom.
J'aime c'que t'écris.
Han <3

Encore?

Désolée j'avais pas mal de boulot.
[et j'aurais encore]

Je vous mets la suite dans l'aprem. =]

gniah chouettteeeee ^^*
<3
j'bouge plus d'là ^^
xD

---

« Tu…
- Chut.
- Quoi ?
- Ecoute-le parler.
- Hein ?
- Ecoute, j’ai dit ! »

Et c’est trop tôt pour qu’il comprenne. Laisse-moi t’expliquer…

« Regarde-le se démener.
- Il ne bouge pas d’un poil.
- T’as pas compris.
- En effet.
- Tu ne t’imagines pas c’qu’il se passe derrière la barrière du réel ?
- Plus, non. Ça fait quelques temps que j’ai laissé tomber.
- Mais Tom…
- Putain mais euh… Amlou, c’est ça ? T’es qui bordel de fucking life pour m’dire quoi que ce soit ?
- J’te l’ai déjà dit.
- Alors, redis-le.
- J’suis la seule à avoir réussi à lui parler, depuis.
- …
- Tu m’crois pas ?
- Dégage.
- Non, Tom. Ça ne marche pas, point barre. »

Et comme il ne répond rien j’ouvre les yeux pour le voir. Voir.

« Tom ne se raconte pas il se vit. »

Voilà, ça doit être ça.

Des dreads longues, les mêmes traits que Bill sans maquillage. Un piercing sur la lèvre inférieure, vêtements trop grands comme si ça n’avait aucune importance. Un air mauvais garçon grand cœur. Magnifique. Des belles mains, les veines un peu gonflées et les articulations crispées sur les plis de son pantalon tombant. Des yeux marron fuyant.

« Hey, Amlou… T’as un regard bizarre.
- Hum.
- Arrête de m’dévorer, s’il te plaît.
- Désolée, c’est pas voulu.
- T’arrête ?
- Non.
- Ah.
- Hey, Tom… Tu affrontes mon regard s’il te plaît ? »

Et alors il ne peut pas le cacher. Non, il ne peut pas, il voudrait mais c’est hors de ses capacités. Je le vois bien, moi, qu’il est à deux doigts de pleurer.

Ses yeux brillent mais je sais bien que ce n’est pas son âme qui illumine la pièce, quand je le vois comme ça c’est peut-être ce qu’il aurait envie que je me dise mais ça serait mentir. Dire autre chose pour éviter la vérité, contourner le fait qu’au bout du compte il vient juste de se prendre mes mots en pleine figure.

« Il rêve, Tom. Ou alors il cauchemarde, mais ça c’est juste jouer avec les mots.
- C’est pas ce que tu fais, toi, de jouer avec les mots ?
- Non.
- Et alors tu fais quoi au juste ?
- Il paraît que je vis. Pour deux, pour trois, pour Quatre. Je m’accroche.
- Et lui, dis, il s’accroche ?
- Tu me crois ?
- Je sais pas. On n’sait jamais.
- Il veut ouvrir les yeux, Tom. Il veut ouvrir les yeux.
- Pourquoi il le fait pas ?
- … »

Ne me regarde pas comme ça.

Je n’ai jamais dit que j’avais réponse à tout.

---

Oui, bon, ok', c'est pas trop tôt =]

Merci <3

Ahlalalala tu sais, le mercredi après-midi c'est long, y'a bien de la place pour une autre suite, non?
J'te fais tes devoirs même s'il faut! xD
T'acceptes?

Putain Nao...
Ce passage est tout simplement le maximum.
J'admire. Ataraxie ? Je ne sais pas. Je ne suis meme pas sure de savoir la definition exacte de ce mot. Mais tant pis, je le trouve beau et ta fic est merveilleusement Belle.
J'aime ce Tom que tu nous montres la, Mon dieu.

Wow. Je t'aime =).

hum...
jvais avoir l'air ridicule a côté des autres moi... jsais pas parler comme vous...

je viens de lire ton histoire d'un coup et ... WAOU!

c'est super beau ! tu peux pas savoir c'que tu viens de me faire vivre...

magnifique => ce mot fois 1.000.000.000 !

continue ! t'a du talen tu sais hein ?

Mais quelle suite.
Mais quels mots.
Mais que j'aime nom de mais.

* Apo, laisse tes commentaires stupides au vestiaire s'te plaît. *

Nan.
J'aime dire que j'aime.
Mais!
Mais!
Mais j'aime bordel!

* Apo, les monologues sont interdits sur le forum. *

M'en fou.
T'sais d'toute façon que je l'adore ta fic.
Toi aussi je t'adore.
Moi aussi je m'adore d'ailleurs. * Apo, non pas de ça ici!*xD

Mouark je viens de finir de lire, j'en ai le cul coller sur ma chaise.
J'ai bien fait de venir voir ta fics c'est vraiment extra ce que tu fais, mais BON DIEU qu'est ce que tu fais en S????

xD

Vraiment j'aime enormement, tu a un univers a toi bourré de magie

Chapeau bas, je retourne a mes petites fics tout en restant fidèle à la tienne ^^

Bravo mistinguette

Haan Nao Nao Nao Nao !

T'as vu j'ai rattrapé mon retard ? ^__^

C'est dingue comme tu joues avec les mots, comme tu les ensorcèles, on dirait même pas des mots quand c'est toi qui les poses. Plus je lisais, plus jamais peur de respirer tu sais, parce que comme j'suis malade je respire fort et j'avais comme l'impression que j'allais briser ces mots, cette histoire.
C'est tellement magique.


(l)

Hmm....
Je crois que ça y est, je sais à peu près comment ça va se passer jusqu'à la fin.
Peut-être que du coup je serai un peu plus rapide. [mais la semaine prochaine va être HYPER chargée pour moi =/]

Oh, et... merci d'être toujours là.

---

Il y a de l’accusation dans ses yeux marron, une culpabilité rejetée sur un autre.

« Je n’en sais rien.
- …
- J’connais pas les secrets d’la Vie, Tom.
- Est-ce qu’il va revenir ?
- On se bat tous pour ça.
- Et alors ?
- Alors, rien n’est perdu, non, rien n’est perdu.
- Et si moi j’me bats plus ?
- Comment ça tu t’bats plus ?
- Tu l’vois bien. J’me laisse dépérir parce que j’sais plus quoi faire.
- T’as jamais su quoi faire.
- Toi oui ?
- Moi non.
- …
- Mais tu vois, là, j’essaie.
- Putain mais j’ai essayé moi aussi, qu’est-ce que tu crois ? »

Et j’ai encore des choses à découvrir.

« J’ai essayé, tout, j’ai vraiment tout essayé, tu n’peux pas savoir. J’suis resté là, à lui tenir la main, j’ai fait la teinture de ses cheveux au début, j’ai coupé ses ongles et fait ses manucures, je l’ai lavé, consciencieusement, je lui ai parlé pendant des heures, j’ai veillé des nuits entières à son chevet, j’ai soupiré, j’ai fait appel à des chamans, des gourou, pour te dire, vraiment, j’ai même prié, je suis allé à l’Eglise et j’ai prié Dieu, j’ai allumé des cierges, j’ai demandé à Allah, à Bouddha, à Yahvé, tout ça pour qu’il se révèle, Putain de fucking life parce qu’il n’y a rien de plus beau sur terre que Bill qui sourit, parce qu’il me manque ma saloperie de moitié et que les jours sont longs sans lui. Que les heures sont vides sans lui. Que rien n’a de goût sans lui. T’as déjà essayé de vivre sans ton cœur, toi ?
- La première fois que je l’ai rencontré et que j’en ai été séparée.
- Alors imagine-toi. J’ai été créé dans le même œuf que lui.
- …
- Ça fait mal, hein ?
- Oui, ça fait mal. Mais Tom, pourquoi tu ne l’as pas vu, quand tu es allé dans son rêve, hein ?
- Quoi ?
- Tu ne te souviens pas ? Une terre rouge comme du sang séché, tu as parlé au vent et Bill t’entendait…
- … De quoi tu parles ? »

Hey, Amlou… On ne se souvient pas forcément de ses rêves. Je ne vais pas me mettre à oublier ces évidences, tout de même ?

« Alors il faudra que tu le fasses encore, ce rêve.
- Un rêve ?
- Le rêve. Le rêve est la clef de tout, j’en suis sûre. »

Tom se rapproche de moi et m’empoigne le bras un peu violemment, puis plus doucement glisse sur mon poignet.

« Mais bordel tu veux pas tout me raconter ?
- Hein ?
- Que je sache si t’es juste en plein délire ou si c’est encore plus grave… Raconte-moi c’qui fait qu’une française – vu ton allemand – se retrouve dans cet hôpital de malheur à me parler de mon jumeau comme si elle le connaissait mieux que moi.
- Hm… »

Et alors les mots coulent et creusent leur sillon. Le petit torrent des quelques mots du début devient vite rivière puis fleuve et bientôt l’air s’alourdit de toutes ces lettres empilées les unes à côtés des autres, l’oxygène se charge de quelques phrases lancées à tir larigot.

Tom s’étouffe et je m’étrangle. Bill s’évapore et nos rêves se dépeignent. Tout ira bien, croisons les doigts.

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