[T] Terre de feu. + BONUS

Tu sais Nao bien des fois sur cette fic je me suis retrouvée comme une con sans savoir quoi dire. Bien des fois mon doigts s’agitaient sur ce clavier sans toucher les touches, juste parce que face à tout ça les mots s’échappent tu vois. Alors c’soir j’ai décidé d’essayer de pas dire n’importe quoi pour une fois. Je sais pas Nao, vraiment je sais pas si tu te rends compte. Te rendre compte de l’ampleur de ce que t’écris. J’en ai lu des bouquins, des histories, des fics et la plupart du temps j’ai jamais trouvé ce truc qui gronde comme un volcan, qui déchaine le monde comme des vagues, ce truc qui fait que les mots ne sont plus des mots mais des formulles magiques, des poignards, des rires, des larmes, des brûlures, des espoirs, des crève cœur… Tout ça quoi. Et là, mais là, c’est présent partout dans ce passage et dans toute ta fic aussi d’ailleurs, c’est dans ces « Pardonne moi » qui hurle de souffrance et de regrets, dans ce « Bill » qui nous donne envie de vivre pour lui, dans chaque lettre, chaque consomme, chaque syllabe, chaque respiration, chaque virgule même. Ce truc qui rend les mots si grands, si puissants, qu’ils pourraient, je suis sûre, renverser l’Himalaya. Tes mots sont tellement grands Nao.

Des pas de géant qui voyagent ce monde entre les lumières folles.

Bill. Amlou. Tom.
Ils m'intriguent, me fascinent, du début à la fin.
Ils me donnent des larmes, m'secouent.

Terre de feu.
J'aime le nom, j'aime les mots qui s'enchaînent, et l'histoire qui nous emmène bien trop loin d’ici. Et c’est tant mieux..
Ce monde noir, rouge, j'aime comment tu en parles.
J'aime cette façon d'y jeter de l'espoir au fond, de l’espoir même à la toute fin alors qu’on croit tout perdu.

Et puis y a ce réalisme, qui nous fend le coeur, qui nous serre fort, tellement fort... Je t'assure que devant tes mots je suffoque un peu.
Amlou, Bill...
On s'y attache.
Quand tu lis un livre, et que tu aimes ce livre, tu t'attaches aux personnages. J'appelle ça un bon livre. Pas d'extravagance, juste des sentiments qui nous étreignent.
Et cette nouvelle c'est un peu ça.
L'talent d'donner de l'émotion...
On ferme le livre et on se dit que maintenant y a quelque chose de plus en nous qui nous vrillent les tripes, qui fais qu’on se sent légers sans trop savoir pourquoi, on sait que demain sera beau, même si les mots sont noirs. On ferme le livre et on soupire parce que c’est déjà fini alors qu’on aurait voulu que ça se termine en même temps que l’éternité.

J'relis.

*

Mais quel voyage tu nous fais faire.
Et quel merveilleux voyage.
Mes mots se perdent.
L'écho est tellement trop fort.
Tu m'as emmené là où je n'ose pas aller.
Parce que je crève d'avoir trop d'rêves.
Et tes mots qui m'emmènent.
Pfffiou.
Sur Mars, et partout ailleurs.
Dans les déserts, et sur toutes les plages. Peu importe. Vague.
Je crois que je vais me taire là parce que je me répète.

Et Waga, Waga bien bas, comme jamais tu ne verras de Waga dans ta vie.

je....je reste sans voix je ne t'es laissé seulement une fois une réponse seulement une fois un petit texte qui répond à cette océan d'espoir qui à travers ces ligne tu fond c'est la fin d'une histoire mais le début d'une vie elle ne s'arrête jamais même lorsque en cesse de respiré elle continu....
et cette histoire me donne espoir qu'elle espoir? je ne sais pas je cherche....je veux trouvais et découvrir la vrai vie celle qui se trouve aux delà de ce tissu de mansonge dans lequel je vis je veux comprendre et tous ces lignes trace un départ.....je te promet je les suivraient jusqu'à que le monde s'écroule sou nos pas......................................................................

J'ai changé d'avis, tout ça, ce que t'écris, c'est pas une drogue.
C'est pire que ça c'est comme le langage, la respiration et la pensée. C'est un truc inné. Un truc qu'on lit une fois et qu'on oublie jamais comme si ça avait toujours fait parti de nous.
Comme les contes et légendes qu'on nous raconte quand on est petit et qui nous fascinne toujours autant.

(A savoir que le mot *truc* ici présent n'est en aucun cas péjoratif.)

Vous savez pas à quel point vous m'comblez.

Merci à toutes.

Restez pas trop loin de ce topic, hein, il peut toujours avoir de nouveaux bonus. =]

Je te l'avais promis que je passerais.
C'est fais. Et je le regrette pas.
J'ai le coeur serré, écrasé.
Je sais toujours pas quoi dire, mais je vais faire un effort.
Je sais pas quels mots former mais je vais essayer.
Tu sais j'ai lu cette fic, parce que le titre m'intriguait. Pas banal.
Je regrette pas.
J'ai pleuré à la fin, parce que je m'y étais attachée à ces personnages qui n'existent qu' à l'écrit. Pourtant j'aimerait bien les rencontrer, même le temps d'une seconde, ou d'un millième de seconde.
Et les bonus..
Pardonne moi de ne pas savoir quoi dire =)
C'est horrible de ressentir ce que je ressens et de ne pas savoir l'expliquer.
J'espères que malgré tout tu comprendras un peu, les émotions qui m'animent.
Tu nous as emmené tellement loin avec cet fic.
Sur Mars, quoi.
Merci.
Merci pour tout.

(J'ai écris ça à peine après l'avoir terminée, chez moi, dans le noir effrayant de ma chambre O__O xD)




Tu m’as achevée avec la dernière phrase. J’avais envie de dire que t’étais pas humaine, finalement je me reprend. Tu es tellement humaine que ça en devient dingue. Bordel mais tu les vis tes histoires, hein, Nao ? Quand je pense aux premiers mots de toi que j‘ai lu, qui commentaient ma première fic, et quand je pense au premier texte que tu m’as envoyé, et quand je pense à ta première fic de Tokio Hotel, et quand je pense à ce que tu fais de chaque particule infiniment illusoire de ce monde, que tu rends tout ça si immense, si énorme, si vivant, quand je pense que tu oses dire que tu n’écris pas si bien que ça, ou je n’sais quoi (quoi que maintenant tu l’dis moins xD) Bref, quand tu dis des bêtises à propos de ce que tu écris, à propos de ton talent j’ai envie d’te passer mes yeux et mon cœur, que tu vois un peu comme moi je m’extasie devant ce que tu écris. Putain mais Nao c’est génial, c’est tellement géant tout ça, tu t’arrêtes jamais d’analyser ce monde on dirait que tu le réécris, on dirait que t’as envie de partir, mais tellement, et en même temps comme ça, on réalise que tu l’aimes ce putain de monde, alors Nao mince c’est un bijou cette histoire, j’en reviens pas. Merci, merci pour ça et pour le reste, merci pour FoC et merci pour Cimetière dont j’ai lu à peine un extrait, merci pour MmD, merci pour ton blog et merci pour tes mails, au début, et pour tes messages aussi, merci pour Week qu’on n'a jamais continué mais je m’en fous puisque j’ai eu le temps de lire une ou deux suites de toi, merci pour ce que tu dis de Grand Corps Malade et comme tu le décris tellement bien, merci de vivre bordel et j’dirais même pas qu’il faut pas que t’arrête d’écrire, j’dirais : Nao, t’arrêtes surtout pas de vivre comme ça. Ce serait tellement, tellement dommage.

Et pour finir : Je t'aime, Nao =)

...comment dire?

Je n'ai pas du tout fini de lire cette fic, je n'en suis qu'à la page 13 mais je dois partir et ça me parait comme une obligation de te laisser un petit message

Ta fic m'emmene la où je n'ai jamais été encore, grâce à toi j'oublie un peu du monde qui m'entoure pour m'aventurer quelque part, un endroit en moi que je ne connaissais pas, mais j'imagine que ce quelque part existe en chaqun de nous.

Tes mots sont monts et merveilles, joix et sourire, parfois pleure mais cela n'en amenne que plus de charme

alors juste un mot, un seul pour te faire comprendre à quel point ta fiction est une merveille

Merci

Waaa *_*
Merci à toi de lire et d'te laisser emporter par mes mots un peu tordus.
<3

J'espère que tu reviendras pour finir ta lecture =]

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C’était un jour d’hiver banal, comme tous les autres à première vue. Le ciel restait blanc, figé dans un temps immatériel où les hommes n’avaient pas pied. Le matin régnait encore et réveillait doucement les derniers endormis s’accrochant à leur couette.

Surtout, surtout, pas cette réalité, pas encore, pas tout de suite…

Elle ouvrait sa fenêtre. Comme tous les autres jours, sa main se refermait sur la poignée refroidie par le temps toujours à la tristesse. Là-bas, rien ne changeait. Juste des heures qui passent comme coule le sable du sablier, sans s’arrêter, sans regarder en arrière pour relever ceux tombés à terre. Des heures ingrates, identiques, qui n’arrêtaient jamais leur flux.

Et le ciel, suspendu. Parfois les paysages semblent figés dans l’attente, surtout l’hiver, à quand viendra le printemps, à quand rirons les enfants de nouveau à jouer dehors, les petites filles et leurs cordes à sauter qui s’envolent dans le ciel, les marelles et les craies, messages d’amour et d’or laissés sur le sol, à quand la vie recommencera.

Elle ouvrait sa fenêtre, tout simplement, et ses yeux sont tombés sur elle. La jeune fille courait dans sa rue, si vite que son regard l’a trop vite perdue. Pourtant déjà s’était ancrée l’image de cette jeunesse et de cette envie de vivre sans bornes qu’elle ressentait en elle. Magali a aéré sa chambre et a souri.

Ça sera toi, je le sais. Ça sera toi, et je te donnerai tout.

Son cœur imaginait le rayon de soleil chaud se frayant un chemin parmi les nuages et pourtant, le ciel demeurait désespérément uniforme. Tout vient à point qui sait attendre, Magali l’avait assez fait, supportant seize années de dérive sur les ordures d’une société difforme qu’elle rejetait de toutes ses forces.

Ce monde n’est pas pour moi, alors toi, toi petite fille qui court après je ne sais quel spectre insaisissable, je te l’offrirai.

Magali ignorait qui elle était mais elle savait qu’elle la retrouverait tôt ou tard, plus tôt que tard. Il est des évidences qui se devinent à demi mots dès qu’on ferme les yeux. Magali le savait et en usait plus que de coutume, s’ouvrant à l’infini d’une mer aussi putride qu’attirante, une mer qui portait le nom d’espérance. Elle connaissait déjà les rouages de ce qui doit se trouver avec le temps, que pourrait-elle faire encore à présent qu’il ne tournait plus ? Offrir, offrir, pour que cette espérance perdure.

Le lendemain déjà, elle la retrouvait dans son lycée. Parfois, juste parfois, le monde semble bien fait. Magali l’embrassa d’un regard et d’une vocalise, le tour était joué. Mélody se dévoilait Amlou sous ses caresses invisibles et elle en tremblait de se sentir un but.

« Amlou, Tchouboutchou…
- Oui, Magali ?
- Je ne te quitterai plus.
- Jusqu’à la mort ?
- Je le sens.
- …
- Je t’apprendrai l’espoir qui reste accroché à tes pieds, qui se traîne pour tenir et surmonte tout pour toi. Je t’apprendrai cet espoir pour que tu puisses l’apprivoiser et le faire chanter.
- …
- Tu verras…
- Apprends-moi.
- Alors viens, Amlou, on va découvrir l’eau qui dort dans les marais des centres villes !
- Je te suis. »

Parce qu’en réalité, l’avenir était déjà scellé, depuis ce matin terne d’hiver. La jeune file presque femme avait libéré ses couleurs dans la stratosphère et à partir de là, ensemble, elles iraient les rattraper, armées de leurs filets tissés de larmes.

Jusqu’à la dernière de mes respirations qui sera pour toi elle aussi…

Le ciel était devenu printemps, les bourgeons timides s’explosaient en une flore détonante de milliers de senteurs alors que leur chemin se traçait sous leurs pieds. Bien sûr tout ça ce n’était que leur imagination qui charmait leurs rêves, et elles avaient du mal à percevoir toute la majesté de ces bribes de merveilles que créent les cœurs qui savent voir.

Magali a serré la main d’Amlou le lendemain de ce matin d’hiver et pour la première fois, elle s’est sentie complète en entendant le cœur de la jeune fille battre. C’était plus que de l’amour, c’était l’amour tout court, pur, incontournable, irrémédiable et infiniment doux. C’était Magali et son corps fatigué de se mentir à lui-même qui s’essayaient à la vie, pour quelqu’un.

Jusqu’au premier de mes baisers qui annihilera mes sens. Parce que je t’aime, et que c’est la seule chose vraie de ce monde.

Un jour, Amlou devrait tout prendre sur ses épaules, tout porter et tout offrir à son tour en souvenir d’un arc-en-ciel brinqueballant qui s’appelait Magali et qui l’aimait comme elle avait oublié de s’aimer elle-même.

Parce que je sens qu’un jour, c’est un autre qui aura besoin de toi.

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La dernière phrase m'achève ..

Mais que j'aime ça ..

Dis moi qu'il y en aura encore et encore et encore ..

Tu est géniale.
Atention ce n'est pas ce mot qu'on utilise à tord et à travers...
Géniale, de génie.
<3

Je suis contente de voir que tu n'arrives pas à te détacher de cette fic.
Parce que c'est de plus en plus magnifique.
Un petit peu plus de bonheur à chaque fois.
On va à chaque fois un peu plus loin dans ce voyage qu'on entreprend à chaque fois que l'on pose nos yeux sur l'un de tes mots.
Et c'est une vraie explosion de merci et de vague que je t'envoie.
Magali et Amlou.
Toi - Nao - et tes mots.
Tokio Hotel et leur musique.
Tant de couple inséparable.
Merci.
Pour tout.

[page 26]
FIN
que dire?
mes larmes ne coulent pas, je ne pleure pas devant mon père(qui est juste derrière moi) mais je les garde, caché, et je les ferais sortir bientôt
Je t'avais dit que je la devorerais, ta fiction, aujourd'hui, c'est ce que je fais. J'irais lire tes bonus cet après-midi et voilà...
C'est dur de se dire que jamais on ne reverra cette terre de feu mais tu peux être sûr qu'elle restera gravé dans ma mémoire
<3
tu es ma muse*
je crois que grâce à toi, j'arrive à écrire mieux
merci
merci beaucoup

Arg..........
Nao je pleure, c'est trop beau trop triste trop tout et moi je sais plus comment absorber ça.......
Merde c'est horrible ce que t'écris bien,
chus accro, il me faut tes mots toujours plus pour combler le vide dans mon ventre, il me faut tes mots même si certains me font mal, même si je sais que je ne retiendrais que les plus tristes pour en faire des voiles a mettre sur ma réalité, même si je sais que jfonce dans le mur, mais c'est tellement bon, ça fait tellement de bien.....

Je sais pas comment vous dire à quel point, à quel point tout ça me fait du bien.

<3

Merci parce qu'il n'y a que ça de relativement constant dans ma vie.
J'm'y raccroche.

Bim : Sache que tu ne m'embêtes pas du tout avec tes commentaires "à la noix". Bien au contraire.
Tu me fais du bien. =]